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TRAITE DE LA FAÇON DONT DIEU SUSPEND L’ÂME EN PRIÈRE PAR UNE TRANSE, UNE EXTASE OU UN RAVIS, QUI, JE CROIS, SONT TOUTES LA MÊME CHOSE. UN GRAND COURAGE EST REQUIS POUR RECEVOIR DES FAVEURS EXTRAORDINAIRES DE SA MAJESTÉ.
1. Le courage requis par l’âme pour les épousailles divines. 2. Les ravissements. 3. Le ravissement causé par l’étincelle d’amour. 4. Les pouvoirs et les sens absorbés. 5. Les mystères révélés pendant les extases. 6. Ces mystères sont indicibles. 7. Moïse et le buisson ardent. 8. Comparaison du musée. 9. La visite de sainte Thérèse à la duchesse d’Albe. 10. La joie de l’âme pendant les ravissements. 11. L’absence de vision imaginaire. 12. Les vrais et les faux ravissements. 13. Les révélations de la félicité future. 14. La préparation de l’âme. 15. L’âme aveuglée par ses défauts. 16. Dieu prêt à donner ces grâces à tous. 17. Les facultés perdues pendant l’extase. 18. L’ivresse spirituelle. 19. La ferveur et l’amour de la souffrance restés dans l’âme. 20. Scandale causé aux spectateurs par de telles faveurs. 21. La prédilection de Notre Seigneur pour une telle âme. 22. Ravissements illusoires.
1. Quel repos peut trouver le pauvre petit papillon, avec toutes les épreuves que je vous ai racontées et bien d’autres encore ? Elles ne font que la rendre plus ardente à désirer l’Époux. Sa Majesté, bien consciente de notre faiblesse, la fortifie par ces moyens et d’autres encore, afin qu’elle trouve le courage de s’unir à un Seigneur si grand et de le prendre pour son Époux. Vous rirez peut-être et penserez que je parle bêtement : il n’y a pas besoin de courage ici ; il n’est pas de femme, si basse soit-elle, qui n’oserait épouser un roi. Je pense que, fût-il un monarque terrestre, il faut plus de courage que vous ne le supposez pour épouser le Roi du ciel. [1] Notre nature paraît trop timide et basse pour une chose aussi élevée ; sans doute, si Dieu ne nous en donnait pas la grâce, cela nous serait impossible, même si nous en apprécions les bienfaits. Vous apprendrez comment Sa Majesté ratifie ces fiançailles ; il le fait probablement lorsqu’il ravit l’âme par des extases, la privant ainsi de ses facultés. Si l’usage de ces extases était conservé, je pense que la vue de sa proximité avec un Souverain aussi puissant priverait probablement le corps de la vie. Je parle de véritables ravissements, et non de chimères nées de la faiblesse des femmes – si fréquentes de nos jours – qui les poussent à imaginer que tout n’est qu’extase ou ravissement. Comme je crois l’avoir dit, certaines sont si faiblement constituées qu’elles meurent d’une seule prière de quiétude.
2. Je voudrais décrire ici plusieurs espèces de ravissements dont j’ai entendu parler par des personnes spirituelles avec lesquelles j’ai discuté du sujet, mais je ne suis pas sûr de réussir à les expliquer comme je l’ai fait ailleurs. [2] Il a été décidé qu’il ne serait pas inutile de répéter ce qui a été dit de ces choses et d’autres qui arrivent dans cet état, ne serait-ce que pour pouvoir traiter de toutes les demeures qu’il contient dans un ordre approprié.
3. Dans une sorte de ravissement, l’âme, bien que peut-être non en prière sur le moment, est frappée par une parole de Dieu dont elle se souvient ou qu’elle entend. [^268] Sa Majesté, touchée de pitié par ce qu’elle l’a vue souffrir depuis si longtemps dans son désir de Lui, semble accroître l’étincelle que j’ai décrite au fond de l’esprit jusqu’à enflammer entièrement l’âme, qui renaît avec une vie nouvelle comme un phénix des flammes. Une telle personne peut pieusement croire [ p. 189 ] que ses péchés sont maintenant pardonnés, [3] en supposant qu’elle soit dans les dispositions et ait utilisé les moyens requis par l’Église. L’âme ainsi purifiée, Dieu l’unit à Lui d’une manière que lui et l’esprit seuls connaissent, et même ce dernier ne comprend pas ce qui se passe au point de pouvoir l’expliquer aux autres par la suite. Cependant l’esprit n’avait pas perdu l’usage de ses facultés, car cette extase ne ressemble pas à un évanouissement ou à un accès dans lequel on ne sent rien ni d’intérieur ni d’extérieur.
4. Ce que je comprends, c’est que l’âme n’a jamais été aussi sensible aux choses spirituelles, ni aussi imprégnée de lumière et de connaissance de Sa Majesté qu’aujourd’hui. Cela peut paraître impossible ; si les pouvoirs et les sens étaient si absorbés qu’on pourrait les considérer comme morts, comment l’âme comprend-elle ce mystère ? Je ne l’entends pas ; peut-être que personne, hormis le Créateur lui-même, ne peut dire ce qui se passe en ces lieux ; je parle de cette demeure et des suivantes, qui peuvent être considérées comme une seule, la porte menant de l’une à l’autre étant grande ouverte. Cependant, comme certaines choses dans les dernières pièces ne sont montrées qu’à ceux qui arrivent jusque-là, j’ai pensé qu’il serait préférable de traiter les demeures séparément.
5. Pendant que l’âme est dans cette suspension, notre Seigneur la favorise en lui découvrant des secrets tels que des mystères célestes et des visions imaginaires, qui peuvent être décrits ultérieurement, car ils restent si gravés dans la mémoire qu’elle ne les oublie jamais. Mais lorsque les visions sont intellectuelles, elles ne sont pas aussi faciles à raconter, certaines de celles reçues à un tel moment étant si sublimes qu’il ne convient pas à l’homme, vivant en ce monde, de les comprendre de manière explicable, bien que lorsque l’usage des facultés revienne, on puisse décrire en grande partie de ce qui a été vu lors d’une vision intellectuelle. Peut-être ignorez-vous ce qu’est une vision, surtout intellectuelle. Puisque je suis invité par quelqu’un d’autoritaire, je vous le dirai en temps voulu. Bien que cela puisse paraître superflu, cela peut s’avérer utile à certains.
6. « Mais, me demanderez-vous, si les sublimes faveurs que notre Seigneur accorde dans cette demeure ne peuvent être rappelées par la suite, quel profit en tirent-elles ? » [^270] Ô filles ! leur valeur ne saurait être surestimée ; car, bien que celui qui les reçoit soit incapable de les décrire, elles sont profondément imprimées au cœur de l’âme et ne sont jamais oubliées. « Comment peut-on s’en souvenir si aucune image n’est vue et si les puissances de l’âme ne les comprennent pas ? » Moi non plus, je ne comprends pas cela, mais je sais que certaines vérités de la grandeur de Dieu restent si gravées dans l’esprit par cette faveur que, si la foi n’enseignait pas qui il est et qu’elle est obligée de croire qu’il est Dieu, l’âme l’adorerait désormais comme tel, comme Jacob lorsqu’il vit l’échelle. [4] Sans doute le patriarche apprit-il d’autres secrets qu’il ne pouvait révéler, car s’il n’avait pas reçu plus de lumière intérieure, il n’aurait jamais pu découvrir des mystères aussi sublimes en regardant simplement les anges monter et descendre les marches. Je ne suis pas certain que cette citation soit correcte ; [ p. 191 ] bien que j’aie entendu le passage, je ne suis pas sûr de m’en souvenir exactement.
7. Moïse ne put non plus raconter plus que Dieu ne le voulait de ce qu’il avait vu dans le buisson ardent ; [5] mais si le Tout-Puissant n’avait pas clairement révélé certains mystères à son âme, lui faisant voir et savoir que son Dieu était présent, le législateur n’aurait jamais pu entreprendre tant et d’aussi grandes œuvres. Des révélations si sublimes lui furent révélées au milieu des épines du buisson qu’elles lui donnèrent le courage nécessaire à ses grandes actions en faveur des enfants d’Israël. Nous ne devons pas, mes sœurs, chercher des raisons pour comprendre les choses cachées de Dieu, mais, croyant en sa Toute-Puissance, nous devrions être convaincues que des vers tels que nous, avec notre intelligence limitée, sont incapables de saisir ses merveilles. Louons-le avec ferveur de nous en avoir permis quelque chose.
8. J’aimerais trouver une comparaison pour mon sujet : aucune ne me semble convenir, mais je vais utiliser la suivante. Imaginez que vous êtes dans un appartement – je crois qu’on l’appelle camarin (ou musée privé) – appartenant à un roi ou à un grand seigneur, où sont placés d’innombrables objets de verre, de porcelaine et autres, disposés de telle sorte que la plupart d’entre eux sont immédiatement visibles dès l’entrée.
9. Lors d’une visite à la maison de la duchesse d’Albe (où, à sa demande, j’avais été sommé par obéissance de séjourner pendant un voyage) [6], je fus conduit [ p. 192 ] dans une telle pièce. Je restai stupéfait en y entrant et me demandai à quoi pouvait bien servir un tel amas de bibelots ; puis je pensai que la vue de tant d’objets différents devait porter à louer Dieu. Heureusement que je les ai vus, car ils m’offrent une comparaison appropriée dans ce cas. Bien que je sois resté quelque temps dans la pièce, il y avait tellement d’objets que j’oubliai ce que j’avais vu et ne me souvenais plus de chaque objet, ni de sa composition, que si je ne l’avais jamais vu, bien que je me souvenais de la vue de toute la collection.
10. Quelque chose de semblable se produit lorsque l’esprit est très étroitement uni à Dieu. Il est introduit dans cette demeure du ciel empyrée qui doit être au centre de nos âmes, car puisque Dieu réside en elles, il doit posséder l’une de ces demeures. Pendant que l’âme est en extase, notre Seigneur ne semble pas vouloir qu’elle saisisse ces mystères, et l’ivresse de joie qu’elle éprouve en Lui lui suffit. Mais parfois, il lui plaît de la retirer de ce ravissement lorsqu’elle perçoit immédiatement ce que cette demeure contient. En revenant à lui-même, l’esprit peut se rappeler ce qu’il a vu, mais il est incapable de le décrire, et il ne peut, par ses capacités naturelles, parvenir à voir plus de surnaturel que ce que Dieu a choisi de lui montrer.
11. Ai-je l’air d’admettre que l’âme voit réellement quelque chose et que ce n’est qu’une vision imaginaire ? Je ne veux rien dire de tel : je parle d’une vision intellectuelle, mais étant si ignorant et si bête que je ne peux rien expliquer, je sais bien que si quelque chose est bien énoncé, cela ne vient pas de moi.
12. Je pense que si l’âme n’apprend aucun mystère à aucun moment au cours des ravissements, il ne s’agit pas de véritables ravissements, mais d’une faiblesse naturelle qui peut survenir aux personnes de constitution délicate, comme les femmes, lorsque par ses efforts acharnés l’esprit domine la nature physique et produit la stupeur, comme je crois l’avoir dit à propos de la prière de quiétude. [7]
13. Il n’en est pas de même dans les véritables ravissements, car je crois alors que Dieu ravit l’âme entièrement à Lui, comme étant la sienne et son épouse, et lui montre une petite partie du royaume ainsi conquis. Si minime soit-elle, tout est grand en ce grand Dieu. Il ne tolère aucun obstacle venant des pouvoirs ou des sens, mais ordonne que les portes de toutes les demeures soient immédiatement fermées, ne laissant ouverte que celle où Il se trouve, afin que nous puissions y entrer. Bénie soit une telle miséricorde ! Maudits soient ceux qui n’en cherchent pas le profit, mais qui la perdent !
14. Ô mes sœurs ! quel néant que tout ce que nous avons abandonné, tout ce que nous faisons, ou pourrions faire pour un Dieu qui veut ainsi se communiquer à un ver ! Si nous espérons jouir de cette faveur même durant notre vie mortelle, que faisons-nous ? Pourquoi tardons-nous ? Qu’est-ce qui pourrait compenser la perte du temps d’un « Memento » [8] à chercher ce Seigneur, comme l’épouse à travers les rues et les places ? [^276] Oh, quelle dérision que tout ce qui, en ce monde, ne nous conduit pas et ne nous aide pas à atteindre cet état ! Même si tous les plaisirs terrestres, les richesses et le bonheur que l’on peut imaginer pouvaient durer éternellement, ils seraient décevants et vils en comparaison des trésors dont on doit jouir pour toujours – et pourtant même ceux-ci ne sont rien comparés à la possession par le Seigneur de tous les trésors du ciel et de la terre.
15. Ô aveuglement humain ! Quand, oh, quand cette poussière sera-t-elle ôtée de nos yeux ? Bien que nous la croyions insuffisante pour nous aveugler, je vois pourtant quelques petits grains de poussière qui, s’ils se répandent, suffiront à nous nuire grandement. Au moins, pour l’amour de Dieu, mes sœurs, que ces défauts nous convainquent de notre misère, servant à éclaircir notre vue comme l’argile le fit pour les yeux de l’aveugle guéri par l’Époux. [9] Alors, conscients de nos imperfections, nous le supplierons avec plus de ferveur de nous permettre de profiter de nos défauts afin de lui plaire en toutes choses.
16. Je me suis inconsciemment éloignée de mon sujet : pardonnez-moi, mes sœurs. Croyez-moi, lorsque j’en arrive à ces merveilles de la grandeur de Dieu (je veux dire lorsque j’en viens à en parler), je ne peux qu’être profondément affligée de voir ce que nous perdons par notre propre faute. Il est vrai que Sa Majesté accorde de telles faveurs à qui il veut ; pourtant, si nous le cherchions comme il nous cherche, il nous les donnerait à tous. Il ne désire que des âmes à qui il peut les accorder, car ses dons ne diminuent pas ses richesses. [ p. 195 ] 17. Pour revenir à ce que je décrivais, par l’ordre de l’Époux, les portes des demeures et même celles du donjon et de tout le château sont fermées ; car lorsqu’il veut ravir l’âme, il lui enlève la faculté de parler, et bien que parfois les autres facultés soient conservées un peu plus longtemps, aucune parole ne peut être prononcée. [10] Parfois la personne est immédiatement privée de tous les sens, les mains et le corps deviennent aussi froids que si l’âme s’était enfuie ; parfois on ne peut plus détecter de respiration. [11] Cet état ne dure que peu de temps ; je veux dire au même degré, [^280] car lorsque cette suspension profonde diminue, le corps semble revenir à lui-même et reprendre des forces pour retourner à cette mort qui donne une vie plus vigoureuse à l’âme.
18. Cet état suprême d’extase ne dure jamais longtemps, mais bien qu’il cesse, il laisse la volonté si enivrée, [12] et l’esprit si transporté hors de lui-même que pendant un jour, ou parfois pendant plusieurs jours, une telle personne est incapable de s’occuper d’autre chose que de ce qui excite la volonté à l’amour de Dieu ; [ p. 196 ] quoique assez éveillée à cela, elle semble endormie en ce qui concerne toutes les choses terrestres.
19. Oh, lorsque l’âme revient entièrement à elle-même, quelle honte ressent-elle d’avoir reçu cette faveur, et combien passionnée est son désir de servir Dieu de toutes les manières qu’il lui demande ! Si les premiers états de prière produisaient les puissants effets décrits, que ne produirait pas une grâce aussi éclatante ? Une telle personne souhaiterait avoir mille vies [13] à consacrer à Dieu ; elle voudrait que toutes les créatures terrestres soient changées en autant de langues pour le louer à sa place. Elle aspire aux pénitences les plus sévères, [14] qui ne lui coûtent pas grand-chose, car la puissance de son amour l’empêche presque de les ressentir. Elle réalise combien peu les martyrs ont souffert pendant leurs supplices, car la douleur est facile lorsque Notre-Seigneur nous aide ainsi : alors une telle âme se plaint à Sa Majesté lorsqu’il ne lui inflige aucune souffrance ? [15]
20. Elle considère comme une grande faveur que Dieu lui envoie ce ravissement en secret, car lorsque d’autres le voient, la honte et la confusion qu’elle ressent sont si grandes qu’elles diminuent quelque peu son transport. Connaissant la malice du monde, elle craint que son extase ne soit pas attribuée à sa véritable cause, mais puisse donner lieu à un jugement irréfléchi au lieu de la louange qui lui est due. Bien que cette douleur et cette détresse soient inévitables, elles me semblent témoigner d’un certain manque d’humilité, car si elle souhaitait être méprisée, que lui en coûterait-il ? [16] [ p. 197 ] 21. Notre Seigneur dit un jour à quelqu’un qui était troublé par de telles pensées : « Ne sois pas troublée ; on me louera ou on te condamnera ; dans les deux cas, tu seras gagnante. » [17] J’appris plus tard qu’elle fut grandement encouragée et réconfortée par ce discours ; J’en parle au cas où d’autres souffriraient de la même manière. Apparemment, notre Seigneur voudrait que tous sachent que cette âme lui appartient et que nul ne peut la molester, car elle lui appartient entièrement. On peut attaquer, s’il le veut, le corps, l’honneur et les biens d’une telle personne, car la gloire reviendra à Sa Majesté ; mais on ne peut attaquer l’âme ; à moins que, par une présomption des plus coupables, elle ne se soustraie à la protection de son Époux, il la défendra contre le monde entier et contre tout l’enfer.
22. Je ne sais pas si j’ai réussi à vous enseigner ce qu’est un enlèvement ; l’expliquer complètement serait, comme je l’ai dit, impossible. Cependant, je ne pense pas avoir perdu de temps à décrire un véritable enlèvement. Les effets des faux enlèvements sont très différents. Je ne les qualifie pas de « faux » parce que ceux qui les vivent trompent intentionnellement les autres, mais parce qu’ils sont eux-mêmes trompés sans le savoir. Comme les signes et les effets ne correspondent pas à cette grande grâce, [ p. 198 ] la faveur elle-même est tellement discréditée que, naturellement, lorsque notre Seigneur l’accorde ensuite à une âme, personne n’y croit. Qu’il soit béni et loué à jamais ! Amen, amen !
[^268] : 188 : 4 Philippus un SS. Trinitate, l.c. tr. je. disque. iii. art. 3.
[^270] : 190 : 6 Philippus un SS. Trinitate, l.c.
[^276] : 194:12 Je ne peux pas. iii. 2 : « Per vicos et plateas quæram quem diligit anima mea. »
[^280] : 195:16 ‘Digo para estar in un ser.’
Christusque nobis sit cibus,
Potusque noster sit fides;
Læti bibamus sobriam
Ébriété Spiritus.
Hymne pour les Laudes, Feria secunda, ancienne version.
(Comparer avec Anton. a Sp. S. l.c. tr. iv. n. 30.)
187:1 Vie, ch. xxxix. 30. ↩︎
188:3 Vie, ch. xx. passim. ↩︎
189:5 Rel. ix. 4. Voie de la Perf. ch. xix. 8. ↩︎
190:7 Gen. xxviii. 2. ↩︎
191:8 Exode 2. ↩︎
191:9 Doña Maria Enriquez, épouse de Ferdinand de Tolède, duc d’Albe. Cette visite eut lieu en février 1574 et dura deux jours, p. 192, la sainte étant alors en voyage de Salamanque à Alva de Tormes. (Trouvé. ch. xxi.) ↩︎
193:10 Château, M. iv. ch. iii. 2. ↩︎
193:11 La sainte écrit ici et ailleurs Memento, et non momenta comme on l’écrit communément. Il s’agit bien sûr de cette brève interruption de la messe où le prêtre fait un Memento de ceux pour qui il a l’intention de prier. De même, sainte Thérèse parle souvent de « l’espace d’un Credo ou d’un Ave Maria », impliquant toujours une durée très courte. ↩︎
194:13 Saint Jean ix. 6. ↩︎
195:14 La vie, ch. xx. 18. ‘Comme une personne qui, ayant une corde autour du cou et étant étranglée, essaie de respirer.’ ↩︎
195:15 Vie, ch. xx 23, 29. Voie de la Perfection. ch. xxxii. Rel. viii. 8, 11. ‘Le premier effet de la prière extatique concerne le corps, qui reste comme si l’âme était partie ; il se refroidit par manque de chaleur naturelle, les yeux se ferment doucement et les autres sens sont suspendus ; et pourtant un corps faible recouvre la santé dans cette prière.’ (Anton. a Spiritu Sancto, Direct. Mystic. tr. iv. d. 2, § 4, n. 150). ↩︎
195:17 ↩︎
196:18 Vie, ch. xx. 30. ↩︎
196:19 Château, M. vii. ch. iii. 4. Chemin de la Perf. ch. xxxviii. 1. Excl. xiv. 3. Vie, ch. xl. 27. ↩︎
196:20 Vie, ch. xvi. 6. Rel. i. 4. ↩︎
196:21 Ibid. ch. xx. 5, 6. ↩︎
197:22 Vie, ch. xxxi. 15. Saint Jean de la Croix, dans la strophe xiii. 8 du Cantique spirituel, fait référence à ce chapitre et aux suivants. « C’est, dit-il, une occasion propice pour discuter de la différence entre ravissements, extases et autres élévations et envolées subtiles de l’esprit, auxquelles les personnes spirituelles sont sujettes ; mais comme mon but n’est rien d’autre que d’expliquer ce cantique, je laisse le sujet à ceux qui sont mieux qualifiés que moi. Je le fais d’autant plus volontiers que notre mère, la bienheureuse Thérèse de Jésus, a écrit admirablement sur ce sujet, et j’espère que ses écrits seront bientôt publiés. » ↩︎