[ p. 201 ]
1. [^484]. Le jour de la pleine lune de _SrâvanrâvaSrâvan_a, une cérémonie (est exécutée).
2. Après avoir rempli une nouvelle cruche de farine d’orge frite, il pose (cette cruche) et une cuillère pour offrir les Balis sur de nouvelles cordes d’une perche de transport (et les suspend ainsi).
3. Après avoir préparé des grains d’orge frits, il en tartine la moitié de beurre.
4. Après le coucher du soleil, il prépare un plat de nourriture cuite et un gâteau dans un plat et sacrifie (la nourriture cuite) avec les quatre versets, « Agni, conduis-nous sur un bon chemin vers la richesse » (Rig-veda I, 189, 1 seqq.), verset par verset, et avec sa main (le gâteau) dans un plat avec (la formule), « À l’Étable, le démon de la terre, svâhâ !
5. (Le gâteau) doit être (entièrement) immergé (dans le beurre), ou son dos doit être visible.
6. Avec (le verset) « Agni, ne nous livre pas au mal » (Rig-veda I, 189, 5), il sacrifie dessus (le beurre) dans lequel il avait reposé.
7. [1]. Avec (le verset) « Que les chevaux, à notre invocation, soient pour nous une bénédiction » (Rig-veda VII, 38, 7), (il sacrifie) les grains maculés de ses mains jointes,
8. Il donnera l’autre (grains) à son peuple.
9. De la cruche il remplit la cuillère de farine, [ p. 202 ] sort (de la maison) vers l’est, verse de l’eau sur le sol à un endroit propre, sacrifie avec (la formule) : « Aux armées divines des serpents svâhâ ! » et leur rend hommage avec (la formule) : « Les serpents qui sont terrestres, qui sont aériens, qui sont célestes, qui demeurent dans les directions (de l’horizon) — à eux j’ai apporté ce Bali ; à eux je donne ce Bali. »
10. Après avoir fait le tour du Bali de gauche à droite, il s’assied à l’ouest du Bali et dit : « Tu es le serpent ; tu es le seigneur des serpents rampants ; par la nourriture tu protèges les hommes, par les gâteaux les serpents, par les sacrifices les dieux. Pour moi, étant en toi, les serpents étant en toi ne devraient pas me faire de mal. Je te remets la solide (c’est-à-dire la cuillère). »
11. « Ô ferme, je te confie NN ! Ô ferme, je te confie NN ! » — avec ces mots, il confie à son peuple, homme par homme, (la responsabilité au dieu serpent) ;
12. « Ferme, je me remets à toi ! » — avec ces mots lui-même à la fin.
13. Que personne ne s’interpose entre lui (c’est-à-dire le Bali et le sacrificateur), jusqu’à ce que la remise des charges ait été effectuée.
14. [2]. Avec (la formule) « Aux armées divines des serpents svâhâ! » — qu’il offre le Bali le soir et le matin, jusqu’au Pratyavarohana (c’est-à-dire la cérémonie de la « redescente »).
15. [3]. Certains comptent (les jours jusqu’au Pratyavarohana) [ p. 203 ] et offrent le nombre correspondant de Balis déjà ce jour-là (où la cérémonie _Snn_â est célébrée).
1. Le jour de la pleine lune de Âvayuvayuvayua, la cérémonie Âvayuvayuvayuî (est exécutée).
2. [4]. Après avoir décoré la maison, s’être baignés et avoir revêtu des vêtements propres, ils doivent verser un plat de nourriture cuite pour Pasupati, et doivent le sacrifier avec (la formule) : À Pasupati, à Siva, à _Ssm_kara, à Psshâtaka svâhâ!’
3. Il doit sacrifier avec ses mains jointes un mélange de lait caillé et de beurre (prishâtaka) avec (la formule) : « Que ce qui est déficient me soit comblé ; que ce qui est plein ne se décompose pas pour moi. À Prishâtaka svâhâ ! »
4. [5]. 'Unis aux saisons, unis aux mœurs, unis à Indra et à Agni, svâhâ!
« Unis aux saisons, unis aux mœurs, unis aux Visve devâs, svâhâ !
« Uni aux saisons, uni aux mœurs, uni au Ciel et à la Terre, svâhâ ! » — avec (ces formules) un plat de nourriture cuite est offert au [ p. 204 ] Âgrayanun sacrifice par celui qui a allumé les feux (sacrés Srauta).
5. De même, celui qui n’a pas allumé les feux (Srauta) (la même offrande est effectuée) dans le feu domestique (sacré).
1. [6]. À la pleine lune de Mârgasîrsha, la « redescente » (est effectuée) — le quatorzième (Tithi),
2. Ou sur (le Tithi de) la pleine lune (elle-même).
3. [7]. Après avoir rénové la maison en (renouvelant) le revêtement (des murs), en étendant (un nouveau toit) et en nivelant (le sol), ils devraient sacrifier après le coucher du soleil (des oblations) de riz au lait avec (les textes) : « Batts, ô blanc, avec ton pied, avec l’avant-pied et avec l’arrière-pied, ces sept filles de Varuna et tout ce qui appartient à la tribu du roi. Svâhâ !
« Sous le règne du Blanc, aucun serpent n’a tué quoi que ce soit. Au Blanc, fils de Vidârva, adoration ! Svâhâ ! »
4. Ici, aucune oblation à (Agni) Svishtaktt (n’est faite).
5. [8]. « Puissions-nous être à l’abri des fils de Pragâpati » — c’est ainsi qu’il murmure en regardant le feu. [ p. 205 ]
6. (En disant) : « Soyez heureux et amicaux envers nous » — il devrait penser dans son esprit à l’hiver.
7. À l’ouest du feu se trouve une couche bien étendue (de paille) ; sur celle-ci il doit s’asseoir, murmurer (le verset) : « Sois douce, ô terre » (Rig-veda I, 22, 15), et s’allonger (sur cette couche) avec son peuple, la tête à l’est et le visage au nord.
8. Les autres, s’il y a de la place.
9. Ou se succédant du plus âgé au plus jeune.
10. [9]. Ceux qui connaissent les mantras devraient les murmurer.
11. [10]. Se levant (ils devraient) trois fois (murmurer le verset) : « De cet endroit, que les dieux nous bénissent » (Rig-veda I, 22, 16).
12. [11]. Le même (verset) une quatrième fois, leurs faces tournées vers le sud, vers l’ouest et vers le nord.
13. S’étant levé, ayant murmuré les hymnes sacrés au Soleil et les hymnes de bon augure, ayant préparé la nourriture et donné à manger aux Brâhmanes, il doit leur faire prononcer des paroles de bon augure.
1. [12]. Le huitième jour des quatre quinzaines sombres de l’hiver et de Sira, on célèbre les Ashikakas. [ p. 206 ]
2 [13]. Ou un (de ces jours).
3. La veille, il doit offrir aux Pères (c’est-à-dire aux Mânes) —
4. Riz bouilli, riz bouilli aux graines de sésame, lait de riz—
5. Ou des gâteaux faits de quatre Sarâvas (de grains moulus)—
6. Sacrifiant avec les huit (verset), « Que les inférieurs (Pères) et les supérieurs s’élèvent » (Rig-veda X, 15, 1 seqq.), ou avec autant (verset) qu’il le souhaite.
7. [14]. Puis le lendemain, les Ashtakâs (sont célébrés) avec un animal (sacrifice) et avec un plat de nourriture cuite.
8. Il peut aussi donner de l’herbe à un bœuf,
9. Ou il peut brûler des broussailles avec le feu—
10. Avec (les mots), « Ceci est mon Ashtakâ. »
11. Mais il ne doit pas omettre de célébrer l’Ashtakâ.
12. Certains disent que cet (Ashtakâ) est sacré aux devâs Vitves, certains à Agni, certains au Soleil, certains à Pratâpati, certains disent que la Nuit est sa divinité, certains que les Nakshatras le sont, certains que les Saisons le sont, certains que les Pères le sont, certains que le bétail l’est.
13. [15]. Après avoir tué l’animal selon le rituel du sacrifice animal, en omettant l’aspersion (d’eau) et le contact avec une branche fraîche, il doit prélever l’épiploon et le sacrifier avec (le verset) : « Porte l’épiploon, Gâtavedas, aux Pères, où tu les sais reposer au loin. Que des flots de graisse coulent vers eux ; que tous ces souhaits soient exaucés. Svâhâ ! »
14. [16]. Puis (suivent les oblations) des portions d’Avadâna et de la nourriture cuite, deux avec (les deux versets), « Agni, guide-nous sur un bon chemin vers la richesse » (Rig-veda I, 189, 1 ss.), (et d’autres oblations avec les textes), « Que l’été, l’hiver, les saisons soient heureux pour nous, heureuse la saison des pluies, sûr pour nous l’automne. Que l’année soit notre seigneur qui nous donne le souffle ; que les jours et les nuits produisent une longue vie. Svâhâ !
« Que la terre soit paisible, que l’air soit heureux, que la déesse Ciel nous donne la sécurité. Que les quartiers (de l’horizon), les quartiers intermédiaires, les quartiers supérieurs soient heureux ; que les eaux, les éclairs nous protègent de tous côtés. Svâhâ !
« Que les eaux, les rayons portent nos prières (aux dieux) ; que le créateur, que l’océan détourne le mal ; que le passé et l’avenir, (que) tout soit en sécurité pour moi. Protégé par Brahman, puis-je verser des chants. Svâhâ !
« Que tous les Âdityas et les divins Vasus, les Rudras, les protecteurs, les Maruts s’assoient (ici). Que Pragâpati, l’Abondant, le souverain suprême, m’accorde vigueur, descendance, immortalité. Svâhâ !
« Pragâpati, nul autre que Toi (Rig-veda X, 121, 10). » [ p. 208 ]
15. La huitième (oblation) est celle à (Agni) Svishgakgt.
16. [17]. Il devrait donner à manger aux Brâhmanes : cela a été dit.
1. Le jour suivant, l’Anvashtakya (c’est-à-dire la cérémonie qui suit l’Ashtakâ) est célébrée.
2. [18]. Après avoir préparé (une portion) de cette même viande, après avoir établi le feu sur une surface inclinée vers le sud, après l’avoir clôturé et avoir fait une porte au nord de l’enceinte, après avoir répandu autour (le feu) trois fois de l’herbe sacrificielle avec ses racines, sans la jeter, en tournant le côté gauche vers le feu, il doit déposer les choses à offrir : du riz bouilli, du riz bouilli aux graines de sésame, du lait de riz, de la bouillie de farine au lait caillé et de la bouillie de farine au miel.
3. [19]. (La cérémonie doit être exécutée) selon le rituel du Pindapitnyanda.
4. [20]. Après avoir sacrifié (de ces sortes de nourriture) à l’exception de la bouillie de farine avec du miel, qu’il donne (des morceaux de ces substances) aux Pères.
5. Et à (leurs) femmes, avec l’ajout de rhum et d’écume de riz bouilli.
6. Certains (placent les morceaux à offrir) dans des noyaux, en deux ou en six : [ p. 209 ]
7. Dans ceux situés à l’est, il doit donner (les offrandes) aux Pères.
8. Dans ceux de l’ouest, aux épouses.
9. [21]. Ainsi, la cérémonie célébrée pendant la saison des pluies, le jour de Mâgha, dans la quinzaine sombre après la pleine lune de Praushthapada (a été déclarée).
10. [22]. Et ainsi il devrait offrir (une célébration comme l’Anvashtakya) aux Pères chaque mois, en observant des nombres impairs (c’est-à-dire en choisissant un jour avec un nombre impair, en invitant un nombre impair de Brâhmatas, etc.).
11. Il devrait donner de la nourriture à au moins neuf (Brâhmanas),
12. Ou à un nombre impair ;
13. [23]. À un nombre pair, lors d’occasions propices ou pour l’accomplissement d’actes méritoires (comme la consécration d’étangs, etc.) ;
14. À un nombre impair dans d’autres (occasions).
15. [24]. Le rite s’effectue de gauche à droite. L’orge remplace le sésame.
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1. [25]. Lorsqu’il monte sur un char, il doit toucher les roues de ses deux mains séparément en disant : « Je touche tes deux pieds de devant. Tes deux roues sont le Brihat et le Rathantara (Sâmans). » [ p. 210 ]
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2 [26]. « Ton essieu est le Vâmadevya » — avec (ces mots il touche) les deux (nefs) dans lesquelles repose l’essieu.
3. Il devrait monter (sur le char) avec le pied droit en premier, avec (les mots) : « Avec la force de Vâyu je te monte, avec le pouvoir et la souveraineté d’Indra. »
4. Il doit toucher les rênes, ou si les chevaux n’ont pas de rênes, (il doit toucher) les chevaux avec un bâton, avec (les mots) : « Avec la splendeur de Brahman, je vous saisis. Avec la vérité, je vous saisis. »
5. Quand (les chevaux) se mettent en mouvement, il devrait murmurer : « Avance avec une vigueur mille fois victorieuse, char divin, porte-nous en avant ! » — (et le verset) : « Que tes membres soient libres et forts ! » (Rig-veda VI, 47, 26.)
6. [27]. Avec ce verset, il devrait également toucher d’autres objets en bois.
7. « Que les deux bœufs soient forts, l’essieu ferme » (Rig-veda III, 53, i7) — avec (ce verset) il devrait toucher (chaque) partie du char (auquel ce verset fait allusion).
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8. Avec (le verset), « La terre, la bonne protectrice, le ciel inaccessible » (Rig-veda X, 63, 10) (il devrait monter) sur un navire.
9. Avec un char neuf, il doit faire le tour d’un arbre bien connu ou d’un étang qui ne tarit pas, son côté droit tourné vers lui, puis il doit aller chercher des branches qui portent des fruits, [ p. 211 ]
1
10. Ou quelque chose d’autre qui appartient au ménage.
11. (Il) devrait alors conduire (dans ce char) à une assemblée.
12. Après avoir murmuré, tout en regardant le soleil, (le verset) : « Faites que notre renommée soit la plus élevée » (Rig-veda IV, 31, 15), il devrait descendre.
13. « Au taureau parmi mes égaux » (Rig-veda X, 166, 1) — (ce verset devrait-il murmurer) en s’approchant (de cette assemblée ?).
14. « Puissions-nous être appelés aujourd’hui les meilleurs amis d’Indra » (Rig-veda I, 167, 10) — lorsque le soleil se couche.
15. « Ainsi je m’adresse à vous, ô filles du ciel, tandis que vous vous levez » (Rig-veda IV, 51, 11) — lorsque le jour apparaît.
1. Maintenant l’examen du terrain (où il compte construire une maison).
2. (Il doit s’agir) d’un sol non salin de propriété incontestée,
3. Avec des herbes et des arbres,
4. Sur lequel poussent beaucoup d’herbe Kusa et Vîrasa.
5. Les plantes à épines et au suc laiteux, il doit les déterrer avec leurs racines et les enlever.
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6. Et de la même manière les suivantes (sortes de plantes), à savoir : Apâmârga, herbes potagères, Tilvaka, Parivyâdha.
7. Un endroit où les eaux, s’écoulant de tous côtés vers le centre, s’écoulent autour du lieu de repos, l’ayant
9côté droit, puis couler vers l’est sans bruit – cela possède toutes les qualités propices.
8. Là où les eaux s’écoulent, il doit faire construire un local à provisions. [ p. 212 ]
9. Ainsi, il devient riche en nourriture.
10. Sur un terrain incliné vers le sud, il fera construire la salle de réunion ; ainsi, il n’y aura pas de jeu de hasard.
11. (Mais d’autres disent que) dans une telle (salle de réunion) les jeunes gens deviennent joueurs, querelleurs et meurent jeunes.
12. Là où les eaux coulent ensemble de toutes les directions, cette salle de réunion (située à un tel endroit) porte chance et est exempte de jeu.
1. Il devrait maintenant examiner le terrain de la manière suivante.
2. Il devrait creuser un trou jusqu’aux genoux et le remplir à nouveau avec la même terre (qu’il y a retirée).
3. Si (la terre) dépasse (du trou, le sol est) excellent ; si elle est plane, (elle est) de qualité moyenne ; si elle ne remplit pas (le trou, elle est) à rejeter.
4. Après le coucher du soleil, il doit remplir (le puits) d’eau et le laisser ainsi toute la nuit.
5. S’il y a de l’eau (le matin), (la terre) est excellente ; si elle est humide, (elle) est de qualité moyenne ; si elle est sèche, (elle) est à rejeter.
6. Blanc (moulu), de goût sucré, avec du sable à la surface, (devrait être élu) b
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1ana.
7. Rouge (terre) pour un Kshatriya.
8. Jaune (terre) pour un Vaisya.
9. Il y tracera mille sillons et le fera mesurer comme quadrangulaire, avec des côtés égaux à chacune des quatre directions ;
10. Ou comme un quadrilatère oblong. [ p. 213 ]
11 [28]. Avec une branche de Samî ou d’Udumbara, il l’asperge (d’eau), en faisant trois fois le tour, de sorte que son côté droit soit tourné vers elle, en récitant l’hymne Santâtîya.
12. Et (il le fait encore trois fois) en versant de l’eau sans interruption, avec les trois versets : « Ô eaux, vous êtes saines » (Rig-veda X, 9, 1 seqq.).
13. [29]. Dans les interstices entre les tiges de bambou, il devrait faire construire des chambres (individuelles).
14. Dans les fosses où doivent se dresser les poteaux, il doit faire déposer un Avakâ, c’est-à-dire (la plante aquatique appelée) Sîpâla ; alors le feu ne l’atteindra pas : c’est ainsi que cela est compris (dans le Sruti).
15. [30]. Après avoir placé cette plante dans la fosse où doit se dresser le poteau central, il doit y répandre de l’herbe Kusa pointée vers l’est et vers le nord et y asperger de l’eau dans laquelle on a jeté du riz et de l’orge, en disant : « À celui qui est stable, le démon de la terre, svâhâ ! »
16. [31]. Il devrait alors, lorsque (le poteau du milieu) est érigé, réciter dessus (les deux versets) : « Tiens-toi ici, fixé dans le sol, prospère, durable (?), [ p. 214 ] debout au milieu de la prospérité. Puissent les malveillants ne pas t’atteindre !
« Que le jeune enfant vienne à toi, que le veau vienne à toi… ; que la coupe de Parisrut vienne à toi ; qu’ils viennent à toi avec des pots de lait caillé. »
1. (Sur) le bâton de bambou, lorsqu’il est placé (sur le poteau du milieu, il récite l’hémistiche),
2. « Monte à ton poste, ô bâton, accorde-nous une longue vie désormais. »
3. Sur quatre pierres, sur lesquelles de l’herbe Dûrvâ a été répandue, il doit établir le tonneau d’eau avec (les mots) : « Lève-toi sur la terre » —
4. [32]. Ou avec (le vers) : « L’Araṅgara sonne, trois fois lié par la courroie. Il loue le bien-être ; puisse-t-il chasser le mal. »
5. Il doit ensuite y verser de l’eau avec (le verset) : « Que le roi Varuna vienne ici avec les eaux abondantes ; qu’il reste content à cet endroit ; qu’il apporte le bien-être, qu’il laisse tomber du ghee et qu’ils se couchent ensemble avec Mitra. »
6. [33]. Il l’« apaise » ensuite (de la manière suivante).
7. [34]. Il met de l’or dans de l’eau dans laquelle on a jeté du riz et de l’orge, et (avec cette eau) il l’asperge trois fois, en faisant le tour d’elle avec son côté droit tourné vers elle, avec l’hymne Santâtîya.
8. [35]. Et (il le fait encore trois fois) versant [ p. 215 ] de l’eau sans interruption, avec les trois versets : « Ô eaux, vous êtes saines » (Rig-veda X, 9, I seqq.).
9. [36]. Au milieu de la maison, il doit préparer un plat de nourriture, en faire un sacrifice, en récitant les quatre versets « Vâstoshpati, accepte-nous » (Rig-veda VII, 54, 1 ss.), verset par verset, préparer la nourriture, donner à manger aux Brâhmanes et les faire dire : « Quelle chance ! Quelle chance ! »
1. [37]. Il a été expliqué comment il devait entrer dans la maison (au retour d’un voyage).
2. La maison, lorsqu’il y entre, doit être pourvue de semences de maïs.
3. [38]. Il devrait faire labourer son champ sous les Nakshatras Uttarâh Proshthapadâs, (Uttarâh) Phâlgunyas ou Rohithî.
4. Afin que le vent puisse souffler vers lui depuis le champ, il doit offrir des oblations avec l’hymne « Par le seigneur du champ » (Rig-veda IV, 57), verset par verset, ou il doit murmurer (cet hymne).
5. [39]. Il devrait dire aux vaches, lorsqu’elles s’en vont, les deux versets suivants : « Qu’un vent rafraîchissant souffle sur les vaches » (Rig-veda X, 169, I ss.).
6. [40]. À leur retour, (il devrait réciter les versets suivants,)
« Que ceux dont le pis avec ses quatre trous est plein [ p. 216 ] de miel et de ghee, soient pour nous des donneurs de lait ; (qu’ils soient) nombreux dans notre étable, riches en ghee.
« Viens à moi, donne-moi ton réconfort, apporte vigueur et force. Donne-moi un lait inépuisable, repose-toi dans mon étable afin que je devienne le plus élevé. »
Et « Ceux qui ont élevé leur corps vers les dieux » — le reste de l’hymne (Rig-veda X, 169, 3. 4).
7. [41]. Certains récitent (au lieu des textes mentionnés dans le Sûtra 6) l’hymne Âgâvîya.
8. [42]. Il devrait approcher leurs troupeaux, si les vaches n’appartiennent pas à son gourou, en disant : « Vous êtes prospères ; vous êtes excellents, beaux, chers. Puissé-je vous devenir cher. Puissiez-vous voir la félicité en moi. »
Fin du deuxième Adhyâya.
201:1 1, 1. L’observation de Nârâyana selon laquelle la pleine lune de _Snn_a peut également tomber sous certains autres Nakshatras que _Snn_a lui-même, ne fournit aucune raison pour laquelle nous devrions penser ici aux mois solaires, comme le propose le professeur Stenzler. ↩︎
201:7-8 7, 8. Voir ci-dessus, Sûtra 3. 9. Voir ci-dessus, Sûtra 1. ↩︎
202:14 Sur le Pratyavarohana, voir le troisième chapitre de cet Adhyâya. ↩︎
202:15 Soit deux offrandes balinaises pour chaque jour, une pour le matin et une pour le soir. ↩︎
203:2 2, 2. ‘Le pluriel « Ils doivent le sacrifier » signifie que pendant que le sacrifice est accompli par le maître de maison, ses fils et les autres personnes appartenant à la maison doivent le toucher.’ Nârâyana. ↩︎
203:4 Le sacrifice Âgrayana, qui est offert lorsque le sacrificateur va partager les prémices de la récolte, est traité, en relation avec un sacrificateur qui entretient les feux du Srauta, dans le Srauta-sûtra II, q. Ce Sûtra, à mon avis, doit être compris comme un ajout supplémentaire à ce chapitre. Nârâyana fait référence à la règle donnée ici au cas de tout incident ou danger (âpad) qui empêche le sacrificateur d’accomplir la cérémonie dans sa forme la plus complète, comme prescrit dans le Srauta-sûtra. ↩︎
204:1 3, 1. Sur la cérémonie de la « redescente », comp. Sâṅkhâyana-Grihya IV, 17 ; Pâraskara III, 2. Il est fait référence au quatorzième Tithi de la quinzaine brillante, précédant la pleine lune. ↩︎
204:3 « De nouveau » renvoie au chap. 2, 2. Quant aux mots « ils devraient sacrifier », voir la note du même Sûtra. Le premier Mantra apparaît à nouveau dans Sâṅkhâyana-Grihya IV, 18, 1. Le texte du second devrait être : na vai _srik_âre, etc. ; voir Pâraskara II, 14, 5. ↩︎
204:5 Les serpents sont les enfants de Kasyapa (c’est-à-dire Prasâpati) et de Kadrû ; voir Mahâbhârata I, 1074 seqq. ↩︎
205:10 ‘Les Mantras commençant par « Sois douce, ô terre » (Sûtra 7) jusqu’aux hymnes de bon augure (Sûtra 13).’ Nârâyana. ↩︎
205:11 Il résulte du Sûtra 12 qu’ils doivent ici tourner leur visage vers l’est. ↩︎
205:12 Ils murmurent un Pâda de ce verset, qui est dans le mètre Gâyatrî, tourné vers chacune des trois directions. ↩︎
205:1 4, 1. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya III, 12 seqq. Les quatre p. 206 mois de Hemanta et _Sris_ira sont Mârgariîrsha, Pausha, Mâgha et Phâlguna. ↩︎
206:2 L’affirmation du Prayogaratna selon laquelle, dans le cas où le sacrificateur ne célébrerait qu’une seule fête Ashtakâ, l’Ashtakâ du mois de Mâgha doit être choisie, concorde bien avec la désignation de cet Ashtakâ comme « l’unique Ashtakâ » (ekâshtakâ) ; voir Weber, Naxatra II, 341 seq. ; Indische Studien, XV, 145. ↩︎
206:7 7 seqq. Comp. le passage presque identique dans Sâṅkhâyana-Grihya III, 14, 3 seqq. et la note qui s’y trouve. Ârivalâyana donne évidemment ces règles non pas comme concernant un Ashriakâ particulier mais tous. ↩︎
206:13 Comp. ci-dessus, I, 11, 1. 2. 10. Quant au Mantra, comp. Sâṅkhâyana III, 13, 3. ↩︎
207:14 Je lis, comme le font le professeur Stenzler et le Petersburg Dictionary, svârâ ksharâni. Comp. Pâraskara III, 3, 6. ↩︎
208:16 Voir ci-dessus, chap. 3, 13. ↩︎
208:2 5, 2. La viande est celle de l’animal tué le jour d’Ashtakâ ; voir chap. 4, 53. ↩︎
208:3 Ce rituel est donné dans le Srauta-sûtra II, 6 seq. ↩︎
208:4 Il sacrifie les deux oblations prescrites dans le Srauta-sûtra II, 6, 12, à Soma pitrimat et à Agni kavyavâhana. ↩︎
209:9 Comp. la note sur Sâṅkhâyana-Grihya III, 13, 1. ↩︎
209:10 Comp. Sâṅkhâyana-Grihya IV, 1, 1. ↩︎
209:13 Sâṅkhâyana-Grihya IV, 4, 4. ↩︎
209:15 Sâṅkhâyana-Grihya IV, 4, 6. 9. ↩︎
209:1 6, 1. ‘Il doit toucher en même temps la roue droite avec sa main droite, la roue gauche avec sa main gauche.’ Nârâyana. ↩︎
210:2 Sur la forme védique du char et des roues, comp. Zimmer, Altindisches Leben, p. 247. ↩︎
210:6 Selon Nârâyana, ce Sûtra ne se rapporterait qu’aux autres véhicules de bois, qu’il est recommandé de toucher avec ce Rik lorsqu’il s’apprête à les monter. Le commentateur a peut-être raison ; la formulation du Rik correspond bien à son explication. ↩︎
213:11 8, 11. L’hymne dont tous les versets (sauf quelques-uns) commencent par le mot sam et le contiennent fréquemment (Rig-veda VII, 35). ↩︎
213:13 Les bâtons de bambou (vamma) reposent sur les principaux poteaux (sthûmâ) ; voir chap. 9, 1. 2. ↩︎
213:15 Comp. chap. 1, 4. ↩︎
213:16 Comp. Sâṅkhâyana-Grihya III, 3, 1 et la note qui s’y trouve. La manière dont stâmirâvatîm devrait être corrigé et traduit est tout à fait incertaine. Au lieu de poshasva, le professeur Stenzler propose de lire poshasya, comme l’a fait Sâṅkhâyana ; j’ai adopté cette correction. — Dans le deuxième verset, grim saha semble être corrompu ; comp. ma note sur Sâṅkhâyana III, 2, 9. Au lieu de paririritah, nous devrions lire, comme l’ont fait Sâṅkhâyana, Pâraskara et l’Atharva-veda (III, 12, 7), parisruta_h_. ↩︎
214:4 9, 4. La signification d’Araṅgara m’est inconnue ; il semble s’agir d’un instrument de musique. Comp. Atharva-veda XX, 135, 13. ↩︎
214:6 Le terrain sur lequel la maison doit être construite. ↩︎
214:7 Sur l’hymne Santâtîya, voir ci-dessus, chap. 8, Ir. ↩︎
214:8 Ce Sûtra est identique aux chap. 8, 12. ↩︎
215:9 Comp. ci-dessus, chap. 3, 13. ↩︎
215:1 10, 1. Voir Srauta-sûtra II, 5, 17 seqq. Il y est expressément indiqué que ces règles se réfèrent également à un Anâhitâgni. ↩︎
215:3 Sâṅkhâyana IV, 13, 1. ↩︎
215:5 Sâṅkhâyana-Grihya III, 9. ↩︎
215:6 Sâṅkhâyana, loc. cit.—La lecture upa maitu doit-elle être corrigée en upa maita ? ↩︎
216:7 L’hymne commençant par â gâvo agman (ici sont venues les vaches) est le Rig-veda VI, 28. ↩︎