[ p. 241 ]
Il n’y a ici aucune destruction des actions bonnes ou mauvaises [^1108]. Venant à un corps après l’autre, ils mûrissent chacun à leur manière [^1109]. Comme un arbre fructueux produisant des fruits peut donner beaucoup de fruits, ainsi le mérite accompli avec un esprit pur s’accroît [^1110]. Le péché, lui aussi, accompli avec un esprit pécheur, est également (accroît). Car le soi s’engage dans l’action, mettant en avant cet esprit [^1111]. Et maintenant, écoutez comment [^1112] un homme, accablé par l’action, et enveloppé de désir et de colère [1], entre dans un ventre. Dans le ventre d’une femme, [il] obtient, comme résultat de l’action, un corps bon ou mauvais [2], composé de sperme et de sang virils. En raison de [sa] subtilité et de son imperceptibilité, bien qu’il obtienne un corps appartenant au Brahman, il n’est attaché nulle part ; Il est donc l’éternel Brahman [3]. C’est la semence de tous les êtres ; par là [ p. 242 ] toutes les créatures existent. Cette âme, pénétrant chaque membre du fœtus, partie par partie, et demeurant dans le siège du vent vital [4], les soutient par l’esprit [5]. Alors le fœtus, devenant possédé par la conscience, se meut autour de ses membres. De même que le fer liquéfié qui se déverse prend la forme de l’image [6], telle est, vous devez le savoir, l’entrée de l’âme dans le fœtus. De même que le feu pénétrant dans une boule de fer la chauffe, telle est aussi, vous devez le comprendre, la manifestation de l’âme dans le fœtus. Et comme une lampe flamboyante brille dans une maison, de même la conscience éclaire les corps [7]. Et quelle que soit l’action qu’il accomplit, bonne ou mauvaise, tout ce qu’il a accompli dans un corps antérieur doit nécessairement être apprécié (ou subi). Alors [8] cela s’épuise, et d’autres (actions) s’accumulent, tant que la piété qui réside dans la pratique de la concentration de l’esprit pour l’émancipation finale [9] n’a pas été apprise. Quant à cela, ô le meilleur (des hommes) ! Je vais te parler de l’action par laquelle, en vérité, celui qui parcourt le cycle des diverses renaissances, devient heureux. Dons, pénitence, vie de Brahmakârin, adhésion aux règles prescrites, maîtrise des sens [10], et aussi [ p. 243 ] tranquillité, compassion envers (tous) les êtres, maîtrise de soi et absence de cruauté, s’abstenir de s’approprier les biens d’autrui, ne pas agir malhonnêtement, même en pensée, envers (aucun) être en ce monde, servir mère et père, honorer les divinités et les invités, honorer les précepteurs, pitié, pureté, retenue constante des organes [11], et faire en sorte que le bien soit fait ; c’est ce qu’on appelle la conduite du bon [12]. De là naît la piété, qui protège les gens pour l’éternité. Il faut donc la chercher parmi les bons, car parmi eux elle demeure constamment. La pratique à laquelle adhèrent les bons indique ce qu’est la piété [13].Et parmi eux réside cette action qui constitue la piété éternelle. Celui qui l’acquiert ne connaît jamais de fin mauvaise [14]. Par cela, les gens sont empêchés de commettre un écart dans les sentiers de la piété [15]. Mais le dévot qui est libéré [16] est estimé plus haut que ceux-ci. Car la délivrance du cours de la vie mondaine de l’homme qui agit pieusement et bien, comme il se doit, ne survient qu’après un long moment [17]. Ainsi, une créature subit toujours les effets de l’action accomplie (dans une) (vie) antérieure. Et c’est [18] la seule cause par laquelle elle est arrivée ici-bas (dans une) (forme) dégradée. Il existe [ p. 244 ] dans le monde un doute quant à la source originelle de son corps. Et c’est ce que je vais maintenant énoncer. Brahman, le grand-père de tous les êtres, s’étant créé un corps, créa l’ensemble des trois mondes, mobile et fixe [19]. De là, il créa le Pradhâna, la cause matérielle de tous les êtres incarnés, par laquelle tout ceci est imprégné, et qui est connu dans le monde comme le plus élevé [20]. C’est ce qu’on appelle le destructible [21] ; mais l’autre [22] est immortel et indestructible. Et Pragâpati, qui avait été créé le premier, créa toutes les créatures et toutes les entités fixes, (ayant) pour la (création) mobile, une paire séparée pour chaque [23] (espèce). Telle est l’ancienne (tradition) que nous avons entendue. Et à ce sujet, le grand-père fixa une limite de temps, et (une règle) concernant les migrations parmi (diverses) créatures, et concernant le retour [24]. Ce que je dis est tout à fait correct et approprié, comme (ce que pourrait dire) toute personne talentueuse qui, dans une naissance antérieure, a perçu le soi 1. Celui qui perçoit correctement le plaisir et la douleur comme étant inconstants, le corps comme un agrégat impie 2 et la ruine comme étant liée à l’action 3, et qui se souvient que le peu de bonheur qui existe n’est que misère 4, celui-là traversera l’océan effrayant de la vie mondaine, qui est très difficile à traverser. Celui qui comprend le Pradhâna 5, (bien que) attaqué par la naissance, la mort et la maladie, voit un (principe de) conscience dans tous les êtres possédés de conscience 6. Alors, recherchant le siège suprême, il devient indifférent à tout 7. Ô le meilleur (des hommes) ! Je te donnerai un enseignement précis à ce sujet. Apprends de moi exhaustivement, ô Brâhmana ! l’excellente connaissance concernant le siège éternel et impérissable, que je m’apprête maintenant à déclarer.Mais le dévot libéré [16:1] est estimé plus haut que ceux-ci. Car la délivrance du cours de la vie terrestre de l’homme qui agit pieusement et bien, comme il se doit, ne survient qu’après une longue période [17:1]. Ainsi, une créature subit toujours les effets de l’action accomplie dans une vie antérieure. Et c’est [18:1] la seule cause par laquelle elle arrive ici-bas sous une forme dégradée. Il existe [ p. 244 ] dans le monde un doute quant à la source originelle de son corps. Et c’est ce que je vais maintenant énoncer. Brahman, le grand-père de tous les hommes, s’étant créé un corps, créa l’ensemble des trois mondes, mobile et fixe [19:1]. De là, il créa le Pradhâna, la cause matérielle de tous les (soi) incarnés, par lequel tout ceci est imprégné, et qui est connu dans le monde comme le plus élevé [20:1]. C’est ce qu’on appelle le destructible [21:1] ; mais l’autre [22:1] est immortel et indestructible. Et Pragâpati, qui avait été créé le premier, créa toutes les créatures et (toutes) les entités fixes, (ayant) en ce qui concerne la (création) en mouvement, une paire séparément pour chaque [23:1] (espèce). Telle est l’ancienne (tradition) entendue (par nous). Et à ce sujet, l’aïeul a fixé une limite de temps, et (une règle) concernant les migrations parmi (diverses) créatures, et concernant le retour [24:1]. Ce que je dis est tout à fait correct et approprié, comme (ce que peut dire) toute personne talentueuse qui a dans [ p. 245 ] une naissance antérieure percevait le soi 1. Celui qui perçoit correctement le plaisir et la douleur comme étant inconstants, le corps comme un agrégat impie 2 et la ruine comme étant liée à l’action 3, et qui se souvient que le peu de bonheur n’est que misère 4, celui-là traversera l’océan effrayant de la vie terrestre, qui est très difficile à traverser. Celui qui comprend le Pradhâna 5, (bien qu’) attaqué par la naissance, la mort et la maladie, voit un (principe de) conscience dans tous les êtres possédés par la conscience 6. Alors, cherchant le siège suprême, il devient indifférent à tout 7. Ô le meilleur (des hommes) ! Je vais te donner une instruction précise à ce sujet. Apprends de moi en détail, ô Brâhmana ! l’excellente connaissance concernant le siège éternel et impérissable, que je m’apprête à déclarer.Mais le dévot libéré [16:2] est estimé plus haut que ceux-ci. Car la délivrance du cours de la vie terrestre de l’homme qui agit pieusement et bien, comme il se doit, ne survient qu’après une longue période [17:2]. Ainsi, une créature subit toujours les effets de l’action accomplie dans une vie antérieure. Et c’est [18:2] la seule cause par laquelle elle arrive ici-bas sous une forme dégradée. Il existe [ p. 244 ] dans le monde un doute quant à la source originelle de son corps. Et c’est ce que je vais maintenant énoncer. Brahman, le grand-père de tous les hommes, s’étant créé un corps, créa l’ensemble des trois mondes, mobile et fixe [19:2]. De là, il créa le Pradhâna, la cause matérielle de tous les (soi) incarnés, par lequel tout ceci est imprégné, et qui est connu dans le monde comme le plus élevé [20:2]. C’est ce qu’on appelle le destructible [21:2] ; mais l’autre [22:2] est immortel et indestructible. Et Pragâpati, qui avait été créé le premier, créa toutes les créatures et (toutes) les entités fixes, (ayant) en ce qui concerne la (création) en mouvement, une paire séparément pour chaque [23:2] (espèce). Telle est l’ancienne (tradition) entendue (par nous). Et à ce sujet, l’aïeul a fixé une limite de temps, et (une règle) concernant les migrations parmi (diverses) créatures, et concernant le retour [24:2]. Ce que je dis est tout à fait correct et approprié, comme (ce que peut dire) toute personne talentueuse qui a dans [ p. 245 ] une naissance antérieure percevait le soi 1. Celui qui perçoit correctement le plaisir et la douleur comme étant inconstants, le corps comme un agrégat impie 2 et la ruine comme étant liée à l’action 3, et qui se souvient que le peu de bonheur n’est que misère 4, celui-là traversera l’océan effrayant de la vie terrestre, qui est très difficile à traverser. Celui qui comprend le Pradhâna 5, (bien qu’) attaqué par la naissance, la mort et la maladie, voit un (principe de) conscience dans tous les êtres possédés par la conscience 6. Alors, cherchant le siège suprême, il devient indifférent à tout 7. Ô le meilleur (des hommes) ! Je vais te donner une instruction précise à ce sujet. Apprends de moi en détail, ô Brâhmana ! l’excellente connaissance concernant le siège éternel et impérissable, que je m’apprête à déclarer.Il y a [ p. 244 ] dans le monde un doute quant à la source originelle qui lui a donné un corps. Et c’est ce que je vais maintenant énoncer. Brahman, le grand-père de tous les hommes, s’étant créé un corps, créa l’ensemble des trois mondes, mobile et fixe [19:3]. De là, il créa le Pradhâna, la cause matérielle de tous les (soi) incarnés, par laquelle tout ceci est imprégné, et qui est connu dans le monde comme le plus élevé [20:3]. C’est ce qu’on appelle le destructible [21:3] ; mais l’autre [22:3] est immortel et indestructible. Et Pragâpati, qui avait été créé le premier, créa toutes les créatures et (toutes) les entités fixes, (ayant) en ce qui concerne le mouvement (création), une paire séparément pour chaque [23:3] (espèce). Telle est l’ancienne tradition que nous avons entendue. Et à ce propos, l’aïeul a fixé une limite de temps, une règle concernant les migrations entre les créatures et le retour [24:3]. Ce que je dis est tout à fait correct et approprié, comme (ce que peut dire) toute personne talentueuse qui, dans une naissance antérieure, a perçu le soi 1. Celui qui perçoit correctement le plaisir et la douleur comme inconstants, le corps comme un agrégat impur 2 et la ruine comme liée à l’action 3, et qui se souvient que le peu de bonheur n’est que misère 4, celui-là traversera l’océan effrayant de la vie terrestre, si difficile à traverser. Celui qui comprend le Pradhâna 5, bien qu’attaqué par la naissance, la mort et la maladie, voit un seul principe de conscience en tous les êtres dotés de conscience 6. Alors, cherchant le siège suprême, il devient indifférent à tout 7. Ô le meilleur (des hommes) ! Je te donnerai des instructions précises à ce sujet. Apprends de moi de manière exhaustive, ô Brâhmana ! l’excellente connaissance concernant le siège éternel et impérissable, que je m’apprête maintenant à déclarer.Il y a [ p. 244 ] dans le monde un doute quant à la source originelle qui lui a donné un corps. Et c’est ce que je vais maintenant énoncer. Brahman, le grand-père de tous les hommes, s’étant créé un corps, créa l’ensemble des trois mondes, mobile et fixe [19:4]. De là, il créa le Pradhâna, la cause matérielle de tous les (soi) incarnés, par laquelle tout ceci est imprégné, et qui est connu dans le monde comme le plus élevé [20:4]. C’est ce qu’on appelle le destructible [21:4] ; mais l’autre [22:4] est immortel et indestructible. Et Pragâpati, qui avait été créé le premier, créa toutes les créatures et (toutes) les entités fixes, (ayant) en ce qui concerne le mouvement (création), une paire séparément pour chaque [23:4] (espèce). Telle est l’ancienne tradition que nous avons entendue. Et à ce propos, l’aïeul a fixé une limite de temps, une règle concernant les migrations entre les créatures et le retour [24:4]. Ce que je dis est tout à fait correct et approprié, comme (ce que peut dire) toute personne talentueuse qui, dans une naissance antérieure, a perçu le soi 1. Celui qui perçoit correctement le plaisir et la douleur comme inconstants, le corps comme un agrégat impur 2 et la ruine comme liée à l’action 3, et qui se souvient que le peu de bonheur n’est que misère 4, celui-là traversera l’océan effrayant de la vie terrestre, si difficile à traverser. Celui qui comprend le Pradhâna 5, bien qu’attaqué par la naissance, la mort et la maladie, voit un seul principe de conscience en tous les êtres dotés de conscience 6. Alors, cherchant le siège suprême, il devient indifférent à tout 7. Ô le meilleur (des hommes) ! Je te donnerai des instructions précises à ce sujet. Apprends de moi de manière exhaustive, ô Brâhmana ! l’excellente connaissance concernant le siège éternel et impérissable, que je m’apprête maintenant à déclarer.(ayant) en ce qui concerne le mouvement (de la création), un couple séparément pour chaque [23:5] (espèce). Telle est l’ancienne (tradition) que nous avons entendue. Et à ce sujet, l’aïeul a fixé une limite de temps et (une règle) concernant les migrations parmi (diverses) créatures, et concernant le retour [24:5]. Ce que je dis est tout à fait correct et approprié, comme (ce que peut dire) toute personne talentueuse qui, dans [ p. 245 ] une naissance antérieure, a perçu le soi 1. Celui qui perçoit correctement le plaisir et la douleur comme inconstants, le corps comme un agrégat impur 2 et la ruine comme liée à l’action 3, et qui se souvient que le peu de bonheur n’est que misère 4, celui-là traversera l’océan effrayant de la vie terrestre, si difficile à traverser. Celui qui comprend le Pradhâna 5, bien qu’attaqué par la naissance, la mort et la maladie, voit un seul principe de conscience en tous les êtres dotés de conscience 6. Alors, cherchant le siège suprême, il devient indifférent à tout 7. Ô le meilleur (des hommes) ! Je te donnerai des instructions précises à ce sujet. Apprends de moi de manière exhaustive, ô Brâhmana ! l’excellente connaissance concernant le siège éternel et impérissable, que je m’apprête maintenant à déclarer.(ayant) en ce qui concerne le mouvement (de la création), un couple séparément pour chaque [23:6] (espèce). Telle est l’ancienne (tradition) que nous avons entendue. Et à ce sujet, l’aïeul a fixé une limite de temps et (une règle) concernant les migrations parmi (diverses) créatures, et concernant le retour [24:6]. Ce que je dis est tout à fait correct et approprié, comme (ce que peut dire) toute personne talentueuse qui, dans [ p. 245 ] une naissance antérieure, a perçu le soi 1. Celui qui perçoit correctement le plaisir et la douleur comme inconstants, le corps comme un agrégat impur 2 et la ruine comme liée à l’action 3, et qui se souvient que le peu de bonheur n’est que misère 4, celui-là traversera l’océan effrayant de la vie terrestre, si difficile à traverser. Celui qui comprend le Pradhâna 5, bien qu’attaqué par la naissance, la mort et la maladie, voit un seul principe de conscience en tous les êtres dotés de conscience 6. Alors, cherchant le siège suprême, il devient indifférent à tout 7. Ô le meilleur (des hommes) ! Je te donnerai des instructions précises à ce sujet. Apprends de moi de manière exhaustive, ô Brâhmana ! l’excellente connaissance concernant le siège éternel et impérissable, que je m’apprête maintenant à déclarer.
241:1 Cf. Maitrî-upanishad, p. 53, et Mundaka, p. 270. Et voir en général, concernant ce passage, Sârîraka Bhâshya, pp. 751-760. ↩︎
241:2 C’est-à-dire qu’ils donnent leurs fruits respectifs ; cf. Maitrî, p. 43, et Khândogya, p. 358. ↩︎
241:3 Ceci explique, disent les commentateurs, comment même un petit mérite ou un petit péché nécessite parfois plus d’une naissance pour en jouir et l’épuiser, ↩︎
241:4 Comme un roi accomplit des sacrifices en « mettant en avant » un prêtre, Arguna Misra ; et cf. Dhammapada, les deux premiers versets. ↩︎
241:5 Aguna Misra a tathâ, ‘de la même manière’, au lieu de cela, et le rend par le sens de ‘mettre en avant’ l’esprit. ↩︎
241:6 C’est pourquoi il ne se débarrasse pas de la naissance et de la mort. ↩︎
241:7 Bon = des dieux ou des hommes ; mauvais = des espèces inférieures de créatures, Arguna. ↩︎
241:8 Dans les phrases précédentes, selon Arguna Misra, il désigne le soi, à travers l’esprit, ou « mettant en avant » l’esprit, comme dit plus haut. Dans cette phrase, il prend « il » pour désigner l’esprit lui-même ; Brahman = le soi ; et l’esprit, dit-il, est appelé le Brahman, car il est, comme le soi, la cause du Kaitanya, l’intelligence, dans toutes les créatures. ↩︎
242:1 C’est-à-dire le cœur. ↩︎
242:2 Arguna Misra dit que l’âme au début de la phrase signifie l’esprit, et l’esprit ici signifie connaissance ou intelligence. Cf. p. 238 supra. ↩︎
242:3 Dans le moule duquel, c’est-à-dire, il est coulé. ↩︎
242:4 Cf. Gîtâ, p. 106. Les trois comparaisons, dit Nîlakantha, montrent que l’âme imprègne tout le corps, est pourtant imperceptible et également détachée du corps. L’explication d’Aguna Misra est différente, mais je préfère celle de Nîlakantha. ↩︎
242:5 C’est-à-dire par la jouissance ou la souffrance. ↩︎
242:6 C’est-à-dire tant qu’il ne possède pas la connaissance qui conduit à la piété nécessaire comme préliminaire à l’émancipation finale, et qui détruit finalement l’action. Cf. Gîtâ, p. 62. ↩︎
242:7 C’est-à-dire garder les sens de l’ouïe, etc. de toutes les opérationsp. 243 sauf celles relatives au Brahman. La tranquillité est la même chose en ce qui concerne l’esprit. ↩︎
243:1 J’interprète cela comme signifiant la restriction des organes actifs, tels que la parole, etc. « Auto-restriction » est rendu par Nîlakantha comme signifiant « concentration de l’esprit ». ↩︎ ↩︎ ↩︎
243:2 Cf. Maitri, p. 57; Khandogya, p. 136; et Gita, pp. 103, 119. ↩︎ ↩︎ ↩︎
243:3 Cf. Âpastamba I, 1, 1, 2; I, 1, 20, 7; Sakuntalâ, p. 30 (Williams). ↩︎ ↩︎ ↩︎
243:5 Par ceci, c’est-à-dire par la pratique du bien, Arguna Misra. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
243:6 De l’illusion, Arguna Misra ; émancipé par la force de sa dévotion, Nîlakantha. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
243:7 Cf. Gîtâ, p. 73 ; Khândogya, pp. 136, 137. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
244:1 C’est-à-dire animé et inanimé. « Un corps pour lui-même » = Âkâsa non développé, Nîlakantha. Mais voir Sânkhya-sâra, p. 19, et Sânkhya Prav. Bhâshya I, 122, et III, 10. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎