DÉCRIT UN EFFET QUI PROUVE QUE LA PRIÈRE DONT IL EST PARLÉ DANS LE DERNIER CHAPITRE EST AUTHENTIQUE ET NON UNE TROMPERIE, TRAITE D’UNE AUTRE FAVEUR QUE NOTRE SEIGNEUR ACCORDE À L’ÂME POUR QU’ELLE LE LOUE AVEC FERVEUR.
1. L’âme aspire à la mort. 2. L’âme ne peut s’empêcher de désirer ces faveurs. 3. Sainte Thérèse déplore son incapacité à servir Dieu. 3. Ferveur résultant des extases. 5. Les désirs excessifs de voir Dieu doivent être réprimés. 6. Ils mettent en danger la santé. 7. Les larmes proviennent souvent de causes physiques. 8. L’expérience personnelle de sainte Thérèse. 9. Ce sont les œuvres, et non les larmes, qui sont demandées par Dieu. 10. Se confier entièrement à Dieu. 11. Le jubilé de l’âme. 12. Impossibilité de cacher cette joie. 13. Le jugement du monde sur ce jubilé. 14. Ce que ressentent souvent les religieuses de Saint-Joseph. 15. La joie de la sainte dans ce jubilé.
1. Ces sublimes faveurs laissent l’âme si désireuse de jouir pleinement de Celui qui les a données, que la vie devient un supplice douloureux mais délicieux, et que la mort est ardemment désirée. Souvent, une telle personne implore Dieu avec larmes de la retirer de cet exil où tout ce qu’elle voit la fatigue. [^305] La solitude seule apporte un grand soulagement pendant un temps, mais bientôt la douleur revient, et pourtant elle ne peut s’en passer. Bref, ce pauvre petit papillon ne trouve pas de repos durable. Son amour est si tendre qu’à la moindre provocation il s’enflamme et l’âme prend son envol. Ainsi, dans cette demeure, les ravissements [ p. 207 ] sont très fréquents, et on ne peut y résister, même en public. Les persécutions et les calomnies s’ensuivent ; [1] malgré tous ses efforts, elle ne peut se soustraire aux craintes que lui inspirent tant de personnes, surtout ses confesseurs.
2. Bien que, d’une certaine manière, elle ressente une grande confiance en elle, surtout lorsqu’elle est seule avec Dieu, d’un autre côté, elle est profondément troublée par la crainte d’être trompée par le diable et d’offenser ainsi celui qu’elle aime profondément. Elle se soucie peu des reproches, sauf lorsque son confesseur la critique comme si elle pouvait empêcher ce qui arrive. Elle demande à chacun de prier pour elle [2] puisqu’on le lui a ordonné, et supplie Sa Majesté de la guider par une autre voie que celle-ci, si périlleuse. Néanmoins, les bienfaits que lui laissent ces faveurs sont si grands qu’elle ne peut s’empêcher de voir qu’ils la conduisent sur le chemin du ciel [3], dont elle a lu, entendu et appris la loi de Dieu. Comme, malgré tous ses efforts, elle ne peut résister au désir de recevoir ces grâces, elle s’en remet entre les mains de Dieu. Elle est cependant peinée de se voir forcée de désirer ces faveurs qui semblent être une désobéissance à son confesseur, car elle croit que l’obéissance et l’évitement de toute offense à Dieu constituent sa protection contre la tromperie. Ainsi, elle préfère être mise en pièces plutôt que de commettre volontairement un péché véniel, mais elle est profondément peinée de voir qu’elle ne peut éviter de tomber involontairement parmi un grand nombre. [ p. 208 ] Dieu accorde à de telles personnes un désir si intense de ne jamais lui déplaire, même dans une petite affaire, ni de commettre la moindre imperfection évitable, que, s’il n’y avait pas d’autre raison, elles chercheraient à éviter la société et envient grandement ceux qui vivent dans les déserts. [4] D’autre part, elles cherchent à vivre parmi les hommes dans l’espoir d’aider ne serait-ce qu’une seule âme à mieux louer Dieu. [5] Dans le cas d’une femme, elle se lamente de l’obstacle que lui pose son sexe [6] et envie ceux qui sont libres de proclamer à haute voix à tous qui est ce puissant Dieu des armées. [^312]
3. Ô pauvre petit papillon ! enchaîné par tant de chaînes qui t’empêchent de voler où tu veux ! Aie pitié d’elle, ô mon Dieu, et dispose ses voies de manière à ce qu’elle puisse accomplir certains de ses désirs pour ton honneur et ta gloire ! Ne tiens aucun compte de la pauvreté de ses mérites, ni de la bassesse de sa nature, Seigneur, toi qui as le pouvoir de contraindre le vaste océan à se retirer, et qui as forcé le large fleuve Jourdain à se retirer pour que les enfants d’Israël puissent le traverser ! [^313] Pourtant, ne l’épargne pas, car aidée par ta force, elle peut endurer bien des épreuves. Elle est résolue à le faire, elle désire les souffrir. Étends ton bras, ô Seigneur, pour l’aider de peur qu’elle ne gaspille sa vie en vétilles ! Que ta grandeur apparaisse dans cette créature, aussi féminine et faible soit-elle, afin que les hommes, voyant que le bien en elle n’est pas le sien, puissent te louer [ p. 209 ] pour cela ! Qu’il lui en coûte ce qu’il lui en coûte et aussi cher qu’elle le désire, car elle aspire à perdre mille vies pour conduire une seule âme à Te louer un peu mieux. Si elle avait autant de vies à donner, elle les considérerait comme bien dépensées pour une telle cause, sachant pertinemment qu’elle est indigne de porter la plus légère croix, et encore moins de mourir pour Toi.
4. Je ne sais pourquoi j’ai dit cela, mes sœurs, ni ce qui m’a poussé à le faire ; en fait, je n’en ai jamais eu l’intention. Sachez que ces effets sont inévitables après de telles transes ou extases : ce ne sont pas des désirs passagers, mais permanents ; lorsque l’occasion se présente de les satisfaire, ils se révèlent authentiques. Comment puis-je dire qu’ils sont permanents, alors que parfois l’âme se sent lâche dans les choses les plus insignifiantes et trop timorée pour entreprendre une œuvre pour Dieu ?
5. Je crois que c’est parce que Notre-Seigneur, pour son plus grand bien, abandonne alors l’âme à sa faiblesse naturelle, ce qui la convainc aussitôt si profondément que toute force qu’elle possédait venait de Sa Majesté, au point de détruire son amour-propre, lui donnant une plus grande connaissance de la miséricorde et de la grandeur de Dieu qu’il a daigné manifester chez une personne si vilaine. Cependant, l’âme est généralement dans le premier état. Prenez garde à une chose, mes sœurs : ces ardents désirs de contempler Notre-Seigneur sont parfois si pénibles qu’ils ont plutôt besoin d’être réprimés que encouragés – du moins, si c’est possible, car dans un autre genre de prière dont je parlerai plus tard, cela n’est pas possible, comme vous le verrez.
6. Dans l’état dont je parle, ces désirs peuvent parfois être arrêtés, car la raison est libre de se conformer à la volonté de Dieu et peut citer les paroles de saint Martin ; [7] si ces désirs deviennent très oppressifs, les pensées peuvent se tourner vers autre chose. Comme de tels désirs se rencontrent généralement chez des personnes très avancées en perfection, le démon peut les exciter afin de nous faire croire que nous sommes de leur nombre ; en tout cas, il est bon d’être prudent. Pour ma part, je ne crois pas qu’il puisse procurer à l’âme le calme et la paix que cette douleur procure, mais il la troublerait par le malaise que nous ressentons lorsque nous sommes affligés par une affaire du monde. Une personne inexpérimentée dans les deux sortes de chagrin ne peut pas comprendre la différence, mais considérant un tel chagrin comme une excellente chose, l’excitera autant que possible, ce qui nuit grandement à la santé, car ces désirs sont incessants ou du moins très fréquents.
7. Il faut aussi remarquer que la faiblesse physique peut causer une telle douleur, surtout chez les personnes sensibles qui pleurent pour la moindre petite peine. [8] Elles s’imaginent souvent pleurer pour Dieu, alors qu’elles ne font rien de tel. Si, pendant un temps considérable, chaque fois qu’une telle personne entend la moindre mention de Dieu ou pense à Lui, ces accès de larmes incontrôlables se produisent, [9] la cause peut être une accumulation d’humeur dans le cœur, qui a bien plus à voir avec ces larmes que l’amour de Dieu. Ces personnes semblent ne jamais vouloir s’arrêter de pleurer : croyant que les larmes sont bénéfiques, elles ne cherchent pas à les retenir ni à détourner leur esprit du sujet, mais les encouragent autant que possible. Le diable saisit cette occasion pour affaiblir les religieuses afin qu’elles deviennent incapables de prier ou de garder leur Règle.
8. Je pense que cela doit vous intriguer et j’aimerais vous demander ce que je voudrais que vous fassiez, car je vois du danger en toute chose. Si je crains les illusions dans une chose aussi précieuse que les larmes, peut-être suis-je moi-même dans l’illusion, et c’est peut-être le cas ! Mais croyez-moi, je ne dis pas cela sans l’avoir constaté chez d’autres, quoique pas dans mon cas personnel, car je n’ai rien de tendre en moi et mon cœur est si dur qu’il me peine souvent. [10] Cependant, lorsque le feu brûle ardemment en moi, aussi dur que soit mon cœur, il se distille comme un alambic. [11] Il est facile de savoir quand les larmes viennent de cette source, car elles sont apaisantes et douces plutôt que violentes et font rarement du mal. Cette illusion, lorsqu’elle existe, a l’avantage, chez une personne humble, de ne nuire qu’au corps et non à l’âme. Mais si l’on n’est pas humble, il est bon d’être toujours sur ses gardes.
9. Ne nous imaginons pas qu’en pleurant beaucoup nous ayons fait tout ce qui était nécessaire ; il faut plutôt [ p. 212 ] travailler dur et pratiquer les vertus : c’est l’essentiel : laisser couler les larmes quand Dieu les envoie, sans chercher à les verser. Alors, si nous n’y prêtons pas trop attention, elles laisseront le sol desséché de nos âmes bien arrosé, le rendant fertile en bons fruits ; car c’est l’eau qui tombe du ciel. [12] Nous avons beau nous fatiguer à creuser pour l’atteindre, nous n’en trouverons jamais une pareille ; en effet, nous pouvons souvent travailler et chercher jusqu’à l’épuisement sans trouver ne serait-ce qu’une mare, et encore moins un puits !
10. C’est pourquoi, mes sœurs, je pense qu’il est préférable pour nous de nous mettre en présence de Dieu, de contempler sa miséricorde et sa grandeur et notre propre vilenie et de le laisser nous donner ce qu’il veut, que ce soit de l’eau ou de la sécheresse, car il sait mieux ce qui est bon pour nous ; ainsi nous jouissons de la paix et le diable aura moins de chance de nous tromper.
11. Parmi ces faveurs, à la fois pénibles et agréables, Notre-Seigneur suscite parfois dans l’âme une certaine jubilation [^320] et une prière étrange et mystérieuse. S’il vous accorde cette grâce, louez-le avec ferveur ; je la décris afin que vous sachiez qu’elle est réelle. Je crois que les facultés de l’âme sont étroitement unies à Dieu, mais qu’il les laisse libres de jouir de leur bonheur avec les sens, bien qu’elles ignorent de quoi elles jouissent ni comment. Cela peut paraître absurde, mais c’est réellement le cas. Son jubilé est si intense que l’âme n’en jouit pas seule, mais en parle à tous ceux qui l’entourent afin qu’ils l’aident à louer Dieu, ce qui est son unique désir. [13]
12. Oh, quelles réjouissances cette personne exprimerait-elle et quelles démonstrations ferait-elle, si possible, pour que tous connaissent son bonheur ! Elle semble s’être retrouvée et désire, comme le père de l’enfant prodigue, inviter tous ses amis à festoyer avec elle [14] et à voir son âme à sa juste place, car (du moins pour le moment) elle ne peut douter de sa sécurité. Je crois qu’elle a raison, car le diable ne pourrait pas insuffler au plus profond de son être une joie et une paix qui font que tout son plaisir consiste à inciter les autres à louer Dieu. Il faut un effort pénible pour garder le silence et dissimuler un tel bonheur impulsif. Saint François a dû en faire l’expérience lorsque, alors que les brigands le rencontraient courant à travers les champs en criant à haute voix, il leur répondit, en réponse à leurs questions, qu’il était le « héraut du grand Roi ». [15] C’est ce que ressentaient d’autres saints qui se retiraient dans les déserts pour, comme saint François, proclamer les louanges de leur Dieu. [ p. 214 ] 13. J’ai connu frère Pierre d’Alcantara qui faisait cela. Je crois qu’il était saint à cause de la vie qu’il menait, et pourtant on le prenait souvent pour un fou en l’entendant. [16] Ô heureuse folie, mes sœurs ! Puisse Dieu nous la faire partager à tous ! Quelle miséricorde il vous a témoignée en vous plaçant là où, s’il vous donnait cette grâce et qu’elle était perçue par les autres, elle tournerait plutôt à votre avantage qu’elle ne vous attirerait le mépris comme ce serait le cas dans le monde, où les hommes entendent si rarement louer Dieu qu’il n’est pas étonnant qu’ils s’en scandalisent.
14. Ô misérables temps et misérables vies passées dans le monde ! Que de bonheur pour ceux dont le sort est d’en être délivrés ! [17] Je suis souvent ravie, en compagnie de mes sœurs, de voir combien la joie de leur cœur est grande, au point qu’elles louent à l’envi Notre-Seigneur de les avoir placées dans ce couvent : il est évident que leurs louanges viennent du plus profond de leur âme. Je voudrais que vous fassiez cela souvent, mes sœurs, car dès que l’une commence, elle incite les autres à l’imiter. Comment vos langues pourraient-elles être mieux employées, lorsque vous êtes ensemble, qu’à louer Dieu, qui nous a donné tant de raisons de le faire ?
15. Que Sa Majesté nous accorde souvent cette sorte de prière, si sûre et si bénéfique ; nous ne pouvons l’acquérir par nous-mêmes, car elle est tout à fait surnaturelle. [ p. 215 ] Parfois, elle dure toute une journée et l’âme est comme enivrée, sans être privée de ses sens ; [18] ni comme une personne atteinte de mélancolie, [19] chez laquelle, bien que la raison ne soit pas entièrement perdue, l’imagination s’arrête continuellement sur quelque sujet qui la possède et dont elle ne peut se libérer. Ce sont là des comparaisons grossières à faire à propos d’un don si précieux, et pourtant rien d’autre ne me vient à l’esprit. Dans cet état de prière, une personne est rendue par ce jubilé si oublieuse d’elle-même et de tout le reste qu’elle ne peut penser ni parler d’autre chose que de louer Dieu, ce à quoi sa joie la pousse. Rejoignons-la toutes, mes filles, car pourquoi souhaiterions-nous être plus sages qu’elle ? Qu’est-ce qui pourrait nous rendre plus heureuses ? Et puissent toutes les créatures unir leurs louanges aux nôtres pour toujours et à jamais. Amen, amen, amen !
[^305] : 206:1 Excl. ii. Voir le poème 4, « Cuan triste es, Dios mio » ; et les deux versions de « Vivir sin vivir en mi ». (Poèmes 3 et 4. Œuvres mineures.)
[^312] : 208 : 8 III Rég. XIX. 10.
[^313] : 208 : 9 Ps. cxiii. 3 ; Exode. XIV. et Jos. iii.
[^320] : 212:16 Philippus un SS. Trinité. l.c. p. iii. tr. je. disque. iv. art. 5. Antonius un Sp. S. l.c. tr. iv. n°156.
207:2 Vie, ch. xxv. 18. ↩︎
207:3 Ibid. ch. xxv. 20. Rel. vii. 7. ↩︎
207:4 Ibid. ch. xxvii. 1, 2. ↩︎
208:5 Rel. i. 6. ↩︎
208:6 Vie, ch. xxxii. 14; xxxv. 13. Château, M. vii. ch. iv. 21 . Fondé. ch. i. 6, 7. ↩︎
208:7 Voie de la Perfection. ch. i. ↩︎
210:10 « Alors que saint Martin était mourant, ses frères lui dirent : « Pourquoi, cher Père, nous quittes-tu ? Ou à qui peux-tu nous confier dans notre désolation ? Nous savons, en effet, que tu désires être avec le Christ, mais ta récompense céleste est sûre et ne sera pas diminuée par le retard ; aie plutôt pitié de nous que tu laisses désolés. » Alors Martin, toujours pitoyable, ému par ces lamentations, aurait fondu en larmes. Se tournant vers Dieu, il ne répondit aux personnes en deuil qu’en s’écriant : « Seigneur, si je suis encore nécessaire à ton peuple, je ne recule devant aucun effort ; que ta volonté soit faite. » (Sulpice Sévère, Vie de saint Martin, lettre 3.) ↩︎
210:11 Voie de la Perf.. ch. xvii. 4; xix. 6. ↩︎
211:12 Vie, ch. xxix. 12. ↩︎
211:13 Comparez avec cela ce que nous avons dit dans la note 1 du deuxième chapitre des Quatrièmes Demeures. Rel. ii. 12. ↩︎
211:14 Vie, ch. xix. 1-3. ↩︎
212:15 Chemin de la Perfection. ch. xix. 6. Vie, ch. xviii. 12 sqq. ↩︎
213:17 Rel. ii. 12. ↩︎
213:18 Saint Luc xv. 23. ↩︎
213:19 « Il s’enfonça dans une grande forêt, et là, à haute voix et en français, il fit retentir les échos des louanges de Dieu. Des brigands, attirés par son chant, se précipitèrent sur lui. Mais la vue d’un homme si pauvre détruisit leurs espoirs de butin. Ils l’interrogeèrent, et François ne leur répondit rien, si ce n’est en langage allégorique : « Je suis le héraut du grand Roi ! » Les brigands se considérèrent insultés par ces paroles. Ils se jetèrent sur lui, le battirent violemment et s’en allèrent après l’avoir jeté dans un fossé rempli de neige. Ce traitement ne fit qu’attiser le zèle de François. Il chanta ses saints cantiques avec plus d’amour qu’auparavant. » (Rév. Père Léon, Vies des saints de l’Ordre de Saint-François, vol. 1, ch. 1) ↩︎
214:20 « Saint Pierre d’Alcantara, dans la jubilation de son âme, sous l’impulsion de l’amour divin, ne pouvait parfois s’empêcher de chanter les louanges divines à haute voix, d’une manière merveilleuse. Pour le faire plus librement, il se rendait parfois dans les bois, où les paysans qui l’entendaient chanter le prenaient pour un fou. » (Rév. Alban Butler, Vies des saints.) ↩︎
214:21 Voie de la Perfection ch. ii. 8; iii. i; viii. 1. ↩︎
215:22 Comparez avec cela ce qui a été dit dans le quatrième chapitre de ce Mansion, § 17, note 17. ↩︎
215:23 La mélancolie ici comme ailleurs signifie hystérie. ↩︎