Brahman a dit :
Français Je vais maintenant décrire la troisième qualité, la meilleure, bénéfique à toutes les créatures et irréprochable, le devoir du bien. joie [^1577], plaisir, noblesse, illumination et bonheur aussi, absence d’avarice, absence de peur, contentement, foi, pardon, courage, innocuité, équité, vérité, franchise, absence de colère, absence de calomnie, [ p. 326 ] pureté, dextérité, valeur. Celui qui possède la piété de la concentration de l’esprit, (tenant) la connaissance pour vaine [1], (la bonne) conduite vaine, le service vain et le travail vain, celui-là atteint le plus haut dans l’autre monde. Dépourvu de (l’idée que ceci ou cela est) mien, dépourvu d’égoïsme, dépourvu d’attentes, égal partout, non rempli de désirs, (être) tel est le devoir éternel du bon. Confiance, modestie [2], pardon, libéralité, pureté, absence de paresse, absence de cruauté, absence d’illusion, compassion envers (toutes) les créatures, absence de médisance, joie, contentement, jovialité, humilité, bonne conduite, pureté dans toute action pour (acquérir) la tranquillité [3], sentiments justes, émancipation [4], indifférence [5], vie de Brahmakârin, abandon de tous côtés, liberté de (l’idée que ceci ou cela est) mien, liberté d’attentes [6], piété ininterrompue [7], (soutenir que) les dons (sont) vains, les sacrifices vains, l’apprentissage vain, les vœux vains, la réception de dons vains, la piété vaine, la pénitence vaine. Ces Brahmanes talentueux de ce monde, dont la conduite est de cette description, qui adhèrent à la qualité de bonté, demeurant dans le siège du Brahman [8], perçoivent (tout) correctement. Débarrassés de tous [ p. 327 ] péchés et libérés du chagrin, ces hommes talentueux atteignent le ciel et créent (divers) corps [9]. Le pouvoir de gouverner, la maîtrise de soi, la minutie [10], ces êtres à l’âme noble se font (par les opérations de leur propre esprit) semblables aux dieux résidant au ciel. On dit qu’ils ont leurs courants ascendants [11], qu’ils sont des dieux, et qu’ils ont la qualité de bonté [12] ; et, une fois montés au ciel, ils changent véritablement de diverses manières, par le moyen de la nature [13]. Ils obtiennent et partagent [14] tout ce qu’ils désirent. Ainsi, ô chefs des deux fois nés ! vous ai-je décrit la conduite de la qualité de bonté. En comprenant cela selon la règle, on obtient tout ce que l’on désire. Les qualités [ p. 328 ] de bonté ont été spécifiquement décrites, et leur fonctionnement a été énoncé avec précision. L’homme qui comprend toujours ces qualités, jouit de ces qualités 1, mais n’y est pas attaché.
325:1 C’est-à-dire qui pensent toujours à ce qu’ils ont fait et à ce qu’ils doivent faire, et ainsi de suite. Cf. Gîtâ, pp. 115, 116. ↩︎
325:2 Et pas ce qui est plus élevé que cela, à savoir l’émancipation finale. ↩︎
325:6 C’est-à-dire des offrandes aux mânes. ↩︎
325:7 Cf. p. 300 supra, et Sânti Parvan (Moksha), chap. 194, st. 34; chap. 214, st. 36, Pour la noblesse, Aguna Misra a une manifestation de joie. ↩︎
326:1 Telle est la lecture de Nîlakanthaa, et il prend la connaissance pour signifier la simple connaissance dérivée des livres, etc. Aguna Misra a une lecture différente de vain, qu’il interprète comme signifiant « souhait de fruit ». ↩︎
326:3 C’est-à-dire une conduite pure et directe dans l’accomplissement de tout ce qui est fait pour atteindre l’émancipation finale. ↩︎
326:4 Des autres personnes de la tristesse, Arguna Misra. ↩︎
326:5 L’état d’être indifférent, udâsîna, Nîlakantha. ↩︎
326:7 Arguna Misra comprend ici l’original comme signifiant « ne pas être sous le contrôle d’un autre ». ↩︎