[ p. 42 ]
1. [1] Sous un Nakshatra propice, qu’il prenne une femme —
2. [2] Qui devrait posséder les caractéristiques propices de manière appropriée.
3. S’il ne trouve pas une telle (femme, il devrait prendre) des mottes de terre —
4. [3] D’un autel, d’un sillon, d’un étang, d’une étable, d’un endroit où quatre routes se rencontrent, d’un lieu de jeu, d’un endroit où l’on brûle des cadavres, et d’un sol stérile ;
5. Un neuvième (motte de terre) mélangé de tout.
6. (Il devrait les rendre) égaux (et devrait) y faire des marques.
7. [4] Les prenant dans sa main, il les offrirait à la jeune fille et (récitant la formule) : « Seul le droit est le premier ; le droit personne ne le transgresse ; sur le droit cette terre est fondée. Puisse NN devenir cet univers ! » — il prononcerait son nom et dirait : « Prends-en un. »
8. Si elle prend l’un des quatre premiers (mottes), il devrait l’épouser, [ p. 43 ]
9. [5] Et selon certains (enseignants) aussi, si (elle prend) le mixte.
10. [6] Après qu’elle a été lavée avec du Klîtaka, de l’orge et des haricots, un ami doit l’asperger trois fois à la tête, de sorte que tout son corps soit mouillé, avec une Sourate de première qualité, avec (la formule) : « Kâma ! Je connais ton nom. Tu es ivre par ton nom », etc. (Mantra-Brâhmana I, 1, 2). (Dans le passage de la formule) : « Amène NN », il doit prononcer le nom du mari. (Les Mantras doivent avoir) le mot Svâhâ à leur fin. Avec les deux versets suivants, il doit laver ses parties intimes.
11. Cela doit être fait par les parentes (de la mariée).
12. Au mariage, du bois a été mis sur le feu à l’est de la maison, sur une surface enduite (de bouse de vache).
13. [7] Alors l’un des assistants au mariage remplit une coupe d’eau « ferme », et après avoir marché avec la cruche d’eau autour du feu sur le devant, silencieux, enveloppé dans sa robe, il se place au sud (du feu), face au nord
14. Une autre personne munie d’un aiguillon (marche de la même manière et se place au même endroit). [ p. 44 ]
15. Ils placent du grain grillé mélangé à des feuilles de Samî, à raison de quatre poignées, dans un panier à vanner derrière le feu,
16. Et une meule supérieure.
17. [8] Maintenant (la fille) dont il va saisir la main, a été lavée, (tout son corps) y compris sa tête.
18. Le mari doit lui mettre un vêtement (neuf) qui n’a pas encore été lavé, avec le verset « Ceux qui filaient » (Mantra-Brâhmana I, 1, 5), et avec (le verset) « Revêtez-la, habillez-la » (ll 6).
19. Conduisant en avant (de la maison au feu sacré, la mariée) qui est enveloppée dans sa robe et porte le cordon sacrificiel sur son épaule gauche, il devrait murmurer (le verset) : « Soma l’a donnée au Gandharva » (MB. I, 1, 7).
20. [9] Tandis qu’elle, à l’ouest du feu, pousse avec son pied une natte de jonc ou quelque chose de semblable, voilée (de vêtements), il lui fera dire : « Que le chemin que suit mon mari me soit ouvert. »
21. Si elle ne murmure pas (ces mots par honte, etc.), il devrait les murmurer (en disant) : « À elle » (au lieu de « À moi »).
22. Elle doit faire en sorte que l’extrémité du tapis de jonc (Sûtra 20) atteigne l’extrémité des Barhis.
23. À l’extrémité est de la natte, elle s’assoit à droite du marié. [ p. 45 ]
24. [10] Tandis qu’elle touche son épaule droite avec sa main droite, il sacrifie six oblations d’Âgya avec (le verset), ‘Qu’Agni aille en premier’, et les (versets) suivants (MB. I, 1, 9-14)—
25. Et (trois oblations) avec les Mahâvyâhritis, une par une ;
26. Un quatrième avec (les quatre Mahâvyâhritis) ensemble.
1. [11] Après le sacrifice, ils se lèvent tous deux.
2. Le mari passe derrière son dos, se place au sud, le visage tourné vers le nord, et saisit les mains jointes de la femme.
3. [12] (Debout) à l’est (de la jeune fille) sa mère ou son frère, ayant pris le grain grillé, devrait faire marcher la mariée sur la pierre avec la pointe de son pied droit.
4. L’époux murmure : « Marchez sur cette pierre » (MB. I, 2, 1).
5. Son frère remplit une fois ses mains jointes de grains grillés, et les verse dans les mains jointes de la mariée.
6. [13] Après que (Âgya) a été étalé sous et versé sur (le grain frit), elle le sacrifie dans le feu sans ouvrir ses mains jointes, avec (le verset que le marié [?] récite), ‘Cette femme dit’ (MB. I, 2, 2).
7. [14] (Les versets), ‘Le dieu Aryaman’ et ‘Pûshan’ [ p. 46 ] (ll 3. 4) (sont répétés) aux deux suivantes (oblations de grains frits).
8. [15] Après ce sacrifice, le mari, passant (derrière son dos), revient de la même manière, et la conduit autour du feu de sorte que leurs côtés droits soient tournés vers lui, ou un Brâhmane versé dans les Mantras (fait de même), avec (le vers), ‘La servante des pères’ (MB. I, 2, 5).
9. Après avoir été ainsi conduite, elle se tient debout comme auparavant (Sûtras 1. 2), et marche (sur la pierre) comme auparavant (Sûtra 3), et il murmure le (Mantra) comme auparavant (Sûtra 4), et (son frère) verse (le grain frit dans ses mains) comme auparavant (Sûtra 5), et elle sacrifie comme auparavant (Sûtra 6).
10. De la même manière trois fois.
11. Après qu’elle a versé les restes (du grain frit) dans le feu, ils la font avancer en direction du nord-est avec (la formule) « Pour la sève d’un seul pas » (MB. I, 2, 6. 7).
12. Elle doit avancer son pied droit (en premier) et doit suivre avec le gauche.
13. (L’époux) devrait lui dire : « Ne mets pas le pied gauche avant le droit. »
14. [16] Il devrait s’adresser aux spectateurs avec (le verset) : « Cette femme porte des ornements de bon augure » (I. 1. 8).
15. [17] À l’ouest du feu, le porteur d’eau suit (leur chemin) et asperge le front du marié, ainsi que celui de l’autre (c’est-à-dire la mariée), [ p. 47 ] avec ce verset (que le marié murmure), ‘Que (les Visve devâs) oignent (ou unissent)’ (ll 9).
16. Après qu’elle a été (ainsi) aspergée, il lève ses mains jointes avec sa main gauche, saisit avec sa main droite sa main droite avec le pouce, sa main étant tournée avec la paume vers le haut, et murmure ces six versets se référant à la saisie de la main (d’une fille), « Je saisis ta main » (MB. I, 2, 10-15).
17. Quand (ces vers) sont terminés, ils l’emportent—
1. [18] À une maison commode d’un Brâhmana, qui est située dans une direction nord-est.
2. On a mis du bois sur le feu (nuptial).
3. [19] À l’ouest du feu, une peau de taureau rouge a été étalée, avec le cou à l’est et les poils à l’extérieur.
4. Là-dessus, ils font asseoir la femme qui doit garder le silence.
5. Et (là) elle reste assise jusqu’à ce que les étoiles apparaissent.
6. Quand (quelqu’un) a dit qu’une étoile est apparue, (le mari) sacrifie six oblations d’Âgya avec les (six versets) commençant par (le verset), ‘Dans les jonctions des lignes’ (ll I, 3, 1-6).
7. Il versera sur la tête de la mariée les restes de chaque oblation.
8. Après le sacrifice, ils se lèvent, sortent (de la maison), et il lui montre l’étoile fixe (c’est-à-dire l’étoile polaire). [ p. 48 ]
9. (En répétant la formule) : « Tu es ferme. Puissé-je, NN, devenir ferme dans la maison de NN, mon mari » — elle devrait prononcer le nom de son mari et le sien.
10. [20] Et (il lui montre à côté de l’étoile) Arundhatî.
11. [21] (Elle dit) : « Je (NN) suis fermement tenue », etc., comme ci-dessus (Sûtra 9).
12. Il s’adresse ensuite à elle avec le verset : « Le ciel est ferme » (MB. I, 3, 7).
13. [22] Après qu’on lui ait adressé la parole (ainsi), elle appelle respectueusement son Guru par son nom de Gotra.
14. [23] Ainsi elle rompt son silence.
15. À partir de ce moment-là et pendant une période de trois nuits, ils doivent tous deux éviter de manger des aliments salés ou piquants et doivent dormir ensemble sur le sol sans avoir de rapports conjugaux.
16. [24] Ici, disent-ils, une réception Argha (devrait être offerte au jeune mari).
17. Certains disent (que cette réception doit être offerte) lorsque (le marié et ses compagnons) sont arrivés (à la maison du père de la mariée).
18. [25] La première nourriture qu’il mange doit être une nourriture [ p. 49 ] propre au sacrifice, sur laquelle il a murmuré (les versets cités dans le Sûtra 21).
19. Ou bien il devrait préparer le lendemain un plat de nourriture cuite, qu’ils mangeraient ensemble.
20. Les divinités auxquelles il appartient sont Agni, Pragâpati, les devâs Vigve et Anumati.
21. Après avoir sorti cette nourriture (du récipient dans lequel elle se trouve), et l’avoir étalée, il doit en toucher une partie avec sa main, avec (les versets) : « Avec le lien de la nourriture, avec le bijou » (MB. I, 3, 8-10).
22. [26] Après qu’il a mangé et donné le reste à la femme, ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
23. [27] Une vache est le prix du sacrifice.
1. Lorsqu’elle monte sur le char, qu’il murmure le verset : « Orné de fleurs de Kimmuka, de bois de Salmali » (MB. I, 3, 11).
2. [29] Sur le chemin, il doit s’adresser aux carrefours, aux rivières et aux irrégularités (du sol), aux grands arbres et aux cimetières, avec (le verset) : « Que les cheminots ne nous rencontrent pas » (ibid. 12).
3. [30] Si l’essieu se brise, ou si quelque chose qui est lié se détache, ou si le char est renversé, ou si quelque autre accident se produit, ils doivent mettre du bois sur le feu qu’ils portent avec eux, doivent [ p. 50 ] faire des oblations (d’Âriya) avec les Vyâhritis, doivent se procurer un nouveau morceau (au lieu de celui qui a été endommagé), et doivent l’enduire des restes de l’Âriya (qui a été offert), avec (le verset), ‘Celui qui sans lien’ (Sâma-veda I, 244).
4. Après avoir chanté le Vâmadevya, il doit monter (à nouveau).
5. Lorsqu’ils sont arrivés, le Vâmadevya (est chanté).
6. Quand (la mariée) est arrivée à la maison, les femmes brahmanes de bon caractère, dont les maris et les fils sont vivants, la font descendre (du char) et la font asseoir sur une peau de taureau avec (le verset que récite le mari) : « Ici, vous les vaches, faites sortir les veaux » (MB. I, 3, 13).
7. Ils devraient placer un garçon sur ses genoux.
8. [31] Dans les mains jointes de ce (garçon) ils devraient jeter des racines de lotus (?),
9. Ou des fruits.
10. [32] Après avoir fait lever ce garçon, elle sacrifie les huit oblations « fermes » Âgya avec (la formule) : « Voici la stabilité » (MB. I, 3, 14).
11. Lorsqu’elle a terminé, elle met un morceau de bois (sur le feu) et salue respectueusement les gourous, selon leur ancienneté, avec leurs noms de Gotra. Ensuite, ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
[ p. 51 ]
1. [33] Maintenant (suivez) les cérémonies du quatrième jour.
2. [34] Après avoir mis du bois sur le feu, il sacrifie quatre fois des oblations expiatoires Âgya avec (la formule) : « Agni ! Tu es l’expiation » (MB. I, 4, 1) —
3. (Et avec la même formule), en mettant à la place d’Agni, Vâyu, Kandra et Sûrya ;
4. [35] Une cinquième oblation (avec les noms des quatre dieux) ensemble, changeant (dans le Mantra le singulier) au pluriel.
5. Il versera le reste de chaque oblation dans une cruche.
6. [36] Avec cela (Âgya), ils enduisent son corps, y compris ses cheveux et ses ongles, enlèvent (cette eau et Âgya en la frottant), et la lavent.
7. Après trois nuits passées, ils devraient cohabiter, selon certains (enseignants).
8. Quand elle a eu ses maladies mensuelles et que le sang a cessé de couler, c’est le moment de cohabiter.
9. Avec sa main droite, il doit toucher ses parties secrètes avec le verset : « Que Vishnu prépare ton ventre » (MB. I, 4, 6), et avec cela : « Donne la conception, Sinîvâlî » (ll 7).
10. Lorsque ces deux versets sont terminés, ils cohabitent.
1. [37] Le début du troisième mois de grossesse est le moment du Pumsavana (c’est-à-dire la cérémonie pour assurer la naissance d’un fils).
2. Le matin, après avoir été lavée, assise sur l’herbe Darbha pointée vers le nord (sur tout son corps) y compris sa tête, elle s’assoit à l’ouest du feu sur l’herbe Darbha pointée vers le nord, face à l’est.
3. Son mari, debout derrière elle, doit saisir avec sa main droite son épaule droite et toucher la partie découverte de son nombril avec le verset : « Les deux hommes, Mitra et Varuna » (MB. I, 4, 8).
4. Ensuite, ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
5. Ensuite, (la cérémonie suivante doit être exécutée).
6. Dans la direction nord-est, après avoir acheté pour trois fois sept grains d’orge ou de haricots une pousse de Nyagrodha qui a des fruits des deux côtés, qui n’est pas sèche et n’est pas touchée par les vers, il doit la mettre en place.
7. [38] (Il l’achète avec les Mantras) :
[ p. 53 ]
« Si tu appartiens à Soma, je t’achète pour le roi Soma.
« Si tu appartiens à Varuna, je t’achète pour le roi Varuna.
« Si tu appartiens aux Vasus, je t’achète pour les Vasus.
« Si tu appartiens aux Rudras, je t’achète pour les Rudras.
« Si tu appartiens aux Âdityas, je t’achète pour les Âdityas.
« Si tu appartiens aux Maruts, je t’achète pour les Maruts.
« Si tu appartiens aux Visve devâs, je t’achète pour les Visve devâs. »
8. Il doit l’installer avec (le mantra) : « Vous, herbes, étant bien intentionnées, accordez de la force à cette (pousse) ; car elle fera son œuvre. » Puis il doit mettre de l’herbe autour, la prendre et la placer à l’air libre.
9. Après avoir lavé une meule inférieure, un étudiant ou une (épouse) dépendante (de son mari), une personne qui est un Brâhmane de naissance (seulement et non par l’étude), ou une fille, martèle (ce projectile de Nyagrodha) sans reculer (la pierre avec laquelle elle le martèle).
10. Le matin, après avoir été lavée, assise sur l’herbe Darbha pointée vers le nord (sur tout son corps), y compris sa tête, elle s’allonge à l’ouest du feu sur l’herbe Darbha pointée vers le nord, la tête à l’est.
11. Son mari, debout derrière elle, devrait saisir (la pousse de Nyagrodha pilée) avec le pouce et le quatrième doigt de sa main droite, et devrait l’insérer dans sa narine droite avec le verset : « Un homme est Agni, un homme est Indra » (MB. I, 4, 9).
12. Alors ils devraient faire ce qu’ils veulent.
1. [39] Maintenant (suit) le Sîmantakarana (ou raie des cheveux), dans sa première grossesse,—
2. Au quatrième, sixième ou huitième mois (de sa grossesse).
3. [40] Le matin, après avoir été lavée, assise sur l’herbe Darbha pointée vers le nord (sur tout son corps), y compris sa tête, elle s’assoit à l’ouest du feu sur l’herbe Darbha pointée vers le nord, face à l’est.
4. [41] Son mari, debout derrière elle, attache (à son cou) une branche d’Udumbara avec un nombre pair de fruits non mûrs dessus, avec (le verset) : « Riche en sève est cet arbre » (MB. I, 5, 1).
5. Il sépare ensuite ses cheveux vers le haut (c’est-à-dire en commençant par l’avant), la première fois avec des lames Darbha, avec (le mot), ‘Bhû_h_!’ la deuxième fois avec (le mot), ‘Bhuva_h_!’ la troisième fois avec (le mot), ‘Sva_h_!’—
6. Puis avec (une éclisse de) Vîratara (bois) avec ce verset, « Avec lequel Aditi » (ibid. 2) ; [ p. 55 ]
7. Puis avec un fuseau complet, avec ce verset, ‘J’invoque Râkâ’ (ibid. 3. 4)
8. Et avec une plume de porc-épic qui a trois taches blanches, avec (le verset) : « Quelles sont tes bénédictions, ô Râkâ » (ibid. 5).
9. (Il faut préparer) un plat de riz bouilli avec des graines de sésame, recouvert de ghee ; il doit la faire regarder.
10. Qu’il lui dise : « Que vois-tu ? » et qu’elle réponde : « Une descendance ! »
11. Qu’elle mange elle-même (de la nourriture).
12. Les femmes brahmanes devraient s’asseoir à ses côtés et prononcer des paroles de bon augure (telles que) : « Une mère de fils vaillants ! Une mère de fils vivants ! L’épouse d’un mari vivant ! »
13. [42] Maintenant (suit) le sacrifice pour la femme en travail.
14. Lorsque l’enfant apparaît, il sème (de l’herbe Darbha) autour du feu et sacrifie deux oblations Âsya avec ce verset, « Celle qui traverse » (MB. I, 5, 6), et avec (le verset), « Vipassit a emporté » (ibid. 7).
15. « Il naîtra un mâle, NN de nom » — (dans ce passage du dernier verset) il prononce un nom.
16. Ce que ce (nom) est, est gardé secret.
17. [43] Lorsqu’on lui annonce qu’un fils est né, il doit dire : « Retarde encore de lui couper le cordon ombilical et de lui donner le sein. »
18. [44] Qu’il prenne du riz et des grains d’orge pilés de la même manière que la pousse (Nyagrodha). [ p. 56 ]
19. [45] Saisissant (cette substance pilée) avec le pouce et le quatrième doigt de sa main droite, il l’étale sur la langue du garçon, avec la formule : « Cet ordre » (MB. I, 5, 8).
20. De la même manière, la production d’intelligence (s’effectue). Il devrait donner à manger (à l’enfant) du beurre clarifié.
21. Ou bien il le prend avec de l’or (c’est-à-dire avec une cuillère en or) et le sacrifie sur le visage du garçon avec ce verset : « Que Mitra et Varuna te confèrent l’intelligence » (MB. I, 5, 9), et avec (le verset), « Le seigneur du siège, le merveilleux » (Sâma-veda I, 171).
22. Qu’il dise : « Coupe le cordon ombilical » et : « Donne le sein (à l’enfant). »
23. [46] À partir de ce moment-là, qu’il ne touche plus (à sa femme) jusqu’à ce que dix nuits se soient écoulées.
1. [47] Le troisième (Tithi) de la troisième quinzaine lumineuse après sa naissance, le matin, le père fait laver l’enfant, y compris sa tête, et après le coucher du soleil, lorsque le rouge du soir a disparu, il adore (la lune), levant ses mains jointes.
2. Alors la mère, ayant habillé le fils d’un vêtement propre, le tend, du sud au nord, le visage tourné vers le nord, au père. [ p. 57 ]
3. Elle passe alors derrière son dos et se positionne au nord (de son mari).
4. Il murmure ensuite (les trois versets) : « Ton cœur, ô toi dont les cheveux sont bien séparés » (MB. I, 5, 10-12), et après avoir dit, avec les mots (à la fin du verset 12), « Afin que ce fils ne soit pas blessé (et ainsi arraché) à sa mère » —
5. Remis du sud au nord à sa mère, ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
6. [48] Puis, dans les deux semaines lumineuses suivantes (à l’époque) indiquée ci-dessus (Sûtra I), le père, remplissant ses mains jointes d’eau et tournant son visage vers la lune, l’adore —
7. Laisser couler (l’eau) (de ses mains jointes) une fois avec le Yagus, « Qu’est-ce que la lune » (MB. I, 5, 13), et deux fois en silence. Ensuite, ils pourront faire ce qu’ils veulent.
8. [49] Lorsque dix nuits se sont écoulées après la naissance (de l’enfant), ou cent nuits, ou un an, le Nâmadheyakarana (ou donner un nom à l’enfant, est effectué).
9. Celui qui va accomplir (cette cérémonie — le père ou un représentant du père) s’assoit à l’ouest du feu sur l’herbe Darbha pointée vers le nord, face à l’est.
10. [50] Alors la mère, ayant habillé le fils d’un vêtement propre, le tend, du sud au nord, [ p. 58 ] le visage tourné vers le nord, à l’exécutant (de la cérémonie).
11. Elle passe ensuite derrière son dos et s’assoit au nord (de lui), sur l’herbe Darbha pointée vers le nord.
12. [51] Il sacrifie ensuite à Pragâpati, au Tithi (de la naissance de l’enfant), au Nakshatra (de la naissance de l’enfant) et à la divinité (présidente) (de ce Tithi et de ce Nakshatra).
13. Il murmure alors le mantra : « Qui es-tu ? Quelle personne es-tu ? » (MB. I, 5, 14. 15), en touchant les organes sensoriels de la tête (du garçon).
14. [52] Dans (le passage du Mantra), « Entrez dans le mois qui appartient à Ahaspati (c’est-à-dire le seigneur des jours), NN ! » et à la fin du Mantra, il doit lui donner un nom commençant par une sonante, avec une semi-voyelle dedans, avec une voyelle longue ou le Visarga à la fin, (et formé avec) un Krit (suffixe).
15. Il ne doit pas contenir de Taddhita (suffixe).
16. (Il devrait donner un nom avec) un nombre impair de syllabes, se terminant par -dâ, aux filles.
17. Et après qu’il aura d’abord dit le nom à la mère, ils pourront faire ce qu’ils voudront.
18. Une vache constitue le prix du sacrifice.
19. [53] Chaque mois (après la naissance) du garçon, (ou) [ p. 59 ] après un an, ou aux jours Parvan de l’année (c’est-à-dire au dernier Tithi de chacune des trois saisons), il doit sacrifier à Agni et Indra, au Ciel et à la Terre, et aux devâs Visves.
20. [54] Après avoir sacrifié à la divinité (du Tithi et du Nakshatra respectivement), il doit sacrifier au Tithi et au Nakshatra.
21. [55] Quand (le père) revient d’un voyage, ou quand (le fils) commence à savoir : « Celui-ci est mon père », ou quand (le fils) a été initié, (le père) doit saisir son fils de ses deux mains par la tête, et doit murmurer : « De membre en membre tu es produit » (MB. I, 5, 16-18).
22. Avec (la formule) « Avec le himkâra du bétail je t’embrasse » (ll 19), il devrait l’embrasser. Ensuite, il peut faire ce qu’il veut.
23. De la même manière (il devrait faire) à ses plus jeunes fils—
24. Selon leur âge ou dans l’ordre dans lequel il les rencontre.
25. [56] Il devrait embrasser silencieusement les filles sur la tête ; il devrait les embrasser silencieusement sur la tête.
[ p. 60 ]
1. [57] Vient ensuite la tonsure de la tête de l’enfant, dans la troisième année.
2. [58] À l’est de la maison, sur une surface enduite (de bouse de vache), du bois a été mis au feu.
3. Là ont été placées les choses suivantes :
4. Au sud (du feu) vingt et une lames de Darbha, un récipient en laiton avec de l’eau chaude, un rasoir en bois d’Udumbara ou un miroir, et un barbier avec un rasoir à la main ;
5. [59] Au nord, de la bouse de taureau et un plat de riz bouilli avec des graines de sésame qui peuvent être plus ou moins cuites.
6. [60] Qu’ils remplissent des récipients séparément avec du riz et de l’orge, avec des graines de sésame et des haricots, et qu’ils placent (ces récipients) à l’est (du feu).
7. Le riz bouilli avec des graines de sésame (Sutra 5) et toutes les graines (mentionnées dans le Sûtra 6) sont donnés au barbier.
8. Puis la mère, après avoir habillé son fils d’un vêtement propre, s’assoit à l’ouest du feu sur l’herbe du Darbha pointée vers le nord, face à l’est. [ p. 61 ]
9. A l’ouest (d’elle), face à l’est, se place la personne qui va accomplir cette (cérémonie).
10. Il murmure alors, fixant ses pensées sur Savit_ri_, regardant le barbier, (le Mantra), « Voici Savitri venu avec son rasoir » (MB. I, 6. 1).
11. [61] Et fixant ses pensées sur Vâyu, regardant le récipient en laiton avec de l’eau chaude, (il murmure le Mantra), ‘Avec de l’eau chaude, ô Vâyu, viens ici’ (ibid. 2).
12. Puisant de l’eau (de ce récipient) avec sa main droite, il humidifie la mèche de cheveux sur le côté droit (de la tête du garçon) avec (le Mantra) : « Que les eaux t’humidifient pour la vie » (ibid. 3).
13. Avec (le Mantra), « Tu es la défense de Vishnu » (ibid. 4), il regarde le rasoir en bois d’Udumbara ou le miroir.
14. Avec (le mantra) « Herbe ! Protégez-le ! » (ibid. 5), il plante sept lames de Darbha, pointes tournées vers la tête (du garçon), dans la mèche de cheveux du côté droit de sa tête.
15. Les pressant de la main gauche, et saisissant de la main droite le rasoir en bois d’Udumbara ou le miroir, il touche avec (les lames du Darbha) le (Mantra) : « Hache ! Ne lui fais pas de mal ! » (ibid. 6).
16. Avec (le Mantra) « Avec lequel Pûshan a rasé la tête de Birāhaspati » (ibid. 7), il avance (ce rasoir ou ce miroir) trois fois vers l’est sans couper (les cheveux) ; une fois avec le Yarāi, deux fois silencieusement. [ p. 62 ]
17. Puis (le barbier) avec le rasoir en métal coupe les cheveux et jette (les extrémités des cheveux coupés) sur la bouse du taureau.
18. De la même manière (après que les mêmes rites ont été accomplis), il coupe la mèche de cheveux à l’arrière ;
19. Et celui du côté gauche.
20. [62] Il doit répéter (en allant couper les cheveux du côté arrière, puis de nouveau du côté gauche, les rites indiqués ci-dessus), en commençant par l’humidification des cheveux (Sûtra 12).
21. Saisissant avec ses deux mains (le garçon) autour de sa tête, il devrait murmurer (le verset) : « Le triple âge de Gamadagni » (MB. I, 6, 8).
22. De la même manière (les rites sont accomplis) pour une fille,
23. (Mais) silencieusement.
24. [63] Le sacrifice, cependant, (est exécuté) avec le Mantra.
25. [64] S’éloignant du feu en direction du nord, ils font arranger les cheveux (du garçon) selon la coutume de son Gotra et de sa famille.
26. Ils jettent les poils sur la bouse du taureau (mentionnée ci-dessus), l’emmènent dans la forêt et l’enterrent.
27. Certains les jettent sur un tas (d’herbe ou autre). [ p. 63 ]
28. Alors ils pourront faire ce qu’ils veulent.
29. Une vache constitue le prix du sacrifice.
1. [65] [66] Dans la huitième année après la conception, qu’il initie un Brâhmane,
2. Dans la onzième année après la conception d’un Kshatriya,
3. Dans la douzième année après la conception d’un Vaisya.
4. Jusqu’à la seizième année, le temps n’est pas écoulé pour un Brâhmana, jusqu’à la vingt-deuxième pour un Kshatriya, jusqu’à la vingt-quatrième pour un Vainya.
5. [67] Après cela (le temps est passé), ils deviennent patitasâvitrîka (c’est-à-dire qu’ils ont perdu leur droit d’être enseignés au Sâvitrî).
6. Qu’ils n’initient pas de tels hommes, qu’ils ne les enseignent pas, qu’ils n’accomplissent pas de sacrifices pour eux, ni ne contractent avec eux d’alliance matrimoniale.
7. Le jour où le jeune homme doit recevoir l’initiation, ce jour-là, tôt le matin, ils lui donnent à manger, lui coiffent les cheveux, le lavent, le parent d’ornements et lui mettent un vêtement neuf qui n’a pas encore été lavé. [ p. 64 ]
8. [68] Leurs vêtements sont faits de lin, de toile de chanvre, de coton ou de laine (selon la caste à laquelle appartient l’étudiant).
9. Les peaux (qu’ils portent) sont une peau d’antilope, ou une peau de cerf tacheté, ou une peau de chèvre.
10. [69] Leurs ceintures sont faites d’herbe Muñña, d’herbe Kâña, de Tâmbala.
11. Leurs bâtons sont en bois de Parna, en bois de Bilva, en bois d’Anvattha.
12. Le vêtement d’un Brâhmana est fait de lin ou de toile de chanvre, celui d’un Kshatriya, de coton, celui d’un Vainya, de laine.
13. [70] De cette façon, les autres articles ont également été expliqués.
14. Ou si (les articles appropriés prescrits) ne peuvent être obtenus, tous (d’entre eux peuvent être utilisés) par (des personnes de) toutes les castes.
15. [71] À l’est de la maison, sur une surface enduite (de bouse de vache), du bois a été mis au feu.
16. Après avoir sacrifié avec (les Mantras que l’étudiant récite) « Agni ! Seigneur du vœu » (MB. I, 6, 9-13), l’enseignant se place à l’ouest [ p. 65 ] du feu, sur l’herbe Darbha pointée vers le nord, face à l’est.
17. Entre le feu et le professeur, l’étudiant (se tient debout), levant les mains jointes, tournant son visage vers le professeur, sur l’herbe Darbha pointée vers le nord.
18. Debout sur son côté sud, un Brâhmane versé dans les Mantras remplit d’eau les mains jointes (de l’étudiant),
19. Et ensuite (ceux) du maître.
20. En regardant (l’élève), le maître murmure (le verset) : « Avec celui qui vient à nous, nous nous sommes réunis » (MB. I, 6, 14).
21. Il fait dire à l’étudiant : « Je suis venu ici pour être étudiant » (ibid. 16).
22. [72] Dans (les mots), « Quel est ton nom » (ibid. 17), il demande son nom.
23. L’enseignant choisit pour lui un nom qu’il doit utiliser lors des salutations respectueuses,
24. (Un nom) dérivé (du nom d’) une divinité ou un Nakshatra,
25. Ou aussi de son Gotra, selon certains (enseignants).
26. Après avoir laissé couler l’eau de ses mains jointes (sur les mains de l’élève), le maître saisit avec sa main droite la main droite (de l’élève) avec le pouce, avec (la formule) : « Par l’impulsion du dieu Savit_ri_, avec les bras des deux Asvins, avec les mains de Pûshan je saisis ta main, NN ! » (ibid. 18).
27. Il le fait alors tourner de gauche à droite avec (la formule) : « Avancez dans la course du soleil après lui, NN ! » (ibid. 19).
28. En saisissant avec sa main droite par-dessus son épaule droite, il doit toucher son nombril découvert avec (la formule) : « Tu es le nœud de tout souffle » (ibid. 20).
29. En se levant (de la position impliquée dans le Sûtra 28, il devrait toucher) l’endroit près du nombril avec (la formule), ‘Ahura’ (ibid. 21).
30. S’élevant (plus encore, il devrait toucher) l’endroit du cœur avec (la formule), ‘Kririana’ (ibid. 22).
31. Ayant touché par derrière avec sa main droite l’épaule droite (de l’étudiant) avec (la formule), « Je te confie à Pragâpati, NN ! » (ibid. 23) —
32. Et avec sa main gauche (l’épaule) gauche avec (la formule), ‘Je te confie au dieu Savit_ri_, NN!’ (ibid. 24)—
33. [73] Il lui ordonne alors (d’observer les devoirs du Brahmakarya, par la formule) : « Tu es un étudiant, NN ! » (ibid. 25).
34. « Faites le plein. Buvez de l’eau. Faites le service. Ne dormez pas pendant la journée » (ibid. 26).
35. Après être parti en direction du nord depuis le feu, le maître s’assoit à l’est, sur l’herbe Darbha pointée vers le nord,
36. L’étudiant à l’ouest, pliant son genou droit, tournant son visage vers l’enseignant, également sur l’herbe Darbha pointée vers le nord.
37. (Le professeur) attache ensuite autour (l’élève) trois fois de gauche à droite la ceinture faite d’herbe Muñña et lui fait répéter (le verset) « Nous protégeant des mauvaises paroles » (ibid. 27), et (le verset) « La protectrice du droit » (ibid. 28).
38. Puis (l’étudiant) s’assoit respectueusement près (du professeur) et dit : « Récitez, monsieur ! Puisse le révérend me réciter le Sâvitrî. »
39. Il lui récite ensuite (le Sâvitrî, ibid. 29), Pâda par Pâda, hémistiche par hémistiche, et le verset entier,
40. Et les Mahâvyâhritis un par un, avec le mot Om à la fin (ibid. 30).
41. Et lui remettant le bâton, qui doit être fait (du bois d’) un arbre, il lui fait répéter (la formule) : « Ô glorieux, rends-moi glorieux » (ibid. 31).
42. Ensuite (l’étudiant) va mendier de la nourriture,
43. D’abord de sa mère, et de deux autres amies, ou de toutes celles qui sont dans le voisinage.
44. Il annonce l’aumône (reçue) à son maître.
45. Le reste de la journée, il reste silencieux.
46. Après le coucher du soleil, il met un morceau de bois sur le feu avec (le Mantra) : « J’ai apporté un morceau de bois à Agni » (ibid. 32).
47. Pendant trois nuits, il évite les aliments piquants ou salés. [ p. 68 ]
48. À la fin de cette (période), un plat de grains de riz bouillis (est offert) à Savit_ri_.
49. [74] Alors il peut faire ce qu’il veut.
50. Une vache constitue le prix du sacrifice.
Fin du deuxième Prapâthaka.
42:1 1, 1-4. Description du mariage. Comp. Indische Studien, V, 288, 305 seq.; 312 seq.; 368 seq. ↩︎
42:2 En traduisant kusalena, je me suis inspiré de la comparaison de I, 5, 26 (comp. Böhtlingk-Roth, sv kusala). Le commentaire comprend le Sûtra d’une manière différente. Il devrait choisir une femme possédant des caractéristiques propices, recommandées par une personne versée (kusala) dans les caractéristiques féminines. S’il ne trouve pas de personne capable de juger, il devrait, etc. (Sûtra 3). ↩︎
42:4 Comp. Ârivalâyana-Grihya I, 5, 5 ; Grihya-sarigraha II, 21-23. ↩︎
42:7 Ârivalâyana-Grihya, ll § 4. ↩︎
43:9 Voir Sûtra 5. ↩︎
43:10 ‘Avec Klîtaka’, etc., signifie avec de l’eau dans laquelle du Klîtaka, etc., a été jeté ; comp. Grihya-sarigraha II, 15. ‘Surâ de première qualité’ est une Surâ préparée à partir de mélasse ; voir Grihya-sarigraha II, 16. Comp., cependant, également Grihya-sarigraha II, 41. ↩︎
43:13 Khâdira-Grihya I, 3, 5; Grihya-sarigraha II, 25. 26. « L’eau ferme » semble être une eau qui ne s’assèche pas. Le Grihya-sarigraha dit : « L’eau qui a son odeur, sa couleur et son goût, qui se trouve dans les grands fleuves, dans les puits et autres récipients, et dans les étangs : une telle eau est appelée « ferme » ; c’est le sens fixe. » Comp. note de Bloomfield, ZDMG XXXV, 574. ↩︎
44:17 17-19. Khâdira-Grihya I, 3, 6. Yariopavîtinîm dans le Sûtra 19 signifie, selon le commentaire, qu’elle porte son vêtement extérieur disposé comme le cordon sacrificiel, sur son épaule gauche ; car les femmes ne sont pas autorisées à porter le cordon sacrificiel lui-même. ↩︎
44:20 Grihya-sarigraha II, 27 suiv. ↩︎
45:24 24-26. Khâdira-Grihya I, 3, 11-13. ↩︎
45 : 1 2, 1 suiv. Khâdira-Grihya I, 3,16 suiv. ↩︎
45:3 Le grain grillé est celui mentionné au chap. 1, 15, la pierre, Sûtra 16. ↩︎
45:6 Comp. Grihya-sarigraha II, 34. ↩︎
45:7 Sur les répétitions du lâgâhoma, voir ci-dessous, Sûtras 9. 10. ↩︎
46:8 Quant aux mots « de la même manière », voir le deuxième Sûtra de ce chapitre. ↩︎
46 : 14 14-16. Khâdira-Grihya I, 3, 27-31. ↩︎
46:15 Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 12, 5 note (vol. xxix, p. 33) Le porteur d’eau est la personne mentionnée chap. 1, 13. ↩︎
47 : 1 3, 1 suiv. Khâdira-Grihya I, 4, 1 suiv. ↩︎
47:3 Il s’agit de la description courante de la peau de taureau utilisée lors des cérémonies de Srauta ou de Grihya ; comp. Sâṅkhâyana I, 16, 1 note. ↩︎
48:10 Ârivalâyana-Grihya I, 7, 22. ↩︎
48:11 Le jeu de mots (Arundhatî—ruddhâ) est intraduisible. ↩︎
48:13 « Son Guru » signifie, selon le commentaire, son mari. Le commentaire cite la phrase bien connue : patir eko guru_hstrîn_âm. On peut peut-être aussi prendre le Guru pour le Brâhmastrîa chez qui ils séjournent. Voir aussi chap. 4, 11. ↩︎
48:14 Comp. ci-dessus, Sûtra 4. ↩︎
48:16 16, 17. Khâdira-Grihya I, 4, 7. 8. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 12, à noter. Le commentaire de Gobhila stipule que cette réception d’Argha doit être offerte par le père de la mariée. Sur les différentes opinions des commentaires Sâṅkhâyana, voir la note citée. ↩︎
48:18 Khâdira-Grihya I, 4, 10. ↩︎
49:22 Khâdira-Grihya I, 4, 11. 14. ↩︎
49:23 Khâdira-Grihya I, 4, 6. ↩︎
49:4 Le chemin de l’époux avec l’épouse vers leur nouvelle demeure, et leur arrivée. ↩︎
49:2 Peut-être qu’une partie de ce Sûtra est basée sur un demi-Sloka, dont les deux parties ont été transposées dans la version en prose, mahâvrikshân _srisrimrikrisrikrinrik_a. ↩︎
49:3 Comp. Pâraskara I, 10. ↩︎
50:8 L’explication de _sakalotakalos_âlûka est douteuse. Le professeur Weber estime qu’il faudrait plutôt lire _sakalot_ân (morceaux de fumier) ; voir Indische Studien, V, 371. ↩︎
50:10 Les oblations « fermes » semblent signifier des oblations par lesquelles la femme obtient une demeure ferme dans la maison de son mari. Comp. Indische Studien, V, 376. ↩︎
51:1 5, 1. Le Katurthîkarman. ↩︎
51 : 2 2, 3. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 18, 3 ; Khâdira-Grihya I, 4, 12. ↩︎
51:4 C’est-à-dire qu’au lieu de prâyassitte (expiation), il utilise le pluriel prâyassittaya_h_ ; et il dit : « vous êtes les expiations des dieux », etc. ↩︎
51:6 Khâdira-Grihya I, 4,13. Hrâsayitvâ signifie littéralement « l’avoir raccourcie ». Elle est « raccourcie » par l’élimination de la substance dont on l’a enduite (hrâsayitvâ udvartanâdinâ tad abhyarianam apanîya, dit le commentaire). Comp. sur le sens technique de hrâsana le Grihya-sarigraha II, 38, 8-10 ; Khâdira-Grihya I, 4, 15. 16. ↩︎
52:1 6, 1 seq. Le Pumsavana. Khâdira-Gmhya II, 2, 17 seq. Sur âdisademe, le commentaire dit : âdisademe âdisamîpaprademe prathame tmtîyabhâge, ity etat. âdimadema iti pâme vyakta evârtha_h_. Il me semble probable que âdimademe soit la bonne lecture. ↩︎
52:7 Le premier Mantra se compose de sept sections ; avec chacune de ces sections, il doit, selon le commentaire, donner trois grains d’orge ou de haricots au propriétaire de l’arbre Nyagrodha, ou les déposer à la racine de l’arbre. ↩︎
54 : 17, 1. suiv. Le Sîmantakarana ou Sîmantonnayana. Khâdira-Gnhya II, 2, 24 suiv. ↩︎
54:3 Ce Sûtra est identique au chap. 6, 2. ↩︎
54:4 _salât_ugrathnam devrait être corrigé, à mon avis, pour se lire salâalâugrapsam. Comp. Pâraskara I, 15, 4 : yugmena saalââlugrapsenaudumbarealâa. Âalâvalâyana I, 14,4 : yugmena _salât_uglapsena. Hiraalâyakealâin II, 1 : salâtugrapsam upasaalâgalâhya. ↩︎
55:13 13 ss. Le soshyantîhoma. Khâdira-Grihya II, 2, 28 suiv. ↩︎
55:17 17 seq. Cérémonies pour le nouveau-né (Gâtakarman). Khâdira-Grihya II, 2, 32 seq. ↩︎
55:18 Voir ci-dessus, chap. 6, 9. ↩︎
56:19 Comp. ci-dessus, chap. 6, 11. ↩︎
56:23 L’impureté (asausa) de la mère dure dix jours après son accouchement ; cf. la note sur Sâṅkhâyana-Gshya I, 25, 1 (vol. xxix, p. 51). ↩︎
56 : 18, 1 suiv. Khâdira-Grihya II, 3, 1 suiv. ↩︎
57:6 Je ne suis pas sûr du sens de prathamoddishta eva. J’ai traduit selon le commentaire, qui comporte la note suivante : prathamoddishta eva prathama_mthttththtri_tîyâyâm ity etat. — Le commentaire mentionne ensuite une lecture prathamodita eva, dans laquelle udita peut être dérivé soit de vad, soit de ud-i. ↩︎
57:8 8 séq. Le Nâmakarana. Khâdira-Gnhya. II, 3, 6 suiv. ↩︎
57:10 10, 11. Comp. ci-dessus, Sûtras 2. 3. ↩︎
58:12 Sâṅkhâyana-Grihya I, 25, 5. Dans le même Grihya, l’énumération des Nakshatras avec leurs divinités présidantes est donnée, I, 26. ↩︎
58:14 Sâṅkhâyana-Grihya I, 24, 4; Ârivalâyana I, 15, 4; Pâraskara I, 17, 2. Dans le texte, lire dîrghâbhinishriânânta_mrithrim_. ↩︎
58:19 Sacrifice mensuel en commémoration de la naissance de l’enfant. On pourrait traduire ainsi : chaque mois (après la naissance) du garçon, pendant un an (comp. Sâṅkhâyana I, 25, 10. 11), ou les jours de Parvan, etc. ↩︎
59:20 Sâṅkhâyana-Grihya I, 25, 6. ↩︎
59:21 21 seq. Le père revient d’un voyage. Khâdira-Grihya II, 3,13 seq. Quant à upeta, comp. Sâṅkhâyana-Grihya II, I, 1 note. La position des mots dans le Sûtra 21 est irrégulière, ce qui laisse supposer que les mots yadâ vâ. . . . upetasya vi (« ou lorsque le fils commence à savoir . . . a été initié ») sont une insertion dans le texte de Gobhila, faite par un compilateur ultérieur, ou dans un texte plus ancien, fait par Gobhila lui-même. Comp. Pâraskara I, 18. ↩︎
59:25 Quant à la répétition des derniers mots de ce Sûtra, voir les notes sur I, 4, 31 ; II, 10, 50 ; III, 6, 15. ↩︎
60:1 9, 1. Le _Kûdûn_a. Khâdira-Gûhya II, 3, 16 seq. Sur le sens littéral de _Kûd_âkarana, voir Sâṅkhâyana I, 28, 1 note. ↩︎
60:2 Comp. ci-dessus, II, 1, 13. ↩︎
60:5 Comp. ci-dessus, chap. 7, 9; Grihya-sarigraha II, 39. ↩︎
60:6 Je crois que quatre récipients étaient remplis, l’un de riz, l’autre d’orge, l’un de graines de sésame et l’autre de haricots. Les composés dvandvâ vrîhiyavais et tilamâshais ne peuvent justifier la conclusion qu’un récipient était rempli de riz et d’orge mélangés, et un autre de graines de sésame et de haricots, car le pluriel pâtrâni montre qu’il y avait plus de deux récipients. Ânvalâyana I, 17, 2, dit : vrîhiyavamâshatilânâ_mnrinnnsnn_i. ↩︎
61:11 J’ai traduit le Mantra selon la lecture de Ârivalâyana (Grihya I; 17, 6) et Pâraskara (II, 1, 6) : ushriena Vâya udakenehi. Gobhila a udakenaidhi. ↩︎
62:20 Ainsi, sur le côté arrière, sept lames de Darbha sont placées dans les cheveux, et sur le côté gauche, sept. Cela fait, avec les sept lames placées dans les cheveux du côté droit (Sûtra 14), vingt et une, le nombre indiqué dans le Sûtra 4. ↩︎
62:24 Dans la description des Kûâkaraâkaraâkaraa donnée dans ce chapitre, aucun sacrifice n’est mentionné. Voir cependant, I, 9, 28. ↩︎
62:25 Grihya-sarigraha II, 40. ↩︎
63:1 10, 1 seq. L’initiation de l’étudiant. Khâdira-Grihya II, 4, 1 seq. ↩︎
63:4 1-4. Sur le nombre d’années donné pour l’Upanayana des personnes des trois castes, voir la note sur Sâṅkhâyana-Grihya II, I, 1. ↩︎
63:5 5, 6. Voir la note sur Sâṅkhâyana-Grihya II, I, 9. ↩︎
64:8 Quatre types de vêtements sont indiqués, bien que seules les personnes de trois castes soient concernées. L’explication de cette apparente incohérence découle du Sûtra 12. ↩︎
64:10 Tâmbala est considéré comme un synonyme de _san_a (chanvre). ↩︎
64:13 Comme les vêtements indiqués dans le Sûtra 8 appartiennent, dans l’ordre où ils sont énoncés, aux personnes des trois castes respectivement, ainsi aussi des peaux (Sûtra 9), des ceintures (Sûtra 10) et des bâtons (Sûtra 11) ; le premier est celui qui appartient à un Brâhmana, le deuxième, à un Kshatriya, et le troisième, à un Vainya. ↩︎
64:15 Comp. ci-dessus, chap. 9, 2. ↩︎
65:22 22, 23. Il est évident que les mots tasyâkâryah appartiennent au Sûtra 23, et non au Sûtra 22, auquel la division traditionnelle des Sûtras les assigne. La section correspondante du Mantra-Brâhmaka est ainsi rédigée : « Quel est ton nom ? » — « Mon nom est NN ! » On ne sait pas clairement si l’étudiant, interrogé par le maître, devait indiquer son nom ordinaire, puis recevoir de lui son « abhivâdanîya nâmadheya », ou s’il devait prononcer, sur la question du maître, directement le nom abhivâdanîya choisi pour lui par le maître. Le commentaire et le passage correspondant du Khâdira-Gkhya (II, 4, 12) sont en faveur de la seconde alternative. ↩︎
66:33 33, 34. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya II, 4, 5 note. ↩︎
68:49 49, 50. Le Dr Knauer attire très pertinemment l’attention sur le fait que ces Sûtras ne sont pas répétés, comme c’est la règle pour les paroles de conclusion d’un Adhyâya ou d’un Prapâthaka. Comp. chap. 8, 25 note. ↩︎