1. Le Sîmantonnayana (ou la séparation des cheveux de la femme enceinte, est effectué) lors de sa première grossesse, au quatrième mois.
2. (Le mari) sert de la nourriture aux Brâhmanas et leur fait prononcer des vœux de bon augure ; puis, après que (les cérémonies) depuis la mise (du bois) sur le feu jusqu’aux oblations d’Ânyabhâga (ont été accomplies), il offre les oblations (indiquées dans les) prochains (Mantras, M. II, 11, 1-8), tandis que (l’épouse) le saisit et commence (l’accomplissement) du Gaya et des oblations suivantes.
3. Après avoir accompli (les rites) jusqu’à l’aspersion (d’eau) autour (du feu), il la fait asseoir à l’ouest du feu, face à l’est, et sépare ses cheveux vers le haut (c’est-à-dire en commençant par l’avant) avec une plume de porc-épic qui a trois taches blanches, [ p. 280 ] avec trois lames de Darbha, et avec un bouquet de fruits d’Udumbara non mûrs, avec les Vyâhritis ou avec les deux suivants (versets, II, 11, 9. 10).
4. Il dit à deux joueurs de luth : « Chantez ! »
5. Des deux suivants (verset, II, 11, 11. 12) le premier (doit être chanté à cette occasion) parmi les (gens des) Sâlvas.
6. [1] Le second (doit être utilisé) pour les Brâhmanes ; et la rivière près de laquelle ils habitent doit être nommée.
7. [2] Il attache des grains d’orge avec de jeunes pousses (à la tête de la femme) ; puis elle garde le silence jusqu’à ce que les étoiles apparaissent.
8. Lorsque les étoiles sont apparues, il va (avec sa femme) vers l’est ou le nord, touche un veau et murmure le Vyâhritis ; alors elle rompt son silence.
9. Le Pumsavana (c’est-à-dire la cérémonie pour assurer la naissance d’un enfant mâle) est effectué lorsque la grossesse est devenue visible, sous la constellation Tishya.
10. D’une branche d’un arbre Nyagrodha, orientée vers l’est ou le nord, il prélève une pousse portant deux (fruits ressemblant à des) testicules. Le fait de mettre du bois sur le feu, etc., s’effectue comme au Sîmantonnayana (Sûtra 2).
11. Il fait piler (la pousse de Nyagrodha) sur une meule supérieure avec une autre meule supérieure par une jeune fille qui n’a pas encore atteint la maturité, et verser de l’eau dessus ; puis il fait allonger sa femme [ p. 281 ] sur le dos à l’ouest du feu, face à l’est, et insère (la substance pilée) avec son pouce dans sa narine droite, avec le prochain Yagus (II, 11, 13).
12. Alors elle donnera naissance à un fils.
13. Voici la cérémonie pour assurer une délivrance rapide.
14. Avec une coupe peu profonde qui n’a jamais été utilisée auparavant, il puise de l’eau dans le sens du courant du fleuve ; aux pieds de sa femme, il dépose une plante de Tûryantî ; il doit ensuite toucher sa femme, qui va bientôt accoucher, sur la tête, avec le prochain Yagus (II, 11, 14), et doit l’asperger avec l’eau, avec les (trois) versets suivants (II, 11, 15-17).
15. Yadi _garâyu na pated evam_vihitâbhir evâdbhir uttarâbhyâm (II, 11, 18. 19) avokshet.
1. [3] Après avoir touché l’enfant nouveau-né avec l’hymne Vâtsapra (Taitt. Samh. IV, 2, 2 ; M. II, 11, 20), et l’avoir pris sur ses genoux avec le Yamus suivant (M. II, II, 21), avec les (trois) suivants (verset—II, 11, 22 ; 12, 1. 2—un par un) il s’adresse à l’enfant, l’embrasse sur la tête, et murmure (le troisième verset) dans son oreille droite.
2. Et il lui donne un nom Nakshatra.
3. C’est secret.
4. Il verse du miel et du ghee ; il y trempe une pièce d’or attachée à une lame de Darbha par un nœud coulant. Avec les trois formules suivantes (II, 12, 3-5), il donne à manger au garçon (au moyen de la pièce d’or, une partie du mélange). Avec les cinq versets suivants (II, 12, 6-10), il le baigne. Puis il verse du lait caillé et du ghee ensemble et lui donne ce mélange (appelé) « beurre saupoudré » (prishadâriya) à manger dans un récipient en laiton, avec le Vyâhritis auquel la syllabe « Om » est ajoutée comme quatrième (II, 12, 11-14). Il doit mélanger le reste avec de l’eau et le verser dans une étable.
5. Avec le verset suivant (M. II, 13, 1) il place (l’enfant) sur les genoux de la mère ; avec le verset suivant (II, 13, 2) il lui fait donner son sein droit ; avec les deux versets suivants (II, 13, 3. 4) il touche la terre, et après que (l’enfant) a été couché, (il le touche) avec le verset suivant (formule, II, 13, 5).
6. Avec le Yagus suivant (II, 13, 6), il place un pot d’eau à la tête (de l’enfant), sacrifie des graines de moutarde et de la balle de riz avec ses mains jointes trois fois avec chacune des (formules, II, 13, 7-14, 2) suivantes, répétant chaque fois le mot Svâhâ, et dit (aux gens qui ont l’habitude d’entrer dans la pièce où repose sa femme) : « Chaque fois que vous entrez, répandez silencieusement (des graines de moutarde avec de la balle de riz) sur le feu. »
7. Ceci doit être fait jusqu’à ce que les dix jours (après la naissance de l’enfant) soient écoulés.
8. Le dixième jour, après que la mère se soit levée et ait pris un bain, il donne un nom au fils. Le père et la mère doivent prononcer ce nom en premier.
9. (Ce devrait être un nom) de deux syllabes ou de quatre syllabes ; la première partie devrait être un nom ; la seconde un verbe ; il devrait avoir une voyelle longue (ou) le Visarga à la fin, devrait commencer par une sonante et contenir une semi-voyelle. [ p. 283 ]
10, Ou il devrait contenir la particule su, car un tel nom a un fondement solide ; ainsi est-il dit dans un Brâhmana.
11. Le nom d’une fille doit avoir un nombre impair de syllabes.
12. [4] Quand (le père) revient d’un voyage, il doit s’adresser à l’enfant et l’embrasser sur la tête avec les deux suivants (versets, M. II, 14, 3. 4), et doit murmurer les prochains Mantras (II, 14, 5) dans son oreille droite.
13. Avec le Yagus suivant (II, 14, 6) il s’adresse à une fille (au retour d’un voyage).
1. Au sixième mois après la naissance de l’enfant, il sert de la nourriture aux Brâhmanas et leur fait prononcer des vœux de bon augure ; puis il doit verser du lait caillé, du miel, du ghee et du riz bouilli, et doit donner (le mélange) à manger au garçon, avec les (quatre) Mantras suivants (II, 14, 7-10) ;
2. (Il devrait le nourrir) avec des perdrix, selon certains (professeurs).
3. Dans la troisième année après sa naissance, la Kaula (ou tonsure) est effectuée sous (le Nakshatra des) deux Punarvasus.
4. [5] Les Brâhmanes sont régalés avec de la nourriture comme lors de l’initiation (Upanayana).
5. [6] Le fait de mettre (du bois) sur le feu, etc. (est exécuté) comme au Sîmantonnayana.
6. [7] Il fait asseoir (le garçon) à l’ouest du feu, face à l’est, peigne ses cheveux en silence avec une plume de porc-épic à trois taches blanches, avec trois lames de Darbha et avec un bouquet de fruits d’Udumbara non mûrs ; et il arrange les mèches à la manière de ses ancêtres Rishis,
7. Ou selon leur coutume familiale.
8. [8] Les cérémonies commençant par le versement d’eau (chaude et froide) et se terminant par la pose des cheveux sont les mêmes (comme ci-dessus ; comp. M. II, 14, 11).
9. Il pose le rasoir après l’avoir lavé.
10. [9] La cérémonie est (répétée) trois jours avec le (même rasoir). (Ensuite) le rite est terminé.
11. (Le père) fait un don facultatif (au Brâhmana qui l’a aidé).
12. La Godâna (ou la cérémonie du rasage de la barbe, est effectuée) la seizième année, exactement de la même manière ou éventuellement sous une autre constellation.
13. [10] Ou il peut accomplir le Godâna sacré à Agni.
14. [11] Certains prescrivent le respect d’un vœu pendant un an en rapport avec la Godâna. [ p. 285 ]
15. La différence (entre le Kaula et le Godâna) est que (chez le Godâna) toute la chevelure est rasée (sans laisser les mèches).
16. [12] Selon les adeptes du Sâma-veda, il devrait « toucher l’eau ».
280:6 Âsvalâyana I, 14, 7 ; Pâraskara I, 15, 8. Comp. Zeitschrift der DM Gesellschaft, XXXIX, 88. ↩︎
280:7 7, 8. Sudarsanârya mentionne qu’au lieu du singulier, « Elle garde le silence, elle rompt son silence », certains lisent le duel, de sorte que le mari et sa femme sont mentionnés. ↩︎
281:1 15, 1. Nous devrions lire uttarâbhir, et non uttarâbhyâm. Comp. ci-dessous, Sûtra 12. ↩︎
283:12 Comp. ci-dessus, Sûtra 1. ↩︎
283:4 16, 4. Voir ci-dessus, IV, 10, 5. ↩︎
283:5 Voir ci-dessus, VI, 14. 2. ↩︎
283 : 6 Comp. VI, 14, 3. ↩︎
284:8 Voir IV, 10, 5-8. ↩︎
284:10 Je traduis comme si les mots tena tryaham et karmanivrittih formaient deux Sûtras. ↩︎
284:13 ‘Ayant accompli les mêmes rites qu’à l’ouverture de l’étude de l’Âgneya-kânda, il accomplit une Upasthâna aux divinités comme enseigné à l’égard du Sukriyavrata.’ Haradatta.—‘Après que les cérémonies jusqu’aux Ânyabhâgas ont été accomplies, une oblation principale d’Ânya est offerte avec la formule, “À Agni, le Rishi du Kânda, svâhâ!”’ Sudarnanârya. ↩︎
284:14 Comp. les déclarations données dans la note sur Gobhila III, ↩︎
285:16 L’udakopasparsana selon le rite des Sâmavedins est décrit par Gobhila, I, 2, 5 seqq. ↩︎