[ p. 217 ]
1. Maintenant (suivez) les cinq sacrifices :
2. Le sacrifice aux Dieux, le sacrifice aux Êtres, le sacrifice aux Pères, le sacrifice à Brahman, le sacrifice aux hommes.
3. Ici maintenant, s’il fait des oblations sur le feu (sacré), c’est le sacrifice aux Dieux.
S’il fait des offrandes à Bali, c’est le sacrifice aux Êtres.
S’il donne (des offrandes de Pinda) aux Pères, c’est là le sacrifice aux Pères.
S’il étudie les textes (védiques), c’est un sacrifice à Brahman.
S’il donne aux hommes, c’est un sacrifice aux hommes.
4. Ces (cinq sortes de) sacrifices, il devrait les accomplir chaque jour.
1. [^527]. Voici maintenant les règles sur la façon dont on doit réciter (les textes védiques) pour soi-même.
2. Il doit sortir du village vers l’est ou vers le nord, se baigner dans l’eau, boire de l’eau sur un endroit propre, vêtu du cordon sacrificiel ; il doit étendre, son vêtement n’étant pas mouillé, une grande quantité d’herbe Darbha, dont les touffes sont dirigées vers l’est, et doit s’asseoir dessus avec son visage tourné vers l’est, faisant un giron, joignant ses mains dans lesquelles il tient des purificateurs (c’est-à-dire des lames de Kusa), de sorte que la main droite soit en haut.
[ p. 218 ]
Il est entendu (dans le Sruti) : « Voici ce qu’est l’herbe Darbha : elle est l’essence des eaux et des herbes. Il confère ainsi au Brahman son essence. »
En regardant le point où le ciel et la terre se touchent, ou en fermant les yeux, ou de toute autre manière qu’il peut juger apte (à réciter le Véda), s’adaptant ainsi, il devrait réciter (les textes sacrés) pour lui-même.
3. Les Vyâhritis précédés de (la syllabe) Om (sont prononcés en premier).
4. Il répète ensuite le Sâvitrî (Rig-Veda III, 62, 10), (d’abord) Pâda par Pâda, (puis) hémistiche par hémistiche, troisièmement le tout.
1. [1]. Il doit ensuite réciter pour lui-même (les textes suivants, à savoir) les Rikas, les Yakus, les Samans, les hymnes Atharvan et Aṅgiras, les Brâhmakas, les Kalpa (Sûtras), les Gâthas, les Nârâkasîs, les Itihâsas et les Purâkas.
2. En récitant les Rikas, il rassasie les dieux d’oblations de lait ; en récitant les Yakus, d’oblations de ghee ; les Samans, d’oblations de miel ; les hymnes Atharvan et Aṅgiras, d’oblations de Soma ; les Brâhma, Kalpas, Gâthas, Nârâ, Itihâsas et Purâ, d’oblations d’ambroisie. [ p. 219 ]
3. En récitant les Rikas, des fleuves de lait coulent, en offrande funéraire, à ses Pères. En récitant les Yakus, fleuves de ghee, les Sâmans, fleuves de miel, les hymnes Atharvan et Aṅgiras, fleuves de Soma, les Brâhma, les Kalpas, les Gâthas, les Nârâ, les Itihâsas et les Purâk, fleuves d’ambroisie.
4. Après avoir récité (ces textes) autant qu’il le juge bon, il doit terminer par le (verset) suivant :
« Adoration à Brahman ! Adoration à Agni ! Adoration à la Terre ! Adoration aux Herbes ! Adoration à la Voix ! Adoration au Seigneur de la Voix ! J’apporte mon adoration au grand Vishnu ! »
1. [2]. Il rassasie les divinités : « Pragâpati, Brahman, les Védas, les dieux, les Rishis, tous les mètres, le mot Om, le mot Vasha_t_, les Vyâhgtis, les Sâvitrî, les sacrifices, le Ciel et la Terre, l’air, les jours et les nuits, les nombres, les Siddhas, les océans, les rivières, les montagnes, les champs, les herbes, les arbres, les Gandharvas et les Apsaras, les serpents, les oiseaux, les vaches, les Sâdhyas, les Vipras, les Yakshas, les Rakshas, les êtres qui ont ces (Rakshas, etc.) à leur fin. »
2. [3]. Puis les Rishis : « Les (Rishis) des cent (Rishis) des cent (as), les (Rishis) du milieu (Mashis) des cent (shis) des cent (alas), Gshis) des cent (tsamada, [ p. 220 ] Vishis) des cent (vâmitra, Vâmadeva, Atri, Bharadvâshis) des cent (a, Vasishshis) des cent (a, les Pragâthas, les hymnes Pavamâna, les (Rishis) des hymnes courts et des hymnes longs.
3. (Ensuite) avec le cordon sacrificiel suspendu sur l’épaule droite :
4. [4]. 'Sumantu, Gaimini, Vaisampâyana, Paila, les Sûtras, les Bhâshyas, les Bhârata, les Mahâbhârata, les professeurs de droit, Gânanti, Bâhavi, Gârgya, Gautama, Sâkalya, Bâbhravya, Mâssavya, Mâssûkeya, Gârgî Vâsaknavî, Vasavâ Prâtîtheyî, Sulabhâ Maitreyî, Kahola Kaushîtaka, Mahâkaushîtaka, Paiṅgya, Mahâpaiṅgya, Suyassa Sâṅkhâyana, Aitareya, Mahaitareya, le Sâkala (texte), le Bâshkala (texte), Susâtavaktra, Audavâhi, Mahaudavâhi, Sausâmi, Saunaka, Âsvalâyana — et quels que soient les autres enseignants, puissent-ils tous se rassasier.
5. [5]. Après avoir rassasié le Père homme par homme, et être retourné dans sa maison, ce qu’il donne (alors), c’est le prix du sacrifice.
6. [6]. Et il est également entendu (dans les Sruti) : « Qu’il soit debout, en marche, assis ou couché, (les textes appartenant à) quel que soit le sacrifice qu’il répète, ce sacrifice, il l’a en effet offert. »
7. Il est entendu (dans le Sruti) : « Concernant ce (Svâdhyâya), il y a deux cas dans lesquels l’étude (des textes sacrés) est interdite : lorsqu’il est lui-même impur, et lorsque le lieu l’est. »
[ p. 221 ]
1. Suit maintenant l’Adhyâyopâkarana (c’est-à-dire la cérémonie par laquelle le programme annuel d’études est ouvert) ;
2. [7]. Lorsque les herbes apparaissent (quand la lune est en conjonction) avec _Sravan_a, au mois de _Sravan_a,
3. Ou le cinquième (Tithi de ce mois), sous (le Nakshatra) Hasta.
4. [8]. Après avoir sacrifié les deux portions Âgya, il doit offrir des oblations Âgya (aux divinités suivantes, à savoir) Sâvitrî, Brahman, la Croyance, la Perspicacité, la Sagesse, la Mémoire, Sadasaspati, Anumati, les mètres et les Rishis.
5. Il sacrifie ensuite des grains avec du caillé (avec les textes suivants) :
6. « Je loue Agni le Purohita » — ce seul verset (Rig-Veda I, 1, 1),
7. [9]. ‘Le Kushumbhaka (mangouste ?) l’a dit’ — ‘Si tu cries, ô oiseau, annonce-nous la chance Chanté par Gamadagni’ — ‘Dans ta demeure le monde entier repose’ [ p. 222 ] — ‘Venez à notre sacrifice, ô vous qui êtes dignes du sacrifice, avec soin’ — ‘Quiconque, qu’il soit à nous, qu’il soit étranger’ — ‘Regarde, regarde autour de toi’ — ‘Viens ici, Agni, l’ami des Maruts’ — ‘L’oblation, ô roi, a cuit pour toi’ — chaque fois deux versets ;
8. « Votre volonté est unie » (Rig-veda X, 191, 4) — ce seul verset ;
9. [10]. « Cette bénédiction et ce bonheur que nous choisissons » — ce seul verset.
10. [11]. Lorsqu’il a l’intention d’étudier (le Véda avec des élèves), il doit, pendant que les élèves le prennent en main, sacrifier à ces divinités, et sacrifier à (Agni) Svishtaktt, et partager les grains avec du lait caillé ; puis (suit) le « nettoyage ».
11. [12]. S’asseyant à l’ouest du feu sur l’herbe Darbha, dont les touffes sont orientées vers l’est, il placera les brins de Darbha dans un pot à eau et, faisant un Brahmâññali (c’est-à-dire joignant les mains en signe de vénération pour le Brahman), il murmurera (les textes suivants) :
12. Les Vyâhritis sont précédés de (la syllabe) Om (se placent en premier) ; (ceux-ci) et le Sâvitrî, il doit les répéter trois fois, puis réciter le début du Véda. [ p. 223 ]
13. De la même manière à l’Utsarga (c’est-à-dire à la cérémonie célébrée à la fin du trimestre d’études védiques).
14. Il devrait étudier six mois.
15. [13]. Celui qui a accompli le Samâvartana (devrait vivre pendant cette période) selon les règles applicables aux Brahmakârins.
16. [14]. Les autres selon les règles.
17. [15]. Certains disent qu’il devrait avoir des relations sexuelles avec sa femme.
18. C’est une pratique sacrée pour Pragâpati.
19. Ceci (Upâkarana) ils l’appellent vârshika (c’est-à-dire appartenant à la saison des pluies).
20. [16]. Sur l’Ashtakâ du milieu, ils offrent de la nourriture à ces divinités et descendent dans l’eau.
21. Ils rassasient ces mêmes divinités (avec des oblations d’eau),
22. (Et en outre) les Âkâryas, les Rishis et les Pères.
23. [17]. C’est l’Utsargana.
1. [18]. Au lieu des cérémonies Kâmya (c’est-à-dire les cérémonies prescrites dans le Srauta-sûtra, par lesquelles [ p. 224 ] des souhaits particuliers sont exaucés, des oblations de) grains (de riz) bouillis, pour l’exaucement de ces souhaits, (devraient être faites par le sacrificateur Grihya).
2. Il atteint (ainsi) ces mêmes souhaits.
3. Pour une personne malade, souffrante ou atteinte de tuberculose, un plat de grains de riz bouillis en six oblations (s’il doit l’offrir) —
4. Avec cet (hymne), « Je te libère par la nourriture sacrificielle, afin que tu puisses vivre » (Rig-veda X, 161).
5. S’il a fait un mauvais rêve, il doit adorer le soleil avec les deux versets « Aujourd’hui, dieu Savitri » (Rig-veda V, 82, 4, 5), et avec les cinq versets « Quels mauvais rêves y a-t-il parmi les vaches » (Rig-veda VIII, 47, 14 seq.),
6. Ou avec (le verset), « Quiconque, ô roi, soit un compagnon ou un ami » (Rig-veda II, 28, 10).
7. Lorsqu’il a éternué, bâillé, vu un spectacle désagréable, senti une mauvaise odeur, que son œil palpite ou qu’il entend des bruits dans ses oreilles, il devrait murmurer : « Que mes yeux soient clairs, mon visage vigoureux, mes oreilles bien entendues. Que la volonté et la perspicacité habitent en moi ! »
8. [19]. S’il est allé vers une épouse à laquelle il ne devait pas aller, ou s’il a accompli un sacrifice pour une personne à laquelle il ne devait pas le faire, ou a mangé une nourriture interdite, ou accepté ce qu’il ne devait pas accepter, ou s’est heurté à un autel de feu empilé ou [ p. 225 ] contre un poteau sacrificiel, il doit sacrifier deux oblations Âgya avec (les versets),
« Que mes facultés reviennent en moi, que la vie revienne, que la prospérité revienne ; que mes biens reviennent en moi ; que la puissance divine revienne en moi. Svâhâ !
« Ces feux qui sont stationnés sur les (autels appelés) Dhishnyâs, puissent-ils être ici en bon ordre, chacun à sa juste place. (Agni) Vainvânara, devenu fort, l’étendard de l’immortalité, puisse-t-il gouverner mon esprit dans mon cœur. Svâhâ ! »
9. Ou (il peut sacrifier) deux morceaux de bois,
10. Ou murmure (les deux mêmes versets sans aucune oblation).
1. Si le soleil se couche pendant qu’il dort sans être malade, il doit passer le reste de la nuit en silence, sans s’asseoir, et doit adorer le soleil (quand il se lève) avec les cinq (verset) : « La lumière, ô soleil, par laquelle tu détruis les ténèbres » (Rig-veda X, 37, 4 seq.).
2. [20]. Si (le soleil) se lève (alors qu’il dort sans être malade), étant fatigué sans avoir travaillé, ou ayant effectué un travail inconvenant, il doit garder le silence, etc., comme précédemment, et accomplir son culte (au soleil) avec les quatre versets suivants (Rig-veda X, 37, 9 ss.).
3. [21]. Investi du cordon sacrificiel, accomplissant constamment les devoirs prescrits concernant l’usage de l’eau, il doit accomplir le Sandhyâ (ou dévotion crépusculaire) en observant le silence.
4. Le soir, il doit, tournant son visage vers le nord-ouest, vers la région entre le point principal (ouest) et le point intermédiaire (nord-ouest) (de l’horizon), murmurer le Sâvitrî, (commençant) lorsque le soleil est à moitié couché, jusqu’à ce que les étoiles apparaissent.
5. De la même manière, le matin,
6. Debout, le visage tourné vers l’est, jusqu’à ce que le disque (du soleil) apparaisse.
7. Si une colombe vole contre sa maison ou vers elle, il doit sacrifier avec (l’hymne), « Ô dieux, la colombe » (Rig-veda X, 165), verset par verset, ou il doit murmurer (cet hymne).
8. « Nous t’avons, ô Seigneur du chemin » (Rig-veda VI, 53) — s’il sort pour faire des affaires.
9. [22]. « Réunis-nous, Pûshan, avec un homme qui sait » (Rig-Veda VI, 54) — s’il souhaite retrouver quelque chose de perdu, ou s’il s’est égaré.
10. « Voyage sur les chemins, Pûshan » (Rig-veda I, 42) — s’il s’engage sur un chemin long ou dangereux.
2
1. Lorsqu’il revient (de chez lui après avoir été soigné par son maître), il doit se procurer les objets suivants : un bijou (à nouer autour du cou), deux boucles d’oreilles, une paire de vêtements, un parasol, une paire de chaussures, un bâton, une couronne (des graines pilées du fruit de Karañña) pour se frictionner, une pommade, un collyre, un turban ; tout cela pour lui et pour le maître. [ p. 227 ]
2. S’il ne peut pas l’obtenir pour les deux, seulement pour le professeur.
3. Il doit ensuite prendre un morceau de bois d’un arbre qui est sacrificiellement pur, dans une direction nord-est—
4. Bois de sève s’il désire le plaisir de la nourriture, la prospérité ou la splendeur ; bois sec s’il désire un éclat sacré,
5. (Bois) qui est à la fois (sèveux et sec, dans ses différentes parties), s’il (le souhaite) pour les deux.
6. [23]. Après avoir placé le morceau de bois en hauteur et avoir donné une vache et de la nourriture aux Brâhmanes, il doit accomplir la cérémonie du rasage de la barbe.
7. [24]. Il devrait modifier les textes afin qu’ils se réfèrent à lui-même.
8. [25]. Avec Ekaklîtaka (il devrait effectuer le frottement).
9. Après s’être lavé à l’eau tiède et avoir revêtu deux vêtements (neufs) qui n’ont pas encore été lavés, avec (le verset) : « Tu revêts des vêtements d’une splendeur grasse, (Mitra et Varuna) » (Rig-veda I, 152, 1) ; il doit oindre ses yeux avec (les mots) : « Tu es la netteté de la pierre ; protège mon œil. »
10. Avec (les mots), « Tu es la netteté de la pierre ; protège mon oreille » — il devrait attacher les deux boucles d’oreilles.
11. Après avoir enduit ses deux mains d’onguent, un Brâhmane devrait d’abord enduire sa tête,
12. Un Râganya ses deux bras,
13. Un Vaisya le ventre,
14. Une femme ses parties secrètes,
15. Les personnes qui gagnent leur vie en courant, leurs cuisses.
16. Avec (la formule) « Tu es libre de la douleur, puis-je devenir libre de la douleur » — il devrait mettre la couronne.
17. Pas (une telle couronne) qui s’appelle mâlâ.
18. S’ils l’appellent mâlâ, il devrait leur faire l’appeler sra_g_.
19. Avec (la formule), « Les places debout des dieux sont vous ; protégez-moi de tous côtés » — il entre dans les chaussures, et avec (la formule), « Tu es la couverture du ciel » — il prend le parasol.
20. Avec (la formule), « Tu es un roseau ; tu descends de l’arbre ; protège-moi de tous côtés » — (il prend) un bâton de roseau.
21. [26]. Après avoir attaché le bijou à son cou et arrangé le turban (sur sa tête) avec l’hymne « Donner la vie », il doit, debout, mettre le morceau de bois (sur le feu).
[ p. 229 ]
1. [27]. (Il dit), « La mémoire et le reproche et la connaissance, la foi et la sagesse comme cinquième, ce qui est sacrifié, et ce qui est donné, et ce qui est étudié, et ce qui est fait, la vérité, l’apprentissage, le vœu —
« Le vœu qui appartient à Agni avec Indra, avec Pragâpati, avec les Rishis, avec les royaux parmi les Rishis, avec les Pères, avec les royaux parmi les Pères, avec les êtres humains, avec les royaux parmi les êtres humains, avec la brillance, la sur-brillance, l’après-brillance, la contre-brillance, avec les dieux et les hommes, avec les Gandharvas et les Apsaras, avec les animaux sauvages et les animaux domestiques, le vœu, appartenant à mon propre soi, demeurant en mon propre soi, tel est mon vœu universel. Par cela, ô Agni, je deviens accro au vœu universel. Svâhâ ! »
2. [28]. Avec (l’hymne) « A moi, Agni, sois vigoureux » (Rig-veda X, 128, 1), verset par verset, il devrait mettre des morceaux de bois (sur le feu).
3. [29]. Il devrait passer la nuit dans un endroit où on lui fera honneur. [ p. 230 ]
4 [30]. Lorsque, après avoir terminé son apprentissage, il a offert quelque chose au maître, ou a reçu sa permission, il doit prendre un bain (qui signifie la fin de son apprentissage).
5. Il (c’est-à-dire le Snâtaka) doit observer les observances suivantes :
6. Il ne se baignera pas la nuit ; il ne se baignera pas nu ; il ne se couchera pas nu ; il ne regardera pas une femme nue, sauf pendant les rapports sexuels ; il ne courra pas sous la pluie ; il ne grimpera pas à un arbre ; il ne descendra pas dans un puits ; il ne traversera pas une rivière à la nage ; il ne s’exposera pas au danger. « Un être grand est en effet un Snâtaka » — ainsi est-il compris (dans la Sruti).
1. [31]. Si (un élève) souhaite être renvoyé (par son professeur), il doit se prononcer devant le professeur.
3 le nom du professeur ?)
2. [32]. (Et devrait dire) : « Ici nous habiterons, monsieur ! » [ p. 231 ]
3. Avec une voix forte (les mots) suivant le nom.
4. « De l’inspiration et de l’expiration » — (dit-il) à voix basse,
5. Et (le verset) : « Viens ici, Indra, avec tes chevaux au chant magnifique et à la couleur jachère » (Rig-veda III, 45, 1).
6. [33]. Le vieillard murmure alors : « À l’inspiration et à l’expiration, moi, l’étendu, je recourt avec toi. Au dieu Savitri, je te confie la charge » — et le vers.
7. Lorsqu’il a terminé (ce verset), et qu’il a murmuré : « Om ! En avant ! Bénédiction ! » et récité (sur l’étudiant l’hymne) « La grande félicité des trois » (Rig-veda X, 185) — (il devrait le congédier).
8. Pour celui qui a été ainsi renvoyé, le danger ne vient d’aucun côté — c’est ainsi que cela est compris (dans le Sruti).
9. S’il entend (sur son chemin) des voix désagréables d’oiseaux, il doit murmurer les deux hymnes : « Hurlant, manifestant son être » (Rig-veda II, 42, 43), et (le verset) : « La voix divine, les dieux l’ont créée » (Rig-veda VIII, 100, 11).
10. « Louez le jeune homme renommé qui est assis sur le char de guerre » (Rig-veda II, 33, 11) — s’il entend des voix désagréables de cerfs.
11. De la direction, ou de l’être, dont il craint le danger, il doit lancer un tison, brûlant des deux côtés, ou, après avoir fait tournoyer un bâton de barattage de droite à gauche, avec les mots suivants : « Sécurité à moi, Mitra [ p. 232 ] et Varuna ; affronte les ennemis et brûle-les de tes flammes. Puissent-ils ne trouver personne qui les connaisse ni aucun soutien ; divisés par la discorde, puissent-ils aller à la mort »
12. Il tourne le bâton de barattage vers le bas avec (le verset) : « La richesse combinée des deux, entassée ensemble » (Rig-veda X, 84, 7).
1. [34]. Si un danger inconnu de tous côtés (le menace), il doit sacrifier huit oblations Âgya avec (les formules),
« Prithivî (la terre) est couverte ; elle est couverte par Agni. Par elle, celle qui est couverte, celle qui recouvre, je conjure le danger que je crains. Svâhâ !
« Antariksha (l’air) est couvert ; il est couvert par Vâyu. Par lui, le couvert, le recouvrement, je conjure le danger que je crains. Svâhâ !
« Dyaus (le ciel) est couvert ; elle est couverte par Âditya (le soleil). Par elle, etc.
« Les quartiers (de l’horizon) sont couverts ; ils sont couverts par Kandramas (la lune). Par eux, etc.
« Les eaux sont couvertes ; elles sont couvertes par Varuna. Par eux, etc.
« Les créatures sont couvertes ; elles sont couvertes par Prânâ (le souffle). Par elles, etc.
« Les Védas sont couverts ; ils sont couverts par les mètres. Par eux, etc.
« Tout est couvert ; tout est couvert par Brahman. Par lui, etc. Svâhâ ! » [ p. 233 ]
2 [35]. Puis, se postant vers le nord, l’est, il murmure le Svasti-Âtreya et : « De ce que nous craignons, Indra » (Rig-veda VIII, 61, 13 seq.), jusqu’à la fin de l’hymne.
1. Lorsqu’une bataille commence, (le Purohita royal) doit faire en sorte que le roi mette son armure (de la manière suivante).
2. [36]. (Le Purohita) se place à l’ouest du char (du roi) avec (l’hymne ?), « Je t’ai amené ici ; sois ici » (Rig-veda X, 173).
3. Avec (le verset) « Son visage est comme un nuage d’orage » (Rig-veda VI, 75, 1), il devrait lui tendre la cotte de mailles.
4. Avec le verset suivant l’arc.
5. Il devrait lui faire répéter le verset suivant.
6. Il devrait se murmurer le quatrième.
7. Avec le cinquième, il devrait lui tendre le carquois.
8. Quand (le roi) commence, le sixième.
9. Le septième (il récite) sur les chevaux.
10. Il doit faire répéter le huitième (au roi) en regardant les flèches ; [ p. 234 ]
11. (Le verset) « Comme un serpent, il entoure le bras de ses enroulements » (Rig-veda VI, 75, 14), lorsqu’il attache à son bras le cuir (par lequel le bras est protégé contre la corde de l’arc).
12. [37]. Il monte alors (sur le char du roi), tandis que celui-ci conduit, et lui fait répéter l’hymne Abhîvarta (Rig-veda X, 174) et les deux versets « Celui qui, Mitra et Varuna » (Rig-veda VIII, 101, 3 seq.).
13. [38]. Il devrait alors le regarder avec les hymnes Apratiratha, Sâsa et Sauparna.
14. [39]. Le Sauparna est (l’hymne) : « Que les ruisseaux de miel et de ghee coulent vers l’avant. »
15. (Le roi) devrait conduire (dans son char successivement) tous les quartiers (de l’horizon).
16. Il doit commencer la bataille selon la ligne de bataille inventée par Âditya ou par Usanas.
17. [40]. Il doit frapper le tambour avec les trois versets : « Remplis la terre et le ciel de ton rugissement » (Rig-veda VI, 47, 29 ss.).
1
18. Avec (le verset) « Tiré, tombe » (Rig-veda VI, 75, 16), il devrait décocher les flèches. [ p. 235 ]
19 [41]. « Là où volent les flèches » (llv 17) — ce (verset) il devrait murmurer pendant qu’ils se battent.
20. Ou il devrait enseigner (au roi les textes mentionnés). Ou il devrait enseigner (au roi).
Fin du troisième Adhyâya.
217:1 1, 1 séqu. Comp. Satapatha Brâhmana XI, 5, 6, 1 seqq. ↩︎
218:1 3, 1. Sur ce paragraphe et les suivants, comp. principalement la Satapatha Brâhmana XI, 5, 6. D’autres énumérations, contenues dans le Véda lui-même, des textes considérés comme formant le Véda ou comme rattachés à son corps, se trouvent dans la Satapatha Brâhmana XIV, 5, 4, 10 (Livres sacrés, XV, 111), et dans la Khândogya Upanishad VII, 1 (Livres sacrés, I, 109). ↩︎
219:1 4, 1. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya IV, 9. Nârâyaria: ‘Ayant terminé (le Svâdhyâya), il rassasie d’oblations d’eau ces divinités.’
Pragâpati et les mots suivants sont au nominatif ; le verbe à compléter est tgpyatu (tgpyantu), « qu’il (qu’ils) se rassasient ». ↩︎
219:2 Sâṅkhâyana-Grihya IV, 10. Srih, le (Rishis) des hymnes Pavamâna, mais pragâthâ_hris_valâyana a, et non pas comme on pourrait s’y attendre, prâgâthâ_h_. ↩︎
220:4 Les noms de Kahola Kaushîtaki jusqu’à Âsvalâyana sont à l’accusatif ; tarpayâmi, ‘je rassasie NN’ doit être complété. ↩︎
220:5 Nârâyana : « Il rassasie son père, son grand-père et son arrière-grand-père, et rentre chez lui. Ce qu’il donne ensuite, par exemple de la nourriture offerte aux invités ou donnée en aumône (aux mendiants religieux), est considéré comme le prix du sacrifice pour le Brahmayanda. » ↩︎
220:6 Comp. Satapatha Brâhmana XI, 5, 7, 3. 4. ↩︎
221:2-3 5, 2, 3. Peut-être la division de ces Sûtras devrait-elle être modifiée, de sorte que _srâvan_asya appartienne au Sûtra 2. Dans ce cas, nous devrions traduire, « 2. Quand les herbes apparaissent, (un jour où la lune est en conjonction) avec _Srâvan_a. 3. Ou le cinquième (Tithi) du mois _Srâvan_a, sous (le Nakshatra) Hasta. » Comp. srâvanrâvañrâvaamîm, Par. II, 10, 2. Si nous comptons le mois commençant par la quinzaine lumineuse, et supposons que le jour de pleine lune de _Srâvan_a tombe, comme le nom du mois l’indique, sur _Srâvan_a, le cinquième Tithi de ce mois tombera effectivement sur Hasta. Comp. sur les dates de l’Upâkararâvaa, les remarques du Prof. Weber, Die vedischen Nachrichten von den Naxatra II, 322, et sur la signification symbolique particulière du Nakshatra _Srâvan_a à cet égard, ma note sur Sâṅkhâyana IV, 5, 2. ↩︎
221:4 Sur les deux portions Âgya, comp. ci-dessus, I, 3, 5 ; 10, 13 seqq. ↩︎
221:7 Comp. Sâṅkhâyana IV, 5, 8. Les versets avec lesquels les oblations sont effectuées sont les premier et dernier versets de chaque Mandala. ↩︎
222:9 Ceci est le dernier verset du _Ri_k-Samhitâ dans le Bâshkala Sâkhâ. Voir ma note sur le Sâṅkhâyana IV, 5, 9. ↩︎
222:10 L’expression « Ces divinités » se référerait, selon Nârâyana, non seulement aux divinités mentionnées dans le Sûtra 4, mais aussi à celles des premier et dernier versets du Mandalas (Sûtras 6 et suivants). Sur les grains avec du caillé, comp. Sûtra 5. Le sens technique du « nettoyage » est expliqué dans le Srauta-sûtra I, 8, 2 ; comp. Hillebrandt, Das altindische Neu- and Vollmondsopfer, p. 130, note 1. Le sacrificateur couvre ses mains jointes avec l’herbe Kuna étalée autour du feu, et se fait asperger d’eau. ↩︎
222:11 Sur le terme brahmâññali, comp. Manu II, 71. ↩︎
223:15 Sur le Samâvartana, voir ci-dessous, chap. 8 seq. Les restrictions mentionnées consistent en l’interdiction de manger du miel et de la viande, d’avoir des rapports sexuels, de dormir dans un lit et pendant la journée, etc. Nârâyana. ↩︎
223:16 C’est-à-dire les Brahmakârins. ↩︎
223:17 C’est-à-dire celui qui a accompli le Samâvartana. ↩︎
223:20 Après que les six mois (Sûtra 14) se soient écoulés, sur l’Ashtakâ de Mâgha. ↩︎
223:23 Or Utsarga, see Sûtra 13. ↩︎
223:1 6, 1. Nârâyana divise ce Sûtra en deux : 1. atha kâmyânâ_mnh_ ; 2. knh. ↩︎
224:8 Nârâyana se trompe manifestement dans son explication de knmnñnknknmnm (qui n’est pas, comme le pense le professeur Stenzler, der Opferpfahl auf einem Bestattungsplatze). Comp. Gobhila III, 3, 34 ; Gnhya-sangraha-parinishna II, 4.
J’ai traduit le deuxième verset du Sûtra 8, comme si le texte contenait kalpantâm. Les manuscrits donnent kalpatâm. L’Atharva-veda VII, 67 contient kalpayantâm. ↩︎
225:2 7, 2. Peut-être devrions-nous corriger le texte, akarmasrântam anabhirûpesa karmasâ vâ vâgyata iti, etc. ↩︎
225:3 3 seq. Voir Sâṅkhâyana-Grihya II, 9. On y retrouve le même mot anvashriamaderia. ↩︎
226:9 Mûna peut signifier soit « ayant perdu son chemin », soit « égaré dans son esprit ». Nârâyana préfère la dernière explication (« prandâhîna_h_ »). ↩︎
227:6 8, 6. « En haut » signifie « pas sur le sol » (Nârâyana). Sur le gaudânikam karma (le rasage de la barbe), cf. ci-dessus, Adhyâya I, Kandikâ 18. Le mot « cérémonie » signifierait ici, selon Nârâyana, qu’il devrait accomplir le rite seul, sans observer les prescriptions énoncées ci-dessus, I, 18, 7. ↩︎
227:7 Ainsi, au lieu de « Herb ! protège-le ! » (I, 17, 8), il doit dire : « Herb ! protège-moi ! » et ainsi de suite. ↩︎
227:8 Ekaklîtaka est, selon Nârâyana et le Prayogaratna, la graine d’un fruit de Karanda (Pongamia Glabra, Vent.) qui ne contient qu’un seul grain. On pile ces grains avant de s’en frotter. ↩︎
228:21 Concernant l’hymne commençant par les mots « Donner la vie », voir la note du professeur Stenzler sur ce Sûtra. Son premier verset est identique à celui du Vâgasaneyi Saghitâ XXXIV, 50 (comp. aussi Sâṅkhâyana-Gghya III, 1, 7), et la plupart de ses versets se trouvent donc dans ce Saghitâ ou dans l’Atharva-veda ; il figure dans son intégralité parmi les Rig-veda Khilas (vol. VI, p. 25, 2-12). ↩︎
229:1 9, 1. « Ma mémoire et ma non-mémoire, tel est mon double vœu » — c’est ainsi que les douze parties (dont se compose la première section du Mantra) doivent être récitées. » Nârâyana. Je pense que le commentateur se trompe ici, et que cette section devrait plutôt être récitée telle qu’elle est donnée dans le texte sans aucune modification ; elle forme un Sloka régulier. Agneh au lieu d’Agne est une conjecture du professeur Stenzler, que j’ai adoptée. ↩︎
229:2 Selon Nârâyana, l’hymne doit être récité en incluant le Khila, de sorte que dix morceaux de bois soient offerts. Or, l’hymne comporte neuf versets ; il ne peut donc y avoir qu’un seul verset Khailika, qui est, je suppose, le premier verset du Khila cité ci-dessus, p. 228. ↩︎
229:3 Par un Madhuparka (Nârâyana). Comparer à Sâṅkhâyana-Gnhya III, 1, 14. ↩︎
230:4 Nârâyana: Il fait une offre au maître en ces termes : « Que puis-je faire pour toi ? » — et ce que le maître lui dit, il le fait. ↩︎
230:1 10, 1. Nârâyana applique cette règle à un étudiant qui a accompli le Samâvartana et souhaite s’en aller. Mais une comparaison entre Sâṅkhâyana-Gnhya II, 18 semble rendre probable que la cérémonie décrite ici n’a rien à voir avec le Samâvartana.
Je considère ce chapitre plutôt comme une description de la manière dont un étudiant doit prendre congé de son maître lorsqu’il part en voyage. « Son nom » est le nom du maître, selon Nârâyana. ↩︎
230:2 Sâṅkhâyana II, 18, 1. Sâṅkh. a aham vatsyâmi; Âvatsyârnavalâyana, ida_mvatsyârnah_. Le commentateur dit qu’au lieu d’ida_mvatsyârnas_rama doit être nommé dans lequel l’étudiant choisit d’entrer, par exemple, Devadatta, nous demeurerons dans l’état d’un chef de famille, monsieur!’ ↩︎
231:6 J’ai traduit, comme l’a fait le professeur Stenzler, selon la lecture de Sâṅkhâyana, prânâpânâ . . . tvayâ. Le « vieillard » est l’enseignant, le verset qui est cité dans le Sûtra 5. ↩︎
232:1 11, 1. ‘Couvert’ est vrita ; ‘je repousse’ est le causatif du même verbe, vâraye. ↩︎
233:11_2 Le Svasti-Âtreya est la partie de l’hymne V, 51, qui contient très fréquemment le mot svasti (vv. 11-15). Il y a un Khila annexé à cet hymne (Rig-veda, vol. iii, p. 30), qui, selon Nârâyana, doit également être murmuré à cette occasion. ↩︎
233:12_2 12, 2. Selon Nârâyana, le Pratîka ne signifie pas ici le verset, mais l’hymne entier, bien qu’un Pâda entier soit donné (comp. Srauta-sûtra I, 1, 17). ↩︎
234:12 L’hymne Abhîvarta commence par le mot abhîvartena et est attribué à Abhîvarta Âṅgirasa. ↩︎
234:13 L’hymne Apratiratha est le Rig-veda X, 103 (attribué à Apratiratha Aindra) ; le Sâsa, X, 152 (attribué à Sâsa Bhâradvâga). Sur le Sauparga, voir le Sûtra suivant. ↩︎
234:14 Cet hymne ne se trouve dans aucun Samhitâ védique, à ma connaissance, ni dans le Suparmâdhyâya. J’ai suivi la conjecture du professeur Stenzler pra dhârâ yantu au lieu de pradhârayantu, ce qui est confirmé par la note du Sâyama sur Aitareya Brâhmama VI, 25, 7 ; VIII, 10, 4 (pp. 365, 399 éd. Aufrecht). ↩︎
234:17-18 17, 18. Selon Nârâyana, le sujet est le roi. ↩︎