1. Selon les règlements d’émoluments et de rangs établis par les rois, il y avait le duc ; le marquis ; le comte ; le comte ; et le baron [2] : en tout, cinq gradations (de rang). Il y avait (aussi), dans les États féodaux, de grands officiers[3] du grade le plus élevé, les ministres ; et de grands officiers du grade le plus bas ; des officiers des grades les plus élevés, moyens et les plus bas : en tout, cinq gradations (de fonctions).
2. Le territoire du fils du Ciel s’élevait à 1000 lî carrés ; celui d’un duc ou d’un marquis à 500 lî carrés ; celui d’un comte à 79 lî carrés ; et celui d’un comte ou d’un baron à 50 lî carrés[4]. (Les seigneurs) qui ne pouvaient compter 50 lî carrés, n’étaient pas admis directement aux (audiences du) fils du Ciel. Leurs territoires étaient dits « attachés », étant joints à ceux de l’un des autres princes.
3. Le territoire assigné à chacun des ministres ducaux du fils du Ciel était égal à celui d’un duc ou d’un marquis; celui de chacun de ses hauts ministres était égal à celui d’un comte; celui de ses grands officiers au territoire d’un comte ou d’un baron; et celui de ses officiers du premier grade à un territoire attaché.
4. Selon les règlements, les champs des cultivateurs étaient divisés en portions de cent acres[1:1]. Selon la qualité de ces acres, lorsqu’ils étaient de la meilleure qualité, un cultivateur entretenait neuf personnes ; lorsqu’ils étaient de la qualité supérieure, huit ; et ainsi de suite, sept, six et cinq. La rémunération des gens du commun, employés dans les bureaux du gouvernement[2:1], était réglée en harmonie avec ces distinctions entre les cultivateurs.
5. Dans les États féodaux, les officiers du grade le plus bas recevaient un salaire égal à celui des cultivateurs dont les champs étaient de la meilleure qualité ; égal à ce qu’ils auraient gagné en labourant les champs. Ceux du grade moyen recevaient le double de celui du grade le plus bas ; et ceux du grade le plus élevé le double de celui du grade moyen. Un grand officier du grade le plus bas recevait le double de celui d’un officier du grade le plus élevé. Un haut ministre recevait quatre fois celui d’un grand officier ; et le souverain dix fois celui d’un haut ministre. Dans un État de seconde classe, le salaire d’un ministre était trois fois celui d’un grand officier ; et celui du souverain dix fois celui d’un ministre. Dans les petits États, un haut ministre recevait deux fois celui d’un grand officier ; et le souverain dix fois celui d’un ministre.
6. Le ministre le plus haut placé, dans un État de seconde classe, était placé au même rang que celui de rang moyen dans un grand État ; le second, au même rang que celui de rang inférieur ; et le plus bas, au même rang que le grand officier du plus haut rang. Le ministre le plus haut placé, dans un petit État, était placé au même rang que le plus bas d’un grand État ; le second, au même rang que le plus haut officier de l’autre État ; et le plus bas, au même rang que celui du rang inférieur.
7. Lorsqu’il y avait des officiers du grade moyen et du grade le plus bas, le nombre dans chaque grade était trois fois supérieur à celui du grade supérieur.[1:2]
8. Des neuf provinces englobant tout ce qui se trouve à l’intérieur[2:2] des quatre mers, une province mesurait 1 000 lî de côté, et on y établissait 30 États de 100 lî (carrés) chacun ; 60 de 70 lî ; 120 de 50 lî ; soit en tout 210 États. Les collines célèbres et les grands lacs n’étaient pas inclus dans les investitures[3:1]. Le reste du territoire formait les territoires rattachés et les terres inoccupées des huit provinces (en dehors de celle qui formait le domaine royal), chacune contenant (les ci-dessus) 210 États[1:3].
9. Dans le domaine[2:3] du fils du Ciel, il y avait 9 États de 100 lî carrés ; 21 de 70 lî ; et 63 de 50 lî : en tout, 93 États. Les collines célèbres et les grands lacs n’étaient pas assignés[3:2]. Le reste du terrain servait à doter les officiers et à former des terres inoccupées.
10. En tout, dans les neuf provinces, il y avait 1773 États, sans compter les terres des officiers du grade principal du fils du Ciel, ni les territoires rattachés aux États féodaux.
1. (Les contributions des) cent premiers lî (carrés) du fils du Ciel servaient à subvenir aux besoins des (divers) offices publics ; (celles du reste des) mille lî étaient destinées à son usage particulier[4:1].
2. Au-delà de ses mille lî, des chefs de régions furent nommés. Cinq États formèrent une union, qui avait un président. Dix formèrent une association, qui avait un chef. Trente formèrent une confédération, qui avait un directeur. Deux cent dix formèrent une province, qui avait un chef. Dans les huit provinces, il y avait huit chefs, cinquante-six directeurs, cent soixante-huit chefs et trois cent trente-six présidents. Les huit chefs, avec leurs subordonnés, étaient tous sous l’autorité des deux Anciens du fils du Ciel. Ils se partagèrent tout ce qui était sous le ciel, l’un ayant la charge des régions de gauche et l’autre de celles de droite, et furent appelés les deux (Grands) Chefs[1:4].
3. Tout ce qui se trouvait à l’intérieur des mille lî (du domaine royal) était appelé le Tien (ou Tenure des champs). En dehors de ce domaine se trouvaient les Zhâi (ou territoires de service) et les Liû (ou territoire des bannis).
4. Le fils du Ciel avait trois ducs[2:4], neuf hauts ministres[2:5], vingt-sept grands officiers et quatre-vingt-un officiers de premier rang.
5. Dans un grand État, il y avait trois hauts ministres[3:3], tous nommés par le fils du Ciel ; cinq grands officiers du grade inférieur ; et vingt-sept officiers du grade le plus élevé. Dans un État de seconde classe, il y avait trois hauts ministres, deux nommés par le fils du Ciel et un par le dirigeant ; cinq grands officiers du grade inférieur ; et vingt-sept officiers du grade le plus élevé. Dans un petit État, il y avait deux hauts ministres, tous deux nommés par le dirigeant ; cinq grands officiers du grade inférieur ; et vingt-sept officiers du grade le plus élevé.
6. Le Fils du Ciel employa ses Grands Officiers comme les Trois Inspecteurs, pour inspecter les États sous la direction des Chefs de Régions[1:5]. Pour chaque État, il y avait trois Inspecteurs.
7. Dans le domaine du fils du Ciel, les princes jouissaient de leurs allocations ; en dehors, ils avaient leurs héritages[2:6].
8. Selon le règlement, l’un quelconque des trois ministres ducaux pouvait porter un symbole de distinction supplémentaire, celui du dragon descendant[3:4].
2. Hors du domaine royal, les États féodaux étaient tous héréditaires. C’est un fait de toute l’histoire ancienne de la Chine. Sur le domaine lui-même, les territoires étaient des apanages plutôt que des États. Pourtant, ils étaient aussi, dans un certain sens, héréditaires. Les descendants de tous ceux qui avaient bien servi le pays ne devaient pas être laissés sans ressources. Voir Mencius I, ii, 5, 3.
Voir le Shih, Partie I, xv, Ode 6. x, avec la note dans mon édition des « Classiques chinois ». Les anciens symboles de distinction ont donné naissance aux « insignes des officiers civils et militaires » de la dynastie actuelle, appelés Kiu phin (###). Voir le dictionnaire Williams, p. 698. Ce paragraphe est dans l’édition expurgée du Lî Kî, utilisée par Callery, et il en donne malheureusement la version suivante : — « Il est de règle que les trois ministres (qui d’habitude n’appartiennent qu’au 8e ordre de dignitaires), en montant un degré porte I’habit des dragons en broderie. Si, après cela, il ya lieu de leur accorder de nouvelles récompenses, sur leur donne des objets de valeur, car on ne va pas au-delà du 9e ordre.
Mais si un tel ajout a été apporté (à ses huit symboles), ce doit être par autorisation spéciale. Il n’y avait que neuf symboles (en tout). Le souverain d’un État de seconde classe n’en portait que sept, et le souverain d’un petit État seulement cinq.
9. Le haut ministre d’un grand État ne pouvait porter plus de trois symboles, et les ministres de rang inférieur seulement deux. Les hauts ministres d’un petit État et les hauts fonctionnaires de la classe inférieure n’en portaient qu’un seul.
10. La règle était que les compétences de tous ceux qui étaient placés à des postes au sein du peuple devaient d’abord être examinées. Après avoir été examinées avec discernement, les hommes étaient embauchés. Une fois leur compétence éprouvée dans la conduite des affaires, leur rang était attribué ; et une fois leur position ainsi fixée, ils recevaient un salaire.
11. C’est à la cour que le grade était conféré, les officiers (déjà en place) étant ainsi associés à l’acte[1:6]. C’est sur la place publique que le châtiment était infligé ; la multitude étant ainsi associée à l’expulsion des criminels. Ainsi, ni le souverain, ni le chef de clan, ne pouvaient garder un criminel puni à son égard ; un grand officier ne pouvait l’entretenir ; et un officier, le rencontrant en chemin, ne pouvait lui parler. Ces hommes étaient envoyés dans l’un des quatre quartiers, conformément à la sentence de chacun. Il leur était interdit de s’occuper des affaires du gouvernement, pour montrer qu’il n’y avait aucun intérêt à les laisser vivre[1:7].
12. Dans leurs rapports avec le fils du Ciel, les princes féodaux étaient tenus d’envoyer chaque année une petite mission à la cour, et tous les trois ans une plus grande mission ; une fois tous les cinq ans, ils devaient s’y présenter en personne.
13. Le fils du Ciel, tous les cinq ans, faisait une tournée d’Inspection dans les fiefs[2:7].
14. Au deuxième mois de l’année, il visita ceux de l’Est, se rendant à la vénérable montagne de Tâi. Là, il brûla un grand tas de bois et annonça son arrivée au Ciel ; et, les yeux tournés vers eux, il sacrifia aux collines et aux rivières. Il accorda audience aux princes ; interrogea ceux qui avaient cent ans et alla les voir ; ordonna au Grand maître de musique de lui apporter les poèmes (en usage dans les différents États)[3:5] 3, afin qu’il puisse observer les mœurs du peuple ; ordonna aux surintendants des marchés de présenter des listes de prix, afin qu’il puisse voir ce que le peuple aimait et n’aimait pas, et s’il était porté à l’extravagance et aimait le mal ; il ordonna au surintendant des rites d’examiner les saisons et les mois, de fixer les jours, et d’uniformiser les tubes standards, les diverses cérémonies, les instruments de musique, toutes les mesures et les vêtements. (Tout ce qui n’allait pas dans ces choses) a été rectifié.
15. Tout manquement aux esprits des collines et des rivières était considéré comme un acte d’irrévérence, et le souverain irrévérencieux était privé d’une partie de son territoire. Tout manquement à l’ordre dans les observances du temple ancestral était considéré comme un manque de piété filiale, et le rang du souverain infidèle était rétrogradé. Toute modification d’une cérémonie ou d’un instrument de musique était considérée comme un cas de désobéissance, et le souverain désobéissant était banni. Toute modification des mesures statutaires et de la tenue vestimentaire était considérée comme une rébellion, et le souverain rebelle était destitué. Le souverain qui avait rendu de bons services au peuple et lui avait montré un exemple de vertu recevait un accroissement de son territoire et de son rang.
16. Au septième mois, (le fils du Ciel) continua sa tournée, se dirigeant vers le sud, vers la montagne de ce quartier[1:8], observant les mêmes cérémonies qu’à l’est. Au huitième mois, il se dirigea vers l’ouest, vers la montagne de ce quartier[2:8], observant les mêmes cérémonies qu’au sud. Au onzième mois, il se dirigea vers le nord, vers la montagne de ce quartier[1:9], observant les mêmes cérémonies qu’à l’ouest. (Lorsque tout fut terminé), il retourna (à la capitale), se rendit (au temple ancestral) et offrit un taureau dans chacun des temples, depuis celui de son (haut) ancêtre jusqu’à celui de son père[2:9].
17. Quand le fils du Ciel était sur le point de partir, il offrait un sacrifice spécial, mais selon les formes habituelles, à Dieu, offrait le sacrifice Î sur l’autel de la terre et le Zhâo dans le temple de son père[3:6]. Quand l’un des princes féodaux était sur le point de partir, il offrait le sacrifice Î aux esprits de la terre et le Zhâo dans le temple de son père.
18. Lorsque le fils du Ciel recevait les princes féodaux, et qu’il n’y avait pas d’événement particulier à l’ordre du jour, on parlait simplement d’audience. Ils examinaient leurs cérémonies, rectifiaient leurs châtiments et uniformisaient ce qu’ils considéraient comme vertueux ; honorant ainsi le fils du Ciel[4:2].
19. Lorsque le fils du Ciel offrait un instrument de musique à un duc ou à un marquis, la présentation était précédée d’une note provenant de la cabine d’aiguillage[1:10] ; lorsqu’il en offrait un à un comte, un comte ou un baron, la présentation était précédée d’un battement de tambour. Lorsqu’un prince recevait l’arc et les flèches, il pouvait procéder à l’exécution de la justice royale. Lorsqu’il recevait la hachette et la hache d’armes, il pouvait infliger la mort. Lorsqu’une grande coupe de libation lui était remise, il pouvait se fabriquer des spiritueux à partir du millet noir. Lorsque cette coupe n’était pas remise, il devait compter sur le fils du Ciel pour ces spiritueux (en cadeau).
20. « Lorsque le fils du Ciel ordonna à un prince d’instituer l’instruction, il fit construire ses écoles ; celle des enfants[2:10], au sud de son palais, à sa gauche ; celle des adultes, dans les faubourgs. (Le collège du) fils du Ciel s’appelait (le palais de) la Claire Harmonie, (et avait un cercle d’eau). (Celui des) princes s’appelait le Palais avec son demi-cercle d’eau.
21. Lorsque le fils du Ciel s’apprêtait à partir pour une expédition punitive, il sacrifia spécialement à Dieu, selon les formes habituelles ; il offrit le sacrifice Î sur l’autel de la Terre et le Zhâo dans le sanctuaire de son père. Il offrit également un sacrifice au Père de la Guerre (en arrivant) dans l’État qui était l’objet de l’expédition. Il avait reçu sa mission de ses ancêtres, ainsi que le plan complet pour son exécution au collège. Il partit donc et arrêta les criminels ; et à son retour, il exposa ses offrandes au collège et annonça (à ses ancêtres) comment il avait interrogé (ses prisonniers) et coupé les chars (des morts)[1:11].
22. Lorsque le fils du Ciel et les princes n’avaient pas d’affaires particulières à accomplir, ils organisaient trois chasses[2:11] par an. La première avait pour but de fournir de la viande séchée aux mets sacrificiels ; la deuxième, de nourrir les invités et les visiteurs ; et la troisième, d’approvisionner la cuisine du souverain.
23. Ne pas chasser lorsqu’il n’y avait pas d’obstacle était considéré comme un acte d’irrévérence[3:7]. Chasser sans respecter les règles (de la chasse) était considéré comme une cruauté envers les créatures du Ciel.
24. Le ciel n’entourait pas entièrement le terrain de chasse[4:3] ; et un prince féodal ne prenait pas un troupeau entier par surprise. Lorsque le fils du ciel avait fini de tuer, son grand drapeau était abaissé ; et lorsque les princes avaient terminé, leur plus petit drapeau. Lorsque les grands officiers avaient terminé, les chars auxiliaires étaient arrêtés[1:12] ; et après cela, le peuple se mettait à la chasse.
25. Quand la loutre sacrifiait son poisson[2:12], les forestiers pénétraient dans les étangs et les barrages. Quand le loup sacrifiait sa proie, la chasse commençait. Quand la colombe se transformait en faucon, ils tendaient leurs filets, grands et petits. Quand les plantes et les arbres commençaient à perdre leurs feuilles, ils pénétraient dans les collines et les forêts (avec la hache). Tant que les insectes ne se seraient pas tous retirés dans leurs terriers, ils n’ont pas incendié les champs. Ils n’ont pris ni faons ni œufs. Ils n’ont pas tué les animaux gestants, ni ceux qui n’avaient pas atteint leur pleine croissance. Ils n’ont pas détruit les nids[3:8].
26. Le ministre en chef fixait les dépenses des États, et la règle était qu’il le fasse à la fin de l’année. Une fois les cinq sortes de céréales récoltées, il fixait les dépenses en fonction de la taille de chaque territoire, selon qu’il était grand ou petit, et des revenus de l’année, selon qu’ils étaient abondants ou faibles. Sur une moyenne de trente ans, il fixait les dépenses, régulant les dépenses en fonction des revenus.
27. Un dixième des dépenses (de l’année) était consacré aux sacrifices. Durant les trois années de rites de deuil (pour les parents), le roi ne sacrifiait pas (en personne), sauf au Ciel, à la Terre et aux Esprits de la terre et des céréales ; et lorsqu’il allait négocier une affaire, les cordes (de son char) étaient en chanvre (et non en soie)[1:13]. Une dîme des dépenses de trois ans était allouée aux rites de deuil. Lorsqu’il n’y avait pas assez pour les rites de sacrifice et de deuil, c’était dû à un gaspillage excessif ; lorsqu’il y en avait plus que nécessaire, l’État était qualifié d’opulent. En matière de sacrifices, il ne fallait pas faire preuve d’extravagance les bonnes années, ni d’avarice les mauvaises.
28. Si, dans un État, il n’y avait pas suffisamment d’accumulation (d’excédent) pour neuf ans, on parlait d’insuffisance ; s’il n’y en avait pas assez pour six ans, on parlait d’urgence. S’il n’y avait pas suffisamment d’excédent pour trois ans, l’État ne pouvait pas perdurer. Une agriculture de trois ans était censée fournir un surplus de nourriture suffisant pour un an ; celle de neuf ans, un surplus suffisant pour trois ans. Pendant trente ans (de cette manière), malgré les mauvaises années, la sécheresse et les inondations, les gens ne manquaient de rien et n’étaient réduits qu’à manger des légumes, et alors le Fils du Ciel leur offrait chaque jour des repas copieux et de la musique.
1. Le fils du Ciel était mis au tombeau le septième jour (après sa mort) et enterré au septième mois. Le prince d’un État était mis au tombeau le cinquième jour et enterré au cinquième mois. Un grand officier, d’autres officiers et le peuple étaient mis au tombeau le troisième jour et enterrés au troisième mois. Les rites de deuil de trois ans (pour les parents) s’étendaient du fils du Ciel à tous.
2. Le peuple descendait le cercueil dans la tombe à l’aide de cordes, et ne suspendait pas l’enterrement à cause de la pluie. Il ne construisait pas de tumulus et ne plantait pas d’arbres sur la tombe. Qu’aucune autre occupation ne vienne perturber les rites du deuil était une règle transmise par le Fils du Ciel au peuple.
3. Dans les rites de deuil, ils suivaient le rang des morts ; en leur sacrifiant, ils suivaient celui des vivants. Un fils né d’une concubine ne présidait pas aux sacrifices[1:14].
4. (Le temple ancestral du) fils du Ciel comprenait sept temples (ou plus petits) ; trois à gauche, trois à droite, et celui de son grand ancêtre (faisant face au sud) : en tout, sept. (Le temple du) prince d’un État comprenait cinq de ces temples : ceux de deux à gauche, deux à droite, et celui de son grand ancêtre : en tout, cinq. Les grands officiers avaient trois temples : un à gauche, un à droite, et celui de son grand ancêtre : en tout, trois. Les autres officiers n’en avaient qu’un. Le peuple présentait ses offrandes dans son appartement (principal)[2:13].
2. Les termes techniques (comme on pourrait les appeler) utilisés dans le texte rendent impossible une traduction concise de ce paragraphe, afin de le rendre intelligible à un lecteur étranger qui n’en connaîtrait pas la signification. Le plan suivant d’un temple ancestral d’un roi de Kâu est donné dans les planches de l’édition Khien-lung du Lî kî : d’après Kû Hsî. Je le présente ici avec quelques condensés.
En entrant par la porte sud, nous avons face à nous, à l’extrémité nord, le sanctuaire du grand ancêtre dont la famille était autrefois issue. Au sud de ce sanctuaire, à droite et à gauche, se trouvaient deux sanctuaires dédiés aux rois Wan et Wû, père et fils, cofondateurs de la dynastie. Les quatre en dessous, deux de chaque côté, étaient dédiés aux quatre rois précédant le roi régnant, le sacrificateur. Au fond de chaque sanctuaire se trouvait un appartement relativement sombre, appelé khin (###), où la tablette spirituelle était conservée entre les sacrifices. Lorsqu’un sacrifice était offert, la tablette était sortie et placée au centre d’un paravent, au milieu du sanctuaire. À mesure que la lignée s’allongeait, tandis que les tablettes du grand ancêtre et des coancêtres restaient toujours intactes, lors d’un décès ou d’une accession au trône, la tablette du plus ancien occupant suivant était retirée et placée dans un appartement commun destiné à la conservation de toutes ces tablettes, et celle du roi récemment décédé était placée dans le sanctuaire du père, les trois autres étant décalées vers le haut, en veillant toujours à ce que la tablette d’un fils ne suive jamais celle de son père du même côté. Le nombre de sanctuaires inférieurs était généralement maintenu à quatre. Ceux de l’est étaient appelés Kâo (###) et ceux de l’ouest Mû (###), noms figurant dans le texte. Voir les Classiques chinois, I, p. 266, 267, et la note correspondante.
5. Les sacrifices dans les temples ancestraux du fils du Ciel et des princes féodaux étaient celui du printemps, appelé Yo ; celui de l’été, appelé Tî ; celui de l’automne, appelé Khang ; et celui de l’hiver, appelé Khang[1:15].
6. Le fils du Ciel sacrifia au Ciel et à la Terre ; les princes des États, aux (esprits de la) terre et du blé ; les grands officiers offrirent les cinq sacrifices (de la maison). Le fils du Ciel sacrifia à toutes les collines célèbres et aux grands ruisseaux sous le ciel, les cinq montagnes[2:14] recevant des honneurs (sacrificiels) comme les honneurs rendus (à la cour) aux trois ministres ducaux, et les quatre rivières[2:15] des honneurs comme ceux rendus aux princes des États ; les princes sacrifièrent aux collines célèbres et aux grands ruisseaux qui étaient sur leurs propres territoires.
7. Le fils du Ciel et les seigneurs féodaux sacrifiaient aux anciens princes qui n’avaient pas de successeurs pour présider aux sacrifices qui leur étaient destinés, et dont les possessions faisaient maintenant partie du domaine royal ou de leurs États respectifs.
8. Le fils du Ciel offrait le sacrifice du printemps à part, mais ses sacrifices des autres saisons étaient accomplis à plus grande échelle dans le temple du grand ancêtre. Les princes des États qui offraient le sacrifice du printemps omettaient celui de l’été ; ceux qui offraient celui de l’été omettaient celui de l’automne ; ceux qui sacrifiaient en automne ne le faisaient pas en hiver ; et ceux qui sacrifiaient en hiver ne le faisaient pas au printemps[1:16].
Au printemps, ils offraient le sacrifice de la saison à part ; en été, dans le temple du grand ancêtre[2:16] ; en automne et en hiver, les deux sacrifices y étaient associés ensemble.
9. Pour sacrifier sur les autels aux esprits de la terre et du blé, le fils du Ciel utilisait dans chaque cas un taureau, un bélier et un sanglier ; les princes, (seulement) un bélier et un sanglier. Les grands et autres officiers, lors des sacrifices dans leurs temples ancestraux, s’ils possédaient des terres, sacrifiaient un animal ; et, s’ils n’en avaient pas, ils n’offraient que des fruits. Le peuple, au printemps, offrait des oignons verts ; en été, du blé ; en automne, du millet ; et en hiver, du riz non décortiqué. Les oignons verts étaient présentés avec des œufs ; le blé avec du poisson ; le millet avec un cochon de lait ; et le riz avec une oie.
10. Les cornes des taureaux utilisés pour les sacrifices au Ciel et à la Terre n’étaient pas plus grandes qu’un cocon ou une châtaigne[1:17]. Celles de celui utilisé dans le temple ancestral pouvaient être saisies à la main ; celles du bœuf utilisé pour les invités (du festin) mesuraient 30 cm de long.
Sans motif suffisant, un prince ne tuait pas un bœuf, ni un grand officier un mouton, ni un autre officier un chien ou un cochon, ni une personne ordinaire ne mangeait de la nourriture délicate.
Les diverses provisions (d’un festin) ne dépassaient pas les victimes sacrificielles tuées ; les vêtements privés n’étaient pas supérieurs aux robes de sacrifice ; la maison et ses appartements ne surpassaient pas le temple ancestral.
11. Autrefois, les champs publics étaient cultivés par le travail conjoint des fermiers environnants, dont les produits n’étaient pas prélevés sur les terres privées. Un loyer était perçu pour les places de marché, mais les marchandises n’étaient pas taxées. Les voyageurs étaient contrôlés aux différents passages, mais aucun droit n’était perçu sur eux. Les habitants se rendaient librement dans les forêts et les plaines au pied des montagnes, au moment opportun. Aucun produit n’était prélevé sur les champs attribués aux cadets d’une famille, ni sur les champs sacrés. L’État ne demandait que trois jours de travail par an. Les champs et les résidences des hameaux (une fois attribués) ne pouvaient être vendus. Les terrains réservés aux tombes ne pouvaient être utilisés (à d’autres fins)[1:18].
12. Le ministre des Travaux publics, avec ses instruments, mesura le terrain pour les implantations des habitants. Il détermina les périodes des quatre saisons autour des collines et des rivières, des terres limoneuses et des étangs. Il mesura les distances entre les lieux et commença ses opérations en employant le travail des habitants. Dans tous ces emplois, il imposait aux personnes valides les tâches des vieillards et leur donnait la ration alimentaire des personnes valides.
13. Dans tous leurs établissements, les capacités physiques des habitants sont forcément fonction des influences du ciel et de la terre, froides ou chaudes, sèches ou humides. Là où les vallées sont larges et les rivières abondantes, le sol est aménagé différemment ; et les gens qui y naissent ont des coutumes différentes. Leurs tempéraments, durs ou doux, légers ou graves, lents ou rapides, sont uniformisés par des mesures différentes ; leurs préférences en matière de saveurs sont harmonisées différemment ; leurs outils sont fabriqués différemment ; leurs vêtements sont confectionnés différemment, mais toujours de manière appropriée. Leur éducation est variée, sans modifier leurs coutumes ; et les dispositions gouvernementales sont uniformes, sans en modifier la convenance (dans chaque cas).
14. Les peuples de ces cinq régions – les États du Centre, les Zung, les Î (et autres tribus sauvages environnantes) – avaient chacun leur nature propre, qu’on ne pouvait leur faire changer. Les tribus de l’est étaient appelées Î. Elles avaient les cheveux dénoués et se tatouaient le corps. Certaines d’entre elles mangeaient leur nourriture sans la faire cuire. Celles du sud étaient appelées Man. Elles se tatouaient le front et avaient les pieds tournés l’un vers l’autre. Certaines d’entre elles mangeaient aussi leur nourriture sans la faire cuire. Celles de l’ouest étaient appelées Zung. Elles avaient les cheveux dénoués et portaient des peaux. Certaines d’entre elles ne mangeaient pas de céréales. Celles du nord étaient appelées Tî. Elles portaient des peaux d’animaux et d’oiseaux et vivaient dans des grottes. Certaines d’entre elles ne mangeaient pas non plus de céréales.
Les habitants des États du Milieu, et parmi ceux de Man, Zung et Tî, avaient tous leurs demeures où ils vivaient à l’aise ; leurs saveurs préférées ; les vêtements qui leur convenaient ; leurs ustensiles appropriés ; et leurs vases qu’ils préparaient en abondance. Dans ces cinq régions, les langues des peuples n’étaient pas mutuellement intelligibles, et leurs goûts et désirs étaient différents. Pour faire comprendre ce qu’ils avaient en tête et communiquer leurs goûts et leurs désirs, il y avait des officiers – à l’est, appelés transmetteurs ; au sud, représentationnistes ; à l’ouest, Tî-tîs[1:19] ; et au nord, interprètes.
15. Lors de l’installation du peuple, le terrain fut mesuré pour la formation des villes, puis mesuré en portions plus petites pour les lots de la population. Lorsque la répartition du terrain, des villes et des lots fut ainsi fixée en harmonie, de sorte qu’il n’y eut aucun terrain inoccupé et qu’aucun membre du peuple ne fut laissé à l’abandon, des dispositions économiques furent prises concernant la nourriture, et les occupations appropriées furent fixées pour chaque saison. Alors, le peuple se reposait dans ses demeures, vaquait joyeusement à ses occupations, s’exhortait mutuellement au travail, honorait ses dirigeants et aimait ses supérieurs. Ceci étant assuré, la création d’écoles fut suivie.
1. Le ministre de l’Instruction définissait et exposait les six observances cérémonielles[2:17] : diriger et contrôler la nature du peuple ; illustrer clairement les sept leçons (de moralité)[3:9] pour stimuler leur vertu ; inculquer l’uniformité dans les huit objets du gouvernement[2:18], pour se prémunir contre tout excès ; enseigner l’uniformité du cours (du devoir) et de la vertu, pour assimiler les manières ; nourrir les personnes âgées, pour assurer l’achèvement de la piété filiale ; montrer de la pitié aux orphelins et aux solitaires, pour atteindre ceux qui avaient été endeuillés ; exalter les hommes de talents et de valeur, pour rendre honneur à la vertu ; et traiter sommairement les indignes, pour désapprouver la méchanceté.
2. Il ordonna que, dans tous les districts[1:20], on marque et on lui montre ceux qui désobéissaient à ses leçons. (Ceci étant fait), les vieillards furent tous rassemblés à l’école[2:19], et les jours de fête, on pratiquait le tir à l’arc et on attribuait les places selon le mérite. (Au même moment) il y eut une fête, où les places étaient attribuées selon l’âge. Le Grand Ministre de l’Instruction[3:10] y conduisit les éminents élèves de l’État et supervisa avec eux les travaux.
Si ceux qui lui avaient été dénoncés ne changeaient pas, il ordonnait que ceux qui persistaient dans leur désobéissance dans les districts de gauche soient transférés dans ceux de droite, et ceux qui étaient notés à droite dans les districts de gauche. Puis un autre examen était effectué de la même manière, et ceux qui n’avaient pas changé étaient transférés dans le territoire le plus proche. Toujours inchangés, ils étaient transférés, après un procès similaire, dans le territoire plus éloigné. Là, ils étaient de nouveau examinés et jugés, et s’ils persistaient dans leur défection, ils étaient chassés dans une région éloignée et exclus de toute distinction pour le reste de leur vie.
3. Des ordres furent donnés pour que, dans tous les districts, les jeunes gens jugés prometteurs soient présentés au ministre de l’Instruction, qui les appelait alors « élèves sélectionnés ». Il décidait alors lesquels d’entre eux offraient le plus de perspectives et les promut au (grand) collège[1:21], où ils furent appelés « élèves éminents[2:20]. » Ceux qui étaient signalés au ministre étaient exemptés de services dans les districts ; et ceux qui étaient promus à la (grande) école, de tous les services relevant de son propre département, et (prochainement) étaient appelés « élèves accomplis[2:21]. »
4. Le conseil de direction de la musique accordait tout l’honneur à ses quatre matières d’enseignement[3:11] et organisait les leçons en suivant de près les poèmes, les histoires, les cérémonies et la musique des rois précédents, afin de former des élèves complets. Le printemps et l’automne étaient consacrés à l’enseignement des cérémonies et de la musique ; l’hiver et l’été aux poèmes et aux histoires[1:22]. Le fils aîné du roi et ses autres fils, les fils aînés de tous les princes féodaux, les fils, par leurs épouses, des hauts ministres, les grands officiers et les officiers du plus haut rang, ainsi que les élèves éminents et sélectionnés de tous les États, tous se rendaient à l’école, entrant dans les écoles selon leur âge.
5. Lorsque le moment de quitter le collège approcha, les assistants, petits et grands[2:22], et le directeur subalterne du conseil, dénoncèrent ceux qui n’avaient pas suivi leurs instructions et les signalèrent au Grand Directeur, qui à son tour les signala au roi. Le roi ordonna aux trois ministres ducaux, à ses neuf (autres) ministres, aux Grands Officiers et aux (autres) Officiers, d’entrer tous à l’école (et de faire passer un examen). Si cela n’apportait pas le changement nécessaire, le roi en personne inspectait l’école ; et si cela échouait également, il ne prenait pas de repas complet ni de musique pendant trois jours, après quoi les (coupables) étaient chassés dans les régions éloignées. Les envoyer à l’ouest était appelé « expulsion (temporaire) » ; à l’est, « exil temporaire ». Mais toute leur vie, ils furent exclus de toute distinction.
6. Le Grand Directeur de la Musique, après avoir pleinement examiné quels étaient les « élèves accomplis » les plus prometteurs, les signala au roi, après quoi ils furent promus au rang de ministres de la Guerre et appelés « élèves prêts à être employés[1:23] ».
7. Le ministre de la Guerre examinait avec discernement les élèves qui lui étaient ainsi soumis afin de déterminer les fonctions pour lesquelles leurs aptitudes les préparaient. Il rapportait ensuite au roi ses décisions concernant les meilleurs et les plus compétents d’entre eux, afin que leur jugement soit fixé[2:23]. Une fois celui-ci établi, ils étaient nommés à leurs fonctions. Après s’être acquittés de leurs devoirs, un grade leur était attribué ; et, leurs positions ainsi fixées, ils recevaient un salaire.
8. Lorsqu’un grand officier était démis de ses fonctions pour incompétence, il n’occupait plus aucun poste jusqu’à la fin de sa vie. À sa mort, il était enterré comme un officier ordinaire.
9. Si l’on envisageait une expédition de guerre, on donnait ordre au Grand ministre de l’Instruction d’enseigner aux élèves la conduite du char et le port de la cotte de mailles.
11. Le ministre du Crime adaptait les peines (aux délits pour lesquels elles étaient infligées) et clarifiait les lois afin de traiter les accusations et les litiges criminels. Il exigeait les trois références quant à sa justice (avant l’infliction de la peine capitale)[1:24]. Si une partie avait l’intention, mais qu’il n’y avait aucune preuve de l’acte, l’accusation n’était pas entendue. Lorsqu’une affaire paraissait douteuse, elle était traitée avec légèreté ; lorsqu’elle pouvait être graciée, elle était (toujours) considérée avec sérieux.
12. Pour toute décision sur l’application de l’une des cinq peines[2:24], il fallait se conformer au jugement du Ciel. Les fautes involontaires et rachetables étaient déterminées par les circonstances de chaque cas particulier[1:25].
13. Lorsqu’il entendait une affaire nécessitant l’application de l’une des cinq peines, le juge devait tenir compte de l’affection entre père et fils[2:25], ou de la justice entre dirigeant et ministre[3:12] (qui pouvait être présente dans l’esprit du défendeur), afin d’équilibrer son propre jugement. Il devait considérer la gravité ou la légèreté (de l’infraction) et s’efforcer soigneusement de sonder la capacité (du délinquant) à déterminer la nature exacte (de sa culpabilité). Il devait déployer toute son intelligence et laisser libre cours à ses sentiments généreux et affectueux pour parvenir à son jugement final. Si l’accusation lui paraissait douteuse, il devait consulter la foule ; et si elle doutait également, il devait gracier le défendeur. Parallèlement, il devait examiner les cas analogues, grands et petits, puis rendre sa décision.
14. Les preuves d’une affaire criminelle ayant été recueillies et le jugement rendu, le greffier rapporta le tout au directeur (du district), qui l’entendit et le rapporta au Grand ministre de la Criminalité. Il l’entendit également dans la cour extérieure[4:4], puis le rapporta au roi, qui ordonna aux trois ministres ducaux, avec le ministre et le directeur, de l’entendre à nouveau. Après l’avoir (une fois de plus) rapporté au roi, celui-ci l’examina avec les trois conditions atténuantes[1:26], et ne fixa alors que la peine.
15. Dans toutes les peines et amendes infligées, même les coupables les plus légers (et qui n’étaient pas douteux) n’étaient pas pardonnés. La punition peut être comparée au corps. Le corps est une chose complète ; une fois achevé, il ne peut plus y avoir de changement ultérieur[2:26]. C’est pourquoi l’homme sage fera de son mieux (pour décider de toutes ces peines).
16. Diviser les mots pour enfreindre les lois ; confondre les noms pour modifier ce qui avait été définitivement établi ; se livrer à des pratiques corrompues pour semer la confusion au sein du gouvernement : tous les coupables de ces choses étaient mis à mort. Utiliser une musique licencieuse, des vêtements étranges, des inventions merveilleuses et des instruments extraordinaires, semant ainsi le doute parmi les foules : tous ceux qui utilisaient ou fabriquaient de telles choses étaient mis à mort. Ceux qui persistaient dans une conduite hypocrite et discutaient dans des discours hypocrites ; qui étudiaient le mal et le faisaient de plus en plus, et quiconque suivait de plus en plus le mal au point de dérouter les foules : ceux-là étaient mis à mort. Ceux qui faisaient de faux rapports sur (l’apparition des) esprits, sur les saisons et les jours, sur la consultation de l’écaille et des tiges de tortue, afin de troubler les foules : ceux-là étaient mis à mort. Ces quatre catégories furent écartées, et aucune défense ne fut entendue.
17. Tous ceux qui étaient chargés des interdictions pour la régulation des multitudes[1:27] ne pardonnaient pas leurs transgressions. Ceux qui avaient des signes de rang, longs ou ronds, et des coupes de libation dorées, n’étaient pas autorisés à les vendre sur les places publiques ; ni de robes ou de chars, dons du roi ; ni de vases d’un temple ancestral ; ni de victimes pour le sacrifice ; ni d’instruments de guerre ; ni de vases qui n’étaient pas conformes aux mesures prescrites ; ni de chars de guerre qui n’étaient pas conformes aux mêmes ; ni de tissus ou de soie, fins ou grossiers, non conformes à la qualité prescrite, ou plus larges ou plus étroits que la règle appropriée ; ou de couleurs illégitimes, confondant celles qui étaient correctes[2:27] ; ni de tissus, brodés ou figurés ; ni de vases faits de perles ou de jade ; ni de vêtements, ni de nourriture, ni de boisson (de quelque manière que ce soit extravagante) ; ni de céréales qui n’étaient pas de saison, ni de fruits qui n’étaient pas mûrs ; ni de bois qui n’était pas bon pour la hache ; ou des oiseaux, des bêtes, des poissons ou des reptiles, qui n’étaient pas aptes à être tués. Aux portes frontières, les responsables des interdictions examinaient les voyageurs, interdisant ceux qui portaient des vêtements étranges et notant ceux qui parlaient une langue étrangère.
18. Le Grand archiviste supervisait les cérémonies. Il était responsable des tablettes d’enregistrement et présentait au roi les noms à éviter et les jours défavorables à l’accomplissement de certaines affaires. Le fils du Ciel recevait ses avertissements avec révérence[2:28].
19. (Le bureau des) comptables[3:13] préparait les comptes complets de l’année à soumettre au Fils du Ciel, lesquels étaient reçus avec révérence par le ministre en chef. Le Grand Directeur de la Musique, le Grand Ministre de la Criminalité et le Surintendant (en chef) des Marchés, ces trois officiers, suivaient avec les comptes complets de leurs services à soumettre au Fils du Ciel. Le Grand Ministre de l’Instruction, le Grand Ministre de la Guerre et le Grand Ministre des Travaux publics recevaient avec révérence les comptes complets de leurs différents services de leurs subordonnés, les examinaient, puis les présentaient au Fils du Ciel. Ces subordonnés les recevaient ensuite avec révérence après avoir été ainsi examinés et jugés. Ceci fait, les vieillards furent fêtés et la sympathie royale témoignée aux cultivateurs. Les affaires de l’année furent conclues et les dépenses des États furent déterminées.
1. Pour nourrir les vieillards, (Shun), le seigneur de Yü, utilisait les cérémonies du divertissement avec boisson ; les souverains de Hsiâ, ceux qui assistaient aux divertissements (après) un sacrifice ou une offrande respectueuse[1:28] ; les hommes de Yin, ceux d’un festin (substantiel) ; et les hommes de Kâu cultivaient et utilisaient les trois.
2. Ceux de cinquante ans recevaient leur nourriture dans les écoles de district ; ceux de soixante ans, la leur dans l’école de l’État ; et ceux de soixante-dix ans, la leur au collège. Cette règle s’étendait aux États féodaux. Un vieillard de quatre-vingts ans exprimait sa reconnaissance pour le message du souverain en s’agenouillant une fois et en baissant la tête deux fois. L’aveugle faisait de même. Un vieillard de quatre-vingt-dix ans en chargeait un autre pour recevoir (le message et le cadeau pour lui).
3. Pour ceux de cinquante ans, le grain était différent de celui des hommes plus jeunes. Pour ceux de soixante ans, on gardait de la viande en réserve. Pour ceux de soixante-dix ans, il y avait un second service de viande savoureuse. Pour ceux de quatre-vingts ans, il y avait un approvisionnement constant de mets délicats. Pour ceux de quatre-vingt-dix ans, la nourriture et la boisson ne sortaient jamais de leurs chambres. Où qu’ils aillent, il était exigé que viandes et boissons savoureuses les suivent.
4. Après soixante ans, on voyait le cercueil et les autres objets nécessaires aux rites funéraires être prêts une fois par an ; après soixante-dix ans, une fois par saison ; après quatre-vingts ans, une fois par mois ; et après quatre-vingt-dix ans, on les entretenait chaque jour. Mais les bandages, le drap, les couvertures et les housses (pour le corps) étaient préparés après le décès.
5. À cinquante ans, on commence à dépérir ; à soixante ans, on ne se sent pas rassasié à moins de manger de la viande ; à soixante-dix ans, on n’a pas chaud à moins de porter de la soie ; à quatre-vingts ans, on n’a pas chaud à moins d’avoir quelqu’un (pour dormir) avec soi ; et à quatre-vingt-dix ans, on n’a pas chaud même avec cela.
6. À cinquante ans, on gardait toujours son bâton à la main dans sa famille ; à soixante ans, dans son district ; à soixante-dix ans, dans la ville ; à quatre-vingts ans, (un officier) le faisait à la cour. Si le fils du Ciel voulait interroger (tous les officiers) de quatre-vingt-dix ans, il rentrait chez lui et se faisait apporter de riches mets.
7. À soixante-dix ans, (un officier) n’attendait pas que le tribunal soit terminé (avant de se retirer) ; à quatre-vingts ans, il rapportait chaque mois (au messager du souverain) qu’il était encore en vie ; à quatre-vingt-dix ans, il (se faisait envoyer) régulièrement de la nourriture délicate chaque jour.
8. À cinquante ans, un homme (commun) n’était pas employé à des services exigeant de la force ; à soixante ans, il était dispensé de porter les armes avec les autres ; à soixante-dix ans, il était exempté de recevoir des invités et des visiteurs ; et à quatre-vingts ans, il était libéré des abstinences et autres rites de deuil.
9. A cinquante ans, on recevait le grade (de Grand Officier)[1:29] ; à soixante ans, on n’allait plus en personne au collège ; à soixante-dix ans, on se retirait du service du gouvernement ; et en deuil, on ne portait que la robe de sac (sans adopter les privations des rites du deuil).
10. (Shun), seigneur de Yü, nourrissait les vieillards (retraités du service) de l’État dans (l’école appelée) le hsiang supérieur, et les vieillards du peuple (et les officiers qui n’avaient pas obtenu de grade) dans (l’école appelée) le hsiang inférieur. Les souverains de Hsiâ nourrissaient les premiers dans (l’école appelée) le hsü à l’est, et les seconds dans (celle appelée) le hsü à l’ouest. Les hommes de Yin nourrissaient les premiers dans l’école de droite, et les seconds dans celle de gauche. Les hommes de Kâu recevaient les premiers dans (l’école appelée) le kiâo oriental, et les seconds dans (ce qui correspondait à) le hsiang de Yü. C’était dans la banlieue de la capitale à l’ouest[2:29].
11. Le seigneur de Yü portait le bonnet hwang pour les sacrifices (au temple ancestral) et la robe blanche pour nourrir les vieillards. Les souverains de Hsiâ utilisaient le bonnet shâu pour les sacrifices, et des vêtements sombres de dessus et de dessous pour nourrir les vieillards. Sous la dynastie Yin, ils utilisaient le bonnet hsü pour les sacrifices, et le haut et le bas des vêtements, tous deux en soie fine blanche, pour nourrir les vieillards. Sous la dynastie Kâu, ils utilisaient le bonnet mien pour les sacrifices, et des vêtements sombres de dessus et de dessous pour nourrir les vieillards.
12. Les rois des trois dynasties[1:30], en prenant soin des personnes âgées, tenaient toujours compte de l’âge de leurs proches. Lorsqu’un officier avait quatre-vingts ans, l’un de ses fils était libéré de toute obligation gouvernementale ; lorsqu’il avait quatre-vingt-dix ans, tous les membres de sa famille en étaient libérés. En cas d’invalidité ou de maladie, nécessitant la présence d’autres personnes, un homme était libéré de ses obligations. Les personnes en deuil de leurs parents bénéficiaient d’une libération de trois ans. Celles en deuil depuis un an ou neuf mois bénéficiaient d’une libération de trois mois. Lorsqu’un officier s’apprêtait à partir pour un autre État, il était libéré de ses obligations trois mois à l’avance. Lorsqu’un officier venait d’un autre État, il n’était pas tenu de prendre le service actif pendant environ un an.
13. Celui qui, tout jeune, perdait son père était appelé orphelin ; un vieil homme qui avait perdu ses fils était appelé solitaire. Un vieil homme qui avait perdu sa femme était appelé veuf pitoyable ; une vieille femme qui avait perdu son mari était appelée veuve pauvre. Ces quatre classes étaient les plus démunies du peuple du Ciel et n’avaient personne à qui confier leurs besoins ; elles recevaient toutes une allocation régulière.
14. Les muets, les sourds, les boiteux, ceux qui avaient perdu un membre, les pygmées et les mécaniciens, étaient tous nourris selon le travail qu’ils étaient capables d’effectuer.
15. Sur les routes, les hommes prenaient le côté droit et les femmes le côté gauche ; les voitures se tenaient au milieu. Un homme suivait un autre homme du même âge que son père ; il suivait de plus près celui qui pouvait être son frère aîné, mais toujours en arrière, comme des oies qui volent l’une après l’autre. Les amis ne se croisaient pas lorsqu’ils allaient dans le même sens. (Dans le cas d’un vieillard et d’un jeune homme portant des fardeaux,) tous deux étaient portés par le plus jeune ; et si les deux étaient trop lourds pour l’un, il prenait le plus lourd. Un homme aux cheveux gris n’avait pas le droit de porter quoi que ce soit, même s’il pouvait le faire d’une seule main.
16. Un officier de rang supérieur, âgé de soixante ou soixante-dix ans, ne marchait pas à pied. Un homme du commun, à cet âge, ne manquait pas de viande.
17. Un grand officier (ayant des terres en propre) n’était pas autorisé à emprunter les vases destinés au sacrifice, ni à fabriquer des vases pour son usage personnel avant d’avoir fabriqué ceux destinés au sacrifice.
Un espace d’un carré lî contenait des champs totalisant 900 mâu[1:31]. Dix carrés lî étaient égaux à 100 espaces d’un carré lî et contenaient 90 000 mâu. Cent carrés lî étaient égaux à 100 espaces de dix carrés lî et contenaient 9 000 999 mâu. Mille carrés lî étaient égaux à 100 espaces de 100 carrés lî et contenaient 900 000 000 mâu.
19. Du mont Hang[1:32] au point le plus méridional du Ho, il y avait à peine 1 000 lî. De ce point au Kiang, il y avait à peine 1 000 lî. Du Kiang au mont Hang, au sud, il y avait plus de 1 000 lî. Du Ho, à l’est, à la mer orientale, il y avait plus de 1 000 lî. Du Ho, à l’est, au même fleuve, à l’ouest, il y avait à peine 1 000 lî ; et de là aux Sables Mouvants[2:30], il y avait plus de 1 000 lî. (Le royaume) ne dépassait pas les Sables Mouvants à l’ouest, ni le mont Hang au sud. À l’est, il ne dépassait pas la mer orientale, ni au nord, il ne dépassait (l’autre) mont Hang. Tout ce qui se trouvait à l’intérieur des quatre mers, pris en compte la longueur et la largeur, formait un espace de 3 000 lî carrés, et contenait quatre-vingts trillions de mâu[3:14].
2o. Un espace de 100 lî carrés contenait un terrain d’une superficie de 9 000 000 mâu. Des collines et des monticules, des forêts et des fourrés, des rivières et des marais, des fossés et des canaux, des murs d’enceinte et des faubourgs, des maisons, des routes et des ruelles en occupaient un tiers, laissant 6 000 000 mâu.
21. Autrefois, selon la coudée de Kâu, huit coudées formaient un pas. Aujourd’hui, selon la même méthode, six coudées et quatre pouces font un pas. Cent mâu anciens équivalaient à 146 mâu actuels, soit trente pas. Cent lî anciens équivalaient à 121 mâu actuels, soit soixante pas, quatre coudées, deux pouces et deux dixièmes.
22. Un espace de 1000 lî carrés contenait 100 espaces de 100 lî carrés chacun. Dans celui-ci furent constitués trente états de 100 lî carrés, laissant de quoi en construire soixante-dix autres de même taille. Il fut également constitué soixante états de 70 lî carrés, vingt-neuf de 100 lî carrés et quarante espaces de 10 lî carrés ; laissant de quoi en construire quarante états de 100 lî carrés et soixante espaces de 10 lî carrés. Il fut également constitué cent vingt états de 50 lî carrés et trente de 100 lî carrés, laissant de quoi en construire dix de même taille et soixante espaces de 10 lî carrés.
Les collines célèbres et les grands lacs n’étaient pas inclus dans les fiefs ; le reste était affecté aux territoires rattachés et aux terres inoccupées. Ces terres non appropriées étaient prises pour récompenser les princes reconnus comme méritants, tandis que celles qui étaient retirées à d’autres (en raison de leur démérite) devenaient des terres non appropriées.
23. Le territoire du fils du Ciel, d’une superficie de 1000 lî carrés, contenait 100 espaces de 100 lî carrés chacun. Il fut constitué neuf apanages de 100 lî carrés, laissant quatre-vingt-onze espaces de la même taille. Il fut également constitué vingt et un apanages de 70 lî carrés, dix de 100 lî et vingt-neuf espaces de 10 lî carrés ; laissant assez pour quatre-vingts de 100 lî carrés et soixante et onze de 10 lî. Il fut en outre constitué soixante-trois apanages de 50 lî carrés, quinze de 100 lî et soixante-quinze espaces de 10 lî, tandis qu’il restait encore assez pour soixante-quatre apanages de 100 lî carrés et quatre-vingt-seize espaces de 10 lî chacun.
24. Les officiers du grade le plus bas dans les États féodaux recevaient un salaire suffisant pour nourrir neuf personnes ; ceux du second grade, dix-huit ; et ceux du grade le plus élevé, trente-six. Un grand officier pouvait nourrir soixante-douze personnes ; un ministre, deux cent quatre-vingt-huit ; et le souverain, deux mille huit cent quatre-vingts.
Dans un État de deuxième classe, un ministre pouvait nourrir 216 personnes et le souverain, 2160.
Un ministre d’un petit État pouvait nourrir 144 personnes, et le souverain, 1440.
Dans un État de seconde classe, le ministre nommé par son souverain recevait les mêmes émoluments que le ministre d’un petit État.
25. Les grands officiers du Fils du Ciel agissaient comme les « trois inspecteurs ». Lorsqu’ils inspectaient un État, leur salaire était égal à celui d’un de ses ministres, et leur rang était celui d’un dirigeant d’un État de seconde classe. Leurs salaires provenaient des territoires sous la dépendance des chefs de région[1:33].
26. Les chefs de régions, à l’occasion de leur comparution à la cour du fils du Ciel, se voyaient attribuer des villes pour leur purification[2:31] dans son domaine comme celles de ses officiers du grade principal.
27. Les fils héritiers (nommés)[1:34] des princes féodaux héritaient de leurs États. Les grands officiers (du domaine royal) n’héritaient pas de leur rang. Ils étaient employés en fonction de leurs compétences et de leur caractère, et recevaient un grade lorsque leur mérite était prouvé. Jusqu’à ce que leur rang soit conféré (par le roi), (les princes) occupaient la position de ses officiers de premier rang, et ainsi ils dirigeaient leurs États. Les grands officiers des États n’héritaient pas de leur rang ni de leurs émoluments.
28. Les six cérémonies étaient : la pose d’une coiffe ; le mariage ; les rites de deuil ; les sacrifices ; les festins ; et les entretiens. Les sept leçons (de moralité) étaient : les devoirs entre père et fils ; frère aîné et cadet ; mari et femme ; dirigeant et ministre ; vieux et jeune ; ami et ami ; hôte et invité. Les huit objets du gouvernement étaient : la nourriture et la boisson ; les vêtements ; les affaires (ou la profession) ; le maintien des distinctions ; les mesures de longueur ; les mesures de capacité ; et des règles clairement définies[2:32].
[1:35] : Mont Hang ; dans le district actuel de Hang-shan, département. Hang-kau, Hu-nan.
[1:36] : Mont Hang ; dans le district actuel de Khü-yang, dépt. Ting-kâu, Kih-lî.
[3:15] : Irrévérence, ne pas prévoir de sacrifices ; manque de respect, ne pas prévoir correctement les besoins des invités.
[1:37] : Comparez Mencius III, i, 3, 6-9, et al. ; II, I, 5, 2-4 ; Je, je, 3, 3, 4 ; III, I, 3, 15-17 ; avec les notes. Je donne ici aussi la note de P. Callery sur la première phrase de ce paragraphe : — Sous les trois premières dynasties, époque éloignée où il y avait peu de terrains cultivés dans l’empire, le gouvernement concédait les terres incultes par carrés équilatères ayant 900 mâu, ou arpents, de superficie. Ces carrés, qu’on nommait Zing (###), d’après leur analogie de tracé avec le caractère Zing, “a well”, étaient divisés en neuf carrés égaux de 100 mâu chacun, au moyen de deux lignes médianes que deux autres lignes coupaient à angle droit à des distances égales. Il résulte de cette intersection de lignes une sorte de damier de trois cases de côté, ayant huit carrés sur la circonférence, et un carré au milieu. Les huit carrés du pourtour devenaient la propriété de huit colons ; mais celui du centre était un champ de réserve dont la culture restait bien à la charge des huit voisins, mais dont les produits appartenaient à 1’empereur.’
[2:33] : La grande école du district. Les hommes âgés seraient de bons officiers retraités, ainsi que d’autres de valeur reconnue.
[1:38] : Voir le Kâu Lî, XXXVII, 45, 46.
[2:34] : Marquage au fer rouge ; coupe du nez ; coupe des pieds ; castration ; mort. Voir vol, iii, p. 40.
[1:39] : Vol. iii, pp. 260-263. Les compilateurs de cette partie avaient évidemment quelques parties du Shû devant eux.
[1:40] : Callery donne pour cela, “qui pardonne trois fois”. Les conditions étaient : l’ignorance, l’erreur, l’oubli.
[1:41] : Hsiâ, Shang ou Yin et Kâu.
Un fils, généralement le fils aîné de l’épouse proprement dite, devait être reconnu par le roi avant de pouvoir être sûr de succéder à son père. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Voir page 230, paragraphe 1. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Tel qu’il est dans le texte = 80 x 10000 x 10000 x 10000 x 10000 mâu. Un traducteur, si je puis me permettre de parler d’autres personnes d’après ma propre expérience, est très perplexe lorsqu’il s’agit de suivre et de vérifier les calculs, dans ce paragraphe et dans les autres qui le précèdent et qui le suivent. Les éditeurs de Khien-lung et Wang Thâo utilisent de nombreuses pages pour signaler les erreurs des commentateurs précédents et établir les résultats corrects selon leurs propres vues, et j’ai pensé qu’il était bon de me contenter de donner simplement une traduction du texte. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Le texte dit : « Sous les arbres Zizyphus. » Ceux-ci étaient plantés dans la cour extérieure de l’audience, et sous eux les différents ministres de la cour avaient leur place. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎