[ p. 236 ]
1. [^569]. Si la maladie frappe celui qui a allumé les feux (sacrés Srauta), il doit quitter sa maison (et se diriger) vers l’est, le nord ou le nord-est.
2. « Les feux sacrés aiment le village » — ainsi est-il dit.
3. [1]. Désireux de retourner au village, ils pourraient lui rendre la santé – c’est ce que l’on entend (dans le Sruti).
4. [2]. Une fois rétabli, il doit offrir un sacrifice de Soma, ou un sacrifice animal, ou un sacrifice ordinaire, et reprendre son logement (de nouveau au village).
5. [3]. Ou sans un tel sacrifice.
6. S’il meurt, il faudra faire creuser un morceau de terre au sud-est ou au sud-ouest.
7. À un endroit incliné vers le sud ou vers le sud-est.
8. Selon certains (enseignants), incliné vers le sud-ouest.
9. (Le morceau de terre creusé doit être) de la longueur d’un homme avec les bras levés,
10. De la largeur d’une Vyâma (brasse), [ p. 237 ]
11. De la profondeur d’un Vitasti (envergure).
12. 12. Le cimetière doit être dégagé de tous côtés.
13. Il doit être fertile en herbes.
14. [4]. Mais les plantes à épines et à suc laiteux, etc., comme indiqué ci-dessus.
15. [5]. D’où les eaux s’écoulent de tous côtés : c’est une caractéristique requise pour le cimetière (_smas_âna) où le corps doit être brûlé.
16. [6]. « Ils coupèrent (du cadavre) les cheveux, la barbe, les poils du corps et les ongles » — cela a été dit plus haut.
17. [7]. (Ils devraient fournir) beaucoup d’herbe sacrificielle et de beurre.
18. [8]. Ici, on verse du beurre clarifié dans le caillé.
19. C’est le « beurre saupoudré » utilisé pour les Pères (c’est-à-dire les Mânes).
1. [9]. (Les proches du défunt) portent maintenant ses feux sacrés et ses vases sacrificiels dans cette direction. [ p. 238 ]
2. Après eux, des vieillards formant un nombre impair, hommes et femmes n’allant pas ensemble, (portent) le corps du mort.
3. Certains (disent) que (le corps du mort devrait être transporté) dans une charrette avec un siège, tirée par des vaches.
4. [10]. (Certains prescrivent) une femelle pour couvrir (le cadavre de ses membres) :
5. Une vache,
6. Ou une chèvre d’une seule couleur.
7. Certains (prennent) un noir.
8. Ils attachent (une corde) à son pied avant gauche et le conduisent derrière (le cadavre).
9. Viennent ensuite les parents (du défunt), portant leurs cordons sacrificiels en dessous (autour de leur corps), les mèches de cheveux dénouées, les plus âgés en premier, les plus jeunes en dernier.
10. [11]. Lorsqu’ils sont ainsi arrivés à l’endroit, l’exécutant (des rites) marche trois fois autour du lieu, son côté gauche tourné vers lui, et avec une branche de Samî l’asperge d’eau, avec (le verset) : « Va-t’en, retire-toi et pars d’ici » (Rig-veda X, 14, 9).
11. Au sud-est, sur un coin élevé (de cet endroit), il place le feu Âhavanîya,
12. [12]. Au nord-ouest, le feu de Gârhapatya,
13. Au sud-ouest, le feu de Dakshina.
1
14. [13]. Après cela, une personne qui sait (comment le faire) amasse entre les feux un tas de combustible. [ p. 239 ]
15. Après avoir étendu là de l’herbe sacrificielle et une peau d’antilope noire avec les poils à l’extérieur, ils y placent le corps mort, qu’ils ont porté de manière à passer par le feu de Gârhapatya sur son côté nord, en tournant sa tête vers l’Âhavanîya.
16. [14]. Au nord (du corps), on place l’épouse (du défunt),
17. Et un arc pour un Kshatriya.
18. [15]. Son beau-frère, représentant de son mari, ou élève (de son mari), ou serviteur âgé, devrait la faire s’élever (de cet endroit) avec (le verset) : « Lève-toi, ô épouse, vers le monde de la vie » (Rig-veda X, 18, 8).
19. [16]. L’exécutant (des rites) devrait murmurer (ce verset), si un Sûdra (la fait se lever de la pile).
20. Avec (le verset), « Prenant l’arc de la main du défunt » (Rig-veda X, 18, 9), (il enlève) l’arc.
21. Il a été indiqué (ce qui doit être fait) dans le cas où un Sûdra (devrait accomplir cet acte).
22. [17]. Après avoir bandé l’arc, il doit, avant de procéder à l’empilement (des objets mentionnés ci-dessous, qui sont placés sur le corps du mort), le briser en morceaux et le jeter (sur le tas).
[ p. 240 ]
1. [18]. Il doit ensuite placer les instruments (sacrificiels) suivants (sur le corps mort).
2. Dans la main droite la (cuillère appelée) Guhû.
3. Dans la gauche (l’autre cuillère appelée) Upabhrit.
4. A sa droite l’épée sacrificielle en bois appelée Sphya, à sa gauche l’Agnihotrahavanî (c’est-à-dire la louche avec laquelle les oblations d’Agnihotra sont sacrifiées).
5. Sur sa poitrine, la grande louche sacrificielle appelée Dhruvâ. Sur sa tête, les plats. Sur ses dents, les pierres à presser.
6. De chaque côté de son nez se trouvent les deux (petites louches sacrificielles appelées) Sruvas.
7. Ou, s’il n’y en a qu’un (Sruva), le briser (en deux morceaux).
8. [19]. Sur ses deux oreilles, les deux Prâsitraharasas (c’est-à-dire les récipients dans lesquels est mise la portion de la nourriture sacrificielle appartenant au Brahman).
9. Ou, s’il n’y en a qu’un (Prâsitraharasa), le briser (en deux morceaux).
10. Sur son ventre le (vase appelé) Pâtrî,
11. Et la coupe dans laquelle sont mises les portions retranchées (de la nourriture sacrificielle).
1
12. Sur ses parties secrètes le (bâton appelé) Samyâ.
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13. Sur ses cuisses, les deux petits bois. [ p. 241 ]
14. Sur ses jambes le mortier et le pilon.
15. A ses pieds les deux paniers.
16. Ou, s’il n’y en a qu’un (panier), le déchirer (en deux morceaux).
17. [20]. Ceux (des ustensiles) qui ont un creux (dans lequel on peut verser des liquides) sont remplis de beurre saupoudré.
18. Le fils (du défunt) doit prendre pour lui la meule inférieure et supérieure.
19. [21]. Et les ustensiles en cuivre, en fer et en terre cuite.
20. [22]. Prenant l’épiploon de la bête, il en couvrira la tête et la bouche (du défunt) avec le verset : « Revête l’armure (qui te protégera) contre Agni, par (ce qui vient des) vaches » (Rig-veda X, 16, 7).
21. Prenant les reins (de l’animal), il doit les mettre dans les mains (du cadavre) avec le verset : « Échappez aux deux chiens, les fils de Saramâ » (Rig-veda X, 14, 10), le rein droit dans la main droite, le gauche dans la main gauche.
22. Le cœur (de l’animal qu’il met) sur le cœur (du défunt).
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23. [23]. Et deux morceaux (de farine ou de riz), selon certains (enseignants). [ p. 242 ]
24 [24]. (Seulement) s’il n’y a pas de reins, selon certains (enseignants).
25. [25]. Après avoir distribué l’animal entier, membre par membre (en plaçant ses différents membres sur les membres correspondants du défunt), et l’avoir recouvert de sa peau, il récite, lorsque l’eau du Pranîta est portée, (le verset) : « Agni, ne renverse pas cette coupe » (Rig-veda X, 16, 8).
26. En pliant le genou gauche, il doit sacrifier des oblations Ânya dans le feu de Dakshina avec (les formules) : « À Agni svâhâ ! À Kâma svâhâ ! Au monde svâhâ ! À Anumati svâhâ ! »
27. [26]. Une cinquième (oblation) sur la poitrine du défunt avec (la formule) : « De celui-ci, en vérité, tu es né. Puisse-t-il maintenant naître de toi, NN ! Au monde céleste svâhâ ! »
1. Il donne l’ordre : « Allumez les feux ensemble. »
2. [27]. Si le feu Âhavanîya atteint (le corps) en premier, il doit savoir : « Il l’a atteint dans le monde céleste. Il y vivra dans la prospérité, et celui-ci, c’est-à-dire son fils, vivra de même dans ce monde. »
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3. [28]. Si le feu de Gârhapatya atteint (le corps) en premier, il doit savoir : « Il l’a atteint dans le monde aérien. Il y vivra dans la prospérité, et celui-ci, c’est-à-dire son fils, vivra dans ce monde. » [ p. 243 ]
4 [29]. Si le feu de Dakshina atteint (le corps) en premier, il doit savoir : « Il l’a atteint dans le monde des hommes. Il y vivra dans la prospérité, et celui-ci, c’est-à-dire son fils, vivra de même dans ce monde. »
5. [30]. Si (les trois feux) atteignent (le corps) au même instant, ils disent que cela signifie la plus grande chance.
6. [31]. Pendant que (le corps) brûle, il récite sur lui les mêmes textes : « Continuez, continuez, sur les anciens sentiers » (Rig-veda X, 14, 7).
7. Brûlé par une personne qui sait cela, il va au monde céleste avec la fumée (du bûcher funéraire) — c’est ainsi que cela est compris (dans le Sruti).
8. [32]. Au nord-est du feu Âhavanîya, il doit faire creuser une fosse profonde jusqu’aux genoux et y faire déposer un Avakâ, c’est-à-dire la plante aquatique appelée Sîpâla. De cette fosse, il (le défunt) sort et, avec la fumée, monte au monde céleste – ainsi est-il compris (dans la Sruti).
9. Après avoir récité (le verset) « Ces vivants se sont séparés des morts » (Rig-veda X, 18, 3), ils se retournent de droite à gauche et s’en vont sans se retourner.
10. [33]. Lorsqu’ils arrivent à un endroit où il y a de l’eau stagnante, après s’y être plongés une fois et en être ressortis [ p. 244 ], ils versent une poignée (d’eau), prononcent le nom du Gotra et le nom propre (du défunt), sortent (de l’eau), mettent d’autres vêtements, essorent (les vieux vêtements) une fois, les déposent avec leurs jupes au nord, et s’assoient jusqu’à ce que les étoiles apparaissent.
11. Ou ils peuvent entrer (dans leurs maisons), alors qu’une partie du disque solaire est encore visible,
12. [34]. Les plus jeunes d’abord, les plus âgés en dernier.
13. Lorsqu’ils arrivent aux maisons, ils touchent une pierre, le feu, la bouse de vache, l’orge frit, les graines de sésame et l’eau.
14. Qu’ils ne fassent pas cuire de nourriture pendant cette nuit-là.
15. [35]. Qu’ils se nourrissent d’aliments achetés ou préparés.
16. Ne leur donnez pas d’aliments salés pendant trois nuits.
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17. [36]. Qu’ils s’abstiennent, à titre facultatif, pendant douze nuits, de distribuer des cadeaux et d’étudier (les textes védiques), si l’un des principaux gourous (est décédé).
18. [37]. Dix jours après (la mort de) Sapindas, [ p. 245 ]
19. Et d’un Guru qui n’est pas Sapinda,
20. Et des relations féminines non mariées.
21. [38]. Trois nuits après (la mort d’)autres enseignants,
22. Et d’un parent qui n’est pas Sapinda,
23. Et des relations féminines mariées,
24. D’un enfant qui n’a pas de dents,
25. Et d’un enfant mort-né.
26. Un jour, après (la mort d’) un camarade de classe,
27. Et d’un Srotriya du même village.
1. [39]. La collecte (des os est effectuée) après le dixième (Tithi après le décès), (lors d’un Tithi) avec un nombre impair, de la quinzaine sombre, sous un seul Nakshatra.
2. [40]. Un homme dans une urne masculine sans marques particulières, une femme dans une urne féminine sans marques particulières.
3. [41]. Personnes âgées en nombre impair, hommes et femmes non réunis (rassembler les os).
4. [42]. L’exécutant de la cérémonie marche trois fois autour du lieu, son côté gauche tourné vers lui, et l’asperge avec une branche de Samî de lait mélangé à de l’eau, avec le verset : « Ô toi qui es frais, ô toi qui es plein de fraîcheur » (Rig-veda X, 16, 14).
5. Avec le pouce et le quatrième doigt, ils doivent mettre chaque os individuellement (dans l’urne) sans faire de bruit,
6. Les pieds d’abord, la tête ensuite.
7. [43]. Après les avoir soigneusement rassemblées et purifiées au van, elles doivent déposer l’urne dans une fosse, à un endroit où les eaux des différents côtés ne se rejoignent pas, sauf l’eau de pluie, avec le verset suivant : « Va là-bas vers ta mère, la Terre » (Rig-veda X, 18, 10).
8. Avec le verset suivant, il devrait jeter de la terre (dans la fosse).
9. Après avoir fait cela, (il doit répéter) le (verset) suivant.
10. [44]. Après avoir recouvert l’urne d’un couvercle portant le verset « Je m’attache à toi » (Rig-veda X, 18, 13), ils doivent s’en aller sans se retourner, se baigner dans l’eau et accomplir un Srâddha pour le défunt.
1. Ceux qui ont perdu un gourou par la mort, ou qui sont affligés par un autre malheur, devraient accomplir le jour de la nouvelle lune une cérémonie expiatoire.
2. [45]. Avant le lever du soleil, ils doivent transporter leur feu [ p. 247 ] avec ses cendres et son récipient vers le sud avec le demi-ve
6finissez au loin l’Agni’ dévoreur de chair (Rig-veda X, 16, 9).
3. [46]. Après avoir jeté ce feu à un endroit où quatre routes se croisent ou ailleurs, ils en font trois fois le tour, en tournant leur côté gauche vers lui et en frappant leur cuisse gauche de la main gauche.
4. Ils doivent ensuite rentrer chez eux sans se retourner, se laver dans l’eau, se faire couper les cheveux, la barbe, les poils du corps et les ongles, et se munir de nouveaux pots, de pots, de récipients pour se rincer la bouche, couronnés de guirlandes de fleurs Samî, de combustible de bois Samî, de deux morceaux de bois Samî pour allumer le feu, et de branches à disposer autour du feu, de crottin de taureau et d’une peau de taureau, de beurre frais, d’une pierre et d’autant de bottes d’herbe de Kusa qu’il y a de jeunes femmes (dans la maison).
5. [47]. Au moment de l’Agni(-hotra), il doit allumer le feu avec l’hémistiche : « Ici peuvent ces autres Gâtavedas » (Rig-veda X, 16, 9). [ p. 248 ]
6. Gardant ce feu allumé, ils restent assis jusqu’au silence de la nuit, répétant les contes des anciens et se faisant raconter des histoires au contenu propice, des Itihâsas et des Purânas.
7. [48]. Lorsque tous les bruits ont cessé, ou lorsque (les autres) sont partis à la maison ou au lieu de repos, (l’officiant de la cérémonie) doit verser un jet d’eau ininterrompu, commençant au côté sud de la porte, avec (le verset) « En filant le fil, suivez la lumière de l’espace aérien » (Rig-veda X, 53, 6), (en faisant le tour de la maison), et se terminant au côté nord de la porte.
8. [49]. Après avoir placé le feu et étendu à l’ouest une peau de taureau, le cou à l’est et les poils à l’extérieur, il doit faire marcher les gens de la maison sur cette peau en prononçant le verset suivant : « Lève-toi pour une longue vie, en choisissant la vieillesse » (Rig-veda X, 18, 6).
9. Avec (le verset) « Je place ceci autour du vivant » (Rig-veda X, 18, 4), il devrait placer des branches autour (du feu).
10. [50]. Après avoir prononcé les mots « Ils placeront une montagne (c’est-à-dire une pierre) entre eux et la mort », avoir placé une pierre au nord du feu, et avoir sacrifié avec les quatre versets « Va-t’en, ô mort, par un autre chemin » (Rig-veda X, 18, 1-4), [ p. 249 ] verset par verset, il devrait regarder son peuple avec le verset « Comme les jours se succèdent » (ibid. 5).
11. Les jeunes femmes (appartenant à la maison) doivent, avec chaque main séparément, avec leurs pouces et leurs quatrièmes doigts, avec de jeunes lames de Darbha, se mettre du beurre frais sur les yeux et jeter (les lames de Darbha) en détournant le visage.
12. (L’exécutant de la cérémonie) devrait les regarder, pendant qu’elles se sauvent, avec (le verset) : « Ces femmes, n’étant pas veuves, ont des maris nobles » (Rig-veda X, 18, 7).
13. Avec (le verset), « En portant des pierres, (la rivière) coule en avant ; saisissez-vous les uns les autres » (Rig-veda X, 53, 8) — l’exécutant (de la cérémonie) doit d’abord toucher la pierre.
14. Après cela, se postant au nord-est, tandis que (les autres) font le tour avec le feu, avec de la bouse de taureau et avec un jet d’eau ininterrompu, répétant les trois versets : « Ô eaux, vous êtes saines » (Rig-veda X, 9, i seqq.), il devrait murmurer le verset : « Ceux-ci ont fait tourner la vache » (Rig-veda X, 155, 5).
15. Il faut mener un taureau de couleur fauve, c’est ce qu’on dit.
16. Ils s’assoient ensuite à l’endroit où ils comptent s’attarder, après avoir revêtu des vêtements qui n’ont pas encore été lavés.
17. (Là) ils restent assis, évitant de dormir, jusqu’au lever du soleil.
18. [51]. Après le lever du soleil, après avoir murmuré les hymnes sacrés au soleil et les hymnes de bon augure, après avoir préparé la nourriture, après avoir fait des oblations avec (l’hymne) « Puisse-t-il chasser le mal de nous par son éclat » (Rig-veda I, 97), verset par verset, après avoir donné à manger aux Brâhmanas, il devrait leur faire prononcer des paroles de bon augure.
19. Une vache, une coupe en métal et un vêtement qui n’a pas encore été lavé constituent les frais du sacrifice.
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1. [52]. Or, lors d’une cérémonie de Srâddha, célébrée le jour de Parvan, ou pour la réalisation de vœux particuliers, ou lors de l’Âbhyudayika Srâddha (c’est-à-dire le Srâddha célébré lorsqu’une chance s’est manifestée), ou lors de l’Ekoddish Srâddha dédié à une personne décédée) —
2. Il fait asseoir les Brâhmanes doués de savoir, de caractère moral et de conduite correcte, ou de l’une de ces (caractéristiques), qui ont été invités à temps, qui ont pris un bain, lavé leurs pieds et bu de l’eau, en tant que représentants des Pères, le visage tourné vers le nord, un pour chacun des Pères, ou deux pour chacun, ou trois pour chacun.
3. Plus leur nombre est grand, plus grande est la récompense (que le sacrifiant est en droit d’attendre).
4. Mais en aucun cas un seul (Brâhmana) pour tous (les pères). [ p. 251 ]
5 [53]. Facultativement (il ne peut inviter qu’un seul Brâhmana) sauf au premier (Srâddha).
6. [54]. Par (l’exposition du) sacrifice Pinda (les règles correspondantes) ont été déclarées (pour les cérémonies Srâddha également).
7. Ayant donné de l’eau (aux Brâhmanas),
8. [55]. Leur ayant donné des lames de Darbha à double pliage et un siège,
9. [56]. Leur ayant (de nouveau) donné de l’eau,
10. Après avoir versé de l’eau dans trois récipients de métal, de pierre et de terre cuite, ou (dans trois récipients) faits de la même substance, sur lesquels il a placé de l’herbe Darbha,
Et après avoir récité sur (cette eau le verset) « Pour la chance et le secours des eaux divines » (Rig-veda X, 9, 4), il y verse des graines de sésame avec (la formule) : « Tu es sésame ; Soma est ta divinité ; lors du sacrifice de Gosava, tu as été créé par [ p. 252 ] les dieux. Par les anciens, tu as été offert. Par l’oblation funéraire, rends les Pères et ces mondes propices à nous. Svadhâ ! Adoration ! »
12. [57]. (Les différents rites sont exécutés) de droite à gauche.
13. [58]. Avec (la partie) de l’autre main (c’est-à-dire la gauche) entre le pouce (et l’index), parce qu’il porte le cordon sacrificiel sur son épaule gauche, ou avec la main droite qu’il saisit avec la gauche (il offre l’eau d’Arghya aux Pères en disant) : « Père, ceci est ton Arghya. Grand-père, ceci est ton Arghya. Arrière-grand-père, ceci est ton Arghya » — après avoir d’abord offert de l’eau (ordinaire) (aux Pères).
14. Lorsqu’il va remettre cela (l’eau d’Arghya aux Brâhmanes qui représentent les Pères, il dit une fois à chaque fois) : « Svadhâ ! L’eau d’Arghya ! »
15. [59]. Au-dessus (de l’eau d’Arghya) qui a été [ p. 253 ] p
2, il doit réciter le verset : « Les eaux célestes qui ont été produites sur la terre, les eaux aériennes et les eaux terrestres, celles de couleur or, aptes au sacrifice, que ces eaux nous portent chance et soient bonnes pour nous. » En versant ce qui reste (dans les trois vases Arghya), il humidifie son visage avec cette eau, s’il désire qu’un fils lui naisse.
16. [60]. « Il ne devrait pas prendre le premier vase dans lequel l’eau d’Arghya pour les Pères a été versée. Les Pères y demeurent cachés : ainsi a dit Saunaka. »
17. [61]. À ce moment-là, les cadeaux de parfums, de guirlandes, d’encens, de lumières et de vêtements sont offerts (aux Brâhmanas).
18. Ayant pris de la nourriture (du Sthâlîpâka préparé pour le Pindapitnyanda) et l’ayant enduite de ghee, il demande (aux Brâhmanas) leur permission en disant : « Je l’offrirai dans le feu », ou « Je sacrifierai mon offrande dans le feu », ou « Je l’offrirai dans le feu ».
19. La permission (est donnée dans les mots) : « On peut l’offrir », ou « Sacrifie ton offrande », ou « Offre-la ».
20. [62]. Il sacrifie ensuite dans le feu comme indiqué ci-dessus, [ p. 254 ]
21 [63]. Ou, s’ils donnent leur permission, entre les mains (des Brâhmanes).
22. « La bouche des dieux est en vérité le feu, la bouche des Pères est la main » — ainsi dit le Brâhmana.
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23. S’ils ont dans les mains, il leur assigne d’autres aliments, après qu’ils ont bu de l’eau.
24. [64]. La nourriture (est mise ensemble) avec la nourriture.
25. [65]. On dit : « Ce qui est donné et offert apporte la prospérité. »
26. [66]. Lorsqu’il voit qu’ils sont rassasiés, il doit réciter (les versets) contenant le mot ma dh u, et (le verset) : « Ils ont mangé, ils se sont régalés » (Rig-veda I, 82, 2).
27. [67]. Après leur avoir demandé : « Savouré ? » et avoir pris la nourriture, quelle qu’elle soit, avec le Sthâlîpâka, afin d’en faire des morceaux, il doit offrir le reste (aux Brâhmanes).
28. Après qu’ils ont accepté (ce reste de nourriture), ou qu’ils l’ont laissé (à lui), et qu’ils ont fini de manger, il doit, avant qu’ils aient bu une gorgée d’eau, déposer les morceaux pour les Pères. [ p. 255 ]
29. Après avoir bu de l’eau, selon certains (enseignants).
30. [68]. Après avoir répandu la nourriture sur le sol et suspendu le cordon sacrificiel sur son épaule gauche, il doit renvoyer les Brâhmanes (en leur disant) : « Dites Om ! Svadhâ ! »
31. Ou, « Qu’il en soit ainsi ! Svadhâ ! »
1. [69]. Maintenant le bœuf craché (sacrifié à Rudra).
2. En automne ou au printemps, sous le (Nakshatra) Ârdrâ.
3. Le meilleur de son troupeau,
4. (Un bœuf) qui n’est ni lépreux ni tacheté ;
5. [70]. Un avec des taches noires, selon certains ;
1
6. S’il le souhaite, un noir, si sa couleur tire vers le cuivre.
7. Il l’asperge d’eau, dans laquelle il a jeté du riz et de l’orge,
8. De la tête à la queue,
9. Avec (la formule), « Grandis, agréable à Rudra le grand dieu. »
10. [71]. Il devrait le laisser grandir. Lorsqu’il aura fait ses dents, ou lorsqu’il sera devenu un taureau…
11. [72]. À un quart (de l’horizon) qui est sacrificiellement pur,
12. À un endroit invisible du village, [ p. 256 ]
13. Après minuit,
14. Selon certains, après le lever du soleil.
15. [73]. Après avoir fait asseoir un brahmane versé dans l’érudition et connaissant la pratique (de ce sacrifice), il a planté une branche fraîche avec des feuilles dans le sol comme poteau sacrificiel, (ayant pris) deux plantes rampantes ou deux cordes Kusa comme deux ceintures, et ayant enroulé l’une autour du poteau sacrificiel, et attaché l’autre au milieu de la tête de l’animal, il l’attache au poteau sacrificiel ou à la ceinture (qu’il avait attachée à ce poteau) avec (la formule) : « Agréable à celui à qui l’adoration (est apportée), je te lie. »
16. [74]. L’aspersion d’eau et ce qui suit sont les mêmes que lors du sacrifice animal.
17. Nous allons préciser ce qui est différent.
18. Qu’il sacrifie l’épiploon avec le Pâtrî ou avec une feuille — ainsi est-il compris (dans la Sruti) —
19. Avec (les formules), ‘À Hara, Mria, Sarva, Siva, Bhava, Mahâdeva, Ugra, Bhîma, Pariupati, Rudra, Saṅkara, Îrina svâhâ!’
20. Ou avec les six dernières (parties de cette formule),
21. Ou avec (la formule), ‘À Rudra svâhâ!’
22. [75]. Qu’il fasse des offrandes de Bali vers les quatre points cardinaux, à chacun des quatre cercles du réseau Kusa, avec (les formules) : « Les armées, Rudra, que tu as vers l’est, [ p. 257 ] cette offrande leur est apportée. Adoration à toi ! Ne me fais pas de mal ! » De cette façon, l’assignation (des offrandes) est effectuée selon les différents points cardinaux.
23. Avec les quatre hymnes suivants, il devrait adorer les quatre quartiers, à savoir : « Que dirons-nous à Rudra ? », « Ces prières à Rudra ? », « À toi, ô père ? », « Ces chants à Rudra avec l’arc puissant » (Rig-veda I, 43, 114 ; II, 33 ; VII, 46).
24. (Ce) culte aux quartiers (de l’horizon) (est exécuté) lors de tous les sacrifices à Rudra.
25. Il jettera au feu les balles et la paille (du riz), la queue, la peau, la tête et les pieds (de l’animal sacrificiel).
26. [76]. Il devrait donner un usage à la peau, selon _Sâm_vatya.
27. [77]. Au nord du feu, sur les rangées d’herbes Darbha ou sur les anneaux du réseau Kusa, il doit verser le sang (de l’animal sacrificiel) avec (la formule) : « Siffleurs ! Bruyants ! Chercheurs ! Saisisseurs ! Serpents ! Ce qui est ici vous appartient, prenez-le. »
28. Puis, se tournant vers le nord, il l’attribue aux serpents : « Siffleurs ! Bruyants ! Chercheurs ! Saisisseurs ! Serpents ! Ce qui est ici à vous, prenez-le. »
Les serpents prennent alors tout ce qui a coulé là, du sang ou du contenu de l’estomac et des entrailles.
29. Tous les noms, toutes les armées, toutes les exaltations lui appartiennent [ p. 258 ] ; à un sacrificateur qui sait qu’il donne de la joie.
30. Même à un homme qui expose seulement par des paroles (une partie) de cette (cérémonie), il ne fera aucun mal ; c’est ainsi que cela est compris (dans la Sruti).
31. Il ne doit pas participer à ce (sacrifice).
32. [78]. Ils ne doivent rien emporter de ce qui lui appartient dans le village. Car ce dieu ferait du mal aux créatures (humaines).
33. Il doit éloigner son peuple des environs (du lieu où il a sacrifié).
4
34. Cependant, sur injonction expresse, il devrait participer (à cette nourriture sacrificielle), car cela portera chance.
35. Ce sacrifice de bœuf craché procure richesse, espace (ouvert), pureté, fils, bétail, longue vie, splendeur.
36. [79]. Après avoir sacrifié, il doit lâcher un autre (animal).
37. Il ne devrait pas être sans un tel animal.
38. Alors il ne sera pas sans bétail — c’est ce qui est compris (dans le Sruti).
39. [80]. En murmurant l’hymne Santâtîya, il devrait rentrer chez lui.
40. Si une maladie frappe son bétail, il devrait sacrifier à ce même dieu au milieu de son étable.
41. Un amas de nourriture cuite, qu’il sacrifie entièrement. [ p. 259 ]
42. Après avoir jeté l’herbe sacrificielle et l’Âgya dans le feu, il doit conduire ses vaches à travers la fumée.
43. En murmurant l’hymne Santâtîya, il devrait marcher au milieu de son bétail.
44. Adoration à Saunaka ! Adoration à Saunaka !
Fin du quatrième Adhyâya.
Fin du Ârivalâyana-Grihya-sûtra.
Le dernier mot (appûrvam) est séparé du reste par Nârâyana, de sorte qu’il forme un Sûtra séparé.
236:1 1, 1ère Comp. Srauta-sûtra VI, 9, 1. Les rites funéraires selon les Grihya-sûtra ont été traités par le professeur Max Müller, Zeitschrift der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft, vol. ix. ↩︎
236:3 C’est-à-dire le désir du village. Je diffère ici de la traduction du professeur Stenzler : « En ce sens que, pour venir au village, ils lui souhaitent du bien. » Le professeur Stenzler suit ici Nârâyana, qui a la note suivante, grâmam âgantum indantoऽgnaya enam âhitâgnim ânansante, ayam agado bhaved iti. ↩︎
236:4 Comp. Srauta-sûtra VI, 9, 7. ↩︎
236:5 Srautasūtra VI, 10, 1. ↩︎
237:12 Nârâyana: Par le mot _snsnsns_ânas sont désignés ici, car ci-dessous (Sûtra 15) une distinction est ajoutée (au mot _sns_âna), dans les mots, ‘C’est une caractéristique requise pour le _sns_âna où le corps doit être brûlé.’ Ainsi, l’endroit où le corps est brûlé, et l’endroit où les os rassemblés sont déposés, sont tous deux appelés _sns_âna. ↩︎
237:14 Voir ci-dessus, II, 7, 5. ↩︎
237:15 Voir la note sur le Sûtra 12. ↩︎
237:16 Voir le Srauta-sûtra VI, 10, 2. ↩︎
237:18 « Ici » signifie, lors d’une cérémonie adressée aux Mânes. Nârâyana. ↩︎
237:1 2, 1. Dans le sens indiqué ci-dessus, chap. 1, 6. ↩︎
238:4 Voir chap. 3, 20-25. ↩︎
238:10 Kartodakena (c’est-à-dire kartâ udakena) est évidemment la bonne lecture, pas gartodakena. ↩︎
238:12-13 12, 13. Les mots « sur un coin élevé » (Sûtra 11) doivent être ajoutés. ↩︎
238:14 Quant au pronom enam, qui se réfère, avec une construction irrégulière p. 239, à la personne décédée, comp Satapatha Brâhmana XII, 5, 2, 7. ↩︎
239:16 La femme est obligée de s’allonger sur le bûcher. ↩︎
239:18 Il est possible que les mots devara_h et patisthânîyah_ se réfèrent à deux personnes différentes, de sorte que nous devrions traduire par « Son beau-frère, (ou un autre) représentant de son mari, etc. » ↩︎
239:19 Ceci se réfère au cas du serviteur âgé. Le mot pour lequel nous avons mis Sûtra ici et dans le Sûtra 21, est vrishala. ↩︎
239:22 See Sûtra 19. ↩︎
240:1 3, 1. Sur les différents instruments mentionnés dans les Sûtras suivants, comp. Article du professeur Max Müller dans le Journal of the German Oriental Society, vol. ix, pp. vii et suiv.; lxxviii et suiv. ↩︎
240:8 Sur le Prâsitra et le Prâsitraharasas, comp. Hillebrandt, Neu- et Vollmondsopfer, pp. 119 (avec note 6), 120, 131. ↩︎
241:17 Nârâyana explique âsenanavanti par bilavanti. Sur pnshadânya (« beurre saupoudré »), comp. les deux derniers Sûtras du premier chapitre. ↩︎
241:19 La déclaration dans Satapatha Brâhmana XII, 5, 2, 14 est quelque peu différente. ↩︎
241:20 Il est temps de se débarrasser de la fumée. Voir chap. 2, 4. ↩︎
241:23 Nârâyana affirme que ces morceaux ne sont pas déposés, comme on serait enclin à le croire, sur le cœur, mais dans les mains du défunt. Le Sûtra 24 montre que cette interprétation est correcte. ↩︎
242:24 C’est-à-dire s’il n’y a pas d’animal Anustarnî, ce qui est considéré comme facultatif (voir chap. 2, 4). ↩︎
242:25 Comp. Kâtyâyana XXV, 7, 35. ↩︎
242:27 Celui qui naît du défunt est Agni. Voir Satapatha Brâhmana II, 3, 3, 5 ; et aussi XII, 5, 2, 15. ↩︎
242:2 4, 2. Satapatha Brâhmana XII, 5, 2, 10. ↩︎
242:3 Satapatha Brâhmana ll § 9. ↩︎
243:4 Satapatha Brâhmana ll § 11. ↩︎
243:5 Satapatha Brâhmana ll § 12. ↩︎
243:6 ‘Les mêmes textes’ signifie que les textes indiqués dans le Srauta-sûtra VI, 10, 19 (vingt-quatre versets tirés des hymnes X, 14, 16, 17, 18, 154) doivent être récités. ↩︎
243:8 Comp. ci-dessus, II, 8, 14. ↩︎
243:10 ‘Tous les parents Samânodaka (voir Manu V, 60), hommes et femmes, doivent verser une poignée d’eau chacun. Prononçant p. 244 le nom du Gotra et le nom propre du défunt, en disant, par exemple : « Devadatta, appartenant au Gotra des Kâsyapas, cette eau est pour toi ! » — ils l’aspergent, le visage tourné vers le sud.’ Nârâyasa. ↩︎
244:12 Il est possible que praviseyuh (ils devraient entrer) appartienne à ce Sûtra. Dans l’édition du professeur Stenzler et dans le commentaire de Nârâyasa, il est considéré comme appartenant au Sûtra 11. ↩︎
244:15 Vasishtha IV, 15. Nârâyatha observe ici : « Certaines autorités omettent ce Sûtra. » ↩︎
244:17 ‘Le père, la mère et le maître qui, après lui avoir accompli l’Upanayana, lui a enseigné le Véda dans son intégralité, sont les principaux gourous. Après leur mort, ils doivent s’abstenir d’offrir des cadeaux et d’étudier le Véda, soit pendant douze, soit pendant dix nuits, cette règle étant en corrélation avec la suivante.’ Nârâyana. ↩︎
244:18 La relation Sapinda est généralement définie comme la relation à six degrés, bien que les affirmations des différents textes de la p. 245 ne concordent pas exactement. Voir Âpastamba II, 15, -2 ; Manu V, 60 ; Gautama XIV, 13 (avec la note du professeur Bühler, Sacred Books, vol. ii, p. 247, etc.). ↩︎
245:21 Comp. Sûtras 17, 19. ↩︎
245:1 5, 1. Nârâyana (comp. l’Ânvalâyana-Gnhya-Parinishna III, 7) comprend ce Sûtra d’une manière différente. « Après le dixième Tithi de la quinzaine sombre, sur un Tithi de nombre impair, est e. le onzième, le treizième ou le quinzième. » Les Nakshatras simples sont ceux dont le nom ne désigne pas deux Nakshatras (comme, par exemple, les deux Ashânâ). Comp. Kâty.-Sraut. XXV, 8, 1 ; Manu V, 59. ↩︎
245:2 Les urnes, avec ou sans protubérances comme des seins féminins, sont considérées comme féminines ou masculines en conséquence. ↩︎
245:3 Voir chap. 2, 2. ↩︎
245:4 Comp. chap. 2, 10. ↩︎
246:7 Nârâyana explique le pavana de sûrpa. Il dit que l’« exécutant » (kartri) répète ce texte et les suivants. ↩︎
246:10 Ils doivent donner un Srâddha au défunt exclusivement, selon le rite Ekoddishta.’ Nârâyata. ↩︎
246:2 6, 2. Selon Nârâyana, le feu ne désigne pas ici le feu sacré domestique, mais un feu de cuisine ordinaire. Je doute que le commentateur de la page 247 ait raison. Les cérémonies décrites dans les Sûtras suivants semblent plutôt indiquer un renouvellement du feu sacré Gnhya, l’ancien s’étant avéré malchanceux pour le sacrificateur. De même, dans le rituel Srauta, un sacrificateur qui, après avoir accompli l’Âdhâna, a de la malchance, accomplit le Punarâdheya. ↩︎
247:3 Comp. Kâtyâyana-Srauta-sûtra V, 10, r5. ↩︎
247:5 Le texte contient un agnivelâyâm, que Nârâyana explique par agnihotraviharanakâle aparâhne. Il affirme que le feu doit être produit par l’attrition de deux nouveaux bois d’allumage (arani), mentionnés dans le Sûtra 4. Le feu ainsi allumé doit être utilisé, dit-il, comme feu de cuisine. Il me semble ici avoir mal compris le sens de la cérémonie ; voir la note sur le Sûtra 2. L’hémistiche cité dans ce Sûtra (qui est la seconde moitié du même verset dont la première moitié est prescrite dans le Sûtra 2) souligne clairement la qualité sacrée du feu en question ; il est ainsi rédigé : « Ici, que cet autre Gâtavedas porte les offrandes aux dieux, le connaisseur. » ↩︎
248:7 Celui qui verse l’eau est, comme le dit Nârâyana, le kart_ri_, c’est-à-dire celui qui exécute toute la cérémonie. Ce mot ne peut être traduit, comme le fait le professeur Stenzler, der Bestatter, aucune cérémonie funéraire n’étant ici traitée. ↩︎
248:8 Voir ci-dessus, I, 8, 9. Ici, Nârâyana voit que le feu est le feu sacré. Il dit : athanabdoऽsmin kâleऽgnyantaram aupsâsanam upasamâdadhyâd iti gnâpanârtham. ↩︎
248:10 Les mots « Une montagne », etc., se trouvent à la fin du verset cité dans le Sûtra 9. ↩︎
249:18 Voir ci-dessus, II, 3, 13. ↩︎
250:1 7, 1. Comp. sur les cérémonies _Srâddha en général la note sur S_âṅkhâyana-Grâddha en général la note sur hya IV, 1, 1, et les citations qui y sont données. Les cérémonies Pârvarâddha en général la note sur a Srâddha, qui est célébrée le jour de la nouvelle lune, sont traitées par Sâṅkhâyana IV, 1, l’Âbhyudayika Srâddha, IV, 4, les cérémonies Ekoddishrâddha en général la note sur a Srâddha, IV, 2. ↩︎
251:5 Anâdye. Parmi les différentes interprétations de ce mot que Nârâyana donne, il suffit d’en citer ici deux. Le premier Srâddha peut signifier soit le Pârvana Srâddha, car il se situe au premier rang des différentes sortes de cérémonies Srâddha énumérées dans le Sûtra 1 ; soit le Sapindîkarana (voir Sâṅkhâyana IV, 3), car c’est la première fois qu’un défunt reçoit des oblations Srâddha avec deux autres Pères. ↩︎
251:6 Le sacrifice aux Mânes, en tant que partie du rituel du Srauta, est expliqué dans le Srauta-sûtra II, 6 seq. ↩︎
251:8 Yâggavalkya I, 229. ↩︎
251:9 Yâggavalkya I, 230. La lecture de plusieurs mots du Mantra est douteuse, et les textes parallèles, comme le professeur Stenzler n’a pas manqué de le remarquer, diffèrent ; les mots pratnavadbhi_hgh_ en particulier me semblent corrompus. Le mot pratnavat n’est connu du Dictionnaire de Saint-Pétersbourg que pour avoir le sens de « contenant le mot pratna », ce qui ne convient pas ici. Ainsi, je pense que la lecture pratnam adbhi_hgrigh_ devrait être adoptée ; la traduction serait : « Autrefois, tu as été mêlé à l’eau. » ↩︎
252:12 Comp. Sâṅkhâyana-Grihya IV, 4, 6. ↩︎
252:13 La partie de la main au-dessus du pouce est appelée le « Tîrtha appartenant aux Mânes » ; voir, par exemple, le Dharma-sûtra I, 8, 16 de Baudhâyana. On comprend ici que le sacrifiant porte son cordon sacrificiel suspendu sur l’épaule gauche (il est « yâgopavîtin »). Mais comme l’oblation dont il est question ici est adressée aux Mânes, il est requis qu’il soit prâgînâvîtin. Or, il est considéré comme prâgînâvîtin, selon Nârâyaga, non seulement si le cordon est suspendu sur son épaule droite (ce qui est le sens ordinaire de prâgînâvîtin), mais aussi si la main avec laquelle il accomplit les rites et l’épaule sur laquelle il porte le cordon sacré sont toutes deux droites ou toutes deux gauches. Ainsi, ici, agissant de la main gauche et portant le cordon sur l’épaule gauche, il devient prâgînâvîtin. ↩︎
252:15 Le sacrificateur donne l’eau aux Brâhmanas, et ceux-ci p. 253 la versent. Au lieu de pnthivî sambabhûvu_hnri_thivî étant destiné à être un locatif (voir Lanman, Noun-inflexion in the Veda, p. 389), nous devrions sans doute lire, comme le font les textes parallèles, payasâ sambabhûvu_h_ : « Les eaux célestes qui se sont unies au lait. » ↩︎
253:16 Ceci est un Sloka. ↩︎
253:17 Manu III, 209; Yâggavalkya I, 231. ↩︎
253:20 Les oblations auxquelles il est fait allusion dans ce Sûtra sont prescrites dans le Srauta-sûtra, II, 6, 12. Elles sont adressées à Soma pitrimat et à Agni kavyavâhana. ↩︎
254:21 Selon Manu (III, 212), cela n’est fait qu’en l’absence de feu. Il est possible qu’abhyanuggâyâm appartienne au Sûtra 20, de sorte que nous devrions traduire : « Il sacrifie alors… s’ils donnent leur permission. Ou dans les mains. » ↩︎
254:24 ‘La nourriture qui reste des oblations, il la met avec la nourriture (Sûtra 23) qui doit être mangée par les Brâhmanas, et elle a été mise dans les récipients.’ Nârâyana. ↩︎
254:25 Srishriam doit-il être compris dans le sens de visrishriam ? Nârâyaria l’explique par prabhûtam. ↩︎
254:26 Les versets contenant le mot madhu sont Rig-veda I, 90, 6-8. ↩︎
254:27 Sur la question, ‘Savouré ?’, comparez Sâṅkhâyana-Grihya IV, 2, 5. Pour plusieurs sortes de cérémonies de Srâddha, un Sthâlîpâka est prescrit, pour d’autres non ; pour les Srâddhas de la dernière sorte, les mots « Avec le Sthâlîpâka » ne sont pas valables. ↩︎
255:30 Ils répondirent : « Om ! Svadhâ!’ ↩︎
255:1 8, 1. Selon Nârâyana, le sacrifice du « bœuf craché » est ainsi appelé parce qu’il est offert à Rudra, le porteur de crachat. ↩︎
255:5 Kalmâsho nâma kshriabindurita_h_. Narratif. ↩︎
255:10 Ce Sûtra devrait plutôt être divisé en deux. ↩︎
255:11 C’est-à-dire à l’est ou au nord. ↩︎
256:15 Autour du milieu de la tête signifie, entre les deux cornes. Nârâyana. ↩︎
256:16 Voir ci-dessus, I, 11. ↩︎
256:22 Cette offrande de Bali est effectuée, selon Nârâyana, avant l’oblation Svishnaknt du sacrifice principal. Sur kunasûna, le commentateur note : « Darbhastambais tndai_snk_a kalpavad (ou plutôt, comme l’écrit le professeur Stenzler, kanakavad) grathitvâ sarveshâm agra_mnri_hîtvâ, ekîkntya grathitâ_hnsnk_yante. » ↩︎
257:26 Peut-être que Sâmvatya est une faute d’orthographe du nom du célèbre professeur de Gmhya Sâmbavya. ↩︎
257:27 Darbhavîtâ est expliqué dans le commentaire de darbharâgi. ↩︎
258:32 Au lieu d’abhimâruka, nous devrions lire abhimânuka. Voir Aitareya Brâhmana III, 34, et le Petersburg Dictionary sv abhimânuka. ↩︎
258:36 Il devrait destiner un autre jeune animal de la manière indiquée ci-dessus (Sûtras 7 seqq.) à un nouveau sacrifice Sûlagava. ↩︎