[ p. 159 ]
1. [^358]. Les (rites) basés sur la propagation (des trois feux sacrés) ont été déclarés ; nous déclarerons les Grihya (rites).
2. [1]. Il y a trois (sortes de) Pâkayaggas, les hutas, (c’est-à-dire les sacrifices) offerts sur le feu ; sur quelque chose qui n’est pas le feu, les prahutas ; et lors de l’alimentation des Brâhmagas, ceux offerts dans le Brahman.
3. [2]. Et ils citent aussi Rikas : « Celui qui, avec un morceau de bois, une offrande ou la connaissance (« veda »), a été élevé. » [ p. 160 ]
4 [3]. Même celui qui met seulement un morceau de bois (sur le feu) plein de croyance, devrait penser : « Ici, j’offre un sacrifice ; adoration à cette (divinité) ! »
(Le Rik cité ci-dessus dit alors) : « Celui qui avec une oblation » — et « Celui qui avec la connaissance » ; même en apprenant seule la satisfaction est produite (dans les dieux).
Voyant cela, le Rishi dit : « À celui qui ne s’éloigne pas des vaches, à celui qui désire ardemment les vaches, qui habite dans le ciel, dis une parole merveilleuse, plus douce que le ghee et le miel. » Il veut dire par là : « Cette parole, ma parole, plus douce que le ghee et le miel, est une satisfaction (pour le dieu) ; puisse-t-elle être plus douce. »
(Et un autre Rishi dit) : « À toi, ô Agni, par ce Rik nous offrons une oblation préparée par notre cœur ; que ceux-ci soient des bœufs, des taureaux et des vaches. » (Il veut dire par là) : « Ce sont mes bœufs, mes taureaux et mes vaches (que j’offre au dieu), ceux qui étudient ce texte, le récitant pour eux-mêmes (comme leur Svâdhyâya). »
(Et plus loin le Rik cité ci-dessus dit) : « Celui qui (adore Agni) avec adoration, offrant de riches sacrifices. » « En vérité aussi, par l’accomplissement de l’adoration (les dieux peuvent être adorés) ; car les dieux ne sont pas au-delà de l’accomplissement de l’adoration ; l’adoration est en vérité un sacrifice » — ainsi court un Brâhmana.
[ p. 161 ]
1. [4]. Il doit maintenant faire des offrandes, le soir et le matin, de la nourriture préparée pour le sacrifice,
2. [5]. Aux divinités de l’Agnihotra, à Soma Vanaspati, à Agni et Soma, à Indra et Agni, au Ciel et à la Terre, à Dhanvantari, à Indra, aux devâs Visves, à Brahman.
3. [6]. Il dit Svâhâ, puis il offre les Balis—
4. À ces mêmes divinités, aux eaux, aux herbes et aux arbres, à la maison, aux divinités domestiques, aux divinités du sol (sur lequel se trouve la maison),
5. [7]. À Indra et à ses hommes, à Yama et à ses hommes, à Varuna et à ses hommes
7Soma et les hommes de Soma - ceux-ci (il fait des oblations) aux différents quartiers (de l’horizon, dont ceux-là sont les divinités qui président).
6. À Brahman et aux hommes de Brahman au milieu, [ p. 162 ]
7. Aux devâs Visves, à tous les êtres qui marchent le jour — ainsi de jour ;
8. Aux êtres qui marchent la nuit — ainsi la nuit.
9. Aux Rakshas — donc vers le nord.
10. Svadhâ aux pères (c’est-à-dire aux Manes) — avec ces mots, il devrait déverser les restes vers le sud, avec le cordon sacrificiel suspendu sur l’épaule droite.
1. [8]. Partout où il a l’intention d’accomplir un sacrifice, qu’il enduise (de bouse de vache) une surface de la dimension d’au moins une flèche de chaque côté ; qu’il y trace six lignes, une orientée vers le nord, à l’ouest (de l’endroit où le feu doit être placé) ; deux (lignes) orientées vers l’est, aux deux extrémités (de la ligne mentionnée en premier) ; trois (lignes) au milieu (de ces deux) ; qu’il asperge cet (endroit) d’eau, y établisse le feu (sacré), y mette (deux ou trois morceaux de combustible), essuie (le sol) autour (du feu), étende (de l’herbe) autour (de lui), à l’est, au sud, à l’ouest, au nord, terminant (à chaque fois) au nord. Puis (suit) silencieusement l’aspersion (d’eau) autour (du feu).
2. Avec deux lames Kusa utilisées comme passoires, la purification de l’Âsya (est effectuée).
3. [9]. Ayant pris deux lames de Kusa aux sommets intacts, qui ne portent pas de jeune pousse en elles, de la mesure d’un empan, à leurs deux extrémités avec ses [ p. 163 ] pouces et ses index, les mains tournées avec l’intérieur vers le haut, il purifie (l’Âsya, de l’ouest) vers l’est, avec (les mots) : « Par l’impulsion de Saviri je te purifie avec ce purificateur intact, avec les rayons du bon soleil » — une fois avec cette formule, deux fois silencieusement.
4. [10]. L’éparpillement (d’herbe) autour (du feu) peut être fait ou non dans les offrandes Âgya.
5. [11]. De même, les deux portions Âgya (peuvent éventuellement être sacrifiées) dans les Pâkayaggas.
6. [12]. Et l’assistance d’un Brahman est facultative, sauf lors du sacrifice à Dhanvantari et lors du sacrifice du bœuf craché offert à Rudra.
7. [13]. Qu’il sacrifie avec (les mots) : « À telle et telle divinité svâhâ ! »
8. S’il n’y a pas de règle (quant aux divinités à qui appartient le sacrifice, ce sont) Agni, Indra, Pragâpati, les devâs Vigve, Brahman.
9. [14]. (Différents Pâkayaggas, lorsqu’ils sont) offerts en même temps, doivent avoir le même Barhis (herbe sacrificielle), le même combustible, le même Âgya et le même Svishgakgt (oblation à Agni).
10. À ce propos, la strophe sacrificielle suivante est chantée :
« Celui qui doit accomplir des Pâkayaggas (différents), doit les offrir avec le même Âgya, le même [ p. 164 ] Barhis et le même Svishgakgt, même si la divinité (de ces sacrifices) n’est pas la même. »
1. [15]. Pendant la course nord du soleil, au moment de la lune croissante, sous un Nakshatra propice, la tonsure (de la tête de l’enfant), l’initiation (d’un Brahmakârin), la coupe de la barbe et le mariage (devraient être célébrés).
2. Selon certains (enseignants), le mariage (peut être célébré) à tout moment.
3. Avant ces (cérémonies), qu’il sacrifie quatre oblations Âgya—
4. Avec les trois (versets), « Agni, tu purifies la vie » (Rig-Veda IX, 66, 10 seq.), et avec (le seul verset), « Pragâpati, nul autre que toi » (Rig-Veda X, 121, 10).
5. [16]. Ou avec les Vyâhritis.
6. [17]. Selon certains (enseignants), l’un et l’autre.
7. [18]. Aucune de ces offrandes, selon certains (enseignants).
8. Au mariage, la quatrième oblation avec le verset : « Tu (Ô Agni) es Aryaman envers les filles » (Rig-veda V, 3, 2).
1. [19]. Qu’il examine d’abord la famille (du futur époux ou de la future épouse), comme il a été dit plus haut, [ p. 165 ] ‘Ceux qui sont du côté maternel et du côté paternel.’
2. Qu’il donne la fille à un (jeune homme) doué d’intelligence.
3. Qu’il épouse une fille qui présente les caractéristiques d’intelligence, de beauté et de conduite morale, et qui est exempte de maladie.
4. [20]. Comme les caractéristiques (mentionnées dans le Sûtra précédent) sont difficiles à discerner, qu’il forme huit mottes (de terre), récite sur ces mottes la formule suivante : « La justice est née en premier, au commencement ; la justice est fondée sur la vérité. Pour quelle (destinée) cette fille est née, puisse-t-elle l’atteindre ici. Que la vérité soit révélée », et qu’il dise à la fille : « Prends-en une. »
5. [21]. Si elle choisit la motte de terre prélevée dans un champ qui donne deux récoltes (en une année), il peut savoir que sa progéniture sera riche en nourriture. Si elle vient d’une étable, elle sera riche en bétail. Si elle vient de la terre d’un autel (Vedi), elle sera riche en éclat sacré. Si elle vient d’un étang qui ne tarit pas, elle sera riche en tout. Si elle vient d’un casino, elle sera accro au jeu. Si elle vient d’un endroit où quatre routes se croisent, elle errera dans des directions différentes. Si elle vient d’un lieu aride, elle sera pauvre. Si elle vient d’un cimetière, elle apportera la mort à son mari.
[ p. 166 ]
1. [22]. (Le père) peut donner la fille, après l’avoir parée d’ornements et avoir versé une libation d’eau : c’est le mariage (appelé) Brâhma. Un fils né d’elle (après un mariage de ce genre) purifie douze descendants et douze ancêtres des deux côtés (du mari et de la femme).
2. [23]. Il peut la donner, après l’avoir parée d’ornements, à un prêtre officiant, tandis qu’un sacrifice avec les trois feux (Srauta) a lieu : c’est le mariage appelé Daiva. (Un fils) purifie dix descendants et dix ancêtres des deux côtés.
3. [24]. Ils accomplissent ensemble la loi : c’est le mariage appelé Prâgâpatya. (Un fils) apporte la purification à huit descendants et à huit ancêtres des deux côtés.
4. [25]. Il peut l’épouser après avoir donné un taureau et une vache (au père de la fille) : c’est le mariage appelé Ârsha. (Un fils) purifie sept descendants et sept ancêtres des deux côtés.
5. [26]. Il peut l’épouser, après qu’un accord mutuel ait été conclu (entre l’amant et la demoiselle) : c’est le mariage appelé Gândharva.
6. [27]. Il peut l’épouser après avoir réjoui (son père) avec de l’argent : c’est le mariage appelé Âsura. [ p. 167 ]
7 [28]. Il peut l’enlever pendant que (ses proches) dorment ou ne pas y prêter attention : c’est ce mariage qu’on appelle Paisâsa.
8. [29]. Il peut l’enlever, tuant (ses proches) et leur coupant la tête, tandis qu’elle pleure et qu’ils pleurent : c’est le mariage appelé Râkshasa.
1. Or, les coutumes des différents pays et les coutumes des différents villages sont très diverses : celles-là doivent être observées lors du mariage.
2. Ce qui est cependant communément admis, nous allons l’énoncer.
3. [30]. Ayant placé à l’ouest du feu une meule, au nord-est (du feu) une cruche d’eau, il doit sacrifier, tandis qu’elle le saisit. Debout, le visage tourné vers l’ouest, tandis qu’elle est assise et tourne le sien vers l’est, il doit avec (la formule) : « Je saisis ta main pour le bonheur, saisis son pouce s’il désire que seuls des enfants mâles lui naissent ;
4. Ses autres doigts, (s’il est) désireux de femmes (enfants) ;
5. La main du côté des cheveux avec le pouce, (si) désireux des deux (enfants mâles et femelles).
6. [31]. La conduisant trois fois autour du feu et de la cruche d’eau, de sorte que leurs côtés droits soient tournés vers (le feu, etc.), il murmure : « Je suis ceci, cela, tu es ; cela, tu es ceci, je suis ; le ciel, je suis la terre ; le Sâman, je suis le Rik, tu es. Viens ! Marions-nous ici. Engageons une descendance. Aimants, brillants, l’esprit bienveillant, puissions-nous vivre cent automnes. »
7. [32]. Chaque fois qu’il l’a conduite ainsi, il la fait marcher sur la pierre en disant : « Marche sur cette pierre ; sois ferme comme une pierre. Surmonte les ennemis ; écrase les adversaires. »
8. [33]. Après avoir « étalé » (c’est-à-dire après avoir d’abord versé de l’Âgya sur ses mains), son frère ou une personne agissant à sa place verse deux fois du grain frit sur les mains jointes de la femme.
9. [34]. Trois fois pour les descendants de Gamadagni.
10. Il verse à nouveau (Âgya) sur (ce qui reste de) la nourriture sacrificielle,
11. Et sur ce qui a été retranché.
12. C’est la règle concernant les portions à couper.
13. [35]. « Au dieu Aryaman, les filles ont fait un sacrifice, [ p. 169 ] à Agni ; puisse-t-il, dieu Aryaman, la libérer de cet endroit, et non de cet autre, Svâhâ !
« Au dieu Varuna, les filles ont fait un sacrifice, à Agni ; puisse-t-il, dieu Varuna, etc.
« Au dieu Pûshan, les filles ont fait un sacrifice, à Agni ; puisse-t-il, dieu Pûshan, etc. » — avec (ces versets récités par le marié) elle devrait sacrifier (le grain frit) sans ouvrir ses mains jointes, comme si (elle le faisait) avec la (cuillère appelée) Sru_k_.
14. [36]. Sans cette ronde de tête (le feu, elle sacrifie du grain) avec le bec d’un panier vers elle-même silencieusement une quatrième fois.
15. Certains font faire le tour de la mariée à chaque fois après que le grain frit a été versé : ainsi les deux dernières oblations ne se succèdent pas immédiatement.
16. Il détache ensuite ses deux mèches de cheveux, si elles sont faites, (c’est-à-dire si) deux touffes de laine sont liées autour de ses cheveux des deux côtés,
17. Avec (le Rik), « Je te libère de la bande de Varuna » (Rig-veda X, 85, 24).
18. Celui de gauche avec ce qui suit (Rik).
19. [37]. Il la fait alors avancer de sept pas vers le nord-est avec (les mots) : « Pour la sève d’un pas, pour le jus de deux pas, pour la prospérité de la richesse de trois pas, pour le confort de quatre pas, pour la descendance de cinq pas, pour les saisons [ p. 170 ] de six pas. Sois amie de sept pas. Sois donc dévouée à moi. Faisons-nous beaucoup de fils qui atteindront un âge avancé ! »
20. [38]. Joignant leurs deux têtes, (l’époux ? l’Âkârya ?) les asperge (d’eau) du pot à eau.
21. Et elle devrait demeurer cette nuit-là dans la maison d’une vieille femme brahmane dont le mari est vivant et dont les enfants sont vivants.
22. [39]. Lorsqu’elle verra l’étoile polaire, l’étoile Arundhatî et les sept Rishis (la Grande Ourse), qu’elle rompe le silence (et dise) : « Que mon mari vive et que j’aie une descendance. »
1. [40]. Si (les jeunes mariés) doivent faire un voyage (vers leur nouvelle demeure), qu’il la fasse monter sur le char avec le (verset) : « Que Pûshan te conduise d’ici en te tenant la main » (Rig-veda X, 85, 26).
2. [41]. Avec l’hémistiche : « Portant des pierres (la rivière), des ruisseaux ; tenez-vous fermement les uns aux autres » (Rig-veda X, 53, 8), qu’il la fasse monter sur un navire.
3. Avec l’hémistiche suivant, qu’il la fasse descendre (de là).
4. [42]. (Il prononce le verset), « Ils pleurent la vivante » (Rig-veda X, 40, 10), si elle pleure.
5. Ils portent constamment le feu nuptial devant eux. [ p. 171 ]
6 [43]. Aux endroits charmants, près des arbres et des carrefours, qu’il murmure (le verset) : « Que les cheminots ne nous rencontrent pas » (Rig-veda X, 85, 32).
7. À chaque lieu d’habitation (sur leur chemin), qu’il regarde les spectateurs avec (le verset) : « La bonne chance amène cette femme » (Rig-veda X, 85, 33).
8. [44]. Avec (le verset) « Ici, le plaisir peut s’accomplir pour toi par ta descendance » (Rig-veda X, 85, 27), il devrait la faire entrer dans la maison.
9. [45]. Ayant donné sa place au feu nuptial, et ayant étendu à l’ouest de celui-ci une peau de taureau avec le cou à l’est, avec les poils en dehors, il fait des oblations, tandis qu’elle est assise sur cette (peau) et le saisit, avec les quatre (verset) : « Que Pragâpati nous crée une descendance » (Rig-veda X, 85, 43 seq.), verset par verset, et avec (le verset) : « Que tous les dieux s’unissent » (Rig-veda X, 85, 47), il partage du lait caillé et le lui donne, ou il enduit leurs deux cœurs avec le reste de l’Âgya (dont il a sacrifié).
10. À partir de ce moment-là, ils ne mangeront plus d’aliments salés, ils seront chastes, porteront des ornements, dormiront à même le sol trois nuits ou douze nuits ;
11. Ou un an, (selon) certains (enseignants) ; ainsi, disent-ils, un Rishi naîtra (comme leur fils).
12. [46]. Lorsqu’il a accompli (cette) observance (et a eu des rapports avec sa femme), il doit donner la chemise de la mariée au (brâhmane) qui connaît l’hymne Sûryâ (Rig-veda X, 85) ;
13. « Nourriture pour les Brâhmanas ; [ p. 172 ]
14. Alors il leur fera prononcer des paroles de bon augure.
1. [47]. À partir du moment où il prend la main de la mariée (c’est-à-dire dès le mariage), il doit adorer le feu domestique lui-même, ou sa femme, ou encore son fils, ou sa fille, ou un élève.
2. (Le feu) doit être maintenu constamment.
3. Mais quand il sort, la femme doit jeûner : c’est ce que disent certains (enseignants).
4. [48]. Le moment de l’incendier et d’y sacrifier a été expliqué par les règles relatives à l’Agnihotra.
5. [49]. Et la nourriture sacrificielle, à l’exception de la viande.
6. Mais s’il le souhaite, il peut (accomplir le sacrifice) avec du riz, de l’orge ou du sésame.
7. Il doit sacrifier le soir avec (la formule), ‘À Agni svâhâ!’, le matin avec (la formule), ‘À Sûrya svâhâ!’. Silencieusement la deuxième (oblation) les deux fois.
1. Maintenant, les oblations de nourriture cuite les (deux) jours de Parvan (c’est-à-dire la nouvelle et la pleine lune).
3
2. Le jeûne (qui a lieu) à cet endroit a été déclaré par (les règles correspondantes concernant) les sacrifices de Darsapûrsamâsa. [ p. 173 ]
3 [50]. Et (ainsi a été déclaré) la liaison du combustible et des Barhis,
4. [51]. Et les divinités (à qui appartiennent ces oblations), à l’exception des Upâmmuyâma (offrandes au cours desquelles les formules sont répétées à voix basse), et d’Indra et de Mahendra.
5. D’autres divinités (peuvent être vénérées) selon les souhaits (que le sacrificateur associe à ses offrandes).
6. Pour chaque divinité, il verse quatre poignées (de riz, d’orge, etc.), en plaçant deux purificateurs (c’est-à-dire des lames de Kusa, sur le récipient), avec (la formule) : « Agréable à telle ou telle (divinité), je te verse. »
7. Il les asperge ensuite (ces quatre portions de Havis) d’eau de la même manière qu’il les avait versées, avec (la formule) : « Agréable à telle ou telle (divinité), je t’asperge. »
8. Lorsque (les grains de riz ou d’orge) ont été décortiqués et nettoyés de leurs enveloppes trois fois, qu’il cuise (les quatre portions) séparément,
9. Ou en les jetant ensemble.
10. S’il les fait cuire séparément, qu’il touche les grains après les avoir séparés, (et dise) : « Ceci à ce dieu ; ceci à ce dieu. »
11. Mais s’il (cuit les portions) en les jetant ensemble, il doit les (toucher et) les sacrifier, après avoir mis (les portions individuelles) dans des récipients différents.
12. [52]. Les portions de nourriture sacrificielle, lorsqu’elles [ p. 174 ] ont été cuites, il les asperge (d’Âgya), les retire du feu vers le nord, les place sur le Barhis et asperge le combustible d’Âgya avec la formule : « Ce combustible est toi-même, Gâtavedas ; par là brûle et multiplie, et, ô Celui qui brûle, fais-nous croître et par la descendance, le bétail, l’éclat sacré et la nourriture, fais-nous prospérer. Svâhâ ! »
13. [53]. Après avoir versé silencieusement les deux Âghâras (ou oblations Âgya versées avec le Sruva, l’une du nord-ouest au sud-est, l’autre du sud-ouest au nord-est), il doit sacrifier les deux portions Âgya avec (les formules) : « À Agni svâhâ ! À Soma svâhâ ! »
14. [54]. Celui du nord appartient à Agni, celui du sud à Soma.
15. [55]. Il est entendu (dans la Sruti) que les deux yeux du sacrifice sont les parties Âgya,
16. [56]. ‘C’est pourquoi, chez un homme assis le visage tourné vers l’ouest, l’œil méridional (c’est-à-dire droit) est septentrional, et l’œil septentrional (c’est-à-dire gauche) est méridional.’
17. [57]. Au milieu (des deux portions Âgya, il [ p. 175 ] sacrifie l’autre) Havis, ou plus à l’ouest, terminant (les oblations) à l’est ou au nord.
18. Au nord-est, l’oblation à (Agni) Svishtaktt.
19. [58]. Il coupe (les portions Avadâna) des Havis du milieu et de la partie orientale ;
20. Du milieu, de la partie orientale et de la partie occidentale (les portions doivent être coupées) par ceux qui font cinq Avadânas ;
21. Du côté nord, la partie pour Svishtaktt.
22. [59]. Ici, il omet le second versement (d’Âgya) sur (ce qui reste de) la nourriture sacrificielle.
23. [60]. « Ce que j’ai trop fait dans cette cérémonie, ou ce que j’ai trop peu fait ici,
24. [61]. Il verse le vase plein sur les Barhis.
25. [62]. Voici l’Avabhritha. [ p. 176 ]
26. C’est la forme standard des Pâkayaririas.
27. Ce qui reste du Havis est le prix du sacrifice.
1. Maintenant (suit) le rituel du sacrifice animal.
2. [63]. Ayant préparé au nord du feu l’emplacement du feu Sâmitra, ayant donné à boire (à l’animal qu’il va sacrifier), ayant lavé l’animal, l’ayant placé à l’est (du feu) avec son visage à l’ouest, ayant fait des oblations avec les deux Rikas, ‘Agni comme notre messager’ (Rig-veda I, 12, 1 seq.), qu’il touche (l’animal) par derrière avec une branche fraîche sur laquelle il y a des feuilles, avec (la formule) : ‘Agréable à telle ou telle (divinité) je te touche.’
3. Il l’asperge d’avant avec de l’eau dans laquelle se trouvent du riz et de l’orge, avec (la formule), 'Agréable
7 et je t’asperge d’une telle divinité.
4. Après avoir donné à boire à l’animal cette eau, il doit verser le reste le long de sa patte avant droite.
5. Ayant porté le feu autour de lui, accomplissant cet acte seulement (sans répéter un Mantra correspondant), ils le conduisent vers le nord.
6. [64]. Devant, ils portent un tison. [ p. 177 ]
7 [65] C’est le Sâmitra (le feu).
8. [66]. Avec les deux louches Vapâsrapasî, l’« interprète » touche l’animal.
9. Le sacrificateur (touche) l’exécutant.
10. [67]. À l’ouest du Sâmitra (feu) il (le Sâmitra (feu) il (le ri) tue (l’animal), dont la tête est tournée vers l’est ou vers l’ouest, les pieds vers le nord ; et ayant placé un brin d’herbe de son côté du nombril (de l’animal), (l’« interprète ») retire l’épiploon, coupe l’épiploon, le saisit avec les deux Agniâmitra (feu) il (le rapaâmitra (feu) il (le îs), l’asperge d’eau, le réchauffe au Sâmitra (feu)), le prend devant ce feu, le rôtit, étant assis au sud, fait le tour (des deux feux) et le sacrifie.
11. [68]. Au même feu, ils cuisent une grande quantité de nourriture.
12. [69]. Après avoir coupé les onze Avadânas (ou parties qui doivent être coupées) de l’animal, de tous ses membres, les avoir fait bouillir au Sâmitra (feu), [ p. 178 ] et avoir réchauffé le cœur à la broche, qu’il sacrifie d’abord du mets cuit (mentionné dans le Sûtra 11) ;
13. Ou avec les portions Avadâna.
14. [70]. De chacun des (onze) Avadânas, il coupe deux portions.
15. [71]. Ils accomplissent les rites uniquement (sans mantras correspondants) avec la salive du cœur (c’est-à-dire la salive sur laquelle le cœur a été déposé ; voir Sûtra 12).
3
1. [72]. Lors d’un sacrifice de Kaitya, il doit, avant le Svishtaktt (offrande), offrir un Bali au Kaitya.
3
2. [73]. Si, cependant, (le Kaitya) est éloigné, (il devrait envoyer son Bali) par l’intermédiaire d’un messager-feuille. [ p. 179 ]
3
3 [74]. Avec le Ri__k, « Où tu sais, ô arbre » (Rig-veda V, 5, 10), qu’il prépare deux morceaux (de nourriture), les mette sur une perche, les remette au messager et lui dise : « Porte ce Bali à ce (Kaitya). »
4. (Il lui donne la masse) qui est destinée au messager, avec (les mots) : « Ceci pour toi. »
5. S’il y a quelque chose de dangereux entre (eux et le Kaitya), (il lui donne) également une arme.
6. [75]. Si une rivière navigable se trouve entre eux et le Kaitya, il lui donne également quelque chose comme un radeau avec (les mots) : « Par ici tu traverseras. »
7. [76]. Lors du sacrifice de Dhanvantari, qu’il offre d’abord un Bali au Purohita, entre le Brahman et le feu.
1. [77]. L’Upanishad traite du Garbhalambhana, du Pumsavana et de l’Anavalobhana (c’est-à-dire les cérémonies visant à garantir la conception d’un enfant, le sexe masculin de l’enfant et à prévenir les troubles qui pourraient mettre en danger l’embryon).
2. [78]. S’il n’étudie pas (cette Upanishad), il [ p. 180 ] devrait, au troisième mois de sa grossesse, sous (le Nakshatra) Tishya, donner à manger (à sa femme), après qu’elle a jeûné, du lait caillé d’une vache qui a un veau de la même couleur (qu’elle), deux haricots et un grain d’orge pour chaque poignée de lait caillé.
3. À sa question : « Que bois-tu ? Que bois-tu ? », elle devrait répondre trois fois : « Génération d’un enfant mâle ! Génération d’un enfant mâle ! »
4. Ainsi trois poignées (de caillé).
5. [79]. Il insère ensuite dans sa narine droite, à l’ombre d’un appartement rond, (la sève) d’une herbe qui n’est pas fanée,
6. [80]. Selon certains (enseignants) avec les hymnes Pragâvat et Gîvaputra.
7. Après avoir sacrifié un plat sacré à Pragâpati, il devrait toucher le cœur de Pragâpati avec le verset suivant : « Ce qui est caché dans ton cœur, ô toi dont les cheveux sont bien séparés, à Pragâpati, je le sais ; telle est ma croyance. Puissé-je ne pas tomber dans la détresse qui vient des fils. »
[ p. 181 ]
1. Au quatrième mois de grossesse, le Sîmantonnayana (ou raie des cheveux) est effectué.
2. Dans la quinzaine de la lune croissante, lorsque la lune est en conjonction avec un Nakshatra (qui porte un nom) de genre masculin—
8
3. [81]. Puis il donne sa place au feu, et ayant étendu à l’ouest de celui-ci une peau de taureau, le cou à l’est, les poils à l’extérieur, (il fait des oblations), tandis que (sa femme) est assise sur cette (peau) et le saisit, avec les deux (verset) : « Que Dhâtri donne à son adorateur », avec les deux versets : « J’invoque Râkâ » (Rig-Veda II, 32, 4 seq.), et avec (les textes) : « Negamesha » et « Pragâpati, nul autre que toi » (Rig-Veda X, 121, 10).
4. Il sépare ensuite ses cheveux trois fois vers le haut (c’est-à-dire en commençant par l’avant) avec une touffe contenant un nombre pair de fruits verts, et avec une plume de porc-épic qui a trois taches blanches, et avec trois touffes d’herbe Kusa, avec (les mots) : ‘Bhûr bhuva_h_, svar, om!’
5. Ou quatre fois.
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6. Il donne l’ordre à deux joueurs de luth : « Chantez le roi Soma. »
7. [82]. (Ils chantent) « Que Soma, notre roi, bénisse l’humanité. La roue de NN est posée » — (ici, ils nomment) la rivière près de laquelle ils habitent. [ p. 182 ]
8. Et si une femme brahmane âgée, dont le mari et les enfants sont encore en vie, dites-leur, qu’ils le fassent.
9. Un taureau est le prix du sacrifice.
1. [83]. Lorsqu’un fils est né, (le père) doit, avant que d’autres personnes ne le touchent, lui donner à manger dans de l’or (c’est-à-dire dans un récipient en or ou avec une cuillère en or) du beurre et du miel avec lesquels il a moulu de l’or (-poussière), avec (le verset),
2. Approchant (sa bouche) des deux oreilles (de l’enfant), il murmure la « production de l’intelligence » : « Que l’intelligence te donne le dieu Savit_ri_, que l’intelligence la déesse Sarasvatî, que l’intelligence te donne les deux divins Asvins, couronnés de lotus. »
3. [84]. Il touche les deux épaules (de l’enfant) avec (le vers) : « Sois une pierre, sois une hache, sois un or insurmontable. Tu es en vérité le Véda, appelé fils ; ainsi vis cent automnes » — et avec (les vers) : « Indra, donne les meilleurs trésors » (Rig-veda II, 21, 6), « Accorde-nous, ô généreux, ô prompt » (Rig-veda III, 36, 10).
4. Et qu’ils lui donnent un nom commençant par [ p. 183 ] une sonante, avec une semi-voyelle à l’intérieur, avec le Visarga à sa fin, composé de deux syllabes,
5. Ou de quatre syllabes ;
6. De deux syllabes, s’il désire une position ferme ; de quatre syllabes, s’il désire un éclat sacré ;
7. Mais dans tous les cas avec un nombre pair (de syllabes) pour les hommes, un nombre impair pour les femmes.
8. Et qu’il trouve aussi (pour l’enfant) un nom à utiliser lors des salutations respectueuses (comme celui dû à l’Âkârya lors de la cérémonie de l’initiation) ; que sa mère et son père (seuls) doivent connaître jusqu’à son initiation.
9. De retour de voyage, il embrasse la tête de son fils et murmure : « Tu es né de membre en membre ; tu es né du cœur. Tu es vraiment le soi-disant fils ; ainsi vis cent automnes ! » — ainsi il l’embrasse trois fois sur la tête.
10. Le rite seul (sans que le Mantra soit exécuté) pour une fille.
1. [85]. Au sixième mois, l’Annaprâsana (c’est-à-dire la première alimentation avec de la nourriture solide).
2. De la chair de chèvre, s’il désire se nourrir,
3. Chair de perdrix, si désireuse d’un éclat sacré,
4. Riz bouilli avec du ghee, si vous désirez de la splendeur :
5. (Une telle) nourriture, mélangée à du lait caillé, du miel et du ghee, il devrait la donner (à l’enfant) à manger avec (le verset) : « Seigneur de la nourriture, donne-nous une nourriture indolore et forte ; [ p. 184 ] fais venir le donateur ; accorde le pouvoir sur nous, sur les hommes et sur les animaux. »
6. Le rite seul (sans le Mantra) pour une fille.
1. Dans la troisième année, la Kaula (c’est-à-dire la tonsure de la tête de l’enfant), ou selon la coutume de la famille.
2. Au nord du feu, il place des récipients qui sont remplis respectivement de riz, d’orge, de haricots et de graines de sésame ;
3. À l’ouest (le garçon) pour qui la cérémonie doit être accomplie, sur les genoux de sa mère, on place de la bouse de taureau dans un récipient neuf et des feuilles de Samî.
4. [86]. Au sud de la mère, le père (est assis) tenant vingt et une bottes d’herbe Kusa.
5. Ou le Brahman devrait les tenir.
6. À l’ouest (du garçon) pour qui la cérémonie doit être accomplie, (le père) se place et verse de l’eau froide et chaude avec (les mots) : « Avec de l’eau chaude, ô Vâyu, viens ici ! »
7. Prenant de cette (eau), (et) du beurre frais, ou (quelques) gouttes de lait caillé, il humidifie trois fois la tête (du garçon), de gauche à droite, avec (la formule) : « Qu’Aditi te coupe les cheveux ; que les eaux t’humidifient pour te donner de la vigueur ! »
8. [87]. Dans la partie droite (des cheveux), il met chaque [ p. 185 ] fois trois touffes de Kusa, les pointes dirigées vers lui, avec (les mots) : « Herbe ! Protégez-le ! »
9. (Avec ces mots) « Hache ! Ne lui fais pas de mal ! » il presse un rasoir en cuivre (sur les lames de Kusa),
10. Et coupe (les cheveux) avec (le verset), « Le rasoir avec lequel au commencement Savitri, le connaisseur, a rasé (la barbe) du roi Soma et de Varuna, avec cela, vous, Brâhmanas, rasez maintenant ses (cheveux), afin qu’il soit béni de lon
1e âge.’
11. Chaque fois qu’il a coupé, il donne (les poils) avec leurs pointes vers l’est, avec des feuilles de Samî, à la mère. Elle les dépose sur la bouse de taureau.
12. « Avec ce que Dhâtri a rasé (la tête) de Birihaspati, d’Agni et d’Indra, pour une longue vie, avec cela je te rase (la tête) pour une longue vie, pour la gloire et pour le bien-être » — ainsi une seconde fois.
13. [88]. « Par ce qu’il peut encore voir le soleil la nuit, et le voir longtemps, avec cela je te rase (la tête) pour une longue vie, pour la gloire et pour le bien-être » — ainsi une troisième fois.
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14. Avec tous les Mantras (indiqués) une quatrième fois.
15. Ainsi trois fois sur le côté gauche (de la tête).
16. [89]. Qu’il essuie le fil du rasoir en disant : « Si tu rases ses cheveux avec le rasoir, comme un rasoir, purifie sa tête, mais ne lui ôte pas la vie. » [ p. 186 ]
17. Qu’il donne des ordres au coiffeur : « Avec de l’eau tiède, fais ce qu’il faut faire avec de l’eau, sans lui faire de mal, arrange bien (ses cheveux). »
18. [90]. Qu’il se fasse coiffer selon la coutume de sa famille.
19. Le rite seul (sans les Mantras) pour une fille.
1. Ainsi est déclaré le Godânakarman (c’est-à-dire la cérémonie du rasage de la barbe).
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2. Dans la seizième année.
3. Au lieu du mot « cheveux », il devrait (chaque fois qu’il apparaît dans les Mantras) mettre le mot « barbe ».
4. [91]. Ici, ils humidifient la barbe.
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5. [92]. (Le mantra est) : « Purifiez sa tête et son visage, mais ne lui ôtez pas la vie. »
6. [93]. Il donne des ordres (au barbier avec ces mots) : « Arrange ses cheveux, sa barbe, les poils de son corps et ses ongles, en terminant par le nord. »
7. [94]. Après s’être baigné et être resté silencieux pendant le reste de la journée, qu’il rompe son silence en présence de son maître (en lui disant) : « Je te fais un don facultatif. »
8. Un bœuf et une vache constituent le prix du sacrifice. [ p. 187 ]
9 [95]. Que (le maître) impose (aux jeunes les observances énoncées ci-dessous) pendant un an.
1. Dans la huitième année, qu’il initie un Brâhmane,
2. Ou dans la huitième année après la conception ;
3. Dans le onzième un Kshatriya ;
4. Dans le douzième un Vaisya.
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5. Jusqu’à la seizième (année), le temps n’est pas passé pour un Brâhmana ;
6. Jusqu’au vingt-deuxième pour un Kshatriya ;
7. Jusqu’au vingt-quatrième pour un Vaisya.
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8. Après cela (le temps est passé), ils deviennent patitasâvitrîka (c’est-à-dire qu’ils ont perdu leur droit d’apprendre le Sâvitrî).
9. Personne ne doit initier de tels hommes, ni les enseigner, ni leur offrir des sacrifices, ni avoir de relations avec eux.
10. [96]. (Qu’il initie) le jeune homme qui est paré et dont les cheveux sont arrangés, qui porte un vêtement neuf qui n’a pas encore été lavé, ou une peau d’antilope s’il est un Brâhmane, une peau de cerf tacheté s’il est un Kshatriya, une peau de chèvre s’il est un Vainya.
11. S’ils portent des vêtements, ils doivent en porter des teints : le Brâhmanaa est jaune rougeâtre, le Kshatriya est rouge clair, le Vainya est jaune.
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12. Leurs ceintures sont : celle d’un Brâhmana en herbe Munda, celle d’un Kshatriya en corde d’arc, celle d’un Vainya en laine. [ p. 188 ]
13. Leurs bâtons sont : celui d’un Brâhmana en bois de Palâna, celui d’un Kshatriya en bois d’Udumbara, celui d’un Vainya en bois de Bilva.
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1. Ou toutes (sortes de bâtons doivent être utilisées) par (les hommes de) toutes (castes).
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2. [97]. Tandis que (l’élève) le saisit, le maître sacrifie puis se place au nord du feu, le visage tourné vers l’est.
3. A l’est (du feu) avec son visage à l’ouest l’autre.
4. (Le professeur) remplit alors d’eau les deux creux de ses mains jointes et de celles de l’élève, et avec le verset « Ce que nous avons choisi de Savitri » (Rig-veda V, 82, 1), il fait couler l’eau du plein creux de ses mains sur le plein creux de ses mains (c’est-à-dire celles de l’élève). Ayant ainsi versé l’eau sur ses mains, il doit saisir sa main (c’est-à-dire celle de l’élève) avec le pouce, avec la formule : « Par l’impulsion du dieu Savitri, avec les bras des deux Asvins, avec les mains de Pûshan, je saisis ta main, NN ! »
5. Avec (les mots), ‘Saviri a saisi ta main, NN!’ une deuxième fois.
6. Avec (les mots), « Agni est ton maître, NN ! » une troisième fois.
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7. Il devrait lui faire regarder le soleil pendant que le maître dit : « Dieu Savitri, voici ton Brahmakârin ; protège-le ; puisse-t-il ne pas mourir. » [ p. 189 ]
8. (Et plus loin le maître dit) : « De qui es-tu le Brahmakârin ? Tu es le Brahmakârin du souffle. Qui t’initie, et qui (initie-t-il) ? À qui te confierai-je ? »
9. Avec le demi-verset, « Un jeune homme bien habillé et bien vêtu est venu ici » (Rig-veda III, 8, 4), il devrait le faire se retourner de gauche à droite.
10. En passant ses deux mains par-dessus ses épaules (celles de l’élève), le professeur doit toucher l’endroit de son cœur avec le demi-verset suivant.
11. [98]. Après avoir essuyé le sol autour du feu, l’étudiant doit y déposer un morceau de bois en silence. « Le silence est en effet ce qui appartient à Pragâpati. L’étudiant devient membre de Pragâpati » — c’est ce que comprend (dans la Sruti).
1. Certains (font cela) avec un mantra : « À Agni, j’ai apporté un morceau de bois, aux grands Gâtavedas. Par ce morceau de bois, croisses, ô Agni ; par le Brahman, puissions-nous (croître). Svâhâ ! »
2. Ayant mis le combustible (sur le feu) et ayant [ p. 190 ] touché le feu, il s’essuie trois fois le visage en disant : « Je m’oins de splendeur. »
3. « Car il s’oint de splendeur » — c’est ce qui est compris (dans le Sruti).
4. « Qu’Agni me donne la perspicacité, qu’il me donne une progéniture, qu’il me donne la splendeur.
« Qu’Indra me donne la perspicacité, qu’il me donne une progéniture et qu’il me donne la force (indriya). »
« Que Sûrya m’accorde la perspicacité, la descendance, la splendeur.
« Quelle est ta splendeur, Agni, puissé-je ainsi devenir resplendissant.
« Quelle que soit ta vigueur, Agni, puissé-je ainsi devenir vigoureux.
« Quel est ton pouvoir de consommation, Agni, puis-je ainsi obtenir un pouvoir de consommation » — avec (ces formules) il devrait s’approcher du feu, plier le genou, embrasser (les pieds du maître) et lui dire : « Récite, monsieur ! Le Sâvitrî, monsieur, récite ! »
5. Saisissant avec son vêtement (c’est-à-dire celui de l’étudiant) et avec (ses) mains (celles de l’étudiant), (le professeur) récite le Sâvitrî, (d’abord) Pâda par Pâda, (puis) hémistiche par hémistiche, (et finalement) le (verset) entier.
6. Il doit lui faire réciter (le Sâvitrî) autant qu’il le peut.
7. Sur le lieu de son cœur (c’est-à-dire celui de l’étudiant), le professeur pose sa main, les doigts vers le haut, avec (la formule) : « Dans ma volonté, je prends ton cœur ; après mon esprit suivra ton esprit ; dans ma parole, tu te réjouiras de toute ta volonté ; que Birhaspati t’unisse à moi. »
[ p. 191 ]
1. Après lui avoir attaché la ceinture et lui avoir donné le bâton, il devrait lui imposer les (observances du) Brahmakarya—
2. (Avec ces mots) : « Tu es un Brahmakârin. Mange de l’eau. Accomplis le service. Ne dors pas pendant la journée. Consacré au maître, étudie le Véda. »
3. Le Brahmakarya dure douze ans pour chaque Véda, ou jusqu’à ce qu’il l’ait appris.
4. Qu’il mendie (de la nourriture) le soir et le matin.
5. Qu’il mette du combustible sur le feu le soir et le matin.
6. Qu’il demande d’abord à un homme qui ne refuse pas,
7. Ou d’une femme qui ne refusera pas.
8. (En mendiant, il devrait utiliser les mots) : « Seigneur, donnez à manger ! »
9. [99]. Ou, ‘(Monsieur, donnez) Anupravakanîya (nourriture).’
10. [100]. Ce qu’il a reçu, il doit l’annoncer à son maître.
11. Il devrait rester debout le reste de la journée.
12. [101]. Après le coucher du soleil, l’étudiant doit préparer le Brâhmaudana (le riz bouilli qui servira à nourrir les Brâhmanas) pour le sacrifice d’Anupravananîya (le sacrifice à effectuer après l’étude d’une partie du Véda), et doit annoncer à l’enseignant (qu’il est prêt). [ p. 192 ]
13. L’enseignant doit sacrifier, tandis que l’étudiant s’empare de lui, avec le verset : « Le merveilleux seigneur de la demeure » (Rig-Veda I, 18, 6).
14. Une seconde fois avec le Sâvitrî—
15. [102]. Et tout ce qui a été étudié par la suite.
16. Une troisième fois aux Rishis.
17. Une quatrième fois (l’oblation) à (Agni) Svishtaktt.
18. [103]. Après avoir donné à manger aux Brâhmanes, il devrait leur faire prononcer la fin du Véda (étude).
19. À partir de ce moment-là, (l’étudiant) ne devrait plus manger d’aliments salés ; il devrait observer la chasteté et dormir sur le sol pendant trois nuits, ou douze nuits, ou un an.
20. [104]. Une fois ces observances accomplies, (l’enseignant) réalise (pour lui) la « production d’intelligence » (de la manière suivante) :
21. [105]. Tandis que (l’étudiant) vers une direction non contestable (de l’horizon) asperge trois fois (d’eau) de gauche à droite avec un pot d’eau autour d’un [ p. 193 ] Palâsa (arbre) à une racine, ou autour d’un bouquet de Kusa, s’il n’y a pas de Palâsa, (le professeur) lui fait dire : « Ô glorieux, tu es glorieux. Comme toi, ô glorieux, tu es glorieux, ainsi, ô glorieux, conduis-moi à la gloire. Comme tu es le gardien du trésor du sacrifice pour les dieux, ainsi puis-je devenir le gardien du trésor du Véda pour les hommes. »
22. [106]. Ainsi, depuis sa coupe de cheveux jusqu’à sa prise en charge, l’imposition d’observances a été déclarée.
23. Ainsi pour celui qui n’a pas été initié auparavant.
24. Maintenant, en ce qui concerne celui qui a été initié auparavant :
25. [107]. La coupe des cheveux est facultative,
26. [108]. Et la « production d’intelligence ».
27. [109]. Concernant la prise en charge, il n’existe pas de règles expresses (dans ce cas) ;
28. [110]. Et à l’heure.
29. [111]. (Il devrait lui réciter) comme le Sâvitrî (le Rik), ‘Ce que nous choisissons du dieu Saviri’ (Rig-veda V, 82, 1).
1. [112]. Il choisit des prêtres (pour officier à un sacrifice) qui n’aient ni membres déficients ni superflus, « qui du côté maternel et du côté paternel (&c.), » comme il a été dit plus haut.
2. Qu’il choisisse des jeunes gens comme prêtres officiants : ainsi (déclarent) quelques (enseignants).
3. Il choisit d’abord le Brahman, puis le Hot_ri_, puis l’Adhvaryu, puis l’Udgât_ri_.
4. [113]. Ou tous ceux qui officient aux sacrifices d’Ahîna et à ceux qui durent un jour.
5. [114]. Les Kaushîtakinas prescrivent le Sadasya comme le dix-septième, disant : « Il est le spectateur des représentations. »
6. [115]. Ceci a été dit dans les deux Rikas : « Celui que les prêtres officiants accomplissent (le sacrifice) de plusieurs manières » (Rig-veda VIII, 58, I. 2).
7. [116]. Il choisit d’abord le Hotri.
8. Avec (la formule), ‘Agni est mon Hot_ri_ ; il est mon Hot_ri_ ; je te choisis NN comme mon Hot_ri_’ (il choisit) le Hot_ri_. [ p. 195 ]
9. Avec (la formule), ‘Kandramas (la lune) est mon Brahman ; il est mon Brahman ; je te choisis NN comme mon Brahman’ (il choisit) le Brahman.
10. Avec (la formule), ‘Âditya (le soleil) est mon Adhvaryu ; (il est mon Adhvaryu, etc.)’—l’Adhvaryu.
11. Avec (la formule), ‘Parganya est mon Udgât_ri_ ; (il est mon Udgât_ri_, etc.)’ — l’Udgât_ri_.
12. [117]. Avec (la formule), « Les eaux sont mes récitantes de ce qui appartient aux Hotrakas » — les Hotrakas.
13. [118]. Avec (la formule), « Les rayons sont mes _Kamasâdhvaryus » — les K_amasâdhvaryus.
14. Avec (la formule), « L’éther est mon Sadasya » — le Sadasya.
15. Celui qu’il a choisi devrait murmurer : « Tu m’as dit une grande chose ; tu m’as dit la splendeur ; tu m’as dit la fortune ; tu m’as dit la gloire ; tu m’as dit la louange ; tu m’as dit le succès ; tu m’as dit la jouissance ; tu m’as dit la satiété ; tu m’as tout dit. »
16. Après avoir murmuré (cette formule), le Hotri déclare son assentiment (par ces mots) : « Agni est ton Hot_ri_ ; il est ton Hot_ri_ ; ton Hotri humain, je suis. »
17. ‘Kandramas (la lune) est ton Brahman ; il est ton Brahman (&c.)’ — ainsi le Brahman.
18. De même les autres selon les prescriptions (données ci-dessus).
19. [119]. Et si (le prêtre qui accepte l’invitation) [ p. 196 ] va accomplir le sacrifice (pour la personne qui invite, il devrait ajouter), « Que cela me bénisse ; que cela entre en moi ; que je jouisse ainsi (de la béatitude). »
20. [120]. Les fonctions d’un prêtre officiant ne doivent pas être exercées s’il est abandonné (par un autre prêtre), ou lors d’un sacrifice Ahîna avec un faible prix sacrificiel, ou pour une personne malade, ou souffrante, ou atteinte de tuberculose, ou décriée par les gens de son village, ou d’origine méprisée : pour de telles personnes (les fonctions d’un Ritvig ne doivent pas être exercées).
21. [121]. Celui (qui est choisi comme Ritvig) devrait demander au Somapravâka : « De quel sacrifice s’agit-il ? Qui sont les prêtres qui officient ? Quel est le prix du sacrifice ? »
22. Si (toutes les conditions) sont favorables, il doit accepter.
23. Que (les prêtres officiants) ne mangent pas de chair et n’aient pas de relations avec une femme jusqu’à la fin du sacrifice.
24. « Par cette prière, ô Agni, augmente » (Rig-veda I, 31, 18) — avec (ce verset) qu’il offre (à la fin du sacrifice) une oblation d’Ânya dans (son propre) Dakshinâgni, et s’en aille où il veut ;
25. De la même manière, celui qui n’a pas allumé les feux (Srauta), dans son feu domestique (sacré) avec ce Ri__k, « Pardonne-nous, ô Agni, ce péché » (Rig-veda I, 31, 16).
1. [122]. Lorsqu’il a choisi les _Ritvig_as, il doit leur offrir le Madhuparka (c’est-à-dire le mélange de miel) (de la manière décrite dans les Sûtras 5 et suivants) ;
2. À un Snâtaka, lorsqu’il vient chez lui ;
3. Et à un roi ;
4. Et pour un enseignant, le beau-père, un oncle paternel et un oncle maternel.
5. Il verse du miel dans le caillé,
6. Ou du beurre, s’il ne peut pas obtenir de miel.
7. Un siège, l’eau pour se laver les pieds, l’eau d’Arghya (c’est-à-dire l’eau parfumée dans laquelle on a jeté des fleurs), l’eau à siroter, le mélange de miel, [ p. 198 ] une vache : chacune de ces choses, ils l’annoncent trois fois (à l’invité).
8. Avec (le verset) : « Je suis le plus élevé parmi mon peuple, comme le soleil parmi les éclairs. Je foule aux pieds quiconque m’infeste » — il doit s’asseoir sur le siège (fait d’) herbe pointant vers le nord.
9. Ou (il devrait le faire) après avoir marché dessus.
10. Il devrait faire laver ses pieds (à son hôte).
11. Il doit d’abord tendre le pied droit vers un Brâhmana,
12. La gauche vers un Sûdra.
13. Lorsque ses pieds ont été lavés, il reçoit l’eau d’Arghya dans le creux de ses mains jointes et boit ensuite à petites gorgées l’eau qui lui est destinée, avec (la formule) : « Tu es la première couche pour l’Ambroisie. »
14. Il regarde le Madhuparka quand on le lui apporte, avec (la formule) : « Je te regarde avec l’œil de Mitra. »
15. Il l’accepte avec ses mains jointes avec (la formule), ‘Par l’impulsion du dieu Sâvitrî, avec les bras des deux Asvins, avec les mains de Pûshan je t’accepte.’ Il le prend ensuite dans sa main gauche, le regarde avec les trois versets, ‘Miel les vents pour le juste’ (Rig-veda I, 90, 6 seqq.), le remue environ trois fois de gauche à droite avec l’annulaire et le pouce, et s’essuie (les doigts) avec (la formule), ‘Que les Vasus te mangent avec le mètre Gâyatrî’ — à l’est ;
16. Avec (la formule), « Que les Rudras te mangent avec le mètre Trishtubh » — au sud ;
17. Avec (la formule), « Que les Âdityas te mangent avec le mètre Gagatî » — à l’ouest ; [ p. 199 ]
18. Avec (la formule), « Que les devâs Visves te mangent avec le mètre Anushsubh » — au nord.
19. Avec (la formule), « Aux êtres toi » — il prend trois fois (une partie de la substance Madhuparka) du milieu.
20. Avec (la formule), « Tu es le lait de la Vierge » — il devrait en prendre la première fois,
21. Avec, « Puis-je obtenir le lait de Virâg » — la deuxième fois,
22. [123]. Avec : « En moi (peut) demeurer le lait de Padyâ Virâg » — la troisième fois.
23. (Il ne devrait) pas (manger) le (Madhuparka) entier.
24. Il ne doit pas se rassasier.
25. À un Brâhmane, au nord, il devrait donner le reste.
26. Si cela ne peut pas être fait, (il doit le jeter) dans l’eau.
27. Ou (il peut manger) le tout (Madhuparka).
28. [124]. Il se rince ensuite la bouche (après avoir mangé le Madhuparka) avec l’eau qui lui est destinée, avec (la formule) : « Tu es l’enveloppe d’ambroisie. »
29. Avec (la formule) : « Vérité ! Gloire ! Fortune ! Que la fortune repose sur moi ! » — une seconde fois.
30. Quand il a bu une gorgée d’eau, on lui annonce la vache.
31. Ayant murmuré : « Mon péché est détruit ; mon péché est détruit », (il dit) « Om, fais-le », s’il choisit de la faire tuer.
32. Ayant murmuré : « La mère des Rudras, la fille des Vasus » (Rig-veda VIII, 101, 15), [ p. 200 ] (il dit) « Om, lâche-la », s’il choisit de la lâcher.
33. [125]. Que le Madhuparka ne soit pas sans chair, sans chair.
Fin du premier Adhyâya.
159:1 1, 1. La propagation (vitâna ou, comme on l’appelle aussi, vihâra ou vistâra) des feux sacrés est la prise de deux des trois feux sacrificiels, le feu Âhavanîya et le Dakshinâgni, hors du feu Gârhapatya (voir, par exemple, les Indische Studien de Weber, IX, 216 seq.). Les rites basés sur, ou liés au vitâna ; sont les rites formant l’objet du rituel Srauta, qui doivent être accomplis avec les trois feux. ↩︎
159:2 Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 5, 1; I, 10, 7. La division ici est quelque peu différente de celle donnée par Sâṅkhâyana; ce que Sâṅkhâyana appelle ahuta, est ici prahuta («sacrifié»); les prahutas de Sâṅkhâyana ne forment pas ici de catégorie spéciale; les prâriitas de _Srinris_valâyana. Ainsi Ârivalâyana a trois catégories, tandis que Sâṅkhâyana (et tout à fait de la même manière Pâraskara I, 4, 1) en donne quatre. Nârâyaria mentionne comme exemple de sacrifices prahuta le balihararia prescrit ci-dessous, I, 2, 3. ↩︎
159:3 Rig-veda VIII, 19, 5, Le mortel qui avec un morceau de bois, ou avec une oblation, ou avec connaissance adore Agni, qui avec adoration (l’adore) en offrant de riches sacrifices, etc. ↩︎
160:4 Les mots du Ri__k, ‘avec une oblation’, sont ici répétés, l’instrumental védique âhutî étant remplacé et expliqué par la forme régulière âhutyâ.
Le Rik suivant est tiré du huitième Mandala, 24, 20. Le dieu comparé ici à un taureau en rut est Indra.
Le verset suivant est le Rig-Véda VI, 16, 47 ; on peut douter de l’exactitude de l’explication donnée dans notre texte, où le terme « te te » désigne les personnes étudiant les hymnes du Rishi. Toutes ces citations visent bien sûr à montrer que la connaissance du Véda et l’accomplissement du namas (adoration) équivalent à un véritable sacrifice. ↩︎
161:1 2, 1. C’est le sacrifice du Vaisvadeva ; comp. Sâṅkhâyana-Gshya II, 14, &C. ↩︎
161:2 Les divinités de l’Agnihotra sont Sûrya, Agni et Pragâpati. Sur Soma Vanaspati, voir les citations données dans le Dictionnaire de Böhtlingk-Roth sv vanaspati, 2. ↩︎
161:3 Je pense que la division des Sûtras devrait être modifiée, de sorte que svâheti appartienne au Sûtra 2, et que le troisième Sûtra ne soit composé que des mots atha baliharanam. Dans ce cas, il faudrait traduire :
(1) Il doit maintenant faire des oblations, etc.
(2) Avec les mots : « Aux divinités de l’Agnihotra (c’est-à-dire à Agni, à Sûrya, à Pragâpati), à Soma Vanaspati, etc., svâhâ ! »
(3) Ensuite (suit) l’offrande des Balis.
Comp. Sâṅkh.-Grihya II, 14, 4. 5, passage qui semble confirmer le point de vue exprimé ici. ↩︎
161 : 5 Manu III, 87. ↩︎
162:1 3, 1. Comp. Sâṅkh.-Grihya I, 7, 6 seq., où les déclarations concernant les lignes à tracer sont quelque peu différentes, et la note qui s’y trouve. ↩︎
162:3 Comp. la description de cet acte de purification de l’Âriya, qui est sur certains points plus détaillée, dans Sâṅkh.-Grihya I, 8, 14-21. ↩︎
163:4 Comp. Sâṅkh.-Grihya I, 8, 12. ↩︎
163:5 Sur les deux Âriyabhâgas offerts à Agni et Soma, comp. ci-dessous, chap. 50, 13 ; Sâṅkh.-Grihya I, 9, 5 seq. ↩︎
163:6 Comp. sur ces exceptions les Sûtras ci-dessous, I, 12, 7 ; IV, 8, 15. ↩︎
163:7 Comp. Sâṅkh.-Grihya I, 9, 18. ↩︎
163:9 Sur l’oblation à Agni Svishtaktt, voir Indische Studien, IX, 257. ↩︎
164 : 4_1 4, 1. Sâṅkh.-Grihya I, 5, 2-5. ↩︎
164:5 Avec les mots bhû_h_, bhuva_h_, sva_h_, et avec les trois mots ensemble. ↩︎
164:6 Ainsi huit oblations sont offertes, quatre avec les quatre Rik cités dans le quatrième Sûtra, et quatre avec les Vyâhktis. ↩︎
164:7 Ni les oblations avec les Rikas, ni celles avec les Vyâhktis. ↩︎
164:5_1 5, 1. Srauta-sûtra IX, 3, 20, ‘Qui, du côté de leur mère comme du côté de leur père, à travers dix générations, sont dotés de connaissances, d’austérité et d’œuvres méritoires’, etc. ↩︎
165:4 Je préfère la lecture de l’édition de la Bibliotheca Indica, appuyée par le commentaire de Nârâyana, durvindeyâni lakshanânîti, etc. Les morceaux doivent être pris aux huit endroits mentionnés dans le Sûtra 5. ↩︎
165:5 Sans doute la lecture correcte n’est pas celle donnée par Nârâyana et acceptée par le professeur Stenzler, dvipravrâninî, mais vipravrâninî, comme le disent quatre des manuscrits du professeur Stenzler (voir ses Variae Lectiones, p. 48, et le Petersburg Dictionary sv vipravrânin). ↩︎
166:1 6, 1. Comp. Vasishtha I, 30; Âpastamba II, 11, 17; Baudhâyana I, 20, 2. ↩︎
166 : 2 Vasishtha I, 31 ; Âpastamba II, 11, 19 ; Baudhâyana I, 20, 5. ↩︎
166:3 Baudhâyana I, 20, 3. ↩︎
166 : 4 Vasishtha I, 32 ; Âpastamba II, 11, 18 ; Baudhâyana I, 20, 4. ↩︎
166 : 5 Vasishtha I, 33 ; Âpastamba II, II, 20 ; Baudhâyana I, 20, 6. ↩︎
166:6 Vasishtha I, 35 (où ce rite est désigné comme Mânusha) ; Âpastamba II, 12, 1 ; Baudhâyana I, 20, 7. ↩︎
167:7 Baudhâyana I, 20, 9. ↩︎
167:8 Vasishtha I, 34 (où ce rite est appelé Kshâtra) ; Âpastamba II, a 1, 2 ; Baudhâyana I, 20, 8. Le texte de ce Sûtra semble être basé sur un hémistiche hatvâ bhittvâ kthsthnthm haret ; comp. Manu III, 33. ↩︎
167:3 7, 3. Le professeur Stenzler a évidemment raison de prendre asmânam comme opposé à dsshadam. Nârâyasa dit : dsshat prasiddhâ asmâ tatputraka_h_. tatrobhayo_hsthsm_ siddham.
Le sacrifice est celui prescrit dans Sâṅkh.-Grihya I, 12, II. 12. Concernant le rite qui suit, comp. Sâṅkh.-Grihya I, 13, 2. ↩︎
168:6 Sankhâyana-Grihya I, 13, 4. 9. 13. ↩︎
168:7 Sankhâyana-Grihya I, 13, 12. ↩︎
168:8 Sankhâyana-Grihya I, 13, 15. 16. ↩︎
168:9 Les deux portions de grains frits versées sur les mains de la mariée, ainsi que la première (upastarana) et la seconde (pratyabhighârana) versées d’Ânya, constituent les quatre Avattas, ou portions coupées des Havis. Les descendants de Gnñnâvattinas, c’est-à-dire qu’ils avaient l’habitude de couper cinq de ces portions (voir Kâtyâyana I, 9, 3 ; Weber, Indische Studien, X, 95) ; ils devaient donc verser le grain frit trois fois. ↩︎
168:13 Sankhâyana-Grihya I, 18, 3; 13, 17; 14, 1. ↩︎
169:14-15 14, 15. Selon les maîtres dont l’opinion est rapportée dans les Sûtras 6 à 14, le fait de faire le tour du feu, de marcher sur la pierre et d’offrir des grains frits (avec les trois parties du Mantra, Sûtra 1 à 3) sont répétés trois fois ; puis suit l’offrande prescrite dans le Sûtra 14, de sorte que les deux dernières offrandes se suivent immédiatement. Ce n’est pas le cas, si dans les trois premiers cas l’ordre des différents rites est inversé, comme indiqué dans le Sûtra 15.
Dans le Sûtra 14, Nârâyana explique _sntnn_a. ↩︎
169:19 Sâṅkhâyana-Grihya I, 14, 5. 6; 13, 2; Paraskara I, 8, 1. ↩︎
170:20 Sâṅkhâyana-Grihya I, 14, 9; Paraskara I, 8, 5. ↩︎
170:22 Sâṅkhâyana-Grihya I, 17, 2 seq.; Paraskara I, 8, 19. ↩︎
170:18, 1. Sankhâyana-Grihya I, 15, 13. ↩︎
170:2 Essayez. 18. ↩︎
170:4 Sankhâyana-Grihya I, 15, 2. ↩︎
171:6 Sankhâyana-Grihya I, 15, 24. ↩︎
171:8 Sankhâyana-Grihya I, 15, 22; 16, 12. ↩︎
171:9 Sankhâyana-Grihya I, 16, 1. 2. ↩︎
171:12 Sankhâyana-Grihya I, 14, 12. ↩︎
172:1 9, 1. Comp. Sânkhyayana-Grihya II, 17, 3. ↩︎
172:4 Sankhâyana-Grihya I, I, 12; Ârivalâyana-Srauta II, 2. ↩︎
172:5 Âvalâyana-valâyana-Srauta II, 3, 1 seq. Nârâyavalâyana-a: Par l’interdiction de la viande qui est exprimée par les mots « Sauf la viande », il faut comprendre que la nourriture à sacrifier, comme indiqué dans d’autres Sâstras, peut également être choisie. ↩︎
173:3 10, 3. Voir Âvalâyana-valâyana-Srauta I, 3, 28 Scholion; Kâty.-Srauta II, 7, 22. ↩︎
173:4 Voir Hillebrandt, Das altindische Neu- and Vollmondsopfer, p. 111 ; ma note sur Sâṅkhâyana-Grihya I, 3, 3. ↩︎
173:12 Dans le Mantra, nous avons un jeu de mots similaire (iddha, p. 174 lit, ou brûler, et samedhaya, nous faire prospérer) comme dans Sâṅkh.-Grihya II, 10, 4. ↩︎
174:13 Pâraskara I, 5, 3; Sâṅkh.-Grihya I, 9, 5 seq. ↩︎
174:14 Sânkh.-Grihya I, 9, 7. ↩︎
174:15 Le professeur Stenzler fait ici très pertinemment référence à Satapatha Brâhmana I, 6, 3, 38. ↩︎
174:16 Il est douteux que ce paragraphe doive être considéré comme faisant partie de la citation du Sruti. L’objet de ce passage est, à mon avis, d’expliquer pourquoi l’Âgyabhâga du sud appartient à Soma, divinité présidant au nord, et l’Âgyabhâga du nord à Agni, divinité présidant au sud-est. L’opinion du professeur Stenzler sur ce paragraphe est quelque peu différente. ↩︎
174:17 Sânkh.-Grihya I, 9, 8. ↩︎
175:19-20 19, 20. Voir ci-dessus, la note sur I, 7, 9 à propos des portions Avadâna et la coutume particulière des descendants de Gamadagni à leur égard. ↩︎
175:22 Comp. ci-dessus, I, 7, 10. « Ici » signifie, lors de l’oblation Svishtaktt. ↩︎
175:23 Comp. Pâraskara I, 2, 11; Satapatha Brâhmana XIV, 9, 4, 24. Sur les oblations pour l’expiation générale (sarvaprâyandittâhuti) comp. Sâṅkh.-Gnhya I, 9, 12, et la note. ↩︎
175:24 ‘Un récipient plein qui a été déposé auparavant, il devrait maintenant le verser sur les Barhis.’ Nârâyana. ↩︎
175:25 Ce déversement du récipient tient ici lieu de bain d’Avabhritha à la fin du sacrifice du Soma. Voir Weber, Études indiennes, X, 393 s. ↩︎
176:2 11, 2. Le feu Sâmitra (littéralement, le feu du Samit_ri_, qui prépare la chair de l’animal immolé) est celui mentionné ci-dessous dans les Sûtras 7 et 10. Comp. Indische Studien, X, 345. ‘Je te touche’ est upâkaromi ; comp. Kâtyâyana-Srauta-sûtra VI, 3, 19. 26. ↩︎
176:6 Il semble que ce tison soit le même que celui qui avait été porté autour de l’animal, selon le Sûtra 5. Comp. Kâtyâyana-Srauta-sûtra VI, 5, 2-5. ↩︎
177:7 Comp. Sûtra 2. ↩︎
177:8 Sur les deux Vapâsrapasîs, comp. Kâtyâyana-Srauta-sûtra VI, 5, 7; Indische Studien, X, 345. L’acte qui est ici attribué au kartri (« exécutant »), appartient dans le rituel Srauta aux fonctions du Pratiprasthât_ri_. ↩︎
177:10 Sur la manière dont les animaux devaient être tués lors des sacrifices, voir Weber’s Indische Studien, IX, 222 seq.
Sur la position de la tête et des pieds de la victime, comp. Kâtyâyana-Srauta-sûtra VI, 5, 16. 17.
Selon Kâtyâyana VI, 6, 8 seq., on place un brin d’herbe sur le corps de l’animal mort devant le nombril (agrena nâbhim) ; à travers ce brin d’herbe, on coupe le corps et on en extrait l’épiploon.
« Ce feu » n’est pas, selon Nârâyana, le feu Sâmitra, mais le feu Aupâsana. De même, dans le rituel Srauta, le réchauffement de l’épiploon est effectué au Sâmitra, et l’ébullition au feu Âhavanîya. Kâtyâyana VI, 6, 13. 16. ↩︎
177:11 Il est fait référence au feu Aupâsana. ↩︎
177:12 Les onze parties sont indiquées par Kâtyâyana, Srauta-sûtra VI, 7, 6. ↩︎
178:14 ‘Un Paññâvattin coupe trois portions. Après avoir effectué l’Upastaraña et le Pratyabhighâraña (la première et la deuxième effusion d’Âñya), il sacrifie (les portions coupées).’ Nârâyaña. ↩︎
178:15 Sur les rites relatifs au crachat, voir Kâtyâyana VI, 10, 1 seq.; Indische Studien, X, 346. ↩︎
178:1 12, 1. Il ne fait aucun doute que le professeur Stenzler a raison de donner à kaitya dans ce chapitre son sens ordinaire de sanctuaire religieux (« Denkmal »). Le texte montre que le sacrifice de Kaitya n’était pas offert comme les autres sacrifices au domicile du sacrificateur, mais que dans certains cas, l’offrande devait être envoyée, au moins symboliquement, vers des lieux éloignés. Cela confirme la traduction de kaitya par le professeur Stenzler. Nârâyana explique _knk_itte bhava, et dit : « S’il fait un vœu à une certaine divinité, en disant : « Si j’obtiens tel ou tel désir, je t’offrirai un sacrifice Ânya, ou un Sthâlîpâka, ou un animal » — et s’il obtient ensuite ce qu’il avait souhaité et « accomplit ce sacrifice à cette divinité : c’est un sacrifice kaitya. » » Je ne connais rien qui appuie cette affirmation quant à la signification de kaitya. ↩︎
178:2 ‘Il devrait faire d’une feuille un messager et un poteau de transport.’ Nârâyana.
Il n’est pas clair si, outre cette image d’un messager, il y avait aussi un véritable messager qui devait porter le Bali au Kaitya, p. 179 ou si tout le rite était purement symbolique et basé sur le principe : In sacris ficta pro veris accipiuntur. ↩︎
179:3 Comp. Pâraskara III, 11, 10. ↩︎
179:6 Pāraskara III, 11, 11, ↩︎
179:7 Comp. ci-dessus, chap. 3, 6. ↩︎
179:1 13, 1. Nârâyana ne connaissait évidemment pas l’Upanishad dont il est ici question ; il affirme qu’elle appartient à un autre Sâkhâ. Comp. note du professeur Max Müller sur Bnhad Âranyaka VI, 4, 24 (SBE, vol. xv, p. 222). ↩︎
179:2 ‘Il devrait lui donner les deux haricots comme symbole des testicules, et le grain d’orge comme symbole du pénis.’ Nârâyana. ↩︎
180:5 Nârâyana (comp. aussi le Prayogaratna, folio 40 ; Ânvalâyanîya-Gnhya-Parinishna I, 25 ; NIS. Chambers 667) sépare ce rite de la cérémonie décrite dans les Sûtras 2 à 4. Il dit que les Sûtras 2 à 4 — comme c’est évidemment le cas — se réfèrent au Punsavana, et que dans le Sûtra 5 commence l’Anavalobhana (comp. garbharakshana, Sâṅkh. I, 21). Il me semble plus probable que le texte décrive une cérémonie continue. Il n’y a aucune difficulté à supposer que de l’Anavalobhana, bien qu’il soit mentionné dans le Sûtra 1, aucune description n’est donnée dans les Sûtras suivants, il en est sans doute de même pour le Garbhalambhana, dont une description se trouve dans l’Ânv.-Parinishna I, 25. ↩︎
180:6 Deux textes commençant par â te garbho yonim etu et Agnir etu prathama_h_. Voir les diverses lectures de Stenzler, p. 48, et l’édition Bibliotheca Indica, p. 61. ↩︎
181:3 14, 3. Comp. ci-dessus, chap. 8, 9. Concernant les deux versets Dhâtâ dadâtu dâsushe, voir Sâṅkh.-Gshya I, 22, 7. L’hymne Nesamesha est Rig-veda Khailika sûkta, vol. vi, p. 31, éd. Max Muller. ↩︎
181:7 Comp. Pâraskara I, 15, 8. Le Gâthâ est quelque peu différent. Je ne vois pas pourquoi dans la rédaction Âvalâyana de celui-ci nivishvalâyana rédaction de celui-ci nivishvalâyana rédaction de celui-ci nivishavalâyana rédaction de celui-ci nivishakrâsau ne devrait pas être expliqué, conformément aux lois régulières du Sandhi p. 182, comme nivishvalâyana rédaction de celui-ci nivishavalâyana rédaction de celui-ci nivishakrâ asau. La roue signifie bien sûr la domination. ↩︎
182:1 15, 1. Comp. Âriv.-Grihya-Paririishria I, 26. Je suis le professeur Stenzler, qui corrige maghonâm en maghonâ; comp. Sâṅkh.-Grihya I, 24, 4. ↩︎
182:3 Vedo peut aussi bien être le nominatif de veda que celui de vedas (« propriété »). ↩︎
183:1 16, 1 seq. Comp. Sâṅkh.-Grihya I, 27, 1 seq. Les deux textes sont presque mot pour mot identiques. ↩︎
184:4 Il coupe les cheveux quatre fois du côté droit (Sûtras 10-14), trois fois du côté gauche (Sûtra 15) ; à chaque fois, trois touffes de Kusa sont nécessaires. C’est la raison pour laquelle vingt et une touffes sont prescrites. ↩︎
184:8 Chacune des quatre fois et des trois fois respectivement où il coupe les cheveux ; voir la note précédente. ↩︎
185:13 Au lieu de he bhûya_s k_a râtryâm, Pâraskara (II, 1, 16) a, he bhûri_s k_arâ divam. ↩︎
185:16 Comp. Pâraskara II, I, 19; Atharva-veda VIII, 2, 17. ↩︎
186:18 Sur ces coutumes familiales, voir Grihya-sarigraha-paririishria II, 40 ; Roth, Zur Literatur and Geschichte des Weda, p. 120 ; Max Müller, History of ASL, p. 54 seq. ; Weber, Indische Studien, X, 95. ↩︎
186:4 18, 4. Voir ci-dessus, chap. 17, 7. ↩︎
186:5 Voir chap. 17, 16. ↩︎
186:6 Selon Nârâyana, il dit au barbier (chap. 17, 17) : « Avec de l’eau tiède, en faisant ce qu’il faut faire avec de l’eau, sans lui faire de mal, arrange ses cheveux, sa barbe, les poils de son corps et ses ongles, en terminant au nord. » ↩︎
186:7-8 7, 8. Sur des restrictions comme celle contenue dans le huitième Sûtra quant à l’objet dans lequel le vara (don facultatif) devait consister, voir Weber, Indische Studien, V, 343. ↩︎
187:9 Voir ci-dessous, chap. 22, 22. ↩︎
187:10 19, 10. Par « l’arrangement des cheveux », on entend la coupe des cheveux, comme on le voit au chap. 22, 22. ↩︎
188:2 20, 2. Il offre les oblations prescrites ci-dessus, chap. 1, 4, 3 seq. ↩︎
189:11 Sur l’essuyage du sol autour du feu, voir ci-dessus, chap. 3, 1 ; Sâṅkhâyana-Grihya I, 7, 11. Nârâyaria fait ici les remarques suivantes, dont j’ai du mal à croire qu’elles expriment le véritable sens de ce Sûtra : « Ici, l’essuyage du sol autour du feu est déplacé, car les Sariskâras pour le feu ont déjà été accomplis. À ce propos, il convient de noter que l’essuyage est mentionné ici afin que, lorsque du combustible est ajouté au feu le soir et le matin, l’aspersion d’eau et l’essuyage puissent être effectués. Mais à cette occasion (à l’Upanayana), l’étudiant n’effectue pas l’essuyage, etc., et place silencieusement un morceau de bois sur ce feu. » ↩︎
191:9 22, 9. Nourriture pour l’offrande d’Anupravakanîya ; voir Sûtra 12. ↩︎
191:10 Sâṅkhâyana-Grihya II, 6, 7; Paraskara II, 5, 8. ↩︎
191:12 ‘L’élève doit, conformément aux règles des Pâkayaggas, préparer la nourriture Anupravaganîya et l’annoncer à l’enseignant en ces termes : « La nourriture est cuite. »’ Nârâyaga. ↩︎
192:15 Nârâyana mentionne comme tels les textes appartenant notamment à l’Âranyaka, à savoir les Mahânâmnyas, le Mahâvrata et les Upanishad. Mais rien ne nous empêche de penser tout aussi bien du Rig-veda Sanhitâ lui-même. ↩︎
192:18 ‘Il devrait dire : « Messieurs ! Prononcez la fin du Veda (étude). » Et ils devraient répondre : « Puisse la fin du Veda (étude) être faite. »’ Nârâyana. ↩︎
192:20 Comp. ci-dessus, chap. 15, 2. ↩︎
192:21 ‘Les directions répréhensibles sont au nombre de trois : le sud, le sud-est et le sud-ouest.’ Nârâyana.
Susravas, que j’ai traduit par « glorieux », signifie également « doté d’une bonne ouïe », c’est-à-dire qui réussit dans ses études. Par ce même mot, l’étudiant prie donc pour la gloire et la réussite dans l’étude védique. ↩︎
193:22 Les règles énoncées ci-dessus pour l’Upanayana, commençant par la prescription concernant la coupe des cheveux (donnée au chap. 19, donc dans les mots, « dont les cheveux sur la tête sont arrangés » ; voir la note qui s’y trouve), et se terminant par la cérémonie prescrite au chap. 20, 8, doivent être étendues également à d’autres cas d’imposition d’un vœu, comme par exemple celui mentionné au chap. 18, 9. ↩︎
193:25 Voir chap. 79, 10. ↩︎
193:26 Voir ci-dessus, Sûtra 20. ↩︎
193:27 Voir chap. 20, 8. ↩︎
193:28 Voir chap. 4, 1. ↩︎
193:29 Au lieu du Sâvitrî ordinaire, Rig-veda III, 62, 10. ↩︎
193:1 23, 1. Comp. Srauta-sūtra IX, 3, 20; Grihya-sûtra I, 5, 1. ↩︎
194:4 Les sacrifices Ahîna sont ceux qui durent plus d’un jour, mais pas plus de douze jours. (Indische Studien, IX, 373 ; X, 355.) Les prêtres qui officient à ces sacrifices sont les seize mentionnés dans le Srauta-sûtra IV, 1, 6. 7. Ceux qui ajoutent aux seize, bien qu’ils soient choisis (saty api varane) pour prendre part aux rites sacrés, n’ont pas le rang de ring_as (prêtres officiants) ; tels sont les Sadasya, les Samit_ri_ et les Knh_ (schol. Srautas. loc. cit.). Voir History of ASL de Max Müller, pp. 450, 469 seq. En ce qui concerne le Sadasya, cependant, il y avait une certaine divergence d’opinion (voir le Sûtra suivant). ↩︎
194:5 Sur l’office du Sadasya, voir Indische Studien, X, 136, 144. ↩︎
194:6 Les deux Rik cités ici appartiennent au dixième hymne des Vâlakhilya, un hymne omis dans de nombreux manuscrits du Rig-Véda. Ils n’apportent aucune confirmation particulière aux règles énoncées dans notre texte, mais contiennent seulement une allusion générale à l’unité du sacrifice, que les différents prêtres accomplissent de diverses manières. ↩︎
194:7 ‘Si les quatre prêtres (principaux) doivent être choisis, le choix du Brâhmana vient en premier dans l’ordre (voir ci-dessus, Sûtra 3) ; si tous (les seize), alors le choix du Hotri vient en premier dans l’ordre.’ Nârâyana. ↩︎
195:12 Les douze prêtres parmi les seize (voir note du § 4) qui ne sont à la tête d’aucune des quatre catégories. Ceux qui sont à la tête sont énumérés dans les Sutras. ↩︎
195:13-14 13, 14. Voir ci-dessus, note § 4. ↩︎
195:19 Les prêtres qui accomplissent seulement l’Agnyâdheya pour une personne ne sont pas considérés, selon la note de Nârâyana sur ce Sûtra, comme accomplissant un sacrifice pour elle ; par conséquent, la formule donnée ici ne doit être utilisée que par les prêtres élus pour un sacrifice de Soma. Stenzler traduit : « So spricht er, wenn er das Opfer durch sie vollziehen lassen will. » Mais ce serait yakshyamâna_h_, et non yânayishyan. ↩︎
196:20 La tradition prend nîadakshiadakshiadakshiasya comme opposé à ahînasya, et j’ai traduit en conséquence. Mais je ne peux m’empêcher de penser que les deux mots devraient être séparés, de sorte que nous devrions traduire par « ou à un Ahîna, ou pour une personne qui donne un petit sacrifice ». Ainsi, le Brâhmaadakshia cité par Âpastamba (voir le commentaire sur le Paadakshiaviadakshiadakshia Brâhmaadakshia, vol. i, p. 6, éd. Bibl. Indica) pose les questions suivantes que le Ritvig à choisir devrait poser : « N’est-ce pas un sacrifice Ahîna ? L’office de Ritvig n’est-il pas abandonné par d’autres ? Les frais de sacrifice sont-ils abondants ? Il est singulier que, d’une part, l’assistance de plusieurs _Riadakshig_as ait été unanimement déclarée nécessaire pour l’accomplissement d’un sacrifice Ahîna, tandis que, d’autre part, il était considéré comme répréhensible, du moins dans certaines écoles védiques, d’officier lors d’un tel sacrifice. Voir Weber’s Indische Studien, X, 150, 151.
Sur anudesyabhisasta, Nârâyasa dit : sadesinâbhisastasyaivam eke. anye tu ssh. Il me semble que anudesya (ou plutôt ânudes ?) dans _SsS_raut. V, 1, 10 (Indische Studien, X, 147) signifie la même chose, bien que le commentaire sur ce Sûtra attribue un sens différent à ce mot. ↩︎
196:21 Le Somapravâka est le messager qui invite les prêtres au nom du sacrificateur à officier lors du sacrifice de Soma qu’il a prévu. Comp. Indische Studien, IX, 308. ↩︎
197:1 24, 1 seqq. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya II, 15. Le deuxième Sûtra est paraphrasé par Nârâyaria ainsi : « À une personne qui a accompli le Samâvartana (voir ci-dessous, III, 8), lorsqu’elle vient ce jour-là chez elle avec l’intention de former une alliance matrimoniale. » ↩︎
199:22 Sur Padyâ Virâ_g_, voir la note sur Sâṅkhâyana-Grihya III, 7, 5. ↩︎
199:28 Comp. ci-dessus, Sutra 13. ↩︎