Grihya Sûtra de Hiranyakesin — Prasna I, Patala 2 | Page de titre | Grihya Sûtra de Hiranyakesin — Prasna I, Patala 4 |
1. Après avoir étudié le Veda, il prend le bain (qui signifie la fin de son étude).
2. Nous allons expliquer que (bain).
3. Pendant la course nord du soleil, au moment de la lune croissante, sous (le Nakshatra) Rohiriî, (ou) Mrigariiras, (ou) Tishya, (ou) Uttarâ [ p. 162 ] Phalgunî, (ou) Hasta, (ou) Kitrâ, ou les deux Viriâkhâs : sous ces (Nakshatras) il peut prendre le bain.
4. [1] Il se rend à un endroit près de l’eau, met du bois sur le feu, accomplit les rites jusqu’aux oblations faites avec les Vyâhritis, et met un morceau de bois de Palâria sur (le feu) avec (le vers) : « Préparons ce chant comme un char, pour Gâtavedas qui le mérite, avec notre prière. Car sa prévoyance dans cette assemblée est une bénédiction pour nous. Agni ! Demeurant dans ton amitié, puissions-nous ne pas souffrir de mal. Svâhâ ! »
5. Puis il sacrifie avec les Vyâhritis comme ci-dessus,
6. [2] (Et une autre oblation avec le verset), ‘Le triple âge de Gamadagni, le triple âge de Kasyapa, le triple âge qui appartient aux dieux : que ce triple âge soit mien. Svâhâ !’
7. (Suivez ensuite les oblations avec les versets) : « Ceci, ô Varuna », etc. (voir ci-dessus, I, 2, 8, 16, jusqu’à la fin du Sûtra).
8. [3] Après avoir servi de la nourriture aux Brâhmanes et les avoir fait dire : « Un jour propice ! Salut ! Bonne chance ! », il se libère de son vœu en répétant ces (Mantras) : « Agni, maître du vœu, j’ai tenu mon vœu. »
9. S’étant ainsi acquitté de son vœu, il adore le soleil avec les deux (verset) : « Vers le haut [ p. 163 ] ce (Gâtavedas) » (Taitt. Samh. I, 4, 43, 1), et « Le brillant » (ibid.).
10. [4] Avec (les mots) « (Détache) de nous ta plus haute ceinture, Varuna », il enlève le vêtement supérieur qu’il a porté pendant son apprentissage et en revêt un autre (vêtement). Avec (les mots) « (Détache) la plus basse (chaîne) », (il enlève) le sous-vêtement ; avec (les mots) « (Enlève) la (chaîne) du milieu », la ceinture. Avec (les mots) « Et puissions-nous, ô Âditya, sous ta loi (etc.), » (il dépose) son bâton. La ceinture, le bâton et la peau d’antilope noire, il jette dans l’eau, s’assoit à l’ouest du feu, face à l’est, et touche le rasoir (avec lequel il va être rasé), avec (la formule) : « Rasoir est ton nom ; la hache est ton père. Adoration à toi ! Ne me faites pas de mal !
11. [5] Après avoir remis (ce rasoir) au barbier, il touche l’eau avec laquelle ses cheveux doivent être humidifiés, avec (la formule) : « Soyez heureuses, (ô eaux), quand nous vous touchons. » [(Le barbier) verse ensuite ensemble de l’eau chaude et de l’eau froide. Après avoir versé de l’eau chaude dans de l’eau froide —]
12. [6] (Le barbier) humidifie les cheveux près de l’oreille droite avec (les mots) : « Que les eaux t’humidifient pour la vie, pour la vieillesse et la splendeur » (Taitt. Samhitâ I, 2, 1, 1). [ p. 164 ]
13. [7] Avec (les mots), ‘Herbe ! Protégez-le’ (Taitt. Samh., loc. cit.), il met une herbe avec la pointe vers le haut dans (les cheveux).
14. [8] Avec (les mots), ‘Hache ! ne lui faites pas de mal !’ (Taitt. Samh., loc. cit.), il touche (cette herbe) avec le rasoir.
15. Avec (les mots), ‘Entendu par les dieux, je rase ces (cheveux)’ (Taitt. Samh., loc. cit.), il le rase.
16. [9] Avec (la formule), ‘Si tu rases, ô rasoir, mes cheveux et ma barbe avec le rasoir, le blessant, le bien formé, rendent notre visage resplendissant, mais ne nous enlève pas la vie’—(l’étudiant qui va prendre le bain), regarde le barbier.
17. Il se fait d’abord raser la barbe, puis les poils des aisselles, puis les cheveux (de la tête), puis les poils du corps, puis les ongles (coupés).
18. Une personne bienveillante (envers l’étudiant) rassemble les cheveux, la barbe, les poils et les ongles (coupés) dans un tas de crottin de taureau, et enterre (ce tas) dans une étable, ou près d’un arbre Udumbara, ou dans une touffe d’herbe Darbha, avec (les mots) : « Ainsi, je cache le péché de NN, qui appartient au Gotra NN. »
19. Après s’être frotté avec de la poudre comme celle qu’on utilise pour le bain, il se nettoie les dents avec un bâton de bois d’Udumbara.
1. Avec (la formule) : « Restez à vos places pour le plaisir de la nourriture. Restez à vos places pour la longévité. Restez à vos places pour le saint éclat. Puissé-je être béni d’une longue vie, un amateur de nourriture, orné d’un saint éclat. »
2. Puis (le maître) le fait se laver à l’eau tiède, avec les trois versets : « Ô eaux, vous êtes saines » (Taitt. Samh. IV, I, 5, 1), avec les quatre versets : « Les eaux dorées, propres, purificatrices » (Taitt. Samh. V, 6, 1), et avec l’Anuvâka : « Le purificateur, le céleste » (Taitt. Brâhmama I, 4, 8).
3. [10] Ou (au lieu d’accomplir ces rites à proximité de l’eau), ils construisent un enclos dans une étable et le couvrent (de tous côtés) ; l’étudiant y entre avant le lever du soleil, et c’est dans cet enclos que toute la cérémonie est accomplie. « Ce jour-là, le soleil ne brille pas sur lui », disent certains. « Car celui qui brille (c’est-à-dire le soleil), brille par la splendeur de ceux qui ont pris le bain. C’est pourquoi le visage d’un Snâtaka est, pour ainsi dire, resplendissant (?). »
4. [11] (Ses amis ou parents) lui apportent toutes sortes de parfums ou de bois de santal moulu ; il les asperge (d’eau) et adore les dieux en levant ses mains jointes vers l’est, avec (les formules) : « Adoration à Graha (celui qui prend) et à Abhigraha (celui qui saisit) ! Adoration à Sâka et Gâka et ñ_âka et abha ! Adoration à ces divinités qui saisissent ! » (Puis) il s’oint avec (ce baume de bois de santal) avec (le verset) : « Le parfum qui habite avec les Apsaras, et la splendeur qui habite avec les Gandharvas, parfum divin et humain : puisse cela entrer ici sur moi ! »
5. On lui apporte une paire de vêtements (neufs) qui n’ont pas encore été lavés. Il les asperge (d’eau) et enfile le sous-vêtement avec (la formule) : « Tu es le corps de Soma ; protège mon corps ! Toi qui es mon propre corps, entre en moi ; toi qui es un corps de félicité, entre en moi. » Puis il touche l’eau, (enfile) le vêtement supérieur avec le même (Mantra), et s’assoit à l’ouest du feu, face à l’est.
6. [12] Ils lui apportent deux boucles d’oreilles et une pastille perforée de bois de santal ou de bois de Badarî, recouverte d’or (à son ouverture) ; ces deux choses, il les attache à une lame de Darbha, les tient au-dessus du feu, et verse dessus (dans le feu) des oblations (de ghee) avec (les Mantras),
« Que cet or qui apporte longue vie, splendeur et augmentation de richesse, et qui surmonte (toutes les adversités), entre en moi pour la longue vie, la splendeur et la victoire. Svâhâ ! [ p. 167 ] « (Cet or) apporte un gain élevé, la supériorité dans les batailles, la supériorité dans les assemblées ; il conquiert des trésors. Toutes les perfections résident ensemble dans cet or. Svâhâ !
« J’ai obtenu un nom de bon augure, semblable à celui d’un père d’or. Que l’or me fasse briller d’un éclat doré ; qu’il me rende aimé parmi beaucoup de gens ; qu’il me remplisse d’un éclat sacré. Svâhâ !
« Fais-moi aimer parmi les dieux ; fais-moi aimer de Brahman (c’est-à-dire parmi les Brâhmanas), aimé parmi les Vainyas et les Sûdras ; fais-moi aimer parmi les rois (c’est-à-dire parmi les Kshatriyas). Svâhâ !
« Cette herbe est protectrice, surpassante et puissante. Puisse-t-elle me faire briller d’un éclat doré ; (puisse-t-elle me rendre) aimé parmi beaucoup de gens ; puisse-t-elle me remplir d’un éclat sacré. Svâhâ ! »
7. Après avoir lavé trois fois (les deux boucles d’oreilles) dans un récipient d’eau avec les mêmes cinq (Mantras), sans le mot Svâhâ, (en les déplaçant dans l’eau) de gauche à droite —
1. Il met les deux boucles d’oreilles, la droite à son oreille droite, la gauche à son oreille gauche, avec (le verset qu’il répète pour chacune des deux boucles d’oreilles), « Virâg et Svarâ_g_, et les pouvoirs aidants qui habitent notre maison, la prospérité qui habite face à la royauté : unissez-moi à cela. »
2. [13] Avec (le Mantra), « Avec les saisons et les combinaisons de saisons, pour la longue vie, pour la splendeur, avec la sève qui demeure dans l’année : avec cela nous les faisons toucher les mâchoires » — il serre les deux boucles d’oreilles.
3. [14] Avec (le Mantra) : « Cette herbe est protectrice, surmontante et puissante. Puisse-t-elle me faire briller d’un éclat doré ; (puisse-t-elle me rendre) aimé parmi beaucoup de gens ; puisse-t-elle me remplir d’un éclat sacré. Tu n’es pas un lien » — il attache la boulette (de bois, mentionnée ci-dessus, Section 10, Sûtra 6) à son cou.
4. [15] Il met une couronne avec les deux (vers),
« Belle, élève-toi vers la beauté, embellis mon visage. Embellis mon visage et fais fructifier ma fortune » — (et),
« (La couronne) que _Gamadagni a apportée à S_raddhâ pour lui faire plaisir, je la mets sur (ma tête) avec la fortune et la splendeur. »
5. [16] ‘Le baume venant du Trikakud (montagne), né sur l’Himavat, avec celui-ci je vous oins (c’est-à-dire les yeux), et avec la fortune et la splendeur. (J’ai mis ?) en moi le démon de la montagne (?)’ - avec (ce verset) il s’oint avec le baume Traikakuda, (ou) s’il ne peut pas l’obtenir, avec un autre (baume).
6. Avec (le vers) « Mon esprit qui s’est enfui » (Taitt. Samhitâ VI, 6, 7, 2), il se regarde dans un miroir. [ p. 169 ]
7. [17] Avec (la formule), « Sur l’impulsion du dieu », etc., il prend un bâton de roseau (que quelqu’un lui tend), et avec (la formule), « Tu es la foudre d’Indra. Ô Amvins, protège-moi ! » — il l’essuie trois fois, de bas en haut.
8. Avec (la formule) : « Vite ! Éloigne de nous ceux qui nous haïssent, brigands, créatures rampantes, bêtes de proie, Rakshas, Pisâsas. Protège-nous, ô bâton, du danger qui vient des hommes ; protège-nous de tout danger ; de tous côtés, détruis les brigands » — (et avec le verset) : « Tu n’es pas nu (c’est-à-dire recouvert d’écorce) né sur tous les arbres, un destructeur d’ennemis. Détruis toutes les armées d’ennemis de tous côtés comme Maghavan (Indra) » — il balance (le bâton) trois fois de gauche à droite au-dessus de sa tête.
9. [18] Avec (la formule), « Les places divines, c’est vous. Ne me pincez pas » — il entre dans les chaussures.
10. [19] Avec (la formule) « Tu es l’abri de Pragâpati, la couverture du Brahman » — il prend le parasol.
11. [20] Avec le verset : « Mon bâton qui est tombé en plein air sur le sol, que je reprends pour la longue vie, la sainteté, le saint éclat » — il reprend son bâton, s’il est tombé de sa main.
Fin du Troisième Patala.
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162:4 9, 4. Comp. I, 1, 3, 4; Rig-veda I, 94, 1. « Lorsque les mots sont utilisés, « Il met du bois sur le feu » (agnim upasamâdhâya), il doit préparer le sol en le soulevant, etc., doit porter le feu à cet endroit, doit y mettre du bois, puis il doit sacrifier dans le feu. Lorsque ces mots ne sont pas utilisés, il doit (seulement) semer de l’herbe autour du feu qui est (déjà) établi à sa place, et doit ainsi accomplir le sacrifice. » Mâtridatta. ↩︎
162:6 Sâṅkhâyana I, 28, 9. ↩︎
162:8 Comp. I, 2, 7, 25; 8, 7. ↩︎
163:10 Les mots cités dans ce Sûtra sont les parties d’un Rik qui se trouve dans le Taittirîya Samhitâ I, 5, 11, 3. ↩︎
163:11 Les mots que j’ai inclus entre parenthèses manquent dans certains manuscrits et ne sont pas expliqués dans les commentaires. Il s’agit sans doute d’un ajout apocryphe. Comp. Âsvalâyana I, 57, 6, etc. ↩︎
163:12 Pâraskara II, 1, 9. La même expression dakshinam godânam, dont j’ai traité dans la note, est employée dans ce Sûtra. Comp., en outre, Sâṅkhâyana-Gnhya I, 28, 9; Âpastamba-Srauta-sûtra p. 164 X, 5, 8; Satapatha-Br. III, 1, 2, 6. Selon Mâtndatta, il existe une certaine divergence d’opinion entre les différents maîtres quant à savoir si les Mantras pour l’humidification des cheveux et les rites suivants doivent être répétés par le maître ou par le barbier. ↩︎
164:13 Âsvalâyana I, 17, 8; Pâraskara II, 1, 10; Âpastamba-Sraut., loc. cit.; Kâtyâyana-Sraut. VII, 2, 10. Les textes parallèles prescrivent qu’une lame de Kusa, ou trois lames de Kusa, doivent être mises dans les cheveux. ↩︎
164:14 Yagga Ikadeva dans son commentaire sur Kātyāyana (loc. cit.) dit : kshure gābhinidhāya kshuradhārām antarhitat gāshyopari nidhāya. ↩︎
164:16 Âsvalâyana I, 17, 16. Comp. aussi Rig-veda I, 24, 11. ↩︎
165:3 10, 3. Réphâyativa dipyativa. Envoyer une nouvelle date. Comp. Âpastamba Dharma-sûtra II, 6, 14, 13, et note de Bühler, SBE, vol. ii, p. 135. ↩︎
165:4 Comp. ci-dessus, I, 2, 8, 4. ↩︎
166:6 Concernant le premier Mantra, comp. Vâgas. Saghitâ XXXIV, 50. Dans le cinquième Mantra, nous devons lire oshadhis trâyamâgâ. Comp. ci-dessous, I, 3, 11, 3 ; Pâraskara I, 13 ; Atharva-veda VIII, 2, 6. ↩︎
167:2 11, 2. La fin du Mantra est corrompue. Nous devrions lire, comme l’a montré le Dr Kirste à la page 168, tena samhanu kmnmasi (Av. V, 28, 13). Mâtmdatta dit : samgmhmîteऽpidhânenâpidadhâti pratigrahasamgrahamayo_hmm_yuktatvâd ekâpavargatvât. ↩︎
168:3 Le Mantra, à l’exception des derniers mots, est identique au dernier verset de la Section 10, Sûtra 6. Ici, les MSS. ont à nouveau oshadhe pour oshadhis. ↩︎
168:4 Comp. Atharva-veda VI, 137 : « Celui qui est né du Seigneur est celui qui est né du Seigneur », etc. Paraskara II, 6, 23. ↩︎
168:5 Concernant le baume Traikakuda, comp. Zimmer, Antiquité et début du Moyen Âge, p. 69, et voir Atharva-veda IV, 9, 9. ↩︎
169:7 Il prend le bâton avec la formule bien connue de Sâvitra : « Sur l’impulsion du dieu Saviri… je te prends. » ↩︎
169:9 Âsvalâyana III, 8, 19; Pâraskara II, 6, 30. ↩︎
169:10 Âsvalâyana III, 8, 19; Pâraskara II, 6, 29. ↩︎
169:11 Au lieu de yamâyushe, je propose de lire âyushe. Comp. Pâraskara II, 2, 12. ↩︎