Grihya Sûtra de Hiranyakesin — Prasna II, Patala 7 | Page de titre | Grihya-Sûtra d'Âpastamba — Note introductive |
1. Nous allons maintenant expliquer l’ouverture et la conclusion (du cursus annuel d’études).
2. [1] Durant la quinzaine qui précède la pleine lune _Sravan_â [ p. 242 ], lorsque les herbes sont apparues, sous (le Nakshatra) Hasta ou le jour de la pleine lune (lui-même), la cérémonie d’ouverture du (cours annuel d’)étude (est effectuée).
3. Après avoir mis du bois sur le feu et accompli les rites jusqu’aux oblations de Vyâhriti, il sacrifie (avec ses élèves) aux Rishis des Kâririas : « À Prariâpati, le Rishi d’un Kâriria, svâhâ ! À Soma, le Rishi d’un Kâriria, svâhâ ! À Agni, le Rishi d’un Kâriria, svâhâ ! Aux Virive devâs, les Rishis d’un Kâriria, svâhâ! À Svayambhû, le Rishi d’un Kâriria, svâhâ!'— ceux-là sont les Rishis des Kâririas. Ou (il sacrifie) aux noms des Kâririas, au Sâvitrî, au Rig-veda, au Yâriur-veda, au Sâma-veda, à l’Atharva-veda et à Sadasaspati.
4. Ayant (ainsi) sacrifié, ils répètent les trois premiers Anuvâkas,
5. Ou les débuts de tous les Kândas.
6. Il entre dans (le sacrifice) des Gaya, etc. (oblations ; voir ci-dessus, I, 1, 3, 8).
7. Après que tous les rites jusqu’à l’oblation du Svishtaktt ont été accomplis, ils arrêtent d’étudier trois jours ou un jour ; puis ils doivent continuer à étudier de manière à reprendre là où ils ont interrompu : ainsi disent les enseignants.
8. [2] Durant la quinzaine qui précède la pleine lune de Taishî, sous (le Nakshatra) Rohinî ou le jour de la pleine lune (lui-même), l’Utsarga (ou conclusion du trimestre d’études) est célébrée. [ p. 243 ]
9. [3] (L’enseignant) avec ses élèves va dans une direction est ou nord, et là où ils trouvent une eau agréable avec un lieu de baignade agréable, ils y plongent et effectuent trois suppressions du souffle avec l’hymne Agharmarshana (Rig-veda X, 190 = Taitt. Ar. X, 1, 13. 14.). Tenant des purificateurs (c’est-à-dire des lames de Darbha) dans leurs mains, ils se baignent avec les trois (verset) : « Vous, eaux, vous êtes saines » (Taitt. Sanh. IV, 1, 5, 1), avec les quatre (verset) : « Les eaux couleur d’or, pures, purificatrices » (TSV, 6, 1, 1 seq.), et avec l’Anuvâka, « (Soma) qui se purifie lui-même, l’être céleste » (Taitt. Br. I, 4, 8) : ils se donnent les lames de Darbha les uns aux autres et feignent d’essayer de se saisir (??) les uns les autres.
10. Ensuite, ils disposent sur un endroit pur qui est incliné vers l’est, des sièges d’herbe Darbha pointés vers l’est, de sorte qu’ils se terminent au nord.
1. [4] Pour Brahman, Pragâpati, Bghaspati, Agni, Vâyu, le Soleil, la Lune, les Étoiles, le roi Indra, le roi Yama, le roi Varuga, le roi Soma, le roi Vaigravaga, pour les Vasus, les Rudras, les Âdityas, les Vigve devâs, les Sâdhyas, les _Ri_bhus, les Bhggus, les Maruts, les Atharvans, les Aṅgiras : pour ces êtres divins. [ p. 244 ]
2. [5] Vigvâmitra, Gamadagni, Bharadvâga et Gautama, Atri, Vasishga, Kagyapa : ce sont les sept Rishis.
3. Portant leurs cordons sacrificiels en dessous (autour de leur corps), ils disposent vers le nord, à un endroit incliné vers le nord, des sièges d’herbe Darbha pointés vers le nord, de sorte qu’ils se terminent à l’est, pour Visvâmitra, Gamadagni, Bharadvâsa, Gautama, Atri, Vasishsa, Kasyapa.
4. Entre Vasishtha et Kathyapa, ils arrangent (un siège) pour Arundhatî, (l’épouse de Vasishtha) ;
5. Vers le sud, dans un endroit incliné vers l’est, pour Agastya.
6. Ensuite pour les enseignants (suivants), en terminant par ceux qui enseignent (seulement) un seul Veda (?), à savoir. pour Krishria Dvaipâyana, Grin_ya, Taruksha, Tririabindu, Varmin, Varûthin, Vâriin, Vâriariravas, Satyariravas, Suriravas, Sutariravas, Somariushmâyaria, Satvavat, Brihaduktha Vâmadev(y)a, Vâriiratna, Haryarivâyana, Udamaya, Gautama, Ririaririaya, Ririñriaya, Kritaririaya, Dhanaririaya, Babhru, Tryaruria, Trivarsha, Tridhâtu, Sibinta, Parâriara, Vishriu, Rudra, Skanda, Kâriirivara, Gvara, Dharma, Artha, Kâma, Krodha, Vasishria, Indra, Tvashriri, Kart_ri, Dhart_ri_, Dhât_ri_, Mrityu, Savit_ri_, Sâvitrî et pour chaque Veda, pour le Rig-veda, le Yariur-veda, le Sâma-veda, l’Atharva-veda, l’Itihâsa et le Purâria.
7. Vers le sud, avec leurs cordes sacrificielles suspendues sur leurs épaules droites, dans un endroit incliné vers le sud, ils disposent des sièges d’herbe Darbha pointés vers le sud, de sorte qu’ils se terminent à l’ouest.
[ p. 245 ]
1. [6] Pour Vaisampâyana, Paliṅgu, Tittira [sic], Ukha, Âtreya, l’auteur du texte Pada, Kaussinya l’auteur du commentaire, pour les auteurs des Sûtras, pour Satyâshâsa (Hirasyakesin), pour les transmetteurs du texte, pour les enseignants, les Rishis, les ermites demeurant dans les bois, les chastes, pour ceux qui n’ont qu’une seule épouse.
2. Ils préparent (des sièges) chacun pour ses propres pères et ancêtres maternels.
3. Avec (les mots), ‘Pour NN je prépare (un siège) ; pour NN je prépare (un siège)’ (il prépare) un siège.
4. Avec (les mots), « Je rassasie NN ; Je rassasie NN » (il fait des offrandes d’)eau.
5. Avec (les mots), « Adoration à N : N. ! Adoration à NN ! » (il offre) des parfums, des fleurs, de l’encens et des lampes.
6. Avec (les mots), ‘À NN svâhâ! À NN svâhâ!’ (il offre) de la nourriture.
7. Avec (les mots), « Je rassasie NN ; Je rassasie NN » (il offre) de l’eau avec des fruits dedans.
8. Après les avoir adorés en disant : « Adoration à NN ! Adoration à NN ! » —
9. [7] Ayant mis du bois sur le feu à l’ouest de la surface (sur laquelle il avait effectué le Tarpana), [ p. 246 ] et ayant effectué les rites jusqu’aux oblations de Vyâhnti (&c., comme ci-dessus, chap. 18, 3-7).
10. Avec les deux (verset), « De jointure à jointure », « Toi qui avec cent » (Taitt. Samh. IV, 2, 9, 2) ils plantent de l’herbe Dûrvâ au bord de l’eau.
11. Ils soulèvent des vagues dans l’eau et courent vers l’est ou le nord jusqu’à perdre leur souffle.
12. Lorsqu’ils sont revenus (de cette course ? ou lorsqu’ils sont revenus de toute la cérémonie au village ?) ils offrent des gâteaux, du grain grossièrement moulu et du riz bouilli aux Brâhmanas.
13. [8] Les mêmes (rites sont répétés) lorsqu’ils ont terminé l’étude de tout le Véda, à l’exception de la plantation de l’herbe Dûrvâ, de (l’agitation) de l’eau et de la course.
14. Ainsi ils rassasient quotidiennement (après le Brahmayagga) les dieux, les Rishis et les Pères d’eau ; ils les rassasient d’eau.
Fin du Hiranyakeni-sûtra.
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241:2 18, 2. _Sravan_âpaksha signifie, selon Mâtravadatta, _sravan_apûrvapaksha, p. 242 et en effet la lune se tient en conjonction avec le Nakshatra Hasta seulement un jour de la première, et non de la seconde, quinzaine du mois _Sravan_a (comparer la note sur Âravavalâyana-Gravahya III, 5, 2. 3). Comp. taishîpakshasya rohiravayâm, ci-dessous, § 8. ↩︎
242:8 Quant au taishîpaksha, voir la note sur le Sûtra 2. ↩︎
243:9 Sur les derniers mots de ce Sûtra, Mâtridatta dit, ditsanta iveti dâtum iririanta ivânyonyam prati. athavâ âditsanta iveti pâria_h_. âditsanto mushrianta ivânyonya_m_. — Le texte du professeur Kielhorn MS. a, âtsarita ivânyonya_m_; le texte du professeur Bühler MS., ditsarita ivânyonya_m_. ↩︎
243:1 19, 1. Selon Mâtridatta, ils préparent un siège pour Brahman avec les mots : « Pour Brahman, je prépare (un siège) », et ainsi de suite. Comp. chap. 20, 3. ↩︎
244:2 Il s’agit d’un versus memorialis fréquemment cité. ↩︎
245:1 20, 1. Le Kândânukrama de l’Âtreyî-_s_âkhâ, qui a été imprimé par le professeur Weber dans son édition du Taittirîya Sanhitâ, vol. ii, p. 356, montre que le datif Paliṅgave devrait être corrigé en Paiṅgaye. Le ‘vnttikâra’ n’est pas appelé Kaundinya, mais Kundina. ↩︎
245:9 Il n’y a qu’une seule différence entre le texte de ce Sutra p. 246 et celui du chap. 18, 3-7 : au lieu de hutvâ trîn âditoऽnuvâkân adhîyate (18, 4) nous lisons ici, hutvâ prathamenânuvâkenâdhîyate, qui je crois doit être traduit, ‘Ayant sacrifié avec le premier Anuvâka, ils récitent (cet Anuvâka).’ Mâtridatta dit, hutvâ prathamottamânuvâkam adhîyate. ↩︎
246:13 Voir Sûtras 10 et 11. ↩︎