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Cette Vie de Bouddha n’est pas une œuvre de fiction, et je crois qu’il serait bon de mentionner les livres, anciens et modernes, que j’ai le plus fréquemment consultés.
Je me suis principalement appuyé sur le LALITA-VISTARA. Ce livre est un recueil confus de légendes et de dissertations scolastiques, et pourtant, ces pages conservent de nombreuses traditions précieuses concernant l’origine du Bouddha, son enfance et sa jeunesse. On y trouve également le récit de sa première éducation et de ses premiers actes.
J’ai également largement utilisé un excellent poème, la BUDDHACARITA d’Asvaghosa. Dans certains chapitres, j’ai repris les vers presque mot pour mot. Le texte de la BUDDHACARITA a été édité par EB Cowell.
Dans la Vie, j’ai intercalé plusieurs JATAKAS. Ce sont des récits dans lesquels le Bouddha se souvient de ses vies antérieures. Certains d’entre eux se trouvent dans un vaste recueil, l’AVADANASATAKA.
Deux livres modernes : LE BOUDDHA, de H. Oldenberg, traduit par A. Foucher, et l’HISTOIRE DU BOUDDHISME DANS L’INDE, de [p. viii] H. Kern, traduit par Gédéon Huet, m’ont également été très utiles ; ainsi que d’autres ouvrages parus dans des revues scientifiques. Ainsi, pour la touchante histoire de Visvantara, je dois une version sogdienne publiée par R. Gauthiot dans la Revue asiatique.
Enfin, je serais coupable de la plus profonde ingratitude si je ne remerciais pas publiquement mon vieil ami Sylvain Lévi pour ses conseils généreux et bienveillants.
Et que le lecteur trouve intéressante cette merveilleuse histoire du prince Siddhartha qui, grâce à la méditation, a pu atteindre la sagesse suprême.
A. F. HEROLD