[ p. 96 ]
L’authenticité de cette lettre n’a jamais été remise en question. Le texte lui-même et le consensus des codex témoignent de son authenticité. Son inspiration est, comme l’ont souligné les éditeurs Quaracchi, proche de celle d’autres écrits de saint François. De plus, nombre des sentiments contenus dans cette lettre, rédigés en grande partie avec les mots de l’Évangile, sont exprimés par le saint dans un langage presque identique à celui des Règles et ailleurs. [1]
Au printemps 1215, saint François fut de nouveau atteint d’une fièvre semblable à celle qui l’avait terrassé en Espagne. C’est alors, nous disent ses biographes, [2] que le saint, incapable de prêcher, fut poussé par le zèle qui le dévorait à mettre son message par écrit. C’est ainsi que nous avons cette première et plus longue de ses lettres, adressée à tous les fidèles, précieux exemple de sa profonde sollicitude et de sa sympathie universelle. La suscription et les premiers mots de cette lettre sont d’une simplicité caractéristique du Moyen Âge. C’était l’époque où l’on croyait que s’il avait une bonne idée ou un sentiment profond sur un sujet, le monde entier n’avait qu’à en prendre connaissance pour l’adopter immédiatement. C’est ainsi que certains évêques du midi de la France, ayant établi [ p. 97 ] la Trêve de Dieu, écrivit « à tous les archevêques, évêques, prêtres et clercs habitant toute l’Italie » pour leur recommander « cette nouvelle méthode venue du ciel » de rétablir et de consolider la paix parmi les hommes. De même, Dante, dans l’excès de sa douleur, écrivit « à tous les princes de la terre » pour leur faire savoir qu’en perdant Béatrice, « la terre avait perdu sa source et l’avenir du monde était menacé ». [3] Ainsi aussi, saint François s’engagea dans la présente lettre à rappeler « à tous les chrétiens qui sont dans le monde entier » ces vérités éternelles, toujours anciennes et toujours nouvelles, convaincu qu’il était que le monde devait nécessairement marcher dans leur lumière s’il les réalisait davantage. Du reste, comme on l’a remarqué, la description qu’elle contient de la mort d’un homme riche est, d’un point de vue littéraire, considérée à juste titre comme le morceau le plus soigneusement composé des écrits de saint François qui nous soient parvenus.
Un fragment contenant ce tableau réaliste fut publié en 1900 par M. Sabatier [^377], qui le considérait comme un nouvel opuscule complet de saint François. Mais l’incipit même du morceau : « Le corps s’affaiblit, la mort approche… » et l’explicite : « Meurt d’une mort amère », montrent clairement qu’à l’exception de quelques mots au début, ce « nouvel opuscule » n’est rien de plus ni de moins qu’un extrait de la lettre de saint François à tous les fidèles.
Wadding, comme je l’ai déjà noté, suivant l’exemple de Rodolfo di Tossignano, [^378] a maladroitement divisé cette lettre en deux épîtres distinctes (I et II dans son édition [ p. 98 ]). Il a également divisé la lettre en douze chapitres portant des titres distincts. L’exemple de certains codex justifiait sans doute cette démarche, mais les éditeurs Quaracchi, s’inspirant des meilleurs manuscrits, ont omis cette division, et on ne la retrouve pas dans la présente traduction. [4]
Français La lettre à tous les fidèles peut être trouvée entière dans dix-sept des codex mentionnés ci-dessus, à savoir, ceux d’Assise (fol. 23) ; Berlin (fol. 105) ; Florence (Ognissanti MS., fol. 7) ; Saint-Florian (fol. 36) ; Foligno (fol. 25) ; Lemberg (fol. 341) ; Liegnitz (fol. 136) ; Munich (fol. 31) ; Oxford (fol. 98) ; Paris (Maz. MS. 1743, fol. 137 ; Maz. MS. 989, fol. 193 ; Prot. theol. fac. MS., fol. 88) ; Rome (MSS. de saint Isidore 1/25, fol. 18 et 1/7, fol. 15 ; MSS. du Vatican 4354, fol. 43, et 7650, fol. 16), et à Düsseldorf (cod. B 132, fol. non numéroté).
On trouve également des fragments de la lettre dans les codex de Lüttich (fol. 158) ; de Naples (F. 24, fol. 107) et de Volterra (fol. 148). [5] Pour le texte contenu dans l’édition Quaracchi, les éditeurs ont pris comme base les manuscrits d’Assise et d’Ognissanti, en les collationnant avec les codex de Saint-Isidore et avec les versions de la lettre données dans les Monumenta (trait II, fol. 278 r) et les Conformités (fruct. XII, p. 11). [6] C’est le texte de Quaracchi que j’ai traduit ici comme suit :
À tous les chrétiens, religieux, clercs et laïcs, hommes et femmes, à tous ceux qui habitent dans le monde entier, frère François, leur serviteur et sujet, présente un hommage respectueux, souhaitant du ciel une vraie paix et une charité sincère dans le Seigneur.
Étant le serviteur de tous, je suis tenu de servir tous et de leur administrer les paroles porteuses de baume de mon Seigneur. [7] C’est pourquoi, considérant dans mon esprit que, à cause de l’infirmité et de la faiblesse de mon corps, je ne peux visiter chacun personnellement, je me propose par cette présente lettre et ce présent message [8] de vous offrir les paroles de notre Seigneur Jésus-Christ qui est la Parole du Père et les paroles du Saint-Esprit qui sont « esprit et vie ». [9]
Ce Verbe du Père, si digne, si saint et si glorieux, dont le Père très-haut annonça la venue du ciel par son saint archange Gabriel à la sainte et glorieuse Vierge Marie [10] dans le sein de laquelle il reçut la vraie chair de notre humanité et de notre fragilité, lui, étant riche [11] par-dessus tout, voulut néanmoins, avec sa très sainte Mère, choisir la pauvreté.
Et comme sa Passion était proche, il célébra la Pâque avec ses disciples et, prenant du pain, il rendit grâces, bénit et le rompit en disant : Prenez et mangez, ceci est mon corps. Et, prenant le calice, il dit : Ceci est mon sang, le sang de la Nouvelle Alliance, qui sera répandu pour vous et pour plusieurs, en rémission des péchés. [12] Après cela, il pria le Père, disant : « Père, s’il est possible, que ce calice s’éloigne de moi. » [13] « Et sa sueur devint comme des gouttes de sang, qui ruisselaient sur le sol. » [14] Mais en même temps, il abandonna sa volonté à la volonté du Père, disant : Père, que ta volonté soit faite ! Non pas comme je veux, mais comme tu veux. [15] Telle était la volonté du Père que son Fils, béni et glorieux, qu’il nous a donné et qui est né pour nous, [16] s’offre par son propre sang, sacrifice et oblation, sur l’autel de la Croix, non pour lui-même, par qui « tout a été fait », [17] mais pour nos péchés, nous laissant un exemple afin que nous suivions ses traces. [18] Et il veut que nous soyons tous sauvés par lui [19] et que nous le recevions avec un cœur pur et un corps chaste. Mais rares sont ceux qui souhaitent le recevoir et être sauvés par lui, bien que son joug soit doux et son fardeau léger. [20]
Français Ceux qui ne veulent pas goûter combien le Seigneur est doux [21] et qui aiment les ténèbres plutôt que la lumière, [22] ne voulant pas accomplir les commandements de Dieu sont maudits : d’eux il est dit par le prophète : « Maudits soient ceux qui se détournent de tes commandements. » [23] Mais, ô combien heureux et bénis [ p. 101 ] sont ceux qui aiment le Seigneur, qui font ce que le Seigneur Lui-même dit dans l’Évangile : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et… ton prochain comme toi-même. » [24] Aimons donc Dieu et adorons-le d’un cœur pur et d’un esprit pur, car Lui-même, recherchant cela avant tout, dit : « Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. » [25] Car tous ceux qui « l’adorent, doivent l’adorer en esprit et en vérité ». [26] Et offrons-lui des louanges et des prières jour et nuit, en disant : « Notre Père qui es aux cieux », car « nous devons toujours prier et ne point nous décourager ». [27]
Français Nous devons en effet confesser tous nos péchés à un prêtre et recevoir de lui le Corps et le Sang de notre Seigneur Jésus-Christ. [28] Celui qui ne mange pas sa chair et ne boit pas son sang ne peut entrer dans le royaume de Dieu. [29] Mais qu’il mange et boive dignement, car celui qui reçoit indignement « mange et boit un jugement contre lui-même, ne discernant pas le Corps du Seigneur », [30] c’est-à-dire ne le discernant pas des autres aliments.
Produisons, en outre, des fruits dignes de pénitence. [31] Aimons notre prochain comme nous-mêmes, et si quelqu’un ne veut pas l’aimer comme lui-même ou ne le peut pas, [32] qu’il ne lui fasse pas de mal, mais qu’il lui fasse du bien.
Que ceux qui ont reçu le pouvoir de juger les autres exercent leur jugement avec miséricorde, [33] car ils espèrent obtenir miséricorde du Seigneur. Car que celui qui n’exerce pas la miséricorde soit jugé sans miséricorde. [34] Ayons donc charité et humilité et faisons l’aumône, car elle purifie les âmes de la souillure des péchés. [35] Car les hommes perdent tout ce qu’ils laissent dans ce monde ; ils emportent cependant avec eux la récompense de la charité et de l’aumône qu’ils ont données, pour laquelle ils recevront du Seigneur une récompense et une rémunération dignes.
Nous devons aussi jeûner et nous abstenir de vices et de péchés [^411], de nourriture et de boisson excessives, et être catholiques. Nous devons aussi fréquenter les églises et révérer les clercs, non seulement pour eux-mêmes, s’ils sont pécheurs, mais aussi pour leur office et l’administration du très saint Corps et du Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu’ils sacrifient sur l’autel, reçoivent et administrent. Et sachons tous avec certitude que nul ne peut être sauvé si ce n’est par le Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ et par les saintes paroles du Seigneur que les clercs prononcent, annoncent et distribuent, et qu’eux seuls administrent, et non par d’autres. Mais les religieux [ p. 103 ], surtout ceux qui ont renoncé au monde, sont tenus de faire des choses plus nombreuses et plus grandes, mais « de ne pas négliger les autres ». [36]
Nous devons haïr notre corps avec ses vices et ses péchés, car le Seigneur dit dans l’Évangile que tous les vices et tous les péchés viennent du cœur. [37] Nous devons aimer nos ennemis et faire du bien à ceux qui nous haïssent. [38] Nous devons observer les préceptes et les conseils de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous devons aussi renoncer à nous-mêmes et soumettre notre corps au joug de la servitude et de la sainte obéissance, comme chacun l’a promis au Seigneur. Et que personne ne soit tenu par l’obéissance d’obéir à qui que ce soit en cas de péché ou d’offense.
Mais celui à qui l’obéissance a été confiée et qui est considéré comme supérieur, doit se comporter comme le moindre et le serviteur des autres frères, et doit montrer à chacun de ses frères la miséricorde qu’il souhaiterait avoir pour lui-même s’il se trouvait dans une situation semblable. Et qu’il ne s’irrite pas contre un frère à cause de sa faute, mais qu’il le conseille avec bienveillance et l’encourage en toute patience et humilité.
Nous ne devons pas être « sages selon la chair » [39] ni prudents, mais plutôt simples, humbles et purs. Et déshonorons et méprisons notre corps, car par notre faute nous sommes tous misérables et corrompus, [ p. 104 ] infects et des vers, comme le Seigneur le dit par le prophète : « Je suis un ver et non un homme, l’opprobre des hommes et le rebut du peuple. » [40] Nous ne devons jamais désirer être au-dessus des autres, mais plutôt être serviteurs et soumis « à toute créature humaine pour l’amour de Dieu ». [41] Et l’Esprit du Seigneur [42] reposera sur tous ceux qui font ces choses et qui persévéreront jusqu’à la fin, et il fera sa demeure et sa demeure en eux, [43] et ils seront enfants du Père céleste [44] dont ils font les œuvres, et ils sont les épouses, frères et mères de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes épouses lorsque par le Saint-Esprit l’âme fidèle est unie à Jésus-Christ. Nous sommes ses frères lorsque nous faisons la volonté de son Père qui est aux cieux. [45] Nous sommes ses mères lorsque nous le portons dans notre cœur et dans notre corps par un amour pur et une conscience pure et que nous l’enfantons par une œuvre sainte qui doit briller comme un exemple pour les autres.
Oh, qu’il est glorieux, saint et grand d’avoir un Père céleste ! Oh, qu’il est saint, beau et aimable d’avoir une épouse céleste ! [46] Oh, qu’il est saint et bien-aimé, agréable et humble, paisible et doux et désirable par-dessus tout d’avoir un tel frère qui a donné sa vie pour ses brebis, [47] et qui a prié le Père pour nous, [ p. 105 ] en disant : Père, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés. Père, tous ceux que tu m’as donnés dans le monde étaient à toi, et tu me les as donnés. Et les paroles que tu m’as adressées, je les leur ai données ; et ils les ont reçues, et ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux, non pour le monde : bénis-les et sanctifie-les. Et pour eux, je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient sanctifiés dans l’unité comme nous. Et je veux, Père, que là où je suis, ils soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire dans mon royaume. [48]
Et puisqu’il a tant souffert pour nous et qu’il nous a fait et nous fera tant de bien, que toute créature qui est dans le ciel, sur la terre, dans la mer et dans les abîmes, rende à Dieu louange, gloire, honneur et bénédiction ; [49] car il est notre force et notre puissance, lui qui seul est bon, [50] seul très-haut, seul tout-puissant et admirable, glorieux et seul saint, digne de louange et béni sans fin, aux siècles des siècles. Amen.
Mais tous ceux qui ne font pas pénitence et qui ne reçoivent pas le Corps et le Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, mais qui s’adonnent aux vices et aux péchés et marchent après de mauvaises convoitises et de mauvais désirs et qui n’observent pas ce qu’ils ont promis, corporellement ils servent le monde [ p. 106 ] et ses désirs charnels, ses soucis et ses sollicitudes pour cette vie, mais mentalement ils servent le diable, trompés par celui dont ils sont les fils et dont ils font les œuvres ; ils sont aveugles parce qu’ils ne voient pas la vraie lumière, notre Seigneur Jésus-Christ. Ils n’ont pas de sagesse spirituelle, car ils n’ont pas en eux le Fils de Dieu qui est la vraie sagesse du Père : de ceux-là il est dit : « Leur sagesse a été engloutie. » [51] Ils connaissent, comprennent et font le mal et perdent sciemment leur âme. Prenez garde, aveugles, trompés par vos ennemis, c’est-à-dire par le monde, la chair et le diable, car il est doux au corps de commettre le péché et amer de servir Dieu, car tous les vices et tous les péchés sortent et procèdent du cœur de l’homme, comme il est dit dans l’Évangile. [52]
Et vous n’avez rien de bon, ni dans ce monde ni dans l’avenir. Vous pensez posséder longtemps les vanités de ce monde, mais vous vous trompez ; car un jour et une heure viendront, auxquels vous ne penserez pas, que vous ne connaîtrez pas et que vous ignorerez. Le corps s’affaiblit, la mort approche, voisins et amis arrivent en disant : « Mettez vos affaires en ordre. » Et sa femme et ses enfants, voisins et amis, font semblant de pleurer. Et, regardant, il les voit pleurer et est mû par une mauvaise émotion, et réfléchissant en lui-même, il dit : « Voici, je remets mon âme, mon corps et tout ce qui m’appartient entre vos mains. » En vérité, est maudit l’homme qui confie et expose son âme, son corps et tout ce qui m’appartient entre de telles mains. C’est pourquoi le Seigneur [ p. 107 ] dit par le prophète : « Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme. » [53] Et aussitôt ils font venir un prêtre et le prêtre lui dit : « Veux-tu faire pénitence pour tous tes péchés ? » Il répond : « Je le ferai. » « Veux-tu, de tes biens, autant que tu peux, te dédommager de ce que tu as fait et de ce par quoi tu as trompé et trompé les hommes. » [54] Il répond : « Non. » — Et le prêtre dit : « Pourquoi pas ? » — « Parce que j’ai tout remis entre les mains de mes parents et amis. » Et il commence à perdre l’usage de la parole et ainsi ce misérable homme meurt d’une mort amère. [55]
Mais que chacun sache que, quel que soit le lieu et la manière dont un homme meurt dans un péché criminel, sans satisfaction – alors qu’il pouvait satisfaire et ne l’a pas fait – le diable arrache son âme à son corps avec une violence et une angoisse telles que personne ne peut le savoir, sauf celui qui la subit. Et tout talent, toute puissance, toute érudition et toute sagesse [56] qu’il pensait posséder lui sont enlevés. [57] Et ses parents et amis s’emparent de ses biens, les partagent et disent ensuite : « Maudit soit son âme, car il aurait pu acquérir et nous donner plus qu’il ne l’a fait, et ne l’a pas acquis. » Mais les vers rongent son corps. Et ainsi, il perd âme et corps dans cette courte vie et va en enfer, où il sera tourmenté sans fin.
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il. [58] À tous ceux à qui cette lettre parviendra, moi, frère François, votre petit serviteur, je vous prie et vous conjure, par la charité qu’est Dieu, [59] et avec la volonté de baiser vos pieds, de recevoir ces paroles porteuses de baume [60] de notre Seigneur Jésus-Christ avec humilité et charité, de les mettre en pratique avec bienveillance et de les observer parfaitement. [61] Et que ceux qui ne savent pas lire les fassent lire souvent et les gardent avec une sainte opération jusqu’à la fin, car elles sont esprit et vie. [62] Et ceux qui ne le font pas rendront compte au jour du jugement devant le tribunal du Christ. Et tous ceux qui les recevront avec bienveillance, les comprendront et les enverront aux autres en exemple, s’ils y persévèrent jusqu’à la fin, [63] que le Père, le Fils et le Saint-Esprit les bénissent. Ainsi soit-il.
[^377] : 97 : 2 Voir son édition de Bartholi, Tractatus, Annexe, p. 132 suiv.
[^378] : 97 : 3 Voir Historiarum Seraphicae Religionis libri tres (Venise, 1585), fol. 194 r, pour cette partie de la lettre que Wadding donne comme Epistola I.
[^411] : 102:5 Voir Eccli. 3 : 32.
96:1 Comparez par exemple le passage de la p. 101, commençant par « Aimons donc Dieu », etc., avec le chapitre XXII de la Première Règle (p. 53) ; et la prière du Christ donnée à la p. 105, avec la conclusion du même chapitre (p. 59). ↩︎
96:2 Voir Le Monnier, l.c., p. 202, et Knox Little, l.c., p. 164. Wadding, Annales, ad. an. 1213, place la rédaction de cette lettre deux ou trois ans plus tôt, ce qui paraît moins probable. ↩︎
97:1 Voir Le Monnier, l.c., p. 203. C’est à lui que je dois ces citations. ↩︎
98:1 Il a été adopté dans la nouvelle édition française des œuvres de saint François. Voir Opuscules, pp. 122-135. ↩︎
98:2 C’est de ce manuscrit du XIVe siècle que M. Sabatier a édité comme nouvel opuscule le fragment ci-dessus mentionné. ↩︎
98:3 Barthélemy de Pise insère ici la plus grande partie de la lettre passim. ↩︎
99:1 Cod. O. dit : « toutes les paroles du Seigneur. » ↩︎
99:2 Cod. O. se lit comme suit : « par cette présente lettre et maintenant. » ↩︎
99:3 Jean 6: 64. ↩︎
99:4 Voir Luc 1: 31. ↩︎
99:5 Voir II Cor. 8: 9. ↩︎
100:1 Voir Matthieu 26: 26-28; Luc 22: 19-20; 1 Cor. 11: 24-25. ↩︎
100:2 Matthieu 26: 39. ↩︎
100:3 Luc 22: 44. ↩︎
100:4 Voir Matthieu 26: 42 et 39. ↩︎
100:5 Cod. O. omet : « et est né pour nous. » ↩︎
100:6 Jean 1: 3. ↩︎
100:7 Voir 1 Pierre 2: 21. ↩︎
100:8 Cod. O. omet : « Et Il veut que nous soyons tous sauvés par Lui. » ↩︎
100:9 Voir Matthieu 11: 30. ↩︎
100:10 Voir Ps. 33: 9. ↩︎
100:11 Voir Jean 3: 39. ↩︎
100:12 Ps. 118: 21. ↩︎
101:1 Matthieu 22: 37-39. ↩︎
101:2 Jean 4: 23. ↩︎
101:3 Jean 4: 24. ↩︎
101:4 Luc 18: 1. ↩︎
101:5 Cod. O. ajoute : « Car le Seigneur dit : qui ne mange pas ? » etc. ↩︎
101:6 Voir Jean 6: 54. ↩︎
101:7 1 Cor. 11: 29. ↩︎
101:8 Luc 3: 8. ↩︎
102:1 Cod. As. et les éditions omettent « ou ne peuvent pas ». ↩︎
102:2 Cod. O. se lit : « jugement et miséricorde ». ↩︎
102:3 Voir Jacques 2: 13. ↩︎
102:4 Voir Tob. 4: t 1. ↩︎
103:1 Luc 11: 42. ↩︎
103:2 Voir Matthieu 15: 18-19. ↩︎
103:3 Voir Luc 6: 27. ↩︎
103:5 1 Cor. 1: 26. ↩︎
104:1 Ps. 21: 7. ↩︎
104:2 1 Pierre 2: 13. ↩︎
104:3 Voir Is. 11: 2. ↩︎
104:4 Voir Jean 14: 23. ↩︎
104:5 Voir Matthieu 5: 45. ↩︎
104:6 Voir Matthieu 12: 50. ↩︎
104:7 Cod. As. et celui de Volterra avec le Mon. ajouter : « le Paraclet. » ↩︎
104:8 Voir Jean 10: 15. ↩︎
105:1 Voir Jean 17: 6-24. ↩︎
105:2 Voir Apoc. 5: 13. ↩︎
105:3 Voir Luc 18: 19. ↩︎
106:1 Ps. 106: 27. ↩︎
106:2 Voir Matthieu 15: 19. ↩︎
107:1 Jér. 17: 5. ↩︎
107:2 Cod. O. et Pis. lisent : « Veux-tu satisfaire pour les choses prises injustement, c’est-à-dire les choses par lesquelles tu as trompé ton prochain. » ↩︎
107:3 Cod. As. et Mon. omettent : « une mort amère ». Cod. Pis. et Volterra omettent « homme misérable ». ↩︎
107:4 Cod. As. et Mon. omettent « sagesse ». ↩︎
107:5 Voir Luc 8: 18. ↩︎
108:1 Ces mots ne se trouvent que dans le Cod. As., qui omet la phrase suivante : « Tous ceux à qui cette lettre peut parvenir. » ↩︎
108:2 Voir 1 Jean 4: 16. ↩︎
108:3 Cod. As. et Mon. lisent : « que ces paroles et d’autres. » ↩︎
108:4 Cod. As. et Mon. omettent ce qui suit « Et tous ceux-là ». ↩︎
108:5 Voir Jean 6: 64. ↩︎
108:6 Voir Matthieu 10: 22. ↩︎