Grihya Sûtra de Hiranyakesin — Prasna II, Patala 5 | Page de titre | Grihya Sûtra de Hiranyakesin — Prasna II, Patala 7 |
[ p. 237 ]
1. Maintenant (suit) la cérémonie _Sravan_â.
2. Le jour de la pleine lune qui tombe sous le Nakshatra _Sravan_a, après l’Agnihotra du soir, il met du bois sur le troisième des trois feux de Srauta, appelé le) Dakshiravaâgni. Celui qui n’a pas allumé les feux de (Srauta) fait de même avec le feu sacré domestique.
3. Puis il se procure des grains entiers, des grains frits entiers, des grains grossièrement moulus, (des feuilles et des fleurs) de l’arbre Kimmuka, du collyre et (d’autres) baumes, et de l’Âmya.
4. Après avoir étalé sous (Ânya) la (cuillère appelée) Darvi, il coupe (les Avadânas) de ces types d’aliments (mentionnés dans le Sûtra 3), les mélange avec du beurre clarifié et sacrifie (avec les formules) : « Adoration à Agni le terrestre, le seigneur des êtres terrestres ! Svâhâ ! Adoration à Vâyu l’omniprésent, le seigneur des êtres aériens ! Svâhâ ! Adoration à Sûrya, le rouge, le seigneur des êtres célestes ! Svâhâ ! Adoration à Vishnu, le blanchâtre, le seigneur des êtres qui demeurent dans les quartiers (du monde). Svâhâ ! »
5. [1] Il oint les Kimmuka (fleurs et feuilles) avec Âmya, et sacrifie avec (les Mantras), ‘Dévoré est le taon ; dévoré est la soif (?) ; dévoré est le ver qui pique.’ ‘Dévoré est le ver qui pique ; dévoré est la soif ; dévoré est le taon.’ [ p. 238 ] ‘Dévoré est la soif ; dévoré est le taon ; dévoré est le ver qui pique.’
6. Il prend un pot d’eau et une poignée d’herbe Darbha, s’avance, le visage tourné vers l’est, étend l’herbe Darbha avec ses pointes vers l’est, et fait quatre offrandes de Bali sur cette (herbe) avec (les formules) : « Aux Serpents terrestres, j’offre ce Bali », « Aux Serpents aériens, etc. ; aux Serpents célestes, etc. ; aux Serpents qui habitent dans les quartiers (du monde), etc. »
7. Après avoir donné leur collyre et (autre) onguent (aux Serpents), il les adore avec les Mantras, ‘Adoration aux Serpents’ (Taitt. Samhitâ IV, 2, 8, 3).
8. [2] Il doit prendre un pot d’eau et, à la distance à laquelle il souhaite que les serpents ne s’approchent pas, faire trois fois le tour de sa maison, en tournant son côté droit vers elle, et doit asperger d’eau tout autour avec (les formules) : « Batts, ô blanc, avec ton pied, avec le pied de devant et avec le pied de derrière, ces sept femelles humaines et les trois (filles) de la tribu du roi. »
« Sous le règne du Blanc, le Serpent n’a tué personne. Au Blanc, fils de Vidarva, adoration ! »
« Adoration au blanc, le fils de Vidarva ! »
9. Puis il adore les Serpents vers les différentes régions, un par un, avec (la section correspondante de) ces Mantras : « Tu es appelé le convergent, la région orientale » (Taitt. Samh. V, 5, 10, 1 seq.). [ p. 239 ]
10. À partir de ce moment-là, il fait quotidiennement les offrandes de Bali jusqu’au jour de la pleine lune de Mârgamîrsha.
11. Ici, les offrandes Kimmuka (voir § 5) ne sont pas répétées.
12. L’aspersion (d’eau) autour (de la maison) n’a pas lieu (voir § 8).
13. [3] Il offre le dernier Bali avec (les mots) : « Je vais m’acquitter, je vais m’acquitter. »
Fin du Sixième Patala.
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237:5 Je ne suis pas sûr de la traduction de vikashki. Peut-être s’agit-il simplement d’une erreur pour vitkshki, qui est la lecture de l’Âpastambîya Mantrapâka. Comp. Winternitz, Der Sarpabali, ein altindischer Schlangencult (Vienne, 1888), p. 28. ↩︎
238:8 Comp. Pâraskara II, 14, 19.- Dans le premier Mantra, j’ai lu râgabândhavî_h_; comp. la note sur Par. II, 14, 4. ↩︎
239:13 Certaines autorités comprennent, comme le dit Mâtridatta, qu’il ne faut offrir le Bali qu’avec les mots tels qu’ils figurent dans le Sûtra, d’autres prescrivent la formule (comp. § 6) : « Aux Serpents terrestres (aériens, etc.) j’offre ce Bali allant pour m’acquitter, allant pour m’acquitter. » ↩︎