[ p. 59 ]
LES DEUXIÈMES DEMEURES
Ce seul chapitre traite de la grande importance de la persévérance pour entrer dans les dernières demeures, et de la guerre acharnée que le diable nous livre. Combien il est essentiel de suivre le bon chemin dès le début de notre voyage. Une méthode d’action qui s’est révélée très efficace.
1. Les âmes dans les secondes demeures. 2. Leur état. 3. Leurs souffrances. 4. Elles ne peuvent se débarrasser de leurs imperfections. 5. Comment Dieu appelle ces âmes. 6. La persévérance est essentielle. 7. Les tentations du diable. 8. L’illusion des joies terrestres. 9. Dieu seul doit être aimé. 10. Raisons de poursuivre le voyage. 11. Le combat du diable. 12. Importance du choix des amis. 13. La valeur requise. 14. Présomption d’attendre d’abord des consolations spirituelles. 15. Dans la croix est la force. 16. Nos chutes devraient nous élever plus haut. 17. Confiance et persévérance. 18. Le recueillement. 19. Pourquoi nous devons pratiquer la prière. 20. La méditation allume l’amour.
1. Voyons maintenant quelles sont les âmes qui entrent dans les secondes demeures et ce qu’elles y font. Je ne souhaite pas m’étendre sur ce sujet, l’ayant déjà traité en détail ailleurs, [1] car je n’ai pu éviter de me répéter, ma mémoire étant très mauvaise. Si je pouvais exposer mes idées sous une autre forme, elles ne vous lasseraient pas, car nous ne nous lassons jamais de lire des livres sur ce sujet, aussi nombreux soient-ils. [ p. 60 ] 2. Dans cette partie du château se trouvent des âmes qui ont commencé à pratiquer la prière ; elles comprennent l’importance de ne pas rester dans les premières demeures, mais manquent souvent de détermination pour quitter leur condition actuelle en évitant les occasions de péché, ce qui est un état très périlleux.
3. Cependant, c’est une grande grâce qu’ils parviennent parfois à échapper aux vipères et aux créatures venimeuses qui les entourent et qu’ils comprennent la nécessité de les éviter. D’une certaine manière, ces âmes souffrent beaucoup plus que celles des premières demeures, bien que moins en danger, à mesure qu’elles commencent à comprendre le danger et qu’il y a de grands espoirs de les voir pénétrer plus profondément dans le château. Je dis qu’elles souffrent beaucoup plus, car celles qui sont à un stade précoce sont comme des sourds-muets et ne sont pas aussi affligées de ne pas pouvoir parler, tandis que les autres, qui entendent mais ne peuvent pas parler, trouvent cela beaucoup plus difficile. En même temps, il est préférable de ne pas être sourd, et c’est un avantage certain d’entendre ce qu’on nous dit.
4. Ces âmes entendent notre Seigneur les appeler, car à mesure qu’elles s’approchent de la demeure de Sa Majesté, Il se révèle un Prochain aimant, même si elles sont encore occupées aux divertissements et aux affaires, aux plaisirs et aux vanités de ce monde. Dans cet état, nous retombons continuellement dans le péché et nous en relevons, car les créatures parmi lesquelles nous vivons sont si venimeuses, si vicieuses et si dangereuses, qu’il est presque impossible d’éviter d’être piégées par elles. Pourtant, telle est la pitié et la compassion de notre Seigneur, tel est son désir que nous le recherchions et appréciions sa compagnie, que, d’une manière ou d’une autre, Il ne cesse jamais de nous appeler à Lui. Sa voix est si douce que la pauvre âme est désolée de ne pouvoir obéir immédiatement à ses ordres et, par conséquent, comme je l’ai dit, souffre plus que si elle ne pouvait l’entendre.
5. Je ne veux pas dire que les communications et inspirations divines reçues dans cette demeure soient les mêmes que celles que je décrirai plus tard ; Dieu parle ici aux âmes par des paroles prononcées par des personnes pieuses, par des sermons ou de bons livres, et par bien d’autres moyens. Parfois, il appelle les âmes par la maladie ou des difficultés, ou par une vérité qu’il leur enseigne pendant la prière, car, aussi tièdes soient-elles à le chercher, Dieu les tient pourtant très chères.
7. Ici, cependant, l’entendement étant plus vigilant et les puissances plus en alerte, nous ne pouvons éviter d’entendre les combats et les canonnades autour de nous. Car maintenant les démons lancent sur nous les reptiles, c’est-à-dire les pensées sur le monde et ses joies [ p. 62 ] qu’ils nous représentent comme sans fin ; ils nous rappellent la haute estime que nous portent les hommes, nos amis et nos parents ; ils nous disent combien les pénitences que les âmes de cette maison commencent toujours à vouloir accomplir nuiraient à notre santé : enfin, les mauvais esprits dressent mille obstacles sur notre chemin.
8. Ô Jésus ! Quel trouble les démons sèment dans la pauvre âme ! Comme elle est malheureuse, ne sachant s’il faut aller de l’avant ou retourner à sa première demeure ! D’autre part, la raison lui montre l’illusion de surestimer les choses du monde, tandis que la foi lui enseigne ce qui seul peut satisfaire ses désirs. La mémoire rappelle à l’âme comment toutes les joies terrestres prennent fin, rappelant la mort de ceux qui vivaient dans l’aisance ; comment certains sont morts subitement et ont été vite oubliés ; comment d’autres, autrefois si prospères, sont maintenant ensevelis sous terre et comment les hommes passent devant les tombes où ils reposent, proie des vers, [2] tandis que l’esprit se souvient de bien d’autres incidents semblables.
9. La volonté incline à aimer Notre-Seigneur et aspire à rendre quelque chose à Celui qui est si aimable et qui a donné tant de preuves de son amour, surtout par sa présence constante auprès de l’âme, que cet Amant fidèle ne quitte jamais, l’accompagnant toujours et lui donnant vie et existence. L’intelligence [ p. 63 ] aide en montrant que, quelle que soit la durée de la vie, personne ne saurait souhaiter un meilleur ami que Dieu ; que le monde est plein de mensonges, et que les plaisirs terrestres que le diable imaginait à l’esprit n’étaient que des soucis, des ennuis et des contrariétés déguisés.
10. La raison convainc l’âme que, puisqu’en dehors de son château intérieur on ne trouve ni paix ni sécurité, elle doit cesser de chercher une autre demeure, la sienne étant pleine de richesses dont elle peut jouir à volonté. D’ailleurs, tout homme, comme lui, ne possède pas tout ce dont il a besoin dans sa propre demeure, et surtout une telle Hostie, qui lui donnera tout ce qu’elle désire, à moins que, tel le fils prodigue, il ne choisisse de s’égarer et de se nourrir des pourceaux. [^65] Ces arguments sont certainement assez forts pour déjouer les ruses du diable ! Mais, ô mon Dieu, comme la force des habitudes mondaines et l’exemple de ceux qui les pratiquent ruinent tout ! Notre foi est si morte que nous nous fions moins à ses enseignements qu’à ce qui est visible, bien que nous constations que la vie mondaine n’apporte que malheur. Tout cela résulte de ces pensées venimeuses que j’ai décrites, qui, si nous n’y prenons pas garde, déforment l’âme comme la piqûre d’une vipère empoisonne et enfle le corps.
11. Quand cela arrive, il faut évidemment prendre grand soin de le guérir, et seule la miséricorde divine peut empêcher que cela n’entraîne la mort. En effet, l’âme traverse alors de dures épreuves, surtout lorsque le diable perçoit, par le caractère et le comportement d’une personne, qu’elle est susceptible de faire de grands progrès, car alors tout l’enfer se liguera pour la forcer à revenir en arrière. Ô mon Seigneur ! quel besoin y a-t-il ici que, par ta miséricorde, tu empêches l’âme de se laisser tromper et d’abandonner le bien commencé ! Éclaire-la pour qu’elle comprenne que son bien consiste à persévérer dans le droit chemin et à s’éloigner des mauvaises compagnies.
12. Il est de la plus haute importance pour la débutante de fréquenter ceux qui mènent une vie spirituelle, [3] et non seulement ceux qui habitent dans la même demeure qu’elle, mais aussi ceux qui ont voyagé plus loin dans le château, qui l’aideront grandement et l’attireront à les rejoindre. L’âme doit être fermement résolue à ne jamais se soumettre à la défaite, car si le diable la voit résolue à perdre vie, confort et tout ce qu’il peut offrir, plutôt que de retourner à la première demeure, il la quittera d’autant plus vite.
13. Que le chrétien soit vaillant ; qu’il ne soit pas comme ceux qui s’allongent pour boire au ruisseau avant de partir au combat (je ne me souviens plus quand). [^67] Qu’il se décide à aller combattre l’armée des démons et qu’il soit convaincu qu’il n’y a pas de meilleure arme que la croix. Je l’ai déjà dit, [4] mais c’est d’une telle importance que je le répète ici : que personne ne pense, en commençant, à la récompense à recueillir : ce serait une façon bien ignoble de commencer un édifice aussi vaste et majestueux. S’il était construit sur du sable, il s’écroulerait bientôt. [^69] Les âmes [ p. 65 ] qui agiraient ainsi souffriraient continuellement du découragement et des tentations, car dans ces demeures il ne pleut pas de manne ; [^70] plus loin, l’âme se réjouit de tout ce qui vient, car elle ne désire que ce que Dieu veut.
14. Quelle farce ! Nous voilà, avec mille obstacles, inconvénients et imperfections en nous-mêmes, nos vertus si fraîchement nées qu’elles ont à peine la force d’agir (et Dieu veuille qu’elles existent !) et pourtant nous n’avons pas honte d’espérer de la douceur dans la prière et de nous plaindre de notre sécheresse. [5]
15. N’agissez pas ainsi, mes sœurs ; embrassez la croix que votre Époux a portée sur ses épaules ; sachez que votre devise devrait être : « Bienheureuse celle qui souffre le plus, si c’est pour le Christ ! » [6] Tout le reste doit être considéré comme secondaire : si Notre-Seigneur vous le donne, remerciez-le avec reconnaissance. Vous pouvez imaginer que vous seriez résolues à supporter les épreuves extérieures si Dieu vous donnait des consolations intérieures : Sa Majesté sait mieux que quiconque ce qui est bon pour nous ; ce n’est pas à nous de lui conseiller comment nous traiter, car il a le droit de nous dire que nous ne savons pas ce que nous demandons. [^73] Souvenez-vous, c’est de la plus haute importance : le seul but de celle qui commence à pratiquer la prière devrait être de supporter les épreuves, et de se résoudre et de s’efforcer de toutes ses forces de conformer sa propre volonté à celle de [ p. 66 ] Dieu. [7] Soyez certains que c’est là toute la plus grande perfection à atteindre dans la vie spirituelle, comme je l’expliquerai plus tard. Celle qui pratique cela le plus parfaitement recevra de Dieu la plus haute récompense et sera la plus avancée sur la bonne voie. N’imaginez pas que nous ayons besoin d’une formule cabalistique ou de toute autre chose occulte ou mystérieuse pour y parvenir ; tout notre bien consiste à faire la volonté de Dieu. Si nous partons du faux principe de vouloir que Dieu suive notre volonté et nous guide comme nous le jugeons le meilleur, sur quel fondement solide cet édifice spirituel peut-il reposer ?
16. Efforçons-nous de faire de notre mieux : méfions-nous des reptiles venimeux, c’est-à-dire des mauvaises pensées et des sécheresses que Dieu permet souvent de nous assaillir et de nous tourmenter au point que nous ne puissions les repousser. Peut-être même ressentirons-nous leur piqûre ! Il permet cela pour nous apprendre à être plus vigilants à l’avenir et à voir si nous nous attristons beaucoup de l’offenser. Si donc vous tombez parfois dans le péché, ne perdez pas courage et ne cessez pas d’essayer d’avancer, car Dieu tirera du bien même de nos chutes, comme le marchand de thériaque, qui prend d’abord du poison, puis de la thériaque, pour prouver la puissance de son élixir. [8] Ce combat suffirait à nous apprendre à corriger nos habitudes si nous ne prenions conscience de nos défauts que d’une manière différente, et nous montrerait le tort que nous cause une vie de dissipation. Existe-t-il un plus grand mal que celui que nous trouvons chez nous ? Quelle paix pouvons-nous espérer trouver ailleurs, si nous n’en avons aucune en nous ? Quels amis, quels proches peuvent être aussi proches et intimes que les forces de notre âme, qui, que nous le voulions ou non, doivent toujours nous tenir compagnie ? Elles semblent nous faire la guerre comme si elles savaient le mal que nos vices leur ont causé. « Paix, paix à vous », mes sœurs, comme notre Seigneur l’a dit et proclamé maintes fois à ses apôtres. [9] Croyez-moi, si nous ne possédons pas cette paix chez nous ni ne nous efforçons de l’obtenir, nous ne la trouverons jamais à l’étranger.
17. Par le sang que notre Seigneur a versé pour nous, j’implore ceux qui n’ont pas encore commencé à se remettre en eux-mêmes de cesser ce combat ; je prie ceux qui sont déjà engagés dans le droit chemin de ne pas se laisser détourner par le combat. Qu’ils réfléchissent qu’une rechute est pire qu’une chute, et voient quelle ruine elle entraînerait. Qu’ils se confient à la miséricorde de Dieu, sans se fier à eux-mêmes ; alors ils verront comment Sa Majesté les mènera d’une demeure à une autre et les placera dans un lieu où ces bêtes sauvages ne pourront plus les toucher ni les contrarier, mais seront entièrement à leur merci et de simples objets de ridicule. Alors, dès cette vie, ils jouiront d’un bonheur bien plus grand qu’ils ne peuvent même le désirer.
18. Comme je l’ai dit au début de cet ouvrage, j’ai expliqué ailleurs [10] comment vous devez vous comporter lorsque le diable vous trouble ainsi. Je vous ai aussi dit que l’habitude du recueillement ne s’acquiert pas par la force des armes, mais avec calme, ce qui vous permettra de la pratiquer plus longtemps. [11] [ p. 68 ] Je n’en dirai pas plus maintenant, si ce n’est que je pense qu’il est très utile pour ceux d’entre vous qui débutent de consulter des personnes expérimentées en ces matières, de peur que vous ne vous imaginiez vous nuire en abandonnant votre prière pour accomplir des devoirs nécessaires. Il n’en est rien ; Notre-Seigneur dirigera ces choses à notre profit, même si nous n’avons personne pour nous conseiller. [12] Le seul remède à l’abandon de l’habitude du recueillement est de la reprendre, sinon l’âme continuera à la perdre chaque jour davantage, et Dieu veuille qu’elle se rende compte du danger.
19. Vous pourriez penser que s’il est si préjudiciable de renoncer, il aurait mieux valu ne jamais commencer et rester hors du château. Mais, comme je l’ai dit au début, et comme Dieu lui-même le déclare : « Celui qui aime le danger en périra » [^80], et la porte par laquelle nous devons entrer dans ce château est la prière. Souvenez-vous, nous devons aller au ciel, et ce serait folie de croire que nous pourrions y parvenir sans nous retirer parfois en notre âme pour nous connaître, sans penser à nos manquements et à ce que nous devons à Dieu, ni sans implorer fréquemment sa miséricorde. Notre Seigneur dit aussi : « Nul ne vient au Père que par moi » [^81] (je ne suis pas sûr que cette citation soit correcte, mais je le pense), et : « Celui qui me voit voit aussi le Père. » [^82]
20. Si nous ne levons jamais les yeux vers lui et ne réfléchissons jamais à ce que nous lui devons pour être mort pour nous, je ne comprends pas comment nous pouvons le connaître ou accomplir de bonnes œuvres à son service. Quelle valeur y a-t-il à la foi sans les œuvres ? Et que valent-elles si elles ne sont pas unies aux mérites de Jésus-Christ, notre seul bien ? Qu’est-ce qui nous inciterait à aimer notre Seigneur si nous ne pensions pas à lui ? Qu’il nous fasse la grâce de comprendre combien nous lui coûtons ; que « le serviteur n’est pas au-dessus de son maître » [^83] ; que nous devons travailler pour lui si nous voulons jouir de sa gloire ; et la prière est une nécessité pour nous empêcher de tomber constamment dans la tentation [^84].
[^65] : 63 : 3 Saint Luc xv. 16 : « Et cupiebat implere ventrem suum de siliquis quas porci manducabant. »
[^67] : 64:5 Avec Gédéon. Jud. vii. 5 : ‘Qui lingua lambuerint aquas, sicut solent canes lambere, separabis eos seorsum.’
[^69] : 64:7 Saint Matthieu. vii. 26, 27 : « Qui ædificavit domum suam super arenam ». . . p. 65 et fuit ruina illius magna.’
[^70] : 65 : 8 Ps. lxxvii. 24 : « Pluit illis manna ad manducandum ». Voie de Perf. ch. X. 4.
[^73] : 65:11 Saint Matthieu. XX. 22 : « Nescitis quid petatis. »
[^80] : 68:18 Écclus. iii. 27 : « Qui amat périculum, in illo peribit. »
[^81] : 68 : 19 Saint-Jean xiv. 6 : « Nemo venit ad Patrem, nisi per Me. »
[^82] : 68:20 Saint-Jean xiv. 9. ‘Qui me videt, videt et Patrem.’
[^83] : 69:21 Saint Matthieu. X. 24 : « Nec servus super dominum suum ».
[^84] : 69:22 Saint Matthieu. xxvi. 41 : « Orate ut non intretis in tentationem. »
59:1 Vie, ch. xi-xiii. Voie de la Perfection ch. xx.-xxix. ↩︎
62:2 ‘Combien, pensant vivre longtemps, ont été trompés et ont été enlevés à l’improviste ! Combien de fois as-tu entendu dire que tel fut tué par l’épée ; tel se noya ; tel, tombant de haut, se brisa le cou ; celui-ci mourut à table ; celui-là mourut en jouant… Ainsi la mort est la fin de tout ; et la vie de l’homme passe subitement comme une ombre’ (Imitation, livre 1, ch. xxiii. 7). L’édition de l’Imitation connue de sainte Thérèse sous le titre de Contemptus Mundi fut traduite par Luis de Granada, imprimée à Séville en 1536, à Lisbonne en 1542 et à Alcalá en 1548. Voir Vie, ch. xxxix. 21, note. ↩︎
64:4 Vie, ch. vii. 33-37; xvi. 1 2; XXX. 6. Voie de la Perfection, ch. vi. 1; Vii. 4. ↩︎
64:6 Vie, ch. xi 16. ↩︎
65:9 Vie, ch. xii. 5. ↩︎
65:10 Voie de la Perfection ch. xvii. 6; xxiii. 1. ↩︎
66:12 Chemin de la Perf. ch. xvi. 2. Trouvé. ch. v. 2, 3. Vie, ch. iv. II; xi. 20. ↩︎
66:13 Un médicament très en vogue jusqu’à une époque récente. Il était composé de toutes les essences supposées contenir des qualités vivifiantes et conservatrices de la vie des animaux et des plantes. ↩︎
67:14 Saint Luc xxiv. 36. Saint Jean xx. 19. ↩︎
67:15 Vie, ch. xi. et xix. 8. Voie de la Perfection, ch. xxiii. 3. ↩︎
67:16 La Voie de la Perfection. ch. xix. 3. ↩︎
68:17 Voie de la Perfection ch. xxiii. 3. ↩︎