[ p. 269 ]
1. [^662] Désormais, la réalisation des sacrifices domestiques de nourriture cuite (sera expliquée).
2. [1]. Après avoir essuyé (autour de la surface sur laquelle il a l’intention d’accomplir un sacrifice), l’avoir enduite (de bouse de vache), y avoir tracé les lignes, avoir retiré la terre (des lignes), avoir aspergé (l’endroit d’eau), avoir établi le feu (sacré), avoir étendu le siège du Brahman au sud, avoir porté en avant (l’eau de Prasîta), avoir répandu (l’herbe Kusa) autour (du feu), avoir déposé (les différentes choses utilisées au sacrifice) selon les besoins, avoir préparé deux (lames de Kusa utilisées comme) passoires, avoir consacré le Prokshasî [ p. 270 ] d’eau, après avoir aspergé (avec cette eau les instruments sacrificiels) selon ce qui est nécessaire, après avoir versé (l’Âsya ou beurre sacrificiel dans le pot), et après avoir mis le beurre sacrificiel sur le feu, il doit (lustrer le beurre en) déplaçant un tison autour de lui.
3. Après avoir réchauffé la (cuillère sacrificielle appelée) Sruva, l’avoir essuyée, l’avoir aspergée (d’eau) et l’avoir réchauffée à nouveau, il doit la reposer.
4. [2]. Après avoir retiré l’Âsya du feu, l’avoir purifié, l’avoir regardé, et (avoir purifié) l’eau de Prokshasî comme ci-dessus, avoir pris les lames de Kusa avec lesquelles il doit saisir (le pot d’Âsya) par sa surface inférieure, avoir mis des morceaux de bois sur (le feu), et avoir aspergé (d’eau tout autour), il doit sacrifier.
5. C’est le rite partout où un sacrifice est accompli.
1. [3]. L’allumage du feu sacré domestique (Âvasathya) est effectué au moment de son mariage. [ p. 271 ]
2 [4]. Au moment du partage de l’héritage, selon certains (enseignants).
3. [5] Après avoir apporté du feu dans la maison d’un Vaisya riche en bétail,
4. [6]. Toutes les cérémonies sont accomplies comme lors de la préparation de la nourriture _kâtushprâs_ya.
5. [7]. Certains (disent que) la remise des petits bois (devrait avoir lieu),
6. [8]. Parce que le Sruti dit : « Il y a cinq grands sacrifices. »
7. [9]. Après avoir préparé un plat de nourriture sacrificielle pour les divinités de l’Agnyâdheya et avoir sacrifié les deux portions Âgya, il sacrifie les oblations Âgya suivantes :
8. [10]. « Toi, Agni » (Vâg_. Samhitâ XXI, 3) ; « Ainsi [ p. 272 ] toi, Agni » (Vâg_. Samhitâ XXI, 4) ; « Ceci, ô Varuma » (XXI, 1) ; « Pour cela je t’en supplie » (XXI, 2) ; « Tes cent » (Kâty.-Sraut. XXV, 1, 11) ; « Et vif, Agni » (Kâty. ll) ; « Le plus élevé » (Vâg_. Samh. XII, 12) ; « Soyez tous les deux pour nous » (ibid. V, 3) — avec (ces versets il sacrifie) huit (oblations) avant (les oblations de nourriture cuite).
9. Il sacrifie également ensuite, après avoir fait des oblations du plat de nourriture cuite aux divinités de l’Agnyâdheya.
10. Et à (Agni) Svishtaktt,
11. [11]. Avec (les formules), « Dans le vif (a été placée) la portion sacrificielle d’Agni sur laquelle le mot vashat a été prononcé ; » « Ce que j’ai trop fait ; » « Ô dieux qui connaissez le chemin. »
12. [12]. Après avoir sacrifié les Barhis, il partage (la nourriture sacrificielle).
13. Ensuite, la nourriture est donnée aux Brâhmanas.
[ p. 273 ]
1. [13]. La réception Arghya est due à six personnes : à un professeur, à un prêtre officiant, au beau-père, au roi, à un ami, à un Snâtaka.
2. [14]. Ils devraient les honorer (avec la réception d’Arghya) une fois par an.
3. Mais les prêtres officiants (ils doivent recevoir) chaque fois qu’ils ont l’intention d’accomplir un sacrifice.
4. Après avoir fait préparer une place (pour l’invité), il dit : « Eh bien, monsieur ! asseyez-vous ! Nous vous ferons honneur, monsieur ! »
5. Ils lui procurent un lit (d’herbe) pour s’asseoir, un autre pour les pieds, de l’eau pour se laver les pieds, de l’eau d’Argha, de l’eau à siroter et le mélange de miel, c’est-à-dire du lait caillé, du miel et du ghee, dans un récipient en laiton avec un couvercle en laiton.
6. [15]. Une autre personne annonce trois fois (à l’invité) le canapé et les autres choses (quand elles lui sont offertes).
7. Il accepte le canapé.
8. [16]. Il s’assied dessus avec (le verset) : « Je suis le plus élevé parmi mon peuple, comme le soleil parmi les éclairs. Ici, je piétine quiconque m’infeste. »
9. [17]. Avec les pieds (il marche) sur l’autre (botte d’herbe). [ p. 274 ]
10. Lorsqu’il est assis sur le canapé, il lave (pour son invité) le pied gauche puis le pied droit.
11. [18]. Si (l’hôte) est un Brâhmane, le droit d’abord.
12. [19]. (Il le fait) avec (la formule), ‘Tu es le lait de Virâg. Puissé-je obtenir le lait de Virâg. (Que) le lait de Padyâ Virâg (habite) en moi.’
13. [20]. Il accepte l’eau d’Arghya en disant : « Vous êtes les eaux. Puissé-je obtenir par vous tous mes souhaits. »
14. Le versant, il récite sur (les eaux la formule) : « Je t’envoie à l’océan ; retourne à ta source. Que nos hommes soient indemnes. Que ma sève ne soit pas versée. »
15. Il sirote de l’eau avec (la formule) : « Tu es venu à moi avec gloire. Unis-moi à l’éclat. Rends-moi aimé de toutes les créatures, le seigneur du bétail, inoffensif pour les corps. »
16. [21]. Avec (la formule), ‘Avec Mitra’ (Vâ_g_. Samh., Kâmvamâkhâ II, 3, 4) il regarde le Madhuparka.
17. [22]. Avec (la formule), ‘Par l’impulsion du dieu Saviri’ (Vâ_g_. Samhll) il l’accepte.
18. [23]. Le prenant dans sa main gauche, il le remue trois fois avec l’annulaire de sa main droite en disant : « Adoration à Celui au visage brun. Qu’est-ce qui a été endommagé en toi, lorsque tu as mangé la nourriture, que j’ai retranchée de toi. »
19. Et avec le quatrième doigt et le pouce, il fait voler (une partie du Madhuparka) trois fois.
20. Il y participe trois fois avec (la formule) : « Quelle est la forme la plus élevée et la plus douce du miel, et le plaisir de la nourriture, par cette forme la plus élevée et la plus douce du miel, et par ce plaisir de la nourriture, puis-je devenir le plus élevé, le plus doux et un plaisir de la nourriture. »
21. [24]. Ou avec (les versets) qui contiennent le mot « miel », verset par verset.
22. [25]. Qu’il donne le reste (du Madhuparka) à un fils ou à un élève assis au nord.
23. [26]. Ou qu’il le mange tout entier (lui-même).
24. [27]. Ou bien il devrait verser (le reste) vers l’est, dans un endroit peu fréquenté.
25. Après avoir bu une gorgée d’eau, il touche ses organes avec (la formule) : « Que la parole habite dans ma bouche, le souffle dans mon nez, la vue dans mes yeux, l’ouïe dans mes oreilles, la force dans mes bras, la vigueur dans mes cuisses. Que mes membres soient indemnes, que mon corps soit uni à mon corps ! »
26. Lorsque (l’invité) a bu une gorgée d’eau, (l’hôte), tenant un couteau de boucher, lui dit trois fois : « Une vache ! »
27. Il répond : « La mère des Rudras, la fille des Vasus, la sœur des Âdityas, le nombril de l’immortalité. À ceux qui me comprennent, je dis : « Ne tuez pas la vache innocente, qui est Aditi. » Je tue mon péché et celui de NN, » — ainsi, s’il choisit de le faire tuer.
28. Mais s’il choisit de le lâcher, il devrait dire : « Mon péché et celui de NN ont été tués. Om ! Lâche-le ! Qu’il mange de l’herbe ! »
29. [28]. Mais que l’Argha ne soit pas sans chair.
30. À l’occasion d’un sacrifice et d’un mariage, que (l’invité) dise : « Préparez-le. »
31. [29]. Même s’il accomplit plus d’un sacrifice de Soma au cours d’une même année, seuls les prêtres ayant reçu de lui l’Arghya officient pour lui, et non ceux qui ne l’ont pas reçue ; car cela est prescrit dans la Sruti.
1. [30]. Il existe quatre types de Pâkayaggas, à savoir le huta, l’ahuta, le prahuta et le prâgita.
2. Aux cinq occasions suivantes, à savoir le mariage, la tonsure (de la tête de l’enfant), l’initiation (du Brahmakârin), la coupe de la barbe et la séparation des cheveux, (à ces occasions) dans la salle extérieure,
3. Sur un endroit qui a été enduit (de bouse de vache), qui est élevé et qui a été aspergé (d’eau), il établit le feu, [ p. 277 ]
4. L’ayant allumé par attrition, selon certains enseignants, lors de son mariage.
5. Pendant la course du soleil vers le nord, au moment de la lune croissante, un jour propice, il saisira la main d’une jeune fille,
6. [31]. Sous l’un des trois Nakshatras dont la constellation d’Uttara est la première,
7. Ou sous (les Nakshatras) Svâti, Mrigariiras, ou Rohiriî.
8. Trois (épouses sont autorisées) à un Brâhmane, conformément à l’ordre des castes,
9. Deux pour un Râganya,
10. Un à un Vaisya,
11. Une seule épouse Sûdra en plus de tous, selon certains (enseignants), sans utiliser de Mantras (lors des cérémonies de mariage, etc.).
12. [32]. Il lui fait ensuite revêtir le vêtement (de dessous) avec (le verset) : « Vis jusqu’à un âge avancé ; revêts ce vêtement ! Sois la protectrice des tribus humaines contre l’imprécation. Vis cent ans pleine de vigueur ; revêts-toi de richesses et d’enfants. Bénie par la vie, revêts ce vêtement ! »
13. [33]. Puis le vêtement supérieur avec (le verset) : « Les déesses qui filaient, qui tissaient, qui étendaient [ p. 278 ] et qui tiraient les fils des deux côtés, puissent ces déesses te vêtir pour une longue vie. Bénie par la vie, revêts ce vêtement ! »
14. [34]. (Le père de la mariée ?) oint les deux, (tandis que le marié récite le verset,)
15. (L’époux), ayant accepté celle qui lui a été donnée par son père, la prend et s’en va (de cet endroit) avec (le verset) : « Quand tu erres au loin avec ton cœur dans les régions du monde comme le vent, que le Vaikarna aux ailes d’or (c’est-à-dire le vent ?) accorde que ton cœur puisse demeurer avec moi ! NN ! »
16. [35]. Il les fait ensuite se regarder (tandis que l’époux répète les versets) : « Sans mauvais œil, sans faire mourir ton mari, porte bonheur au bétail, sois pleine de joie et de vigueur. Fais naître des héros ; sois pieux et amical. Porte bonheur aux hommes et aux animaux. »
Soma t’a d’abord acquise (comme épouse) ; après lui, le Gandharva t’a acquise. Ton troisième mari est Agni ; le quatrième est ton mari humain.
[ p. 279 ]
Soma t’a donné au Gandharva ; le Gandharva t’a donné à Agni. Agni m’a donné richesses et enfants, ainsi que cette épouse.
« Pûshan ! Conduis-la jusqu’à nous, la très bénie. Sâ na ûrû usatî vihara, yasyâm usanta_hsssmstst_â?) iti. »
1. L’ayant conduite autour du feu, le gardant à sa droite, selon certains (enseignants)—
2. Après avoir poussé du pied droit une botte d’herbe ou une natte à l’ouest du feu, il s’assied.
3. [36]. Pendant que (la mariée) le touche, (les oblations suivantes sont faites les deux oblations Âghâra, les deux portions Âriya, les Mahâvyâhritis, l’expiation générale, l’oblation Prâriâpatya et le Svishriakrit.
4. Ce sont des oblations régulières à chaque sacrifice.
5. Le Svishtaktt vient avant le Mahâvyâhttis, si la nourriture sacrificielle est différente de l’Âtya.
6. [37]. Le lieu d’insertion (des oblations particulières appartenant aux différents sacrifices) est l’intervalle entre l’expiation générale et l’oblation à Pragâpati.
7. Au mariage (il peut faire des oblations) avec les formules Râshtrabhtt (c’est-à-dire les formules procurant le pouvoir royal), s’il le souhaite, et avec les formules Gaya et Abhyâtâna (c’est-à-dire les formules procurant la victoire et visant [les puissances hostiles]), s’il les connaît —
8. [38]. Car il a été dit : « Par quel sacrifice souhaite-t-il atteindre le succès ? »
9. [39]. (Les formules de Gaya sont ainsi formulées) : « Pensée et réflexion. Intention et intention. Ce qui est compris et compris. L’esprit et les Sakvarî (versets). La nouvelle lune et la pleine lune. Birihat et Rathantara. »
Pragâpati, le puissant des batailles victorieuses, a donné des victoires (ou les formules de Gaya) au viril Indra. Devant lui tous les sujets se sont inclinés ; il est devenu puissant et digne de sacrifice. Svâhâ !
10. [40]. (Les formules de l’Abhyâtâna sont les suivantes) : « Puisse Agni, le seigneur des êtres, me protéger. Puisse Indra, (le seigneur) du plus noble, Yama, de la terre, Vâyu, de l’air, du Soleil, du ciel, de la Lune, des Nakshatras, Brihaspati, du Brahman, Mitra, de la vérité, Varuria, des eaux, de la mer, des rivières, de la nourriture, le seigneur de la royauté, me protéger. Puisse Soma, (le seigneur) des herbes, Savit_ri_, des impulsions, Rudra, du bétail, Tvashriri, des formes, Vishriu, des montagnes, les Maruts, les seigneurs des armées, me protéger. Puissent les pères, [ p. 281 ] les grands-pères, les premiers, les derniers, les pères, les grands-pères me protègent ici dans ce pouvoir de sainteté, dans ce pouvoir mondain, dans cette prière, dans cette Purohitaship, dans ce sacrifice, dans cette invocation des dieux. Svâhâ!'— ceci est ajouté à chaque fois.
11. (Il fait ensuite d’autres oblations avec les textes suivants
« Que vienne ici Agni, le premier des dieux. Qu’il libère la descendance de cette épouse des chaînes de la mort. Que ce roi Varuna accorde que cette épouse ne pleure pas la détresse (de tomber sur son sort) de ses fils. Svâhâ !
« Puisse Agni Gârhapatya protéger cette femme. Puisse-t-il mener sa progéniture à la vieillesse. Puisse-t-elle, avec un ventre fertile, être la mère d’enfants vivants. Puisse-t-elle connaître le bonheur en ses fils. Svâhâ !
« Fais que tous les chemins du ciel et de la terre soient pour nous heureux, ô toi qui es digne de sacrifices. Ce qui est grand, né sur cette (terre) ; et loué, (né) dans le ciel, qui nous accorde de riches trésors. Svâhâ !
« Viens ici, montre-nous un chemin facile. Donne-nous une vie brillante et immortelle. Que la mort s’en aille ; que l’immortalité vienne à nous. Que le fils de Vivasvat nous protège du danger. Svâhâ !
12. Et le (verset) : « Autre chemin, ô mort » (Vâ_g_. Samh. XXXV, 7), après avoir mangé (le reste de la nourriture sacrificielle), selon certains (enseignants).
1. [41]. Le frère de la jeune fille verse de ses mains jointes dans les siennes des céréales frites mélangées à des feuilles de Samî. [ p. 282 ]
2 [42]. Elle le sacrifie, les mains fermement jointes, debout (tandis que l’époux récite les versets),
« Au dieu Aryaman, les filles ont fait un sacrifice, à Agni ; puisse-t-il, dieu Aryaman, nous libérer d’ici, et non du mari. Svâhâ !
« Cette femme, semant des grains, prie ainsi : « Que mon mari vive longtemps ; que mes relations soient prospères. » Svâhâ !
« Je jette ces grains au feu : puisse-t-il t’apporter la prospérité et m’unir à toi. Puisse Agni nous l’accorder. NN ! Svâhâ ! »
3. [43]. Il saisit alors sa main droite avec le pouce, avec (les vers),
« Je saisis ta main pour le bonheur, afin que tu puisses vivre jusqu’à un âge avancé avec moi, ton mari. Bhaga, Aryaman, Sâvitrî, Purandhi, les dieux t’ont donné à moi pour que nous puissions diriger notre maison.
« Je suis ceci, cela tu es ; cela tu es, cela je suis. Je suis le Sâman, le Rik tu es ; je suis le ciel, je suis la terre tu es.
« Venez ! Marions-nous. Unissons nos spermatozoïdes. Engendrons une descendance. Faisons de nombreux fils, et qu’ils atteignent un âge avancé.
« Aimants, brillants, avec des esprits géniaux, puissions-nous voir cent automnes, puissions-nous vivre cent automnes, puissions-nous entendre cent automnes ! »
1. [44]. Il lui fait alors marcher du pied droit sur une pierre, au nord du feu, (répétant le verset [ p. 283 ]) : « Marche sur cette pierre ; sois ferme comme une pierre. Écrase les ennemis ; repousse les ennemis. »
2. Il chante alors un chant : « Sarasvatî ! Fais avancer ceci (notre entreprise), ô gracieuse, généreuse, toi que nous chantons avant tout ce qui est, en qui ce qui est est né, en qui ce monde entier demeure – ce chant que je chanterai aujourd’hui qui sera la plus haute gloire des femmes. »
3. Ils font ensuite le tour (du feu) avec (le verset que répète l’époux),
« Au commencement, ils ont porté Sûryâ (l’Épouse du Soleil) avec le cortège nuptial. Puisses-tu rendre aux maris, Agni, leur femme et leur descendance. »
4. [45]. Ainsi (les mêmes rites sont répétés) deux fois de plus, en commençant par le grain frit.
5. [46]. La quatrième fois, elle verse le grain entier frit par le bec d’un panier (dans le feu) avec (les mots) : « À Bhaga svâhâ ! »
6. Après l’avoir conduite trois fois autour du feu et avoir sacrifié l’oblation à Pragâpati—
1. [47]. Puis il la fait avancer de sept pas vers le nord (avec les mots) :
« Un pour la sève, deux pour le jus, trois pour la prospérité, quatre pour le confort, cinq pour le bétail, six pour les saisons. Ami ! Sois uni à moi à sept pas. Sois donc dévoué à moi. » [ p. 284 ]
2. (Les mots) « Que Vishnu te guide » sont ajoutés à chaque partie (de la formule).
3. [48]. Dès leur départ, un homme portant une cruche d’eau sur son épaule se tient silencieux au sud du feu ;
4. Au nord, (selon l’opinion) de certains (enseignants).
5. De ce (pot) il l’asperge (d’eau) sur la tête (avec la formule),
« Les eaux bénies, les plus bénies, les paisibles, les plus paisibles, puissent-elles te donner la médecine »
6. Et avec les trois (versets), Vous êtes les eaux’ (Vâ_g_. Samh. XI, 50-52).
7. Il lui fait alors regarder le soleil avec (le vers), ‘Cet œil’ (Vâ_g_. Samh. XXXVI, 24.).
8. [49]. Il touche alors son cœur, (tendant la main) par-dessus son épaule droite, avec (les mots) : « Dans ma volonté, je prends ton cœur ; ton esprit suivra mon esprit ; dans ma parole, tu te réjouiras de tout ton cœur ; que Pragâpati t’unisse à moi. »
9. [50]. Il récite ensuite sur elle (le verset) : « Cette femme porte des ornements de bon augure. Approchez-vous d’elle et contemplez-la. Après lui avoir porté chance, retournez chez vous. »
10. [51]. Un homme fort la soulève du sol et la dépose à l’est ou au nord, dans une maison isolée, sur la peau d’un taureau rouge, avec (les mots)
« Ici peuvent s’asseoir les vaches, ici les chevaux, ici les hommes. Ici peuvent s’offrir mille offrandes, ici peuvent s’asseoir Pûshan. »
11. Et ce que (les gens du) village leur disent, qu’ils devraient faire.
12. [52]. Car il est dit : « Aux mariages et aux funérailles, il entrera dans le village » ;
13. (Et) parce que le Sruti dit : « Par conséquent, dans ces deux occasions, l’autorité appartient au village. »
14. Au professeur (qui aide aux cérémonies de mariage), il donne un cadeau facultatif.
15. [53]. Une vache est le don facultatif d’un Brâhmane,
16. Un village près d’un Râganya,
17. Un cheval près d’un Vaisya.
18. [54]. Cent (vaches) avec un char (il donne à un père) qui n’a que des filles.
19. [55]. Après le coucher du soleil, il lui montre l’étoile fixe (c’est-à-dire l’étoile polaire) avec (les mots)
« Tu es ferme ; je te vois, le ferme. Sois ferme avec moi, ô toi qui prospères !
[ p. 286 ]
« Birihaspati t’a donné à moi ; obtenant une descendance par moi, ton mari, vis avec moi cent automnes. »
20. Si elle ne voit pas (l’étoile polaire), qu’elle dise néanmoins : « Je vois », etc.
21. [56]. Pendant trois nuits, ils ne mangeront aucune nourriture salée ; ils dormiront à même le sol ; pendant un an, ils s’abstiendront de relations conjugales, ou pendant douze nuits, ou six nuits, ou au moins trois nuits.
1. [57]. À partir du mariage, le culte du feu sacré domestique (Aupâsana) est prescrit.
2. [58]. Après le coucher du soleil et avant le lever du soleil (le feu doit être vénéré) avec des (oblations de) caillé, de grains (de riz) ou de grains frits.
3. (Il sacrifie) le soir avec (les formules), ‘À Agni svâhâ ! À Pragâpati svâhâ !’
4. Le matin avec (les formules), ‘To Sûrya svâhâ! To Pragâpati svâhâ!’
5. [59]. « Les hommes sont à la fois Mitra et Varuna ; les hommes sont à la fois les Anvins ; les hommes sont Indra et Sûrya. Puisse un homme naître en moi ! Encore svâhâ ! » — avec (ce verset) une épouse qui désire concevoir, (devrait offrir) la première (oblation).
1. [60]. Si (dans le char) d’un roi l’essieu se brise, ou si quelque chose qui est lié se desserre, ou si le char est renversé, ou si un autre accident se produit, ou (si l’une de ces mêmes choses se produit) lorsqu’une mariée est ramenée à la maison, il allume le même feu, prépare Âmya, et sacrifie (deux oblations Âmya) séparément avec les deux Mantras, « Ici est la joie » (Vâ_g_. Samh. VIII, 51 a).
2. Ayant préparé un autre char, il (c’est-à-dire le Purohita ou le marié) doit y faire asseoir le roi ou la femme avec (la formule), ‘En puissance royale’ jusqu’au mot, ‘en sacrifice’ [ p. 288 ] (Vâ_g_. Samh. XX, 10), et avec le (verset), ‘Je t’ai saisi’ (ibid. XII, 11).
3. Les deux bêtes qui tirent le char constituent le prix du sacrifice.
4. (C’est) la pénitence.
5. Puis (suit) l’alimentation des Brâhmanas.
1. La quatrième nuit (après le mariage), vers le matin, (le mari) allume le feu dans (la maison), assigne son siège, au sud (de celle-ci), au Brahman, place un pot d’eau au nord, prépare un plat de nourriture sacrificielle, sacrifie les deux portions Âgya, et fait (d’autres) oblations Âgya avec (les Mantras suivants) :
2. [61]. « Agni ! Expiation ! Tu es l’expiation des dieux. Moi, le Brâhmana, je t’en supplie, désireux de protection. La substance qui habite en elle, qui apporte la mort à son mari, qui extirpe en elle. Svâhâ !
« Vâyu ! Expiation ! Tu es l’expiation des dieux. Moi, le Brâhmana, je t’en supplie, désireux de protection. La substance qui habite en elle, qui apporte la mort à ses enfants, qui extirpe en elle. Svâhâ !
« Sûrya ! Expiation ! Tu es l’expiation des dieux. Moi, le Brâhmana, je t’en supplie, désireux de protection. La substance qui habite en elle, qui apporte la mort au bétail, qui l’extirpe. Svâhâ !
« Kandra ! Expiation ! Tu es l’expiation des dieux. Moi, le Brâhmana, je t’en supplie, désireux [ p. 289 ] de protection. La substance qui habite en elle apporte la destruction à la maison, qui l’extirpe. Svâhâ !
« Gandharva ! Expiation ! Tu es l’expiation des dieux. Moi, le Brâhmane, je t’implore, désireux de protection. La substance qui réside en elle, qui apporte la destruction à la renommée, qui l’extirpe. Svâhâ ! »
3. Il sacrifie une partie de la nourriture cuite en disant : « À Pragâpati svâhâ ! »
4. [62]. Chaque fois qu’il a sacrifié, il verse le reste des oblations dans la cruche d’eau, et de cette cruche il asperge sa tête en disant : « La substance maléfique qui habite en toi, qui apporte la mort à ton mari, la mort à tes enfants, la mort au bétail, la destruction de la maison, la destruction de la renommée, je la transforme en une substance qui apporte la mort à ton amant. Vis ainsi avec moi jusqu’à la vieillesse, NN ! »
5. Il lui fait ensuite manger le mélange de nourriture cuite avec (les mots) : « J’ajoute souffle à ton souffle, os à tes os, chair à ta chair, peau à ta peau. »
6. [63]. Par conséquent, il ne faut pas chercher à s’amuser avec la femme d’un Srotriya qui sait cela ; car l’autre est une personne qui sait cela (et est ainsi en mesure de détruire l’amant de sa femme).
7. Après l’avoir conduite chez lui, il devra cohabiter avec elle après chacune de ses règles,
8. [64]. Ou comme il veut, car il a été dit : « Puissions-nous avoir des rapports sexuels comme bon nous semble, jusqu’à la naissance d’un enfant. » [ p. 290 ]
9 [65]. Il touche alors son cœur, (tendant) par-dessus son épaule droite, avec (le vers) : « Ô toi dont les cheveux sont bien séparés ! Ton cœur qui habite au ciel, dans la lune, je le connais ; puisse-t-il me connaître. Puissions-nous voir cent automnes ; puissions-nous vivre cent automnes ; puissions-nous entendre cent automnes. »
10. De la même manière ensuite.
1. [66]. Au début de chaque quinzaine, il prépare un plat de nourriture sacrificielle, des sacrifices aux divinités des fêtes de la nouvelle et de la pleine lune (comme indiqué dans le rituel Srauta), puis des sacrifices aux divinités suivantes : à Brahman, à Pragâpati, aux devâs Vigve, et au Ciel et à la Terre.
2. [67]. Aux devâs Visves, un Bali est offert, aux divinités domestiques et à Âkâsa (c’est-à-dire l’Éther).
3. [68]. De la nourriture de Vaisvadeva, il fait des oblations dans le feu avec (les formules) : « À Agni svâhâ ! À Prasâpati svâhâ ! Au Visve devâs svâhâ ! À Agni Svishsakst svâhâ ! »
4. À l’extérieur (de la maison), l’épouse offre le Bali avec (les formules) : « Adoration à l’épouse ! Adoration à l’homme ! À chaque instant de la vie, adoration ! À la blanche aux dents noires, la seigneurie des mauvaises femmes, adoration !
« Ceux qui attirent ma progéniture, qu’ils habitent au village ou dans la forêt, soient adorés ; je leur offre un Bali. Sois mon bien ! Puissent-ils me donner une progéniture. »
5. Il lave le reste avec de l’eau. Puis il nourrit les Brâhmanes.
1. [69]. Si elle ne conçoit pas, il doit, après avoir jeûné, sous (le Nakshatra) Pushya, déposer (dans sa maison) la racine d’une plante Simhî à fleurs blanches, et le quatrième jour, après que (sa femme) se soit baignée, il doit, la nuit, l’écraser dans de l’eau et l’introduire dans sa narine droite avec (le verset) : « Cette herbe est protectrice, surpassante et puissante. Puissé-je, moi, le fils de cette grande (mère), obtenir le nom d’un père ! »
1. Maintenant le Pumsavana (c’est-à-dire la cérémonie pour assurer la naissance d’un enfant mâle),
2. Avant que (l’enfant dans le ventre de sa mère) ne bouge, au deuxième ou troisième mois (de grossesse).
3. [70]. Un jour où la lune est en conjonction avec un Nakshatra (qui a un nom) de genre masculin, ce jour-là, après avoir fait jeûner (sa femme), la baigner et lui avoir fait revêtir deux vêtements qui n’ont pas encore été lavés, et après avoir écrasé dans l’eau pendant la nuit les racines et les pousses descendantes d’un arbre Nyagrodha, il insère (cela dans sa narine droite) comme ci-dessus, avec les deux (verset) [ p. 292 ] ‘L’enfant d’or’ (Vâ_g_. Samh. XIII, 4) et ‘Formé d’eau’ (ibid. XXXI, 17) ;
4. [71]. Une aiguille de Kusa et une tige de Soma, selon certains (enseignants).
5. [72]. Et il met du fiel de tortue sur ses genoux.
S’il le désire, « Que (le fils) devienne vaillant », il récite sur lui (c’est-à-dire sur l’embryon), modifiant le rite (?), « Tu es le Suparna » (Vâ_g_. Sanh. XII, 4), (le Yanus) devant (les formules appelées) « pas de Vishnu ».
1. Maintenant le Sîmantonnayana (ou la séparation des cheveux de la femme enceinte).
2. [73]. (il est exécuté) comme le Pumsavana ;
3. Lors de sa première grossesse, au sixième ou huitième mois.
4. [74]. Après avoir préparé un plat de nourriture sacrificielle, contenant du sésame et des haricots Mudga, et avoir sacrifié à Pragâpati, il se sépare de l’épouse, qui est assise à l’ouest du feu sur une chaise moelleuse, les cheveux relevés (c’est-à-dire en commençant par le devant) avec un bouquet contenant un nombre pair de fruits Udumbara [ p. 293 ] verts, et avec trois bouquets d’herbe Darbha, avec une plume de porc-épic à trois taches blanches, avec un bâton de bois de Vîratara et avec un fuseau plein. avec les mots, ‘Bhûr bhuva_hgh_.’
5. Ou (il sépare les cheveux une fois) avec chacun des (trois) Mahâvyâhritis.
6. [75]. Il attache (les fruits d’Udumbara, etc.) à un fil de trois brins torsadés avec (les mots) : « Cet arbre est riche en sève ; comme cet arbre, riche en sève, sois fécond. »
7. [76]. (Le mari) dit alors aux deux joueurs de luth : « Chantez le roi, ou si quelqu’un d’autre est encore plus vaillant. »
8. [77]. Ici, certains prescrivent également une certaine strophe (à chanter par les joueurs de luth) : « Soma seul est notre roi. Puissent ces tribus humaines habiter sur tes rives, ô (fleuve) dont la domination est ininterrompue, NN ! » — il nomme ici le nom du fleuve près duquel elles habitent.
9. Puis (suit) l’alimentation des Brâhmanas.
1. [78]. Soshyantîm adbhir abhyukshaty egatu dagamâsya iti (Vâ_g_. Sagh. VIII, 28) pâg yasyai to iti (ibid. 29).
2. [79] Athâvarâvapatanam, avaitu pririni _srisarâyv attave, naiva mârisena pívari na kashmii<i<iriris .
3. Lorsque le garçon naît, il accomplit pour lui, avant que le cordon ombilical ne soit coupé, le medhâganana [ p. 294 ] (production de l’intelligence) et l’âyushya (rite pour procurer une longue vie).
4. [80]. (Le medhâganana est exécuté de la manière suivante Avec son quatrième doigt et avec (un instrument d’)or, il donne (à l’enfant) du miel et du ghee, ou du ghee (seul), à manger avec (les formules), ‘Bhûh je mets en toi ; bhuvah je mets en toi ; svah je mets en toi. Bhûr bhuva_hgh_ tout ce que je mets en toi.’
5. Il effectue ensuite l’âyushya.
6. Près de son nombril ou de son oreille droite, il murmure : « Agni vit longtemps ; à travers les arbres, il vit longtemps. Par cette longue vie, je te rends longévif. »
« Soma vit longtemps ; grâce aux herbes, il est, etc.
« Le Brahman a une longue vie ; c’est par le Brâhman qu’il est, etc.
« Les dieux vivent longtemps ; ils le sont grâce à l’ambroisie (amrita), etc.
« Les Rishis vivent longtemps ; grâce à leurs observances, ils sont, etc.
« Les Pères vivent longtemps ; grâce aux oblations Svadhâ (ou oblations faites aux Mânes), ils sont, etc.
« Le sacrifice est de longue durée ; il est dû aux frais sacrificiels, etc.
« L’océan est longévif ; à travers les fleuves, il est longévif. Par cette longue vie, je te rends longévif. »
7. Et trois fois le verset : « L’âge triple » (Vâ_g_. Samh. III, 62).
8. S’il désire « qu’il vive jusqu’au bout sa vie », il doit le toucher avec l’hymne Vâtsapra (Vâ_g_. Samh. XII, 18-29).
9. Dans l’Anuvâka commençant par « Du ciel » (XII, 18 seq.), il omet le dernier Rik (XII, 29).
10. Après avoir placé cinq Brâhmanes vers les (cinq) régions, il devrait leur dire : « Soufflez sur cet (enfant). »
11. [81]. Le (Brâhmana placé) à l’est devrait dire : Respiration ascendante !
12. Celui du sud, « Respiration arrière ! »
13. Celui à l’ouest, « En descendant le souffle ! »
14. Celui du nord, « Expiration ! »
15. Le cinquième, regardant vers le haut, devrait dire : « On inspire ! »
16. Ou (le père) peut le faire lui-même, en faisant le tour (de son enfant), s’il ne trouve aucun (Brâhmanas).
17. [82]. Il récite sur le lieu où (l’enfant) est né : « Je connais, ô terre, ton cœur qui réside dans le ciel, dans la lune. Je le sais ; puisse-t-il me connaître. Puissions-nous voir cent automnes ; puissions-nous vivre cent automnes ; puissions-nous entendre cent automnes. »
18. [83]. Il le touche ensuite avec (le vers) : « Sois une pierre, sois une hache, sois de l’or impérissable. Tu es vraiment le Soi appelé fils ; ainsi vis cent automnes. » [ p. 296 ]
19 [84]. Il récite ensuite sur sa mère (le verset) : « Tu es Idâ, la fille de Mitra et de Varuda ; toi, femme forte, tu as donné naissance à un fils fort. Sois bénie avec des enfants forts, toi qui nous as bénis avec un fils fort. »
20. Il lave ensuite son sein droit et le donne à l’enfant avec (le verset) : « Ce sein » (Vâ_g_. Samh. XVII, 87) ;
21. [85]. Le (sein) gauche avec (le verset), « Ton sein qui » (ibid. XXXVIII, 5) — avec ces deux (versets).
22. Il pose un pot d’eau près de sa tête avec (le verset) : « Ô eaux, veillez avec les dieux. Comme vous veillez avec les dieux, veillez ainsi sur cette mère qui accouche et sur son enfant. »
23. [86]. Ayant établi près de la porte le feu qui a été gardé depuis l’accouchement (de l’épouse), il jette dans ce feu, au crépuscule du matin et du soir, jusqu’à ce que (la mère) se lève (du lit d’accouchement), des graines de moutarde mélangées à de la balle de riz (en prononçant les noms suivants de démons et de gobelins) : « Que Sanaa et Marka, Upavîra, Sanaikeya, Ulûkhala, Malimluaa, Droaâsa, Kyavana disparaissent d’ici. Svâhâ !
« Il y a Âlikhat, Animisha, Kimvadanta, Upamruti, Haryaksha, Kumbhin, Satru, Pâtrapâmi, Nmmami, Hantrîmukha, Sarshapâri>a kh ce. Propre!’
24. [87]. Si (le démon porteur de maladie) Kumâra attaque le garçon, le père le couvre d’un filet [ p. 297 ] ou d’un vêtement supérieur, le prend sur ses genoux et murmure : Kûrkura, Sukûrkura, Kûrkura, qui tiens fermement les enfants. _Ket ! k_et ! chien ! lâche-le. Révérence à toi, le Sîsara, aboyeur, cintreur.
« Il est vrai que les dieux t’ont accordé une faveur. As-tu donc choisi ce garçon ? »
'_Ket ! k_et ! chien ! lâche-le. Révérence à toi, le Sîsara, aboyeur, cintreur.
« Il est vrai que (la chienne divine) Saramâ est ta mère, Sîsara ton père, le noir et le tacheté (les deux chiens de Yama) tes frères.
« _Ket k_et ! chien ! lâche-le. Révérence à toi, le Sîsara, aboyeur, cintreur. »
25. Il touche ensuite (le garçon) avec (les mots) : « Il ne souffre pas, il ne pleure pas, il n’est pas raide, il n’est pas malade, quand on lui parle et quand on le touche. »
1. [88]. Le dixième jour (après la naissance de l’enfant), le père, après avoir fait lever sa femme et nourri les Brâhmanes, donne un nom (à l’enfant),
2. De deux syllabes, ou de quatre syllabes commençant par une sonante, avec une semi-voyelle dedans, avec une voyelle longue (ou) le Visarga (à sa fin), avec un Krit (suffixe), pas avec un Taddhita ;
3. Avec un nombre impair de syllabes, se terminant par â, avec un Taddhita (suffixe) pour une fille.
4. (Le nom) d’un Brâhmana (devrait se terminer par)
[ p. 298 ]
_s_arman (par exemple Vishnunarman), celui d’un Kshatriya en varman (par exemple Lakshmîvarman), celui d’un Vainya en gupta (par exemple Kandragupta).
5. Au quatrième mois (suit) la sortie.
6. Il fait regarder (à l’enfant) le soleil, en prononçant (le verset) : « Cet œil » (Vâ_g_. Samhitâ XXXVI, 24).
1. [89]. Lorsqu’il revient d’un voyage, il se rend chez lui de la manière indiquée ci-dessus.
2. Lorsqu’il voit son fils, il murmure : « Tu es né de membre en membre ; du cœur tu es né. Tu es vraiment le Soi appelé fils ; ainsi vis cent automnes ! »
3. Il embrasse ensuite sa tête avec (les mots) : « Avec le himkâra (la syllabe mystique hiṅ) de Pramâpati, qui donne la vie mille fois, je t’embrasse, NN ! Vis cent automnes ! »
4. Et trois fois avec (les mots), ‘Avec le himkâra des vaches.’
5. [90]. Il murmure à son oreille droite : « Accorde-nous, ô Indra généreux et persévérant, de riches et abondants trésors. Donne-nous cent automnes à vivre ; donne-nous de nombreux héros, Indra à la mâchoire puissante ; »
6. [91]. Dans l’oreille gauche : « Indra, accorde-nous les plus beaux trésors : la perspicacité, le bonheur, l’accroissement de nos richesses, la santé de nos corps, la douceur de nos paroles, et que nos jours soient de bons jours. »
7. Pour une fille, il embrasse seulement la tête en silence.
[ p. 299 ]
1. Au sixième mois, l’Annaprâsana (ou première tétée avec de la nourriture solide).
2. [92]. Après avoir préparé un plat de nourriture sacrificielle et sacrifié les deux Âgyabhâgas, il offre deux oblations Âgya (la première avec le verset) : « Les dieux ont engendré la déesse Parole ; de nombreux animaux la prononcent. Puisse-t-elle, la douce voix, la vache qui (pour le lait) nous donne sève et jus, Parole, la hautement louée, venir à nous. Svâhâ ! »
3. Et la deuxième (oblation) avec (le verset) : « Puisse-t-il nous fortifier aujourd’hui » (Vâ_g_. Samhitâ XVIII, 33).
4. Il sacrifie ensuite (quatre oblations) de nourriture cuite avec (les formules),
« En respirant, puis-je savourer la nourriture. Svâhâ !
« En respirant, puis-je apprécier les odeurs. Svâhâ !
« Par mon œil, puis-je jouir des choses visibles. Svâhâ !
« Par mon oreille, puis-je jouir de la renommée. Svâhâ ! »
5. Après avoir mangé, il mettra à part des aliments de toutes sortes et de toutes sortes de saveurs, et il les lui donnera à manger.
6. [93]. Silencieusement ou avec (le mot), « Hanta » (c’est-à-dire bien !). Car il est dit dans le Sruti : « Les hommes (vivent) du mot hanta. »
7. (Il nourrit l’enfant) avec de la chair (de l’oiseau appelé) Bhâradvâgî, s’il souhaite (à l’enfant) la fluidité de la parole,
8. Avec de la chair de perdrix, si la nourriture est abondante, [ p. 300 ]
9. Avec le poisson, si la rapidité,
10. (Avec la chair) de (l’oiseau) Krikashâ, si longue vie,
11. (Avec la chair) de (l’oiseau) Âti, si désireux d’un éclat sacré,
12. Avec tous, si désireux de tous.
13. Ou chaque (sorte de) nourriture une par une. Puis (suit) l’alimentation des Brâhmanas, ou chaque (sorte de) nourriture une par une. Puis l’alimentation des Brâhmanas.
Fin du Premier Kânda.
269:1 1, 1. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 1; Ârivalâyana-Grihya I, 1, etc. Il me semble que le professeur Stenzler n’a pas tout à fait raison de donner aux premiers mots du texte athâta_h_, qu’il traduit par ‘nun also’, l’explication suivante : ‘das heisst, nach Beendigung des Srauta-sûtra von Kâtyâyana’. Je pense plutôt qu’il peut être démontré que atah ne contient pas de référence à quelque chose qui précède ; ainsi le Srauta-sûtra, qui forme la première partie de toute la collection des Sûtras, est ouvert de la même manière par les mots athâtoऽdhikâra_h_. ↩︎
269:2 La description de la forme standard du sacrifice domestique commence par une énumération des cinq soi-disant bhûsamskâra (parisamuhya, etc.). Sur le samûhana (car parisamuhya dérive p. 270 de la racine ûh, et non de vah ; comp. ci-dessous, II, 4, 2 : pâminâgnim parisamûhati), voir Sâṅkhâyana I, 7, 11 ; Gmhya-samgraha-parimishma I, 37, etc. Sur les lignes tracées sur la surface sacrificielle, voir Sâṅkhâyana I, 7, 6 seq. Âmvalâyana I, 3, 1; Gmhya-samgraha-parimishma I, 47 seq. ↩︎
270:4 Pûrvavat (« comme ci-dessus ») peut éventuellement, comme le comprend le professeur Stenzler, avoir été dit à propos de la règle de Kâtyâyana, II, 3, 33 : Tâbhyâm (scil. pavitrâbhyâm) utpunâti Savitur va iti. Mais il est également possible que l’expression se réfère au deuxième Sûtra de ce chapitre, où il est dit : prokshaîî_hîmîri_tya. Sur upayamanân kuîân, comp. Kâtyâyana I, 10, 6-8. ↩︎
270:1 2, 1. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 1, 3. ↩︎
271:2 Sâṅkhâyana I, 1, 4. ↩︎
271:3 Sâṅkhâyana I, 1, 8. ↩︎
271:4 La nourriture _kâtushprâs_ya est préparée, au moment de l’installation des feux de Srauta, pour les quatre principaux prêtres officiants des sacrifices de Srauta. Comp. Satapatha Brâhmaâtushprâa II, 1, 4. Les règles correspondantes du Kâtyâyana concernant l’Âdhâna des feux de Srauta se trouvent aux versets IV, 7, 15 et 16. ↩︎
271:5 Comp. les remarques sur ce Sûtra, dans l’Introduction, pp. 265 seq. ↩︎
271:6 Satapatha Brâhmana XI, 5, 6, 1: ‘Il y a cinq grands sacrifices qui sont de grands Sattras, à savoir le sacrifice aux êtres vivants, le sacrifice aux hommes, le sacrifice aux Mânes, le sacrifice aux dieux, le Brahmayanda.’ Comme les cérémonies de Gnhya sont incluses ici dans la catégorie des mahâyandâs ou grands sacrifices, elles requièrent, selon les maîtres dont l’opinion est exprimée dans le Sûtra 5, une forme d’Agnyâdhâna (mise en place du feu sacré) analogue à l’Agnyâdhâna du rituel de Srauta, et contenant, comme cet Âdhâna, l’acte de l’Aranipradâna ou remise des bois d’allumage (Sûtra 5). ↩︎
271:7 Les divinités de l’Agnyâdheya, ou de la cérémonie Srauta correspondant au rite Girihya dont il est question ici, sont Agni pavamâna, Agni pâvaka, Agni srikī et Aditi. Sur les Âriyabhâgas, voir Sâṅkhâyana I, 9, 7, etc. ↩︎
271:8 Les versets Vâ_g_. Samh. XXI, 3, 4, les deux versets cités p. 272 Kâty. XXV, 1, 11, et cinquièmement le verset Vâ_g_. Samh. XII, 12, sont prescrits pour le Sarvaprâyammitta (ou cérémonie expiatoire générale), voir Kâtyâyana ll ↩︎
272:11 Le professeur Stenzler, à la suite de Gayarâma, prend le tout comme un seul mantra, qu’il traduit : ‘Ungehemmet sei Agni’s Spende, die durch die That ich überreich machte, bahnschaffende Götter !’ Mais les mots yat karmanâtyarîrinam sont les mots d’ouverture d’un Mantra cité Satapatha Brâhmana XIV, 9, 4, 24, (comp. aussi Ânvalâyana-Gnhya I, 10, 23 ; le lien dans lequel atyarîrinam se trouve ici montre que le mot désigne une erreur commise dans l’œuvre sacrificielle en en faisant trop.) Les mots devâ gâtuvidah sont le Pratîka de Vâ_g_. Sanhitâ VIII, 21. Je n’ai donc aucun doute qu’ayâsy Agner vashankntam (ou peut-être ayâsy Agner (?) et vashankntam (?)) soit également un Pratîka. Bien entendu, la traduction de ces mots restera incertaine jusqu’à ce que le Mantra auquel ils appartiennent soit découvert. ↩︎
272:12 Sur le jet au feu des Barhis, comp. Kâtyâyana III, 8. ↩︎
273:1 3, 1. Sur vaivâhya, que j’ai traduit par beau-père, comp. la note sur Sâṅkhâyana II, 15, I. ↩︎
273:2-3 2, 3. Comp. ci-dessous, Sûtra 31, et Sâṅkhâyana-Grihya II, 15, 10. ↩︎
273:6 Ârivalâyana-Grihya I, 24, 7. ↩︎
273:8 J’ai traduit selon la lecture de Âsvalâyana (ll § 8), vidyutâm au lieu de udyatâm. ↩︎
273:9-10 9, 10. Il n’y a aucun doute que ces Sûtras doivent être divisés p. 274 ainsi : pâdayor anya_m_. vishtara asînâya savya_mtmtntm_ prakshâlayati. Ainsi, il est dit dans le Khâdira-Gthya : vishtaram âstîrya . . . adhyâsîta. pâdayor dvitiyayâ (scil. ritâ) dvau ket. Gobhila a le Sûtra : pâdayor anyam. ↩︎
274:11 Les mots brâhmana_snk_et se réfèrent à l’hôte, comme le montre la comparaison avec Ânvalâyana I, 24, 11. ↩︎
274:12 Comp. Âsvalâyana ll § 22; Sâṅkhâyana III, 7, 5. ↩︎
274:13 Le jeu de mots (âpas = eaux, avâpnavâni = puis-je obtenir) est intraduisible. ↩︎
274:16 Ârivalâyana-Grihya I, 24, 14. ↩︎
274:17 Ârivalâyana-Grihya I, 24, 15. ↩︎
274:18 Ârivalâyana-Grihya ll Annariane au lieu de annâriane est simplement une erreur d’orthographe. ↩︎
275:21 Ce sont les trois versets, Vâ_g_. Samhitâ XIII, 27-29. ↩︎
275:22 Ârivalâyana-Grihya I, 24, 25. ↩︎
275:23 Âsvalâyana ll § 27. ↩︎
275:24 Âsvalâyana ll § 26. ↩︎
276:29-30 29, 30. Ces Sûtras sont identiques à deux Sûtras du Sâṅkhâyana-Grihya II, 15, 2.3. Voir la note qui s’y trouve. Il me semble inadmissible de traduire le § 29, comme le fait le professeur Stenzler : Der Argha darf aber nicht immer ohne Fleisch sein. ↩︎
276:31 Sâṅkhâyana-Grihya II, 15, 10. ↩︎
276:1-5 4, 1-5. Voir Sâṅkhâyana-Grihya I, 5, 1-5 et les notes. ↩︎
277:6 C’est-à-dire sous les constellations Uttaraphalgunî ou les deux constellations qui la suivent, Uttarâshâdhâ ou les deux constellations qui la suivent, Uttarabhâdrapadâ ou les deux constellations qui la suivent. ↩︎
277:12 Les mots du Mantra bhavâ krishriînâm abhiriastipâvâ sont sans aucun doute une imitation du Rig-veda I, 76, 3, bhavâ yariâriâm abhiriastipâvâ (où les mots sont appliqués à Agni). Ainsi, l’utilisation du masculin abhiriastipâvâ en référence à la mariée peut s’expliquer. ↩︎
277:13 Comp. Atharva-veda XIV, 1, 45. Ce passage parallèle nous montre la manière de corriger le texte de ce Mantra très corrompu. ↩︎
278:14 La traduction littérale serait : « Il apaise (samaññayati) les deux… Que les eaux apaisent (samaññantu) nos cœurs. » C’est une véritable onction de l’époux et de l’épouse qui a eu lieu, et nous ne pouvons accepter la traduction du professeur Stenzler (basée sur la note de Gayarâma : samaññayati parasparam sammukhîkaroti), par laquelle la signification propre de samaññayati est effacée : Dann heisst (der Vater der Braut) sie beide zusammentreten. Voir la note sur Sâṅkhâyana-Gñhya I, 12, 5. Le passage parallèle du Khâdira-Gñhya se déroule ainsi : apareñâgnim auduko gatvâ pâñigrâha_mññ_ñed, vadhû_mñk_a, samaññantv ity avasikta_h_. ↩︎
278:16 Comp. Rig-veda X, 85, 44. 40. 41. 37. ↩︎
279:3 5, 3. Voir la note sur Sâṅkhâyana-Grihya I, 9, 12. ↩︎
279:6 Voir la note 11 — J’ai modifié la division des Sûtras 6 et 7, de manière à associer le mot vivâhe au septième Sûtra. La règle du § 6 a un caractère entièrement général ; les formules énoncées au § 7 sont données pour l’occasion particulière de la cérémonie de vivâha. ↩︎
280:8 Taittirîya Samhitâ III, 4, 6, 1: ‘Par quel sacrifice il désire atteindre le succès, à ce (sacrifice) il doit faire des oblations avec eux (c’est-à-dire avec les Abhyâtâna Mantras) : alors il atteindra le succès par ce sacrifice.’ ↩︎
280:9 Au lieu de sa i havya_h nous devrions lire probably sa u havyah_, ou, comme le Taitt. Sa nous devrions lire probably sa u havyah. III, 4, 4, 1 donne, sa hi havya_h_. Le Maitr. Sa nous devrions lire probably sa u havyah. a vihavyah (II, 10, 2). ↩︎
280:10 Les mots « dans ce pouvoir de sainteté… svâhâ! » doivent être ajoutés à chaque membre de la formule entière (comp. Atharva-veda V, 24). Les expressions « pères » et « grands-pères », qui sont répétées deux fois à l’identique dans la traduction, représentent la première fois pitara_hpitâmahâh_, puis tatâs tatâmahâh du texte sanskrit. ↩︎
281:1 6, 1. Sâṅkhâyana I, 13, 15; Âsvalâyana I, 7, 8. ↩︎
282:2 Sâṅkhâyana I, 18, 3; 14, 1; Âsvalâyana I, 7. 13. ↩︎
282:3 Rig-veda X, 85, 36; Sâṅkhâyana I, 13, 4, etc. ↩︎
282 : 1 7, 1. Ârivalâyana-Grihya I, 7, 7 ; Sâṅkhâyana-Grihya I, 13, 12. ↩︎
283:4 Voir chap. 6, 1. ↩︎
283:5 Comp. Khâdira-Grihya I, 3 : _srinrisritrikîm utkramayet. Voir aussi Gobhila II, 2 ; Ârivalâyana I, 7, 14. ↩︎
283:1 8, 1. Les textes parallèles ont sakhâ et saptapadî pour sakhe et saptapadâ de Pâraskara. ↩︎
284:3 Voir ci-dessus, I, 4, 15. L’eau mentionnée ici est désignée comme stheyâ âpa_h_ ; voir Sâṅkhâyana-Grihya I, 13, 5 seq. ; Grihya-sarigraha II, 26. 35. ↩︎
284:8 Voir la note sur Sâṅkhâyana-Grihya II, 3, 3. ↩︎
284:9 Rig-veda X, 85, 33. ↩︎
284:10 L’Atharva-veda (XX, 127, 12) a la lecture pra gâyadhvam au lieu de ni shîdantu (dans le premier Pâda) ; le deuxième hémistiche s’énonce ainsi : iho sahasradakshinoऽpi Pûshâ ni shîdati. ↩︎
285:12 J’ai osé, contrairement au professeur Stenzler (« Bei der Hochzeit und auf der Leichenstätte richte er sich nach dem Dorfe »), traduire pravisatât selon son sens originel. Serait-ce là une règle pour les Vânaprasthas qui vivent dans la forêt et n’entrent dans le village qu’à des occasions exceptionnelles ? ↩︎
285:15-17 Sâṅkhâyana I, 14, 13 seqq. ↩︎
285:18 Sâṅkhâyana I, 14, 16. Comp. la note ici. ↩︎
285:19 Dans le texte, le mot « ferme » (dhruva) est neutre dans les deux premières occurrences et désigne l’« étoile ferme » ; la troisième fois, il est féminin et désigne la mariée. Pâraskara a le vocatif poshye pour le nominatif poshyâ de Sâṅkhâyana I, 17, 3 ; voir ci-dessus, § 1 sakhe pour sakhâ. ↩︎
286:21 Sâṅkhâyana I, 17, 5. 6; Âsvalâyana I, 8, 10. 11. ↩︎
286:1 9, 1. L’expression que j’ai traduite par « à partir du mariage » est upayamanaprabhriti. Les commentateurs indiens et le professeur Stenzler expliquent le terme upayamana comme impliquant une référence au Sûtra I, 1, 4, upayamanân kuriân âdâya (« ayant pris les lames de Kuria avec lesquelles il doit saisir la surface inférieure du pot Âriya »). « Le culte du feu domestique », dit Stenzler, suivant les autorités indigènes, « consiste dans les rites qui ont été prescrits ci-dessus (I, 1, 4), à partir du mot upayamana, c’est-à-dire dans la prise des lames de Kuria, la mise du bois sur le feu, l’aspersion et le sacrifice. » Français Comme les rites précédant ce mot, tels que la préparation de la cuillère sacrificielle (I, 1, 3), sont ici exclus, les oblations sont offertes avec la main.’ Il serait facile de montrer que les upayamanâ_hrisrih_ n’ont rien à voir avec les oblations régulières du matin et du soir dont traitent ces Sûtras. La comparaison de Ârivalâyana-Grihya I, 9, 1 (voir aussi Manu III, 67, etc.) ne laisse aucun doute sur le fait qu’upayamana doit être compris ici comme dérivé de upayaririati dans son sens très fréquent de mariage. J’ai traduit le Sûtra en conséquence. ↩︎
286:2 Sur les différentes déclarations des auteurs védiques concernant le moment approprié des oblations du matin, voir Weber’s Indische Studien, X, 329. ↩︎
287:5 Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 17, 9, où la lecture et la construction diffèrent légèrement. Les mots punah svâhâ à la fin du Mantra semblent corrompus ; la répétition fréquente de pumârisam et pumân tout au long du verset suggère la correction purise svâhâ, ou pumbhyah svâhâ, « à l’homme svâhâ ! » ou « aux hommes svâhâ ! » ↩︎
287:1 10, 1. ‘Le même feu’ est le senâgni (le feu appartenant à l’armée) dans le cas du roi, le feu nuptial dans le second cas. Les deux Mantras sont les deux parties de Vâ_g_. Samh. VIII, 51 a. ↩︎
288:2 11, 2. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 18, 3. ↩︎
289:4 Le pot à eau est celui mentionné dans le Sûtra 1. ↩︎
289:6 Satapatha Brâhmana I, 6, 1, 18; XIV, 9, 4, II (= Bnhad Âranyaka VI, 4, 12; Livres sacrés de l’Orient, vol. xv, p. 218). ↩︎
289:8 Taittiriya Samhit II, 5, 1, ↩︎
290:9 Voir ci-dessus, chap. 8, 8. ↩︎
290:1 12, 1. Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 3, 3. Les divinités des fêtes Srauta correspondantes sont, à la pleine lune, Agni et Agnî-shomau ; à la nouvelle lune, Agni, Vishriu et Indrâgnî. ↩︎
290:2 Comp. ci-dessous, II, 9, 3. ↩︎
290:3 Sânkhâyana-Grihya II, 14, 3, 4. ↩︎
291:1 13, 1. J’ai traduit selon la lecture d’un Mantra similaire trouvé dans l’Atharva-veda (VIII, 2, 6), qui est sans doute correct, sahasvatî au lieu de sarasvatî. ↩︎
291:3 14, 3. Les mots « comme ci-dessus » se réfèrent au chap. 13, 1. ↩︎
292:14_4 Comp. Sâṅkhâyana-Grihya I, 20, 3. ↩︎
292:5 Les commentateurs affirment que kûrmapitta (fiel de tortue) signifie « un plat avec de l’eau ». Je n’accorde aucune confiance à cette affirmation, bien que je ne puisse actuellement en démontrer l’origine. Je ne suis pas sûr de la traduction de vikrityâ (ou vikritya ?). Mais il me semble impossible que ce soit le nom du mètre Vikriti. « Pas de Vishriu » est un nom pour les Yarius qui suivent dans le Sârihitâ celui prescrit dans ce Sûtra. Il commence ainsi : « Tu es le pas de Vishriu, etc. » (Vâg. Sârih. XII, 5). ↩︎
292:2 15, 2. C’est-à-dire que le Nakshatra sous lequel la cérémonie est effectuée doit être de genre masculin ; la femme doit jeûner, etc. (voir chap. 14, 3). ↩︎
292:15_4 Sankhâyana-Grihya I, 22, 8; Ârivalâyana I, 14, 4. ↩︎
293:6 Sâṅkhâyana I, 22, 10. ↩︎
293:7 Sâṅkhâyana ll §§ 11, 12; Valâyana II § 6. ↩︎
293:8 Âkvalâyana ll § 7. Je prends avimuktakakre pour être le vocatif du féminin. ↩︎
293:1 16, 1. Satapatha Brâhmana XIV, 9, 4, 22. ↩︎
293:2 Atharva-veda I, II, 4. ↩︎
294:4 Comp. Satapatha Brâhmana XIV, 9, 4, 23 seqq. (Bnhad Âranyaka VI, 4, 24 seqq.; SBE, XV, 222 seq.). Le texte contient anâmikayâ suvarnântarhitayâ, qui signifie littéralement : avec le doigt sans nom (ou quatrième), entre lequel (et la nourriture) de l’or a été placé. ↩︎
295:11 11 seqq. Pour traduire les termes techniques des différents types de souffle, j’adopte les expressions choisies par le professeur Max Müller, SBE, XV, 94. Quant à l’ensemble du rite, comp. Satap. Br. XI, 8, 3, 6. ↩︎
295:17 Comp. ci-dessus, I, 11, 9. La comparaison du Mantra parallèle ne laisse guère de doute sur le fait que veda (le premier mot du verset) est la première personne, et non la troisième, et bhûmi le cas vocatif. Comparer le vocatif darvi du Vâ_g_. Samhitâ, tandis que l’Atharva-veda a darve. Lanman, Noun-Inflection, p. 390. ↩︎
295:18 Satapatha Brâhmana XIV, 9, 4, 26; Ânvalâyana I, 15, 3. ↩︎
296:19 Satapatha Brâhmana ll § 27. Comp. Note du professeur Max Müller, SBE, XV, 223 seq. ↩︎
296:21 Satapatha Brâhmana l.1. § 28. ↩︎
296:23 Sur le sûtikâgni, comp. Satap. Br. ll § 23; Sâṅkhâyana-Grihya I, 25, 4, etc. ↩︎
296:24 Kûrkura me semble, et c’est aussi la p. du professeur Stenzler. 297 avis, identique à kurkura, kukkura (« chien »). Le dictionnaire de Saint-Pétersbourg l’explique ainsi : « Nom d’un démon menaçant les enfants (peut-être une personnification de la toux). » ↩︎
297:1 17, 1. Comp. Gobhila II, 8, 14; Âsvalâyana I, 15, 4. ↩︎
298:1 18, 1. Voir Kâtyâyana, Srauta-sûtra IV, 12, 22 seq. : Avec les mots, ‘Maison, n’aie pas peur’, etc. (Vâ_g_. Samh. III, 41) il s’approche de la maison. Avec, ‘Pour la paix vous’ (III, 43) il y entre. ↩︎
298:5 Rig-veda III, 36, 10. ↩︎
298:6 Rig-veda II, 21, 6. ↩︎
299:2 Rig-veda VIII 100, 11. ↩︎