LIVRE IV. LE YÜEH LING OU LES ACTES DU GOUVERNEMENT AU COURS DES DIFFÉRENTS MOIS.
1. Au premier mois du printemps, le soleil est à Shih, l’étoile culminant au crépuscule étant Zhan, et celle culminant à l’aube Wei[1].
2. Ses jours sont kiâ et yî[2].
3. Son souverain divin est Thâi Hâo, et l’esprit (assistant) est Kâu-mang[1:1].
4. Ses créatures sont les écailleuses[2:1].
5. Sa note musicale est Kio, et son tube de poix est le Thâi Zhâu[3].
6. Son nombre est huit[4] ; sa prise est aigre ; son odeur est nauséabonde.
7. Son sacrifice est celui à la porte[1:2], et des parties de la victime, la rate a la première place[1:3].
8. Les vents d’est dissipent le froid. Les créatures qui ont été torpides pendant l’hiver commencent à bouger. Les poissons montent jusqu’à la glace. Les loutres sacrifient des poissons. Les oies sauvages font leur apparition[2:2].
9. Le fils du Ciel occupe l’appartement à gauche du Khing Yang (Fane) ; Il voyage dans un carrosse avec le phénix (clochettes), tiré par le dragon d’azur (chevaux), et porte le drapeau vert ; il porte la robe verte et les (morceaux de) jade vert (sur son bonnet et au pendentif de sa ceinture). Il mange du blé et du mouton. Les récipients qu’il utilise sont légèrement sculptés, (pour ressembler) à des pousses (de plantes)[1:4].
10. Ce mois-ci a lieu l’inauguration du printemps. Trois jours avant cette cérémonie, le Grand Archiviste informe le fils du Ciel en disant : « Tel jour est l’inauguration du printemps. Les énergies de la saison sont pleinement visibles dans le bois. » Ce jour-là, le fils du Ciel se consacre à sa purification et, ce jour-là, il conduit en personne les trois ministres ducaux, ses neuf hauts ministres, les princes féodaux (qui sont à la cour) et ses Grands officiers, à la rencontre du printemps dans la banlieue est[1:5] ; et à leur retour, il les récompense tous à la cour[1:6].
11. Il charge ses assistants[2:3] de diffuser (des leçons de) vertu et d’harmoniser les ordres gouvernementaux, de mettre en pratique les expressions de sa satisfaction et d’accorder ses faveurs ; jusqu’aux millions de personnes. Ces expressions et ces dons se poursuivent alors, chacun à son degré et à sa direction appropriés.
12. Français Il ordonne aussi au Grand archiviste de garder les statuts et de maintenir les lois, et (particulièrement) d’observer les mouvements dans les cieux du soleil et de la lune, et des étoiles zodiacales dans lesquelles les conjonctions de ces corps ont lieu, afin qu’il n’y ait aucune erreur quant à l’endroit où ils se reposent et sur quoi ils passent ; qu’il n’y ait aucune défaillance dans l’enregistrement de toutes ces choses, selon la pratique régulière des temps anciens.
13. Dans ce mois, le fils du Ciel, le premier (hsin)[3:1] jour, prie Dieu pour une bonne année ; et ensuite, le jour de la première conjonction du soleil et de la lune ayant été choisi, avec le manche et le soc de la charrue dans le chariot, placés entre l’homme d’armes qui en est le troisième occupant et le conducteur, il conduit ses trois ministres ducaux, ses neuf hauts ministres, les princes féodaux et ses grands officiers, tous de leurs propres mains pour labourer le champ de Dieu. Le fils du Ciel creuse trois sillons : cinq pour chacun des ministres ducaux, neuf pour les autres ministres et princes féodaux[1:7]. À leur retour, il prend une coupe dans la grande chambre, tous les autres étant à son service, lui et les grands officiers, et dit : « Bois cette coupe de réconfort après ton labeur. »
14. En ce mois, les vapeurs du ciel descendent et celles de la terre montent. Le ciel et la terre coopèrent harmonieusement. Toutes les plantes bourgeonnent et poussent.
15. Le roi donne l’ordre de faire avancer les travaux agricoles. Les inspecteurs des champs doivent résider dans les terres exposées à l’est, veiller à ce que tous réparent les marches et les divisions (du rond-point) et marquent clairement les sentiers et les fossés. Ils doivent arpenter avec habileté les monticules et les terrains surélevés, les pentes et les défilés, les plaines et les marais, déterminant à quoi conviennent les différentes terres et où les différentes céréales pousseront le mieux. Ils doivent ainsi instruire et guider le peuple, s’engageant eux-mêmes dans les travaux. Les travaux agricoles étant ainsi ordonnés, la ligne directrice est d’abord mise en réquisition, et les travaux agricoles sont menés sans erreur[2:4].
16. Ce mois-ci, ordre est donné au directeur principal de la musique d’entrer au collège et de pratiquer les danses (avec ses élèves)[3:2].
17. Les canons du sacrifice sont examinés et exposés, et des ordres sont donnés de sacrifier aux collines et aux forêts, aux ruisseaux et aux étangs, en prenant soin de ne pas utiliser de victimes femelles[1:8].
18. Il est interdit d’abattre des arbres.
19. Les nids ne doivent pas être jetés ; les insectes informes ne doivent pas être tués, ni les créatures dans l’utérus, ni les très jeunes créatures, ni les oiseaux qui prennent leur envol, ni les faons, et les œufs ne doivent pas être détruits.
20. Aucun rassemblement de multitudes ne doit être autorisé, et aucune tentative d’élever des fortifications et des murs ne doit être faite[2:5].
21. Les squelettes doivent être recouverts et les os avec la chair attachée enterrés.
22. En ce mois, aucune opération guerrière ne doit être entreprise ; une telle entreprise est sûre d’être suivie de calamités venues du Ciel. Ne pas entreprendre d’opérations guerrières signifie qu’elles ne doivent pas commencer de notre côté[3:3].
23. Aucun changement dans les voies du ciel n’est autorisé ; ni aucune extinction des principes de la terre ; ni an), confusion des liens des hommes[1:9].
24. Si, au premier mois du printemps, les procédures gouvernementales propres à l’été étaient menées à bien, la pluie tomberait hors de saison, les plantes et les arbres pourriraient prématurément, et les États seraient maintenus dans une peur continuelle. Si les procédures propres à l’automne étaient menées à bien, il y aurait une grande peste parmi le peuple ; des vents violents feraient leur violence ; la pluie tomberait à torrents ; l’arroche, la fétuque, l’ivraie et l’aurore pousseraient ensemble. Si les procédures propres à l’hiver étaient menées à bien, les flaques d’eau produiraient leurs effets destructeurs, la neige et le gel se révéleraient très nuisibles, et les premières graines semées ne pénétreraient pas dans le sol[2:6].
I. Au deuxième mois du printemps, le soleil est en Khwei, l’étoile culminant au crépuscule étant Hû, et celle culminant à l’aube Kien-hsing[3:4].
2. Ses jours sont kiâ et yî. Son souverain divin est Thâi Hâo, l’esprit qui l’accompagne est Kâu-mang. Ses créatures sont les écailleux. Sa note musicale est Kio, et son tube de diapason est le Kiâ Kung[1:10].
3. Son nombre est huit ; son goût est aigre ; son odeur est nauséabonde. Son sacrifice est celui à la porte, et parmi les parties de la victime, la rate occupe la première place.
4. La pluie commence à tomber[2:7]. Le pêcher commence à fleurir. Le loriot chante. Les faucons se transforment en colombes[3:5].
5. Le fils du Ciel occupe le Grand Temple de Khing Yang[4:1] ; il voyage dans le chariot aux clochettes du phénix, tiré par le dragon (cheval) d’azur, et porte le drapeau vert. Il est vêtu de robes vertes et porte les pierres précieuses d’azur. Il mange du blé et du mouton. Les vases qu’il utilise sont légèrement sculptés, (pour ressembler à) l’éclosion (de la nature).
6. En ce mois, ils protègent les jeunes bourgeons et les plus avancés ; ils nourrissent les jeunes animaux et ceux qui ne sont pas encore complètement développés ; ils veillent particulièrement sur tous les orphelins.
7. Le jour propice est choisi, et ordre est donné au peuple de sacrifier sur ses autels aux esprits de la terre[1:11].
8. Ordre est donné aux officiers (appropriés) d’examiner les prisons ; d’enlever les chaînes et les menottes ; qu’il n’y ait pas d’infliction incontrôlée de la bastonnade ; et que des efforts soient faits pour mettre fin aux actions criminelles et aux litiges.
9. En ce mois, l’hirondelle fait son apparition[2:8]. Le jour de son arrivée, le fils du Ciel sacrifie au premier marieur avec un taureau, un bélier et un sanglier. Il s’y rend en personne, avec sa reine et ses compagnes, assisté de ses neuf dames d’honneur. Une courtoisie particulière est manifestée envers ceux qu’il a (récemment) approchés. Des étuis à arc ont été apportés, et un arc et des flèches sont remis à chacun devant (l’autel) du premier marieur.
10. En ce mois, le jour et la nuit sont égaux[3:6]. Le tonnerre fait entendre sa voix, et les éclairs commencent à apparaître. Les insectes dans leurs terriers sont tous en mouvement, ouvrant leurs portes et commençant à sortir.
11. Trois jours avant le tonnerre[1:12], une cloche à langue de bois est sonnée, pour avertir tout le peuple. « Le tonnerre », dit-on, « est sur le point de faire entendre sa voix. Si l’un d’entre vous ne prend pas garde à sa conduite, il mettra au monde des enfants incomplets ; il y aura certainement des maux et des calamités. »
12. À l’équinoxe, ils uniformisent les mesures de longueur et de capacité : le poids de 30 catties, la verge d’acier et le poids de 120 catties. Ils corrigent le picotin et le boisseau, les poids en acier et le racleur de boisseau[2:9].
13. En ce mois, peu de cultivateurs restent dans leurs maisons en ville. Ils réparent cependant leurs portes et portails, en bois et en clayonnage, et remettent en bon état leurs chambres et leurs temples. Aucun gros travail ne doit être entrepris, qui pourrait gêner les travaux agricoles[3:7].
14. En ce mois, les pêcheurs ne doivent pas laisser les ruisseaux et les étangs s’assécher, ni drainer toute l’eau des barrages et des étangs (afin de pêcher tous les poissons), ni mettre le feu aux collines et aux forêts.
15. Le fils du Ciel offre à ce moment un agneau (au maître du froid) et ouvre les (réservoirs de) glace. Avant (de l’utiliser), ils en offrent dans leur appartement principal ou dans le temple ancestral[1:13].
16. Le premier jour de ting[2:10], ordre est donné au directeur en chef de la musique de présenter les danses civiles et de dérouler les offrandes de légumes[3:8] (à l’inventeur de la musique). Le fils du Ciel, à la tête des trois ministres ducaux, de ses neuf hauts ministres, des princes féodaux (à la cour) et de ses grands officiers, se rend en personne pour assister à la cérémonie. Le deuxième jour de ting[2:11], ordre est de nouveau donné au même chef d’entrer dans le collège et de pratiquer la musique (avec ses élèves).
17. En ce mois, lors des (petits) offices de supplication[4:2], ils n’utilisent pas de victimes. Ils utilisent des offrandes de jade, carrées et rondes, et au lieu (de victimes) des peaux et des morceaux de soie.
18. Si, en ce deuxième mois de printemps, les procédures gouvernementales propres à l’automne étaient observées, il y aurait de grandes inondations dans les États ; des airs froids viendraient constamment ; et les attaques de pillage seraient fréquentes. Si ceux de l’hiver étaient observés, les airs chauds et agréables seraient insuffisants ; le blé ne mûrirait pas ; et les raids et les conflits seraient monnaie courante parmi le peuple. Si ceux de l’été étaient observés, il y aurait de grandes sécheresses parmi le peuple ; les airs chauds arriveraient trop tôt ; et les chenilles et autres insectes nuiraient au grain[1:14].
1. Au dernier mois du printemps, le soleil est en Wei, la constellation culminant au crépuscule étant Khih hsing, et celle culminant à l’aube Khien-niû[2:12].
2. Ses jours sont kiâ et yî. Son souverain divin est Thâi Hâo, et l’esprit qui l’accompagne est Kâu-mang. Ses créatures sont les écailleux. Sa note musicale est le Kio, et son tube de poix est le Kû Hsien[3:9]. Son nombre est huit. Son goût est aigre. Son odeur est nauséabonde.
3. Son sacrifice est celui à la porte, et parmi les parties de la victime, la rate a la première place.
4. L’Elaeococca commence à fleurir[1:15]. Les taupes se transforment en cailles[2:13]. Les arcs-en-ciel apparaissent. La lentille d’eau commence à pousser.
5. Le fils du Ciel occupe l’appartement à droite du Khing Yang (Fane) ; il voyage dans le carrosse aux clochettes du phénix, tiré par les dragons d’azur (chevaux), et porte le drapeau vert. Il est vêtu de robes vertes et porte les pierres précieuses d’azur. Il mange du blé et du mouton. Les récipients qu’il utilise sont légèrement sculptés, (pour imiter) l’éclatement (de la nature).
6. En ce mois, le fils du Ciel offre des robes jaunes comme les jeunes feuilles du mûrier à l’ancien souverain divin (et à sa reine)[3:10].
7. L’officier responsable des bateaux reçoit l’ordre de retourner un bateau. Il le fait cinq fois, et cinq fois il le retourne à nouveau, après quoi il annonce qu’il est prêt pour le fils du Ciel, qui y monte alors pour la première fois (ce printemps). Il offre un esturgeon à museau (qu’il a attrapé) dans l’appartement arrière du temple ancestral, et prie également pour que le blé donne ses fruits[1:16].
8. En ce mois, les influences de la vie et de la croissance sont pleinement développées ; et l’air chaud et bienfaisant se diffuse. Les pousses tortueuses sont toutes sorties, et les bourgeons se déploient. Les choses ne supportent aucune retenue.
9. Le fils du Ciel répand sa bonté et met en œuvre ses bienveillantes suggestions. Il donne l’ordre aux officiers compétents de distribuer le contenu de ses greniers et de ses caveaux, en donnant leur contenu aux pauvres et aux sans-amis, et de soulager les nécessiteux et les démunis ; et d’ouvrir ses trésors et ses entrepôts, et d’envoyer à travers toute la nation les soieries et autres articles en guise de cadeaux, incitant ainsi les princes des États à encourager le recours à eux d’érudits célèbres et à faire preuve de courtoisie envers les hommes de talent et de vertu.
10. En ce mois, il donne des instructions aux surintendants des travaux : « Les pluies de la saison tomberont et les eaux souterraines gonfleront. Parcourez les États en ordre et visitez les villes, inspectant partout les terrains bas et plats. Remettez les digues et les barrages en bon état, nettoyez les fossés et les canaux plus larges, et ouvrez tous les chemins, en ne laissant aucune obstruction. »
11. Les filets utilisés pour la chasse aux animaux et aux oiseaux, les filets à main, les déguisements d’archers et les appâts nocifs ne doivent pas (en ce mois) sortir d’aucune des neuf portes[1:17].
12. Ce mois-ci, ordre est donné aux forestiers de tout le pays de ne pas permettre l’abattage des mûriers et des chênes à vers à soie. Autour d’eux, les colombes roucoulent et battent des ailes, et les oiseaux huppés se posent sur eux[2:14]. Les plateaux et les paniers avec les supports (pour les vers et les cocons) sont préparés. La reine, après une veillée et un jeûne, se rend en personne dans les champs de l’est pour travailler aux mûriers. Elle ordonne aux épouses et aux jeunes femmes (du palais) de ne pas porter leurs robes ornementales et de suspendre leurs travaux féminins, les encourageant ainsi à s’occuper des vers. Une fois cette tâche accomplie, elle répartit les cocons, pèse ensuite la soie, sur laquelle ils travaillent pour fournir les robes pour le solstice et les autres grands services religieux, ainsi que pour l’usage du temple ancestral. Personne n’est autorisé à rester inactif.
13. En ce mois, ordre est donné aux chefs d’atelier de charger les ouvriers de leurs différents services d’inspecter les matériaux dans les cinq entrepôts : fer et autres métaux ; peaux, cuirs et tendons ; corne et ivoire ; plumes, flèches et bois (pour les arcs) ; graisse, colle, cinabre et vernis. (Ils doivent veiller) à ce que tout soit en bon état. Les ouvriers s’affairent ensuite à leurs différentes tâches. (Les chefs) inspectent leur travail et leur donnent quotidiennement leurs ordres. Ils ne doivent rien produire de contraire aux exigences du temps ; ils ne peuvent pas non plus se livrer à une ingéniosité licencieuse qui dissiperait l’esprit de leurs supérieurs.
14. À la fin de ce mois, un jour propice est choisi pour un grand concert de musique. Le fils du Ciel, à la tête des trois ministres ducaux, des neuf hauts ministres, des princes féodaux (à la cour) et de ses hauts fonctionnaires, se rend en personne pour y assister.
15. En ce mois, ils rassemblent les grands et lourds taureaux et les étalons fougueux, et les envoient aux femelles dans les pâturages. Ils comptent et dressent une liste des animaux dignes d’être victimes, avec les poulains et les veaux.
16. Des ordres sont donnés pour les cérémonies contre la peste dans toute la ville ; aux neuf portes (également) des animaux sont déchiquetés en signe de dépréciation (du danger) : - pour assurer le plein développement des airs (sains) du printemps[1:18].
17. Si, en ce dernier mois du printemps, les procédures gouvernementales propres à l’hiver étaient observées, les airs froids prévaudraient constamment ; toutes les plantes et tous les arbres pourriraient ; et dans les États, il y aurait de grandes terreurs. Si celles propres à l’été étaient observées, de nombreuses personnes souffriraient de maladies pestilentielles ; les pluies saisonnières ne tomberaient pas ; et aucun produit ne serait tiré des montagnes et des hauteurs. Si celles propres à l’automne étaient observées, le ciel serait plein d’humidité et de tristesse ; des pluies excessives tomberaient tôt ; et des mouvements guerriers surgiraient partout.
1. Au premier mois de l’été, le soleil est en Pî ; la constellation culminant au crépuscule est Yî, et celle culminant à l’aube Wû-nü[1:19].
2. Ses jours sont ping et ting[2:15].
3. Son souverain divin est Yen Tî, et l’esprit (assistant) est Kû-yung[3:11].
4. Ses créatures sont les oiseaux.
5. Sa note musicale est Kih, et son tube de hauteur est le Kung Lü[4:3].
6. Son nombre est sept[5]. Son goût est âcre. Son odeur est celle des choses qui brûlent.
2. Les troisième et quatrième caractères radicaux du cycle.
3. Yen Tî (« le Tî flamboyant ») est la désignation dynastique de Shan Nang, généralement placé à côté de Fû-hsî dans la chronologie chinoise, et dont la date ne peut être fixée après le trente-et-unième siècle avant J.-C. Kû-yung, dans un récit, est placé avant Fû-hsî ; dans un deuxième, comme l’un des ministres de Hwang Tî ; et dans un troisième, comme un fils de Khwan-hsü (2510-2433 avant J.-C.). Il était « le Directeur du Feu » et avait la présidence de l’été.
4 Kih est la quatrième des notes de la gamme chinoise, et Kung Lü (« l’Épine dorsale médiane ») le troisième des tubes qui donnent les six accords inférieurs.
7. Son sacrifice est celui du four[1:20] ; et parmi les parties de la victime, les poumons ont la première place.
8. Les grenouilles vertes coassent. Les vers de terre sortent. Les melons royaux poussent[2:16]. Le laiteron est en graines.
9. Le fils du Ciel occupe l’appartement à gauche du Ming Thang (Grand Temple) ; il voyage dans le carrosse vermillon, tiré par des chevaux rouges à queue noire et portant le drapeau rouge. Il est vêtu de la robe rouge et porte le jade œillet. Il mange des haricots et de la volaille. Les récipients qu’il utilise sont hauts, (pour ressembler) à la grande croissance (des choses).
10. Ce mois-ci a lieu l’inauguration de l’été. Trois jours avant cette cérémonie, le Grand archiviste informe le fils du Ciel en disant : « Tel jour est l’inauguration de l’été. Les énergies de la saison se manifestent pleinement dans le feu. » Ce jour-là, le fils du Ciel se consacre à sa purification ; et ce jour-là, à la tête des trois ministres ducaux, des neuf hauts ministres et de ses Grands officiers, il part à la rencontre de l’été dans les faubourgs sud. À leur retour, des récompenses sont distribuées. Il accorde aux princes féodaux (une extension de) territoire. Les félicitations et les cadeaux s’enchaînent, et tous sont joyeux et satisfaits.
Ordre est également donné au maître de musique en chef d’enseigner la pratique des cérémonies et de la musique ensemble.
Ordre est donné au Grand Gardien de la Paix[1:21] de recommander des hommes éminents, de permettre aux personnes méritantes et vertueuses de s’exprimer librement et de promouvoir les personnes grandes et imposantes. Son attribution de rang et la réglementation de ses émoluments doivent être conformes à la position (de l’individu).
13. En ce mois, il faut encourager la croissance des arbres longs et celle des arbres hauts. Il ne faut ni endommager ni renverser quoi que ce soit ; il est interdit de commencer des travaux sur la terre ; il est interdit d’envoyer de grandes foules (en expédition) ; il est interdit d’abattre de grands arbres.
14. En ce mois, le fils du Ciel commence à porter le fin tissu de dolichos.
15. Ordre est donné aux forestiers de parcourir les champs et les plaines et, pour le fils du Ciel, d’encourager les cultivateurs et de les stimuler au travail, afin de ne pas laisser passer la saison sans amélioration.
Ordre est également donné au ministre de l’Instruction de parcourir les districts jusqu’aux frontières, enjoignant aux cultivateurs de travailler vigoureusement et de ne pas se reposer dans les villes.
16. En ce mois, on chasse les animaux sauvages pour les empêcher de nuire aux céréales ; mais on ne doit pas faire de grande chasse.
17. Lorsque les cultivateurs présentent les prémices de leur blé, le fils du Ciel le goûte avec du porc, en offrant d’abord une portion dans l’appartement derrière le temple ancestral.
18. En ce mois, ils récoltent et stockent diverses herbes médicinales. Les herbes délicates meurent maintenant ; c’est le temps de la récolte du blé. Ils jugent les cas pour lesquels les peines sont légères ; ils exécutent rapidement les petits délits et libèrent ceux qui sont en prison pour des délits légers[1:22].
19. Lorsque le travail des vers à soie est terminé, la reine présente ses cocons ; et la dîme des cocons est généralement collectée, selon le nombre de mûriers ; pour les nobles et les humbles, pour les vieux et les jeunes, il existe une seule loi. L’objectif est de fournir de tels cocons pour les vêtements destinés aux sacrifices dans les faubourgs et au temple ancestral.
20. En ce mois, le fils du Ciel (reçoit ses ministres et ses princes) avec des boissons fortes, en observant (beaucoup) de cérémonies et de musique[2:17].
21. Si, en ce premier mois d’été, les cérémonies propres à l’automne étaient observées, des pluies impitoyables seraient fréquentes ; les cinq plantes grimpantes[1:23] ne pousseraient pas, et dans toutes les bordures, les gens devraient se réfugier dans des abris. Si celles propres à l’hiver étaient observées, toutes les plantes et tous les arbres se faneraient prématurément, et ensuite, il y aurait de grandes inondations, détruisant les murs des villes et des banlieues. Si celles propres au printemps étaient observées, il y aurait la calamité des sauterelles, des vents violents souffleraient, et les plantes en fleurs ne monteraient pas en graines.
1. Au deuxième mois de l’été, le soleil est dans le Zing oriental, la constellation culminant au crépuscule étant Khang, et celle culminant à l’aube Wei[2:18].
2. Ses jours sont ping et ting. Son souverain divin est Yen Tî, et l’esprit (qui l’accompagne) est Khû-yung. Ses créatures sont les oiseaux. Sa note musicale est Kih, et son tube de diapason est Sui Pin[3:12].
3. Son nombre est sept. Son goût est âcre. Son odeur est celle des choses qui brûlent. Son sacrifice est celui du fourneau ; et parmi les parties de la victime, les poumons occupent la première place.
4. La (période de) chaleur plus légère arrive ; la mante religieuse est produite ; la pie-grièche commence à émettre ses notes ; l’oiseau moqueur cesse de chanter[4:4].
5. Le fils du Ciel occupe le Grand Temple Ming Thang ; il voyage dans le carrosse vermillon, tiré par les chevaux rouges à queue noire et portant le drapeau rouge. Il est vêtu de robes rouges et porte les pierres précieuses d’œillets. Il mange des haricots et de la volaille. Français Les vases qu’il utilise sont hauts, (pour ressembler à) la grande croissance (des choses).
6. Ils encouragent la croissance (continue) de ce qui est fort et beau.
7. En ce mois, des ordres sont donnés aux maîtres de musique pour réparer les tambours à main, les petits tambours et les grands tambours ; pour ajuster les luths, grands et petits, les flûtes doubles et les flûtes de Pan ; pour enseigner la tenue des boucliers, des haches d’hast, des lances et des plumes ; pour accorder les orgues, grands et petits, avec leurs tuyaux et leurs languettes ; et pour mettre en ordre les cloches, les pierres sonores, l’instrument pour donner le symbole du commencement, et le bouchon[2:19].
8. Des ordres sont donnés aux officiers (appropriés) pour prier pour le peuple et offrir des sacrifices aux (esprits des) collines, des ruisseaux et de toutes les sources. (Après cela) vient le grand sacrifice d’été pour la pluie à Dieu, lorsque tous les instruments de musique sont utilisés. Ensuite, des ordres sont donnés dans tous les districts pour sacrifier aux différents princes, hauts ministres et officiers qui ont aidé le peuple, en priant pour une bonne récolte de céréales[1:24].
9. Les cultivateurs présentent (les prémices de) leur millet ; et en ce mois, le fils du Ciel en mange avec des poulets et des cerises disposées à côté d’eux, en offrant d’abord une portion dans l’appartement derrière le temple ancestral.
10. Il est interdit au peuple de couper l’indigotier pour l’utiliser en teinture[2:20],
11. Ou de brûler du bois pour le charbon de bois, ou de blanchir le tissu au soleil.
12. Les portes des villes et des villages ne doivent pas être fermées[3:13], et aucune enquête vexatoire ne doit être ouverte aux portes des barrières ou sur les marchés.
13. Il faut faire preuve de clémence envers les prisonniers accusés (même) de crimes graves, et leur ration de nourriture doit être augmentée[1:25].
14. Les juments fécondées sont rassemblées en troupeaux, et les étalons fougueux sont attachés. Les règles d’élevage des chevaux sont établies.
15. En ce mois, le jour le plus long arrive. Les influences naturelles de l’obscurité et de la décadence, ainsi que celles de la luminosité et de la croissance, luttent ensemble ; les tendances à la mort et à la vie sont divisées[2:21]. Les hommes supérieurs s’adonnent à la veille et au jeûne. Ils se retirent chez eux, évitent tout exercice violent, restreignent leur plaisir de la musique et des beaux spectacles, évitent la compagnie de leurs épouses, ont une alimentation parcimonieuse, n’utilisent pas de condiments piquants, maîtrisent leurs désirs et maintiennent leur esprit exempt d’excitation. Les différents magistrats maintiennent le calme et n’infligent aucune punition[3:14] ; afin d’instaurer cet état de calme stable où l’influence de l’obscurité et de la décadence atteindra son plein développement.
16. Les cerfs perdent leurs bois. Les cigales commencent à chanter. L’herbe du solstice d’été est produite. L’hibiscus arborescent fleurit[4:5].
17. En ce mois, il est interdit d’allumer des feux (à l’extérieur) dans les régions méridionales (du pays).
18. Les gens peuvent vivre dans des bâtiments hauts et lumineux. Ils peuvent jouir de perspectives lointaines. Ils peuvent gravir des collines et des hauteurs. Ils peuvent occuper des tours et des pavillons élevés[1:26].
19. Si, au deuxième mois de l’été, les procédures gouvernementales de l’hiver étaient observées, la grêle et le tell endommageraient les céréales ; les routes seraient impraticables ; et de violents assauts de guerre surviendraient. Si les procédures propres au printemps étaient observées, les céréales tarderaient à mûrir ; toutes sortes de sauterelles apparaîtraient continuellement ; et il y aurait une famine dans les États. Si celles propres à l’automne étaient observées, les herbes et les plantes perdraient leurs feuilles ; les fruits mûriraient prématurément ; et les gens seraient consumés par la peste.
I. Au troisième mois de l’été, le soleil est dans Liû, la constellation culminant au crépuscule étant Kwo, et celle culminant à l’aube Khwei[2:22].
2. Ses jours sont ping et ting. Son souverain divin est Yen Tî, et l’esprit (assistant) est Khû-yung. Sa note musicale est Kih, et son tube de diapason est Lin Kung[3:15].
3. Son nombre est sept. Son goût est âcre. Son odeur est celle des choses qui brûlent. Son sacrifice est celui du fourneau ; et parmi les parties de la victime, les poumons ont la première place.
4. Des vents doux commencent à souffler. Le grillon prend sa place dans les murs. Les (jeunes) faucons apprennent à pratiquer (les voies de leurs parents).[1:27] L’herbe en décomposition devient des lucioles.
5. Le fils du Ciel occupe l’appartement à droite du Ming Thang (Fane) ; il voyage dans le carrosse vermillon, tiré par les chevaux rouges à queue noire, et portant le drapeau rouge. Il est vêtu de robes rouges et porte les pierres précieuses d’œillets. Il mange des haricots et de la volaille. Les récipients qu’il utilise sont hauts, (pour ressembler à) la grande croissance (des choses).
6. Ordre est donné au maître des pêcheurs d’attaquer l’alligator, de prendre le gavial, de présenter la tortue et de prendre la grande tortue[2:23].
7. Ordre est donné au surintendant des lacs de collecter et d’envoyer les joncs disponibles.
8. Ce mois-ci, ordre est donné aux quatre inspecteurs[1:28] de faire une grande collecte dans tous les districts des différentes sortes de fourrage pour nourrir les victimes sacrificielles ; et d’exiger de tout le peuple qu’il fasse tout son possible à cette fin ; pour fournir ce qui est nécessaire au culte de Dieu (qui réside dans) le grand Ciel, et aux esprits des collines célèbres, des grands ruisseaux et des quatre quartiers, et pour les sacrifices aux Intelligences du temple ancestral, et sur les autels aux esprits de la terre et du grain ; afin que des prières soient faites pour la bénédiction du peuple.
9. En ce mois, les officiers du travail féminin donnent des ordres concernant la teinture[2:24]. Ils doivent veiller à ce que le blanc et le noir, le noir et le vert, le vert et l’œillet, l’œillet et le blanc soient tous conformes aux anciennes règles, sans erreur ni changement ; et que leur noir, leur jaune, leur azur et leur œillet soient tous authentiques et de bonne qualité, sans aucune tentative présomptueuse d’imposition. Ceux-ci fournissent les matériaux pour les robes utilisées lors des sacrifices dans les faubourgs et le temple des ancêtres ; pour les drapeaux et leurs ornements ; et pour marquer les différents degrés de rang comme élevés ou inférieurs.
10. En ce mois, les arbres sont luxuriants ; et ordre est donné aux forestiers d’aller dans les collines et d’examiner les arbres, et de veiller à ce que les gens n’en coupent aucun ou n’élaguent pas leurs branches[3:16].
11. Aucun travail de la terre[1:29], (actuellement) entrepris ; ni aucun rassemblement des princes des États ; ni aucun mouvement militaire provoquant une agitation générale. Il ne faut pas entreprendre de grandes affaires qui perturberaient la croissance vivace en cours, ni émettre d’ordres à exécuter ultérieurement. Tout cela interférerait avec les activités agricoles, particulièrement chères aux Esprits[2:25]. Les inondations sont importantes actuellement et inondent les routes ; l’agriculture (chère aux Esprits) doit prendre en charge ses diverses tâches. La malédiction du Ciel s’abattra sur les grandes entreprises (à cette époque). 12.
En ce mois, le sol est fumant et humide sous la chaleur, car de fortes pluies tombent continuellement. Elles brûlent l’herbe coupée sur le sol[1:30] et amènent l’eau dessus. Ceci est aussi efficace pour tuer les racines que le serait l’eau chaude ; et l’herbe sert ainsi à fertiliser les champs de céréales et de chanvre, et à enrichir la terre qui vient d’être délimitée pour la culture.
13. Si, au dernier mois de l’été, les pratiques gouvernementales propres au printemps étaient observées, la production céréalière serait rare et abondante ; dans les États, il y aurait de nombreux rhumes et toux ; et les gens se déplaceraient vers d’autres lieux. Si les pratiques propres à l’automne étaient observées, même les hautes terres seraient inondées ; les céréales semées ne mûriraient pas ; et il y aurait de nombreuses fausses couches chez les femmes. Si celles propres à l’hiver étaient observées, les vents et le froid seraient hors saison ; les éperviers et les faucons attaqueraient prématurément leurs proies ; et tout au long des quatre frontières, les gens rentreraient dans leurs abris.
1. Au milieu (entre le Ciel, la Terre et les autres éléments) se trouve la terre.
2. Ses jours sont wû et kî.
3. Son souverain divin est Hwang Tî, et l’esprit (qui l’accompagne) est Hâu-thû.
4. Sa créature est celle qui n’a d’autre enveloppe naturelle que la peau.
5. Sa note musicale est Kung, et son tube de hauteur donne la note kung du tube Hwang Kung.
6. Son nombre est cinq. Son goût est doux. Son odeur est parfumée.
7. Son sacrifice est celui de la cour du milieu ; et parmi les parties de la victime, le cœur a la première place.
8. Le fils du Ciel occupe le Grand appartement du Grand temple ; il voyage dans le grand carrosse tiré par les chevaux jaunes à queue noire et portant le drapeau jaune ; il est vêtu des robes jaunes et porte les pierres précieuses jaunes. Il mange du millet paniculé et du bœuf. Les récipients qu’il utilise sont ronds (et faits pour ressembler à) la capacité (de la terre)[1:31].
1. Au premier mois de l’automne, le soleil est dans Yî, la constellation culminant au crépuscule étant Kien-hsing, et celle culminant à l’aube Pî[1:32].
2. Ses jours sont kang et hsin.
3. Son souverain divin est Shâo Hâo, et l’esprit (assistant) est Zû-shâu[2:26].
4. Ses créatures sont les velues.
5. Sa note musicale est Shang ; son tube de hauteur est Î Zeh[3:17].
6. Son nombre est neuf. Son goût est amer. Son odeur est nauséabonde.
7. Son sacrifice est celui de la porte ; et parmi les parties de la victime, le foie a la première place.
8. Des vents frais arrivent ; la rosée blanche descend[4:6] la cigale des gazouillis froids[5:1]. Les (jeunes) faucons sacrifient à ce moment des oiseaux, comme première étape pour les tuer (et les manger)[1:33].
9. Le fils du Ciel occupe l’appartement à gauche du Zung-kang (Fane) ; il monte dans le char de guerre, tiré par les chevaux blancs à la crinière noire et portant le drapeau blanc. Il est vêtu de robes blanches et porte le jade blanc. Il mange des graines de chanvre et de la chair de chien. Les récipients qu’il utilise sont rectangulaires et de plus en plus profonds[2:27].
10. Ce mois-ci a lieu l’inauguration de l’automne. Trois jours avant la cérémonie, le Grand Archiviste informe le Fils du Ciel en disant : « Tel jour est l’inauguration de l’automne. Le caractère de la saison est pleinement visible dans le métal. » Ce jour-là, le Fils du Ciel se consacre à son assainissement ; et ce jour-là, il conduit en personne les trois ministres ducaux, les neuf hauts ministres, les princes d’État (à la cour) et ses grands officiers, à la rencontre de l’automne dans la banlieue ouest ; à leur retour, il récompense le général en chef et les officiers militaires de la cour.
11. Le Fils du Ciel ordonne également aux chefs et aux commandants de choisir des hommes et d’aiguiser les armes, de sélectionner et d’exercer ceux qui se distinguent par leur mérite, et de n’accorder leur entière confiance qu’à des hommes dont les services ont été prouvés ; corrigeant ainsi toute injustice. (Il leur ordonne également) d’enquêter sur les oppresseurs et les insolents et de les punir ; faisant ainsi clairement savoir qui il aime et qui il déteste, et donnant effet (aux souhaits) du peuple, même le plus éloigné de la cour.
12. En ce mois, des ordres sont donnés aux officiers compétents pour réviser les lois et les ordonnances, pour remettre les prisons en bon état, pour fournir des menottes et des chaînes, pour réprimer et arrêter la méchanceté, pour surveiller le crime et la méchanceté, et pour s’efforcer de capturer les criminels. Des ordres sont (également) donnés aux directeurs (des prisons) pour examiner les blessures, examiner les plaies, inspecter les membres brisés et juger particulièrement les dislocations. La décision des affaires, tant criminelles que civiles, doit être correcte et juste. Le ciel et la terre commencent maintenant à être sévères ; il ne faut pas commettre d’excès en imitant cette sévérité, ni dans l’indulgence inverse[1:34].
13. En ce mois, les cultivateurs présentent leur grain. Le fils du Ciel le goûte, encore frais, en offrant d’abord un peu dans l’appartement situé à l’arrière du temple ancestral.
14. Ordre est donné à tous les officiers de commencer à collecter et à stocker les contributions (des cultivateurs) ; de terminer les remblais et les digues ; de veiller aux barrages et aux comblements en prévision des inondations, et aussi de réaménager toutes les maisons ; de renforcer les murs et les enceintes ; et de réparer les murs des villes et des banlieues.
15. En ce mois, il ne doit y avoir ni investiture de princes, ni nomination de grands ministres. Il ne doit y avoir aucun démembrement de territoire, ni envoi de grandes missions, ni distribution de grands présents.
16. Si, en ce premier mois d’automne, les procédures gouvernementales propres à l’hiver étaient observées, alors l’influence sombre et lugubre (de la nature) prévaudrait grandement ; les insectes à coquille détruiraient les céréales ; et des opérations guerrières seraient nécessaires. Si les procédures propres au printemps étaient observées, il y aurait des sécheresses dans les États ; l’influence brillante et croissante reviendrait ; et les cinq sortes de céréales ne donneraient pas leurs fruits. Si les procédures propres à l’été étaient observées, il y aurait de nombreuses calamités dues au feu dans les États ; le froid et la chaleur ne seraient soumis à aucune règle ; et il y aurait de nombreuses fièvres parmi le peuple.
1. Au deuxième mois d’automne, le soleil est dans Kio, la constellation culminant au crépuscule étant Khien-niû, et celle culminant à l’aube Dze-hsî,.
2. Ses jours sont kang et hsin. Son souverain divin est Shâo Hâo, et l’esprit (qui l’accompagne) est Zû-shâu. Ses insectes sont les velus. Sa note musicale est Shang, et son tube de diapason est Nan Lü[1:35].
3. Son nombre est neuf. Son goût est amer. Son odeur est nauséabonde. Son sacrifice est celui de la porte ; et parmi les parties de la victime, le foie occupe la première place.
4. Des vents soudains et violents arrivent. Les oies sauvages arrivent. Les hirondelles retournent (d’où elles sont venues)[2:28]. Des tribus d’oiseaux accumulent des provisions (pour l’avenir)[3:18].
5. Le fils du Ciel occupe le Grand Temple de Zung-kang ; il monte dans le char de guerre, tiré par les chevaux blancs à la crinière noire et portant le drapeau blanc. Il est vêtu de robes blanches et porte les pierres précieuses blanches. Il mange des graines de chanvre et de la chair de chien. Les récipients qu’il utilise sont rectangulaires ou anguleux, et plutôt profonds.
6. En ce mois, on prend particulièrement soin des aliments en décomposition et des vieux ; on leur donne des tabourets et des bâtons, et on leur distribue des provisions de bouillie pour la nourriture.
7. Ordre est donné au surintendant des robes de préparer les robes du haut et du bas avec leurs divers ornements. Les figures et les broderies sont réalisées selon des modèles fixes. Leur taille, leur longueur et leurs dimensions doivent être conformes aux anciens modèles. Les coiffes et les ceintures sont également soumises à des règles précises.
8. Ordre est donné aux officiers compétents de réviser avec une précision rigoureuse les lois concernant les différentes peines. La décapitation et les autres exécutions capitales doivent être conformes aux crimes, sans excès ni défaut. Un excès ou un défaut hors de proportion attirera le jugement du Ciel.
9. En ce mois, ordre est donné aux officiers de l’abattage et de la prière de faire le tour des victimes à sacrifier, de s’assurer qu’elles sont entières et complètes, d’examiner leur fourrage et leurs céréales, de vérifier leur état (gras ou maigre), et de juger leur apparence. Ils doivent les classer selon leurs classes. En mesurant leur taille et en examinant la longueur (de leurs cornes), ils doivent les avoir selon les mesures (assignées). Lorsque tous ces points sont conformes, Dieu acceptera les sacrifices[1:36].
10. Le fils du Ciel accomplit les cérémonies contre la peste, afin d’assurer le développement des cieux (sains) de l’automne.
11. Il mange la graine de chanvre (qui est maintenant présentée) avec de la chair de chien, en offrant d’abord une partie dans l’appartement situé à l’arrière du temple ancestral.
12. En ce mois, il est permis d’élever des murs de ville et de banlieue, d’établir des villes et des villages, de creuser des passages souterrains et des fosses à grains, et de réparer des greniers, ronds et carrés.
13. Des ordres sont donnés aux officiers compétents d’être pressés auprès du peuple, et (de finir) de recevoir leurs contributions et de les stocker. Ils doivent faire de leur mieux pour accumuler de (grandes) réserves de légumes et d’autres choses.
14. Ils doivent (également) stimuler les semis de blé. (Les cultivateurs) ne doivent pas être autorisés à manquer le moment approprié pour l’opération. Quiconque le fait sera puni sans faute.
15. En ce mois, le jour et la nuit sont égaux. Le tonnerre commence à étouffer sa voix. Les insectes bouchent l’entrée de leurs terriers. L’influence de la décomposition et de la mort augmente progressivement. Celle de la luminosité et de la croissance diminue chaque jour. Les eaux commencent à tarir.
16. À l’équinoxe, ils uniformisent les mesures de longueur et de capacité ; égalisent les verges d’acier et leurs poids ; rectifier les poids de 30 et 120 catties ; et ajuster les pecs et les boisseaux.
17. Durant ce mois, ils régulent et réduisent les taxes aux frontières et sur les marchés, afin d’encourager les commerçants, qu’ils soient réguliers ou itinérants, et la réception de marchandises et d’argent ; pour la commodité des affaires de la population. Lorsque les marchands et autres personnes collectent de tous côtés et viennent des régions les plus éloignées, les ressources (du gouvernement) ne manquent pas. Les moyens pour les utiliser ne manquent pas ; et tout se déroule avec prospérité.
18. Pour entreprendre de grandes entreprises, il ne faut pas s’opposer aux grandes périodes (pour elles) telles que définies (par le mouvement du soleil). Elles doivent être conformes aux temps (tels qu’ils sont ainsi marqués), et une attention particulière doit être portée à la nature de chacune[1:37].
19. Si, en ce deuxième mois d’automne, les phénomènes propres au printemps étaient observés, les pluies automnales ne tomberaient pas ; les plantes et les arbres fleuriraient ; et dans les États, il y aurait des alarmes. Si ceux propres à l’été étaient observés, il y aurait des sécheresses dans les États ; les insectes ne se retireraient pas dans leurs terriers ; et les cinq céréales recommenceraient à pousser. Si ceux propres à l’hiver étaient observés, des calamités provenant de vents (intempestifs) surgiraient constamment ; le tonnerre maintenant silencieux se ferait entendre avant son heure ; et les plantes et les arbres mourraient prématurément.
1. Au dernier mois d’automne, le soleil est dans Fang, la constellation culminant au crépuscule étant Hsü [1:38], et celle culminant à l’aube Liû.
2. Ses jours sont kang et hsin. Son souverain divin est Shâo Hâo, et l’esprit (qui l’accompagne) est 3û-shâu. Ses créatures sont les velus. Sa note musicale est Shang, et son tube de hauteur est Wû Yî[2:29].
3. Son nombre est neuf. Son goût est amer. Son odeur est nauséabonde. Son sacrifice est celui de la porte ; et parmi les parties de la victime, le foie a la première place.
4. Les oies sauvages viennent (et demeurent) comme des invitées[3:19].
Les petits oiseaux entrent dans la grande eau et deviennent des mollusques[1:39]. Les chrysanthèmes montrent leurs fleurs jaunes. Les khâi sacrifient les plus gros animaux et tuent (et dévorent) les plus petits[2:30].
5. Le fils du Ciel occupe l’appartement à droite du Zung-kang (Fane) ; il monte dans le char de guerre, tiré par les chevaux blancs à crinière noire et portant les drapeaux blancs ; il est vêtu de robes blanches et porte le jade blanc. Il mange des graines de chanvre et de la chair de chien. Les récipients qu’il utilise sont rectangulaires, anguleux et plutôt profonds.
6. En ce mois, les ordres sont renouvelés et strictement enjoints, chargeant les différents officiers de veiller à ce que, nobles et humbles, tous s’investissent dans les travaux de récolte, en harmonie avec les réserves du ciel et de la terre. Ils ne doivent rien laisser traîner dans les champs.
7. Des ordres sont également donnés au ministre en chef, une fois les fruits de l’agriculture récoltés, de prendre en main les registres de la production des différentes céréales (de tout le pays) et de stocker les produits récoltés sur les terres de Dieu dans le grenier des esprits ; il doit le faire avec la plus grande révérence et la plus grande exactitude[1:40].
8. En ce mois, le givre commence à tomber ; et tous les travaux cessent (pour un temps).
9. Des ordres sont donnés aux officiers compétents, disant : « Le froid arrive de tous côtés, et les gens ne pourront pas le supporter. Que chacun rentre chez lui (pour un temps). »
10. Le premier jour, des ordres sont donnés au directeur principal de la musique pour entrer au collège et s’exercer (avec ses élèves) sur les instruments à vent.
En ce mois, une annonce est faite au fils du Ciel : les victimes du grand sacrifice à Dieu et du sacrifice d’automne au temple ancestral sont prêtes.
Les princes des États sont réunis et des ordres sont donnés aux officiers des différents districts (du domaine royal). Ils reçoivent les premiers jours des mois pour l’année à venir[1:41], les lois relatives à l’imposition du peuple par les princes, légères et lourdes, ainsi que le montant de la contribution régulière au gouvernement, déterminé par l’étendue des territoires et la nature de leurs différentes productions. L’objectif est de fournir le nécessaire aux sacrifices suburbains et à ceux du temple ancestral. Aucune considération privée n’est tolérée.
En ce mois, le fils du Ciel, par la chasse, enseigne le maniement des cinq armes de guerre et les règles de conduite des chevaux.
Ordre est donné aux cochers et aux sept palefreniers[2:31] de veiller à l’attelage des différents attelages, de placer dans les carrosses les drapeaux et les diverses bannières[3:20], d’assigner les carrosses selon le rang (de ceux qui devaient les occuper), et de disposer et d’installer les écrans à l’extérieur (de la tente royale). Le ministre de l’Instruction, son bâton planté dans sa ceinture, s’adresse à tous devant lui, le visage tourné vers le nord.
15. Puis le fils du Ciel, dans ses ornements martiaux, son arc dans une main et les flèches sous l’aisselle de l’autre, se met à la chasse. (Enfin), il donne ordre au surintendant des Sacrifices d’offrir une partie du gibier capturé aux (esprits des) quatre quartiers.
16. En ce mois, les plantes et les arbres jaunissent et leurs feuilles tombent, sur lesquelles les branches sont coupées pour faire du charbon de bois.
17. Les insectes, dans leurs terriers, s’efforcent tous de s’enfoncer plus profondément et, de l’intérieur, en recouvrent les entrées. Selon la saison, ils hâtèrent le jugement et la punition des affaires criminelles, souhaitant ne plus les laisser sans suite. Ils réclament les émoluments mal attribués et s’occupent de ceux dont les moyens sont insuffisants.
19. Si, en ce dernier mois d’automne, les pratiques propres à l’été étaient observées, il y aurait de grandes inondations dans les États ; les réserves d’hiver seraient endommagées ; il y aurait de nombreux rhumes et catarrhes parmi la population. Si celles propres à l’hiver étaient observées, il y aurait beaucoup de voleurs et de brigands dans les États ; les frontières seraient agitées ; et des portions de territoire seraient arrachées au reste. Si celles propres au printemps étaient observées, les airs chauds arriveraient ; les énergies du peuple seraient relâchées et languissantes ; et les troupes seraient constamment en mouvement.
1. Au premier mois de l’hiver, le soleil est dans la constellation Wei, la constellation culminant au crépuscule étant Wei, et la constellation culminant à l’aube Khih-hsing[1:42].
2. Ses jours sont le zan et le kwei.
3. Son souverain divin est Kwan-hsü, et l’esprit (qui l’accompagne) est Hsüan-ming[2:32].
4. Ses créatures sont celles qui sont couvertes de coquilles.
5. Sa note musicale est Yu, et son tube de diapason est Ying Kung[3:21].
6. Son nombre est six. Son goût est salé. Son odeur est celle des choses pourries.
7. Son sacrifice est celui de (l’autel du) chemin, et parmi les parties de la victime, les reins occupent la première place[1:43].
8. L’eau commence à se figer. La terre commence à être pénétrée par le froid. Les faisans pénètrent dans la grande eau et deviennent de gros mollusques[2:33]. Les arcs-en-ciel sont cachés et n’apparaissent pas.
9. Le fils du Ciel occupe l’appartement à gauche du Hsüan Thang (Fane) ; il voyage dans le chariot de couleur sombre, tiré par les chevaux noirs de fer, et porte le drapeau de couleur sombre ; il est vêtu de la robe noire et porte le jade de couleur sombre. Il mange du millet et du cochon de lait. Les récipients qu’il utilise sont grands et plutôt profonds.
10. Ce mois-ci a lieu l’inauguration de l’hiver. Trois jours avant cette cérémonie, le Grand archiviste informe le fils du Ciel en disant : « Tel jour est l’inauguration de l’hiver. Le caractère de la saison est pleinement visible dans l’eau. » Ce jour-là, le fils du Ciel se consacre à son auto-ajustement ; et le jour de l’inauguration, il conduit en personne les trois ministres ducaux, les neuf hauts ministres et ses Grands officiers à la rencontre de l’hiver dans les faubourgs nord. À son retour, il récompense (les descendants de) ceux qui sont morts au service (du royaume) et témoigne de sa compassion aux orphelins et aux veuves.
11. Ce mois-ci, ordre est donné au Grand archiviste d’enduire de sang les carapaces de tortue et les tiges de divination, et, en interprétant les indications des premières et en examinant les figures formées par les secondes, de déterminer le bien et le mal de leurs indications. De cette façon, toute flatterie et tout parti pris dans leur interprétation seront mis en lumière, et le crime des opérateurs sera révélé. Aucune dissimulation ni tromperie ne seront permises.
12. En ce mois, le fils du Ciel donne l’exemple du port de fourrures.
13. Des ordres sont donnés aux officiers compétents en ces termes : « Les airs du ciel sont montés en haut, et ceux de la terre sont descendus en bas. Il n’y a plus de communion entre le ciel et la terre. Tout est clos et l’hiver est complètement formé. »
14. Des ordres sont donnés à tous les officiers de couvrir soigneusement les provisions (de leurs services). Le ministre de l’Instruction reçoit également l’ordre de faire le tour (parmi la population et de s’assurer) que les provisions ont été constituées et que rien n’est laissé sans provisions.
15. Les murs des villes et des banlieues sont remis en bon état ; les portes des villes et des villages sont entretenues ; les boulons et les écrous sont remis en place ; les serrures et les clés sont soigneusement entretenues ; les limites des champs sont renforcées ; les frontières sont bien sécurisées ; les défilés importants sont soigneusement défendus ; les cols et les ponts sont soigneusement surveillés ; et les chemins étroits et les carrefours sont fermés.
16. Les règles du deuil sont révisées ; les distinctions entre les vêtements supérieurs et inférieurs sont définies ; l’épaisseur des cercueils intérieurs et extérieurs est déterminée, ainsi que la taille, la hauteur et les autres dimensions des tombes. Les mesures de tous ces éléments sont fixées, avec leurs degrés et leurs différences selon le rang.
17. Ce mois-ci, le directeur en chef des travaux est chargé de préparer un mémorial sur le travail des artisans, en présentant notamment les vases sacrificiels, leurs dimensions et leur capacité (et celles des autres), et en veillant à ce qu’aucune ingéniosité licencieuse ne vienne perturber l’esprit des supérieurs ; et en faisant de la convenance de l’objet la première considération. Chaque objet doit porter le nom de son fabricant gravé, afin de garantir son authenticité. Si la production n’est pas conforme à ce qu’elle devrait être, l’artisan doit être tenu pour coupable et la tromperie doit être ainsi mise à l’écart.
18. Français En ce mois, il y a la grande fête où ils boivent ensemble, et chaque tribune porte la moitié de son animal rôti[1:44].
19. Le fils du Ciel prie pour (une bénédiction sur) l’année à venir aux Honorés du ciel ; sacrifie avec un bœuf, un bélier et un sanglier à l’autel public aux esprits de la terre, et aux portes des villes et des villages ; offre le sacrifice trois jours après le solstice d’hiver avec le butin de la chasse à tous les ancêtres, et aux cinq sacrifices (domestiques) ; - encourageant ainsi les cultivateurs et les aidant à se reposer de leurs labeurs[1:45].
20. Le fils du Ciel ordonne à ses chefs et commandants de donner des instructions sur les opérations militaires et d’exercer (les soldats) au tir à l’arc et à la conduite de char, et aux épreuves de force.
21. En ce mois, ordre est donné au surintendant des eaux et au maître des pêcheurs de percevoir les revenus des rivières, des sources, des étangs et des mares, en veillant à ne pas empiéter sur les myriades de gens, afin de ne pas éveiller en eux un sentiment de mécontentement envers le fils du Ciel. S’ils agissent ainsi, ils seront punis pour leur faute sans pardon.
22. Si, au premier mois de l’hiver, les procédures gouvernementales propres au printemps étaient observées, le froid qui enferme tout sous lui ne le serait pas aussi étroitement ; les vapeurs de la terre s’élèveraient et se disperseraient ; beaucoup de gens erreraient et disparaîtraient. Si celles propres à l’été étaient observées, il y aurait beaucoup de vents violents dans les États ; l’hiver lui-même ne serait pas froid ; et les insectes sortiraient de leurs terriers. Si celles propres à l’automne étaient observées, la neige et le givre tomberaient hors de saison ; de petites affaires militaires surgiraient constamment ; et des incursions et des pertes de territoire se produiraient.
1. Au deuxième mois de l’hiver, le soleil est en Tâu, la constellation culminant au crépuscule étant le Pî oriental, et celle culminant à l’aube Kan[1:46].
2. Ses jours sont zan et kwei. Son souverain divin est Kwan-hsü, et l’esprit (assistant) est Hsüan-ming. Ses créatures sont les coquillages. Sa note musicale est Yü, et son tube de hauteur est Hwang Kung[1:47].
3. Son nombre est six. Son goût est le sel. Son odeur est celle des choses pourries. Son sacrifice est celui sur (l’autel du) chemin, et parmi les parties de la victime, les reins ont la première place.
4. La glace devient plus forte. La terre commence à se fissurer ou à se fendre. L’oiseau de nuit cesse de chanter. Les tigres commencent à s’accoupler[2:34].
5. Le fils du Ciel occupe le Grand Fane Hsüan Thang ; Il voyage dans un carrosse de couleur sombre, tiré par des chevaux noirs de fer, et arbore le drapeau de couleur sombre. Il est vêtu de robes noires et porte des pierres de jade de couleur sombre. Il mange du millet et du cochon de lait. Les récipients qu’il utilise sont grands et plutôt profonds.
6. Tout ce qui concerne les morts est révisé et réglementé[3:22].
7. Des ordres sont donnés à l’officier compétent à l’effet suivant[4:7] : « Il ne faut rien faire en
2. La terre commence à se fissurer », disent certains à cause de l’intensité croissante du froid ; d’autres à cause du retour de la chaleur. Le retour de la chaleur est indiqué par le vers indivisible par lequel commence Hi, l’hexagramme du onzième mois :
\—— —-
\—— —-
\—— —-
\—— —-
\—— —- \
————
« L’oiseau de nuit » chante pendant la nuit jusqu’à l’aube ; « un oiseau des collines, comme un oiseau. »
3. Voir paragraphe 16, page 299. Le paragraphe peut être introduit ici par inadvertance.
Travaux terrestres ; il faut veiller à ne rien exposer de ce qui est couvert, ni à ouvrir les appartements et les maisons, ni à inciter les masses à l’action ; afin que tout soit bien enfermé. (Sinon) les influences bénéfiques de la terre trouveront un exutoire, ce qui pourrait être appelé une ouverture de la maison du ciel et de la terre. Dans ce cas, tous les insectes mourraient ; les gens seraient sûrs de tomber malades de la peste, et diverses pertes s’ensuivraient. » On dit que cette exigence donne tout son développement à (l’idée du) mois.
8. Ce mois-ci, ordre est donné au directeur des eunuques de donner de nouveaux ordres pour le palais, d’examiner toutes les portes, intérieures et extérieures, et de surveiller attentivement tous les appartements. Ils doivent être strictement fermés. Tout travail féminin doit être réduit, et aucune extravagance ne doit être autorisée. Bien que des amis nobles et proches puissent venir rendre visite aux occupants, ils doivent tous être exclus.
9. Des ordres sont donnés au Grand surintendant de la préparation des liqueurs pour s’assurer que le riz et les autres céréales glutineuses sont complets ; que les gâteaux au levain sont de saison ; que le trempage et le chauffage sont effectués proprement ; que l’eau est parfumée ; que les vases en poterie sont bons ; et que le réglage du feu est correct. Ces six points doivent tous être respectés, et le Grand surintendant les inspecte afin de s’assurer qu’il n’y ait aucune erreur.
10. Le fils du Ciel ordonne aux officiers compétents de prier et de sacrifier (aux esprits qui gouvernent) les quatre mers, les grands fleuves (avec leurs) sources célèbres, les étangs profonds et les étangs, (tous) puits et sources[1:48].
11. En ce mois, si les cultivateurs ont des productions dans les champs qu’ils n’ont pas stockées ou collectées, ou s’il y a des chevaux, des bœufs ou d’autres animaux qui ont été laissés en liberté, n’importe qui peut les prendre sans enquête.
12. S’il y a des gens qui sont en mesure de prendre des fruits comestibles dans les collines et les forêts, les marais et les étangs[2:35], ou de capturer du gibier à la chasse, les gardes et les forestiers doivent leur donner les informations et les conseils nécessaires. S’il y a parmi eux des gens qui empiètent sur les autres ou les volent, ils doivent être punis sans faute.
13. En ce mois, le jour le plus court arrive. Le principe de l’obscurité et de la décadence (dans la nature) lutte avec celui de la luminosité et de la croissance[3:23]. Les éléments de la vie commencent à bouger. Les hommes supérieurs s’adonnent à l’auto-ajustement et au jeûne. Ils se retirent dans leurs maisons. Ils souhaitent être en paix avec eux-mêmes ; abandonnent toute indulgence pour la musique et les belles vues ; répriment leurs divers désirs ; Ils accordent du repos à leur corps et à toute agitation mentale. Ils souhaitent que tout soit calme, en attendant que ces principes d’obscurité et de décadence, de luminosité et de croissance, se résorbent.
14. Le riz commence à pousser. Le genêt à balais s’élève vigoureusement[1:49]. Les vers s’enroulent[2:36]. L’élan et le cerf perdent leurs cornes[3:24]. Les sources d’eau sont (toutes) en mouvement.
15. Lorsque le jour le plus court est arrivé, ils abattent les arbres et emportent les bambous, (surtout) les petites espèces qui conviennent aux flèches.
16. En ce mois-ci, les bureaux où il n’y a pas d’affaires peuvent être fermés, et les récipients pour lesquels ils ne sont pas utilisés peuvent être retirés.
17. Ils enduisent (et réparent) les piliers et les portes (du palais), et la cour (intérieure), ainsi que les portes et autres entrées ; reconstruisant (également) toutes les prisons, pour coopérer avec la tendance de la nature à enfermer et à sécuriser (les influences bénéfiques de cette saison).
18. Si, en ce deuxième mois d’hiver, les procédures gouvernementales propres à l’été étaient observées,
il y aurait des sécheresses dans les États ; Les vapeurs et les brouillards répandraient leur obscurité, et le tonnerre ferait entendre sa voix. Si l’on observait les conditions propres à l’automne, le temps serait pluvieux et boueux ; les melons et les courges n’atteindraient pas leur pleine croissance ; et il y aurait de grandes guerres dans les États. Si l’on observait les conditions propres au printemps, les sauterelles feraient des ravages ; les sources deviendraient toutes sèches ; et de nombreuses personnes souffriraient de la lèpre et d’ulcères infects.
1. Au troisième mois de l’hiver, le soleil est dans Wû-nü, la constellation culminant au crépuscule étant Lâu, et celle culminant à l’aube Tî[1:50].
2. Ses jours sont zan et kwei. Son souverain divin est Kwan-hsü, et l’esprit (qui l’accompagne) est Hsüan-ming. Ses créatures sont les coquillages. Sa note musicale est Yü, et son tube de hauteur est Tâ Lü[1:51].
3. Son nombre est six. Son goût est le sel. Son odeur est celle des choses pourries. Son sacrifice est celui de (l’autel du) chemin ; et la partie de la victime occupant la première place sont les reins.
4. Les oies sauvages vont vers le nord. La pie commence à bâtir. Le faisan (coq) chante[3:25]. Les poules éclosent.
5. Le fils du Ciel occupe l’appartement à droite du Hsüan Thang (Fane) ; il voyage dans le chariot de couleur sombre, tiré par les chevaux noirs de fer et portant le drapeau de couleur sombre. Il est vêtu de robes noires et porte les pierres précieuses de jade de couleur sombre. Il mange du millet et du cochon de lait. Les récipients qu’il utilise sont grands et plutôt profonds.
6. Il donne l’ordre aux officiers compétents d’instituer à grande échelle toutes les cérémonies contre la peste, de faire déchiqueter (les animaux) de tous côtés, et (ensuite) d’envoyer le bœuf de la terre, pour escorter les airs (nuisibles) du froid[1:52].
7. Les oiseaux de proie volent haut et rapidement[2:37].
8. Ils offrent maintenant des sacrifices tout autour (aux esprits des) collines et des rivières, aux grands ministres des (anciens) souverains déifiés, et aux esprits du ciel (et de la terre)[3:26].
9. En ce mois, ordre est donné au maître des pêcheurs de commencer le travail des pêcheurs. Le fils du Ciel s’y rend en personne (pour observer). Il partage le poisson pêché, en présentant d’abord une partie dans l’appartement situé à l’arrière du temple ancestral[4:8].
3 Les éditeurs de Khien-lung soulignent les difficultés d’explication des trois sacrifices mentionnés ici, et semblent penser qu’il s’agissait de pratiques de Khin, sur lesquelles nous avons peu d’informations. « Les grands ministres des Tî » du deuxième membre étaient probablement ceux mentionnés au début de chaque saison. Ils complètent le membre final, comme je l’ai fait, à partir du Khun Khiû de Lü.
10. La glace est maintenant abondante : épaisse et solide jusqu’au fond des eaux et des étangs. Ordre est donné de la ramasser, ce qui est fait, et elle est transportée dans (les glacières).
11. Ordre est donné d’annoncer au peuple de produire ses semences des cinq céréales. Les cultivateurs reçoivent l’ordre de compter les paires qu’ils peuvent fournir pour le labourage ; de réparer les manches et les socs de leurs charrues ; et de fournir tous les autres instruments pour les champs.
12. Ordre est donné au directeur principal de la musique d’instituer un grand concert d’instruments à vent ; et ainsi (la musique de l’année) est close[1:53].
13. Ordre est donné aux quatre inspecteurs[2:38] de ramasser et de disposer les fagots pour fournir le bois et les torches pour les sacrifices de banlieue, ceux du temple ancestral et tous les autres.
14. En ce mois, le soleil a parcouru toutes ses demeures ; la lune a complété le nombre de ses conjonctions ; les étoiles retournent à (leurs places) dans le ciel. La durée exacte (de l’année) est presque terminée, et l’année va bientôt recommencer. (Il est dit) : « Veillez aux affaires de vos cultivateurs. Qu’ils ne soient occupés à rien d’autre. »
15. Le fils du Ciel, avec son duc et ses autres hauts ministres et ses grands officiers, révise les statuts des États et discute des procédures des différentes saisons ; pour être prêt avec ce qui convient pour l’année à venir.
16. Ordre est donné au Grand archiviste de dresser la liste des princes des États, selon les positions qui leur sont attribuées[1:54], et des victimes requises pour fournir les offrandes destinées au culte du Dieu résidant dans le grand ciel, et aux autels (des esprits de) la terre et du grain. Ordre est également donné aux États gouvernés par des princes du nom royal de fournir le fourrage et le grain pour les (victimes utilisées dans le culte du) temple ancestral. Ordre est en outre donné au ministre en chef de dresser la liste (des apanages) des différents hauts ministres et grands officiers, avec la superficie des terres attribuées au peuple, et de les évaluer avec les victimes qu’ils doivent contribuer à fournir pour les sacrifices aux (esprits présidant) les collines, les forêts et les ruisseaux célèbres. Tous les peuples sous le ciel, dans les neuf provinces, doivent, sans exception, faire de leur mieux pour contribuer aux sacrifices : à Dieu résidant dans le grand ciel ; aux autels des (esprits de la) terre et du grain ; dans le temple ancestral et l’appartement à l’arrière ; et des collines, des forêts et des ruisseaux célèbres.
17. Si, au dernier mois de l’hiver, les procédures gouvernementales propres à l’automne étaient observées, les rosées blanches tomberaient trop tôt ; les créatures à coquilles apparaîtraient sous des formes monstrueuses[1:55] ; partout aux quatre frontières, les gens devraient chercher leurs abris. Si celles propres au printemps étaient observées, les femmes avec enfants et les jeunes enfants subiraient de nombreux désastres ; dans tous les États, il y aurait de nombreux cas de maladies tenaces ; le destin semblerait défavorable. Si celles propres à l’été étaient observées, les inondations causeraient leur ruine dans les États ; la neige de saison ne tomberait pas, la glace fondrait et le froid disparaîtrait.
[2:39] : Peut-être la huppe.
[1:56] : Comparez les Analectes X, 10, 2. Les cérémonies mentionnées ici étaient les mêmes que celles ici, célébrées dans les villages et, en fait, dans tout le pays. Les maladies prévalant étaient attribuées par superstition à l’action d’esprits maléfiques, et des mesures ridicules étaient adoptées pour les chasser. Confucius et d’autres, et même le gouvernement lui-même, les cautionnaient, voyant peut-être qu’en leur relation, les causes naturelles des maladies seraient dans une certaine mesure dissipées.
[1:57] : Pî est le nom des Hyades, ou, plus exactement, de six étoiles des Hyades, avec {mu} et {nu} du Taureau ; c’est la dix-neuvième des constellations chinoises. Yî est le cratère. Wû-nü n’est pas aussi bien identifié. Williams dit que c’est « une étoile près du milieu du Capricorne », mais d’autres disent dans Hercule. Le R Yâ le rend identique à Hsü-nü (###). C’était probablement une étoile de la constellation Nü du Verseau.
[2:40] : Les éditeurs de Khien-lung ont ici une note, qui mérite d’être citée, selon laquelle, comme les grands sacrifices solsticiaux et les sacrifices saisonniers du temple ancestral n’apparaissent pas dans ce livre, la boisson ici avait lieu lors des divertissements de la cour.
[1:58] : Chanvre ou lin, millet, riz, grain barbu et légumineuses.
[2:41] : Zing comprend {gamma}, {epsilon}, {xi}, {lambda}, {mu}, {nu} Gémeaux ; Khang, {iota}, {kappa}, {lambda}, {mu}, {rho} Vierge ; et Wei correspond à {alpha}, Verseau, et {epsilon}, {theta}, Pégase.
[2:42] : La plante ne serait pas encore entièrement apte à l’utilisation.
[3:27] : Toutes les facilités devraient être accordées pour la circulation de l’air pendant les chaleurs estivales.
[1:59] : La clémence se verrait dans l’allègement de leurs chaînes pour une chose, en conséquence de l’épuisement produit par la saison.
[2:43] : La décadence commence à s’installer, tandis que la croissance et la vigueur cherchent à maintenir leur emprise.
[3:28] : Les éditeurs de Khien-lung approuvent ici une lecture qui signifie, au lieu de « pas de punitions », « pas d’action irréfléchie ou précipitée. »
[4:9] : L’« hibiscus arboricole » est l’« hibiscus syriacus ». L’herbe de la « mi-été » est médicinale. Elle est « blanche, avec des graines rondes, et d’un goût chaud et piquant. »
[1:60] : Au début de ce paragraphe, il devrait y avoir — « En ce mois. »
[2:44] : Liû comprend {delta}, {epsilon}, {eta}, {theta}, {rho}, {sigma} et {oméga} Hydræ ; Hwo est le même que Hsin, la cinquième des constellations zodiacales chinoises comprenant Antarès, {sigma}, {tau} et deux C. 2584, 2587, Scorpion ; Khwei (comme indiqué ci-dessus, p. 257) comprend {beta} (Mirac), {delta}, {epsilon}, {xi}, {mu}, {nu}, {pi} d’Andromède et quelques étoiles des Poissons.
[3:29] : Le quatrième des tubes qui donnent les six accords musicaux inférieurs.
[1:61] : Comparer ce qui est dit sur les devoirs de ceux qui tondent l’herbe, comme on suppose qu’ils le font ici, dans le Kâu Lî, livre XXXVII, paragraphes 80 et 81 (###).
[1:62] : J’ai appelé cela une section supplémentaire. Elle est insérée, dans toute sa brièveté, sans mention d’aucune procédure gouvernementale, entre la fin de l’été et le début de l’automne. Elle a tout l’air d’une réflexion après coup, suggérée par les fantaisies superstitieuses du compilateur. Callery dit à ce sujet :
Ce passage ne peut être compris qu’à l’aide des affinités intimes que les philosophes chinois ont attribuées aux différents êtres de la nature. Selon eux, les quatre saisons sont liées aux quatre points cardinaux : le printemps à l’est, l’été au sud, l’automne à l’ouest et l’hiver au nord. Chacun des points cardinaux est lié à un élément : l’est au bois, le sud au feu, l’ouest au métal et le nord à l’eau. Mais comme il existe un cinquième élément, celui de la terre, et que les quatre points cardinaux n’ont aucune raison d’être distingués, si ce n’est qu’il existe un point intermédiaire, qui est toujours la terre, il s’ensuit que la terre doit avoir sa place au milieu des quatre saisons, c’est-à-dire à la séparation entre l’été et l’automne. Ici une difficulté se présentait. Les flûtes de bambou auxquelles se rapportent les mois chinois n’étant qu’au nombre de douze, où trouver les affinités musicales de la terre ? Mais le philosophe chinois ne se sentit pas embarrassé. Voyez comment il raisonnait. Le son de la première flûte, c’est-à-dire de la plus longue et de la plus grande, est le plus fort et le plus grave, et, telle une basse, s’harmonise avec tous les autres sons plus aigus. De même, la terre est le plus important de tous les éléments ; elle s’étend vers tous les points cardinaux et intervient dans les produits de chaque saison. Par conséquent, la terre devrait correspondre au son de la première flûte ! Ces affinités s’étendent aux couleurs, aux goûts et à une foule d’autres catégories.
Les éditeurs de Khien-lung disent : —
Du point de vue du Ciel, la terre est au milieu du Ciel ; c’est-à-dire (l’élément de) la terre. Du point de vue de la Terre, le bois, le feu, le métal et l’eau reposent tous sur elle. La manière dont la voie de la Terre est affectée par celle du Ciel ne peut être décrite en se référant à un point, ou à un mois. Du point de vue des troncs célestes, wû et kî occupent les places médianes et se situent entre les troncs du feu et du métal, pour exprimer le système de production mutuelle. Du point de vue des « branches terrestres », le khan, le hsü, le khâu et le wi occupent les angles des quatre points ; le bois, le feu, le métal et l’eau se transforment tous en terre. C’est de là que naissent l’idée de fin réciproque et celle d’épanouissement élémentaire. Ceci peut être illustré par les différents points et compté par les périodes de jours. Le discours sur les éléments prend de nombreuses directions, mais le principe sous-jacent finit par être le même !
Je serais heureux que mes lecteurs puissent comprendre cela.
[1:63] : Yî correspond au Cratère. Kien-hsing comprend les étoiles du Sagittaire (voir page 257). Pî correspond aux Hyades.
[1:64] : Comparez ce qui est dit à propos de la loutre, page 251.
[2:45] : Zung-kang est censé signifier « tout brillant », et l’appartement était à l’ouest ; avec une référence mystique à la maturité et au rassemblement de toutes choses à l’automne, ou saison de l’ouest. Les récipients étaient rectangulaires, avec des angles vifs en harmonie avec les armes tranchantes en métal, élément auquel la saison de l’automne est référée ; et ils étaient profonds, pour ressembler au sein profond de la terre, vers lequel les choses commencent maintenant à retourner.
[1:65] : Pour cette dernière phrase, Callery a : « (Ce mois-ci) la nature commençant à devenir rigoureuse, on ne doit pas augmenter (ses rigueurs par l’application de châtiments trop sévères). » Wang Thâo a un point de vue opposé. Je pense avoir saisi l’idée qui était dans l’esprit du compilateur. Français Voir la note des éditeurs de Khien-lung en référence à la défense de cette idée par les commentateurs du « Bref Calendrier de Hsiâ ».
[1:66] : Kio correspond à {alpha} (Spica) et {zeta} de la Vierge ; Khien-niû (voir page 262) à certaines étoiles du cou de l’Aigle ; et Dze-hsî est dit être {lambda} Orion.
[1:67] : Nan Lü, « l’épine dorsale méridionale », est le tube qui donne le cinquième des accords musicaux inférieurs.
[2:46] : Les oies sauvages retournent maintenant à leurs quartiers d’hiver, d’où elles étaient venues au premier mois du printemps ; voir page 251. De même pour les hirondelles, qui étaient apparues au deuxième mois du printemps ; voir page 259.
[3:30] : Cette phrase est difficilement traduisible ou intelligible. Certains liraient comme dans le paragraphe 95 du « Bref Calendrier de Hsiâ » (###), traduit par le professeur Douglas : « Les oiseaux rouges (c’est-à-dire les lucioles) dévorent les oiseaux blancs (c’est-à-dire les moustiques) », ce qu’il appuie ingénieusement par une référence aux habitudes de la luciole tirées de l’Encyclopédie Chambers. Mais sa traduction de hsiû par « dévorer » est inadmissible. Wang Thâo dit que cette opinion est « incompétente ». « Les moineaux et autres oiseaux », dit-il, « ramassent désormais des pépins de vigne et d’arbres et les stockent dans leurs nids et leurs trous en prévision des pluies et des neiges. »
[2:47] : Comparer ce qui est dit à propos de la loutre, page 251. Le professeur Douglas soutient que le khâi est le putois. Mais cette identification ne peut pas encore être admise comme certaine. Le khâi a des « pattes de chien », « chasse en troupes » et a « une voix semblable à celle du chien ». Sur les planches japonaises, il ne ressemble en rien au « putois ». Un naturaliste anglais, à qui j’ai soumis un ouvrage japonais illustrant le Shih King, il y a de nombreuses années, a écrit au-dessus du khâi : « un chien sauvage ou un loup ».
[3:31] : Deux de ces insignes sont mentionnés dans le texte : le Zing, qui n’était qu’un fanion, et le Kâo, une grande bannière avec une tortue et un serpent entrelacés. Le sens est sans doute « les différentes bannières »,
[1:68] : Wei (###) comprend {epsilon}, {mu} Scorpion ; Wei (###, comme à la page 272) correspond aux étoiles du Verseau et de Pégase. Khih Hsing (comme à la p. 262) correspond aux étoiles de l’Hydre.
[2:48] : Les noisettes et les châtaignes sont citées comme exemples du premier ; et les chausse-trappes d’eau et l’Euryale ferox, ou « tête de coq », du second.
Cette description du mois est bien illustrée par les lignes de Fû, l’hexagramme mentionné ci-dessus, —
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la ligne la plus basse représentant le principe de lumière et de croissance, qui vient de trouver sa réadmission dans l’année et cherche à se développer.
[1:69] : Ceci est appelé par le Dr Williams « une espèce d’iris ». Les racines sont transformées en balais.
[2:49] : Ceci est une fantaisie. Les commentateurs disent que les vers s’enroulent et se tordent, la tête tournée vers le bas, comme s’ils cherchaient à retourner à la chaleur sous la surface.
C’est la force propre des caractères. Wang Thâo les interprète comme signifiant que les créatures perceraient les digues et les bateaux, de sorte que les premières laisseraient passer l’eau et les seconds couleraient. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
‘Les quatre inspecteurs’ Comparer le paragraphe 8, p. 277. Certains lisent thien (###) pour Sze (###), ‘Inspecteurs des champs’. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Comme il est dit dans le Shih, II, v, 3, 5:—
‘Le faisan chante à l’aube,
Et sa compagne est attirée vers lui.’ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Comparer les paragraphes 7, p. 263; 17, p. 271. Dans le paragraphe 7, p. 263, le souverain monte dans un bateau, chose désormais impossible à travers la glace. Les poissons sont dans leur meilleure condition en hiver et au printemps. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Cette cigale (Williams pense que la cigale viridis) est appelée « la muette ». Maintenant, il commence à gazouiller. Sa couleur est « verte et rouge ». ↩︎ ↩︎