[ p. 186 ]
Cette pure [^894], grande lumière [^895], qui est rayonnante ; cette grande gloire [^896] ; cela, en vérité, que les dieux adorent [^897] ; ce par quoi le soleil brille [^898] — cet être divin éternel est perçu par les dévots. De (ce) pur (principe) le Brahman [1] est produit ; par (ce) pur (principe) le Brahman est développé [2] ; ce pur (principe), non illuminé parmi tous les (corps) rayonnants, est (lui-même) lumineux et les illumine [3]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. Le parfait est élevé hors du parfait. Il (étant élevé) hors du parfait est appelé le parfait. Le parfait est retiré du parfait, et seul le parfait demeure [4]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. [ p. 187 ] (Du Brahman), les eaux [5] (sont produites) ; puis des eaux, le corps grossier. Dans l’espace à l’intérieur de cela [6], résidaient les deux (principes) divins. Tous deux enveloppant les quartiers et les sous-quartiers, soutiennent la terre et le ciel [7]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. Le cheval [8](…/-sens semblables) conduit vers le ciel celui qui est possédé par la connaissance et le divin, (qui est) libéré de la vieillesse, et qui se tient sur la roue de ce char (-corps semblable), qui est transitoire, mais dont les opérations sont impérissables [9]. Cet être divin éternel [10] est perçu par les dévots. Sa forme n’a pas de parallèle [11] ; personne ne le voit avec les yeux [12]. Ceux qui l’appréhendent par la compréhension, l’esprit et le cœur, deviennent immortels [13]. Cet être divin éternel [ p. 188 ] est perçu par les dévots. Les courants des douze collectes [14], soutenus par la Déité, régulent le miel [15] ; et ceux qui le suivent se déplacent dans (ce) monde dangereux. Cet être divin éternel [16] est perçu par les dévots. L’abeille [17] boit ce miel accumulé pendant la moitié d’un mois [18]. Le Seigneur a créé l’oblation pour tous les êtres [19]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. Ceux qui sont dépourvus d’ailes [20], venant [ p. 189 ] à l’Asvattha aux feuilles d’or [21], il devient doté d’ailes et s’envole joyeusement [22]. Cet être divin éternel [23] est perçu par les dévots. Le vent de vie ascendant engloutit le vent de vie descendant ; la lune engloutit le vent de vie ascendant ; le soleil engloutit la lune [24] ; et un autre [25] engloutit le soleil. Se déplaçant au-dessus des eaux, le soi suprême [26] ne lève pas une jambe [27]. (S’il lève) celui qui accomplit toujours des sacrifices [28], il n’y aura ni mort, ni immortalité [29]. Cet être divin éternel [30] est perçu par les dévots.[ p. 190 ] L’être qui est le soi intérieur, et qui est de la taille d’un pouce [31], migre toujours en conséquence de la connexion avec le corps subtil [32]. Les égarés ne perçoivent pas ce seigneur louable, primordial et radieux, et possédé d’un pouvoir créateur [33]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. Conduisant les mortels à la destruction par leur propre action [34], ils se cachent comme des serpents dans des recoins secrets, [35]. Les hommes égarés deviennent alors plus égarés [36]. Les jouissances qu’ils procurent provoquent l’illusion et conduisent à la vie mondaine [37]. Cet être divin éternel [38] est perçu par les dévots. Ceci [39] semble être commun à toute l’humanité — qu’elle possède des ressources [40] ou non — c’est commun à l’immortalité et aux autres [41]. Ceux qui en sont possédés [42] atteignent là la source du miel [43]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. Ils vont, [ p. 191 ] pénétrant les deux mondes par la connaissance [44]. Alors l’Agnihotra, bien que non accompli, est (aussi bon que) accompli [45]. Votre (connaissance) du Brahman, par conséquent, ne vous mènera pas à la petitesse [46]. La connaissance est (son) [47] nom. C’est à cela que parviennent les talentueux. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. Le soi de cette description absorbant la cause matérielle [48] devient grand. Et le soi de celui qui comprend cet être n’est pas dégradé ici [49]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. Il faut toujours et toujours faire le bien. (Il n’y a) pas de mort, d’où (peut-il y avoir) l’immortalité [50] ? Le réel et l’irréel ont tous deux la même (entité) réelle pour base. La source de l’existant et du non-existant n’est qu’une [51]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. L’être [ p. 192 ] qui est le soi intérieur, et qui est de la taille d’un pouce, n’est pas vu, étant placé dans le cœur [52]. Il n’est pas né, se déplace jour et nuit, sans paresse. En méditant sur lui, un homme sage reste placide [53]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. De lui vient le vent [54] ; En lui, de même, tout est dissous. De lui viennent le feu et la lune ; et de lui vient la vie [55]. Tel est le support (de l’univers) ; tel est l’immortel ; tel est tout ce qui est perceptible [56] ; tel est le Brahman, cette gloire. De lui sont issues toutes les entités ; et en cela elles sont dissoutes [57]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. Le brillant (Brahman) soutient les deux principes divins [58] et l’univers, la terre, le ciel et les régions. Lui de qui coulent les rivières dans (diverses) directions,De lui furent créés les grands océans [59]. Cet être divin éternel est perçu par les dévots. Si l’on volait, même après s’être doté de milliers et de milliers d’ailes, et même si l’on avait la vélocité de la pensée [60], on n’atteindrait jamais la fin de la (grande) cause [61]. Cet être divin éternel [ p. 193 ] est perçu par les dévots. Sa forme réside dans l’invisible [62] ; et ceux dont la compréhension est très raffinée [63] le perçoivent. L’homme talentueux qui s’est débarrassé (de l’affection et de l’aversion) le perçoit par l’esprit. Ceux qui le comprennent [64] deviennent immortels. Quand on voit ce soi dans tous les êtres stationnés en divers lieux [65], de quoi devrait-on se lamenter après cela [66] ? Le Brâhmane s’intéresse à tous les êtres comme à un grand réservoir d’eau où les eaux s’écoulent de toutes parts [67]. Je suis seule ta mère [68], ton père, [ p. 194 ] et je suis aussi le fils. Et je suis le soi de tout cela – ce qui existe et ce qui n’existe pas [69]. (Je suis) le grand-père âgé de ceci, le père et le fils, ô descendant de Bharata ! Tu n’habites qu’en mon soi [70]. Tu n’es pas à moi, ni moi (à toi). Seul le soi est mon siège [71] ; le soi aussi est (la source de) ma naissance [72]. Je suis tissé de part en part [73] (tout). Et mon siège est exempt (des atteintes de) la vieillesse [74]. Je ne suis pas né, je me déplace jour et nuit, sans paresse. Me connaissant, en vérité, un homme sage demeure placide [75]. Plus petit qu’un atome [76], doté d’un bon esprit [77], je suis stationné au sein de tous les êtres [78]. (Les sages) savent que le père de tous les êtres est placé dans le lotus [79] (comme le cœur de chacun).194] et moi aussi je suis le fils. Et je suis le soi de tout cela – ce qui existe et ce qui n’existe pas [69:1]. (Je suis) le grand-père âgé de ceci, le père et le fils, ô descendant de Bharata ! Tu demeures en moi seul [70:1]. Tu n’es pas à moi, ni moi (à toi). Le soi seul est mon siège [71:1] ; le soi aussi est (la source de) ma naissance [72:1]. Je suis tissé de part en part [73:1] (tout). Et mon siège est exempt (des attaques de) la vieillesse [74:1]. Je ne suis pas né, me déplaçant jour et nuit, sans paresse. Me connaissant, en vérité, un homme sage reste placide [75:1]. Plus minuscule qu’un atome [76:1], possédant un bon esprit [77:1], je suis stationné au sein de tous les êtres [78:1]. (Les sages) savent que le père de tous les êtres est placé dans le lotus [79:1](…/-comme le cœur de chacun).194] et moi aussi je suis le fils. Et je suis le soi de tout cela – ce qui existe et ce qui n’existe pas [69:2]. (Je suis) le grand-père âgé de ceci, le père et le fils, ô descendant de Bharata ! Tu demeures en moi seul [70:2]. Tu n’es pas à moi, ni moi (à toi). Le soi seul est mon siège [71:2] ; le soi aussi est (la source de) ma naissance [72:2]. Je suis tissé de part en part [73:2] (tout). Et mon siège est exempt (des attaques de) la vieillesse [74:2]. Je ne suis pas né, me déplaçant jour et nuit, sans paresse. Me connaissant, en vérité, un homme sage reste placide [75:2]. Plus minuscule qu’un atome [76:2], possédant un bon esprit [77:2], je suis stationné au sein de tous les êtres [78:2]. (Les sages) savent que le père de tous les êtres est placé dans le lotus [79:2](…/-comme le cœur de chacun).
186:1 Libre de l’ignorance et des autres souillures. Voir Katha, p. 144. ↩︎
186:2 Sankara compare Katha, p. 142. Voir aussi Muthaka, p. 303 ; et note infra. ↩︎
186:4 Sankara fait référence à Brihadâranyaka, p. 887. ↩︎
186:6 ‘Nommé Hiranyagarbha’, Sankara. Cf. Gîtâ, p. 107 ; Svetâsvatara, p. 354 ; Mundaka, p. 309 ; Maitrî, p. 130 ; Taitt. Âran. p. 894. ↩︎
186:7 ‘Sous la forme de Virâg’, dit Sankara. Quant à ces deux-là, cf. Mundaka, pp. 270-272 ; et les notes de Sankara et d’Ânandagiri. Voir aussi Svetâsvatara, pp. 324, 325 ; et Nndsimha Tâpinî, pp. 233, 234 ; Colebrooke, Essays, pp. 344, 368 (réimpression de Madras). Le Virâg correspond plutôt au monde matériel grossier considéré dans son ensemble ; le Hiranyagarbha aux éléments subtils considérés de manière similaire, un stade antérieur du développement. Cf. le Vedântasâra. ↩︎
186:9 Le soi individuel fait partie du suprême (Gîtâ, p. 112) ; parfait = non limité par l’espace, le temps, etc. ; en tant que partie d’une chose parfaite dans son essence, l’âme individuelle est également parfaite. Le soi individuel est retiré du parfait, c’est-à-dire de l’agrégat entier du corps, des sens, etc. présidé par le soi, et lorsqu’il est ainsi retiré, il apparaît comme n’être que le soi pur. Cf. Brihadâranyaka, p. 948. ↩︎
187:1 « Les cinq éléments », dit Sankara, cf. Aitareya, p. 189 ; et pour « corps grossier », l’original est littéralement « eau » ; voir supra, p. 179, note 6 ; et voir aussi Îsopanishad, p. 11, et Svetâsvatara, p. 368, pour des significations différentes mais apparentées. ↩︎
187:2 Soit le cœur semblable à un lotus. Cf. Khândogya,. p. 528. ↩︎
187:3 Les deux principes entre eux imprègnent l’univers, le soi individuel étant connecté au monde matériel, l’autre au ciel ; « divin » est, littéralement, « le brillant », dit Sankara, qui cite Katha, p. 305, comme parallèle pour tout le passage. ↩︎
187:4 Cf. Katha, p. 111; Maitrî, pp. 19-34; et Mahâbhârata Strî Parvan, chap. VII, St. 13. Ciel = le Brahman ici (voir Bthhadâranyaka, p. 876); divin = pas vulgaire, ou non raffiné-Sankara, qui ajoute que bien que les sens conduisent généralement à des objets sensuels, ils ne le font pas lorsqu’ils sont sous la conduite de la vraie connaissance. ↩︎
187:5 Le corps est périssable, mais l’action accomplie par le soi pendant qu’il est dans le corps laisse son effet. ↩︎
187:6 À qui s’adresse l’homme de connaissance, comme indiqué précédemment. ↩︎
187:7 Cf. Svetâsvatara, p. 347. ↩︎
187:8 Cf. Katha, p. 152, et son commentaire, où l’œil est censé représenter tous les sens. ↩︎
187:9 Katha, p. 149; Svetâsvatara, pp. 346-348, également p. 330 (devrait-il s’agir de manîshâ au lieu de manviso ?). Les significations des trois mots sont difficiles à fixer avec précision. Sankara varie dans ses interprétations. p. 188. Le sens qu’il donne ici est probablement le meilleur. L’esprit et la compréhension ont été expliqués dans la Gîtâ, p. 57. Le cœur est le lieu intérieur, où le soi est censé être, et il peut être pris comme indiquant le soi, le sens serait alors : une conscience directe dans le soi de son unité avec le Suprême. Voir aussi Taitt Âran. p.896. ↩︎
188:1 Les cinq organes d’action, les cinq sens de perception, l’esprit et l’entendement forment les douze. ↩︎
188:2 Chaque courant a son propre miel qui lui est régulièrement distribué sous la supervision de la Déité, le Suprême. Miel = jouissance matérielle. Cf. Katha, p. 126, où Sankara le traduit par karmaphala, « fruit de l’action ». ↩︎
188:3 Qui supervise la distribution comme indiqué. Cf. Vedânta-sûtra III, 2, 28-31. ↩︎
188:4 Bhramara, que les commentateurs interprètent comme signifiant « celui qui est enclin à voler – le soi individuel ». ↩︎
188:5 C’est-à-dire dans une vie en ce qui concerne les actions accomplies dans une vie antérieure. ↩︎
188:6 Sankara répond ainsi à une difficulté possible : l’action accomplie ici ne peut porter ses fruits dans l’autre monde, car ces fruits sont très éloignés dans le temps de l’action. La réponse est : le Seigneur, le Suprême, peut accomplir cela, et compte tenu de son existence, il n’y a aucune difficulté. Oblation = nourriture, etc., Sankara. Le sens de tout ce passage, qui n’est pas très clair, semble être que le Seigneur a arrangé les choses pour que chaque être reçoive un peu de ce miel, de cette nourriture, fruit de sa propre action. La question se pose alors : ces êtres continuent-ils toujours à prendre le miel et à « migrer », ou sont-ils toujours libérés ? La phrase suivante répond à cette question. ↩︎
188:7 « Les ailes de la connaissance », dit Sankara, citant un texte brahmanique, « ceux qui ont la connaissance sont en vérité dotés d’ailes, ceux qui ne possèdent pas la connaissance sont dépourvus d’ailes. » ↩︎
189:1 Donc, littéralement ; Sankara explique que « doré » signifie bénéfique et agréable, etc. « S’envoler » = obtenir l’émancipation finale. ↩︎
189:2 Les « soi » sont comparés aux oiseaux dans le célèbre passage de Mundaka, p. 306 (également Svetâsvatara, p. 337). Voir aussi Bndhadâranyaka, p. 499. ↩︎
189:3 La connaissance de qui conduit à « s’envoler joyeusement ». ↩︎
189:4 Cf. Khândogya, p. 441. Sankara dit que l’auteur explique ici le yoga par lequel le Suprême doit être atteint. Quant aux vents de la vie, cf. Gîtâ, p. 61. « La lune », dit Sankara, « désigne le mental, et le soleil l’entendement, car ils sont les déités respectives de ces organes » (cf. Brihadâranyaka, pp. 521-542, et Aitareya, p. 187, où, cependant, le soleil est dit appartenir à l’œil). ↩︎
189:5 C’est-à-dire le Brahman ; le résultat est que l’on reste dans la condition d’être identifié au Brahman. ↩︎
189:6 Littéralement, flamant. Cf. Svetâsvatara, pp. 332, 367 ; voir aussi p. 289 ; Maitrî, p. 99 ; et le commentaire sur Svetâsvatara, p. 283. ↩︎
189:7 À savoir le soi individuel, Sankara ; c’est-à-dire, pour ainsi dire, le lien de connexion entre le Suprême et le monde. Cf. Gîtâ, p. 112. ↩︎
189:8 C’est le sens, bien que le mot dans l’original soit Ritvig, qui dans la littérature ultérieure signifie seulement prêtre. ↩︎
189:9 Comme tout le monde matériel est dissous, lorsque le soi est séparé de l’illusion qui en est la cause. ↩︎
189:10 C’est-à-dire qui se déplace sur les eaux, comme indiqué ci-dessus. ↩︎
190:1 Svetâsvatara, pp. 330-355; Taitt. Âran. p. 858, et commentaires. ↩︎
190:2 Les vents vitaux, les dix organes ou sens, l’esprit et l’entendement. Voir le même mot interprété de façon similaire dans Svetâsvatara, p. 306, et Sankhya-sûtra III, 9. ↩︎
190:3 Selon Sankara, celui qui crée les entités distinctes, après y être entré ; il fait apparemment allusion à Khândogya, p. 407. ↩︎
190:4 À savoir, celui de donner le poison des objets sensuels. ↩︎
190:5 C’est-à-dire l’œil, l’oreille, etc., comme les trous des serpents. ↩︎
190:6 C’est-à-dire qu’il ne peut apprécier que ces objets sensuels. ↩︎
190:7 Une lecture est « conduire au danger » = ce qui signifie « vers l’enfer », selon Nîlakantha. ↩︎
190:8 Scil. illusion sur qui conduit au « danger » ou à la « vie mondaine ». ↩︎
190:9 La qualité d’être un avec le Brahman en essence. ↩︎
190:10 Maîtrise de soi, tranquillité, etc. ↩︎
190:11 C’est-à-dire soit au milieu de la vie mondaine, soit dans l’état d’émancipation parfaite. ↩︎
190:12 Soit les ressources dont il a été question précédemment. ↩︎
190:13 À savoir le Brahman suprême. « Là » Sankara signifie « dans la demeure suprême de Vishnu ». Voir Introduction. ↩︎
191:1 Sankara n’explique pas cela. Nîlakantha dit : omniprésent = compréhension complète ; les deux mondes = le soi et le non-soi. Le sens est-il similaire à celui du dernier passage cité par Sankara dans le Vedânta-sûtra IV, 2, 14 ? ↩︎
191:2 Il en obtient le fruit, Sankara. Voir, pour Agnihotra, Khândogya, p. 381 et suivantes ; et Vedânta-sûtra IV, 1, 16. ↩︎
191:3 C’est-à-dire ce monde mortel, comme le ferait l’action, etc. ↩︎
191:4 C’est-à-dire de celui qui se considère comme le Brahman. Voir Aitareya-upanishad, p. 246. ↩︎
191:5 Sankara dit : « la cause dans laquelle tout est absorbé. » Cf. un sens similaire, mais non identique, donné à Vaisvânara dans Khândogya, p. 264 ; et voir Vedânta-sûtra I, 2, 24. Devient grand = devient le Brahman, Sankara. ↩︎
191:6 Même dans ce corps, Sankara ; il prend la dégradation pour signifier le départ du corps, citant Brihadâranyaka, p. 540. ↩︎
191:7 Il n’y a pas de vie terrestre avec naissance et mort pour celui qui fait le bien et se croit le Brahman ; par conséquent, aucune émancipation d’une telle vie non plus. ↩︎
191:8 Le Brahman est le réel, et sur lui le monde matériel irréel est imaginé. Cf. Taittirîya, p. 97, et les commentaires de Sankara, qui sont utiles pour comprendre ce passage. ↩︎
192:1 Cf. Katha, pp. 130, 157 ; et Bthhadâranyaka, p. 360. ↩︎
192:2 Cf. Svetâsvatara, p. 342; Katha, pp. 100, 107; Maitrî, p. 134. ↩︎
192:3 Cf. Taittiriya, p. 67 ; Katha, p. 146 ; Muthaka, p. 293. ↩︎
192:4 Katha, p. 298; Muthaka, p. 288. ↩︎
192:7 « L’âme individuelle et Dieu », disent les commentateurs, ce dernier étant distinct du soi suprême. « L’univers », dit Nîlakantha, « signifie la terre », etc., par lesquels je suppose qu’il entend la terre, le ciel, les quartiers, mentionnés immédiatement après. ↩︎
192:8 Katha, p. 293. ↩︎
192:9 Cette figure est implicite dans l’Îsopanishad, p. 10. ↩︎
192:10 « C’est pourquoi il est sans fin », dit Sankara ; et à ce sujet, cf. Taittirîya, p. 51. ↩︎
193:1 « Dans une sphère au-delà de la portée de la perception », dit Sankara, qui cite également Katha, p. 149, ou Svetâsvatara, p. 347, où la même ligne apparaît également. ↩︎
193:2 Le mot original pour compréhensions est sattva, que Sankara traduit par antahkarana. « Raffiné », dit-il, « par des sacrifices et autres opérations sanctifiantes. » Dans le Katha, à la p. 148, Sankara traduit sattva par buddhi, un usage courant du mot. ↩︎
193:3 « Comme étant », dit Sankara, « identiques à eux-mêmes ». On notera que la forme de l’expression est ici légèrement modifiée. Il ne s’agit pas de « ceux qui comprennent cela ». ↩︎ ↩︎ ↩︎
193:4 C’est-à-dire dans différents agrégats du corps, des sens, etc. Cf. Gîtâ, pp. 104 et 124 ; également Khândogya, pp. 475-551. ↩︎ ↩︎ ↩︎
193:5 Cf. Brihadâranyaka, p. 882 ; Sankara, fait également référence à Îsopanishad, p. 14. ↩︎ ↩︎ ↩︎
193:6 Les mots sont à peu près les mêmes que dans la Gîtâ, p. 48. Sankara dit que le Brâhmana « qui a fait tout ce qu’il devait faire » n’a aucun intérêt pour aucun être, comme il n’en a aucun pour un grand réservoir, et il cite la Gîtâ, p. 54, à l’appui de cela. Un exemplaire de Sankara, cependant, diffère de cela ; il est ainsi rédigé : « De même qu’une personne qui a fait tout ce qu’elle devait faire n’a aucun intérêt pour un grand réservoir d’eau, de même pour un Brâhmana qui voit le soi dans tous les êtres, il n’y a aucun intérêt pour toutes les actions décrites dans les Védas, etc. ; car il a tout obtenu par simple perception du soi. » La lecture de Nîlakanthaa est exactement la même que celle de la Gîtâ, p. 48. ↩︎ ↩︎ ↩︎
193:7 Sankara dit que Sanatsugâta expose ici ses propres expériences, comme Vâmadeva (dont il est fait mention dans Brihadâranyaka, p. 216) et d’autres, pour corroborer ce qu’il a déjà dit. Cf. aussi Gîtâ, p. 83, quant à l’ensemble du passage. ↩︎ ↩︎ ↩︎
194:1 Voir Gîtâ, p. 84. Nîlakantha prend ce qui existe pour « présent », et ce qui n’existe pas pour « passé et futur ». Cf. Khândogya, p. 532. ↩︎ ↩︎ ↩︎
194:2 Voir Gîtâ, p. 82, où il y a aussi une contradiction apparente similaire. ↩︎ ↩︎ ↩︎
194:4 C’est-à-dire qu’il est « non né », dit Nîlakantha. Sankara semble prendre « mon » avec « siège » seulement, et non avec naissance ; car il dit : « tout a sa naissance du soi. » ↩︎ ↩︎ ↩︎
194:5 Cf. Mundaka, p. 298; Maitrî, p. 84, et commentaire qui y figure. ↩︎ ↩︎ ↩︎
194:6 Cf. Gîtâ, pp. 77, 109, et Khândogya, pp. 535, 550. ↩︎ ↩︎ ↩︎