[ p. 301 ]
1. [^756]. Lorsque (le fils) atteint l’âge d’un an, la tonsure (Kûdûn_a) doit être pratiquée,
2. Ou avant l’expiration de la troisième (année).
3. Lorsqu’il aura seize ans, le Kesânta (c’est-à-dire le rasage de sa barbe) devra être fait,
4. Ou, selon que cela est considéré comme propice par tous (les différentes familles).
5. Après que la nourriture a été distribuée aux Brâhmanes, la mère prend le garçon, le baigne, lui met un vêtement de dessous et un vêtement de dessus qui n’ont pas encore été lavés, et le mettant sur ses genoux, elle s’assoit à l’ouest du feu.
6. Le père, prenant sa femme, sacrifie des oblations Âgya, et après avoir pris la nourriture (sacrificielle), il verse de l’eau chaude dans de l’eau froide avec (les mots) : « Avec de l’eau chaude, viens ici, Vâyu ! Aditi, coupe les cheveux. »
7. Lors de la cérémonie de Kesânta (Sûtra 3), « cheveux et barbe » (au lieu de « cheveux »).
8. Il y jette un morceau de beurre frais, ou de ghee, ou du caillé (c’est-à-dire dans l’eau, Sara 6).
9. [1]. Prenant un peu (d’eau), il humidifie les cheveux près de l’oreille droite avec (la formule) : « Sur l’impulsion de Saviri, que les eaux divines humidifient [ p. 302 ] ton corps afin que longue vie et splendeur soient à toi. »
10. [2]. Après avoir démêlé (les cheveux) avec une plume de porc-épic à trois taches blanches, il y place trois jeunes pousses de Kusa avec (la formule), ‘Herbe’ (Vâ_g_. Sash. IV, 1).
11. [3]. Prenant un rasoir de cuivre avec (la formule), « Ami de nom » (Vâ_g_. Samh. III, 63 a), il coupe (les cheveux) avec (la formule), « J’ai coupé » (ibid. 63b), (et avec la formule), « Le rasoir avec lequel Savit_ri_, le connaisseur, a rasé (la barbe) du roi Soma et Varuma, avec cela, ô Brâhmamas, rasez-lui (la tête), afin qu’il soit béni d’une longue vie et qu’il atteigne la vieillesse. »
12. Il coupe (les pousses de Kusa) avec les cheveux, et les jette sur un morceau de crottin de taureau qu’ils gardent au nord du feu.
13. De la même manière deux autres fois en silence.
14. L’humidification et les autres rites sont répétés avec les deux autres (touffes de cheveux).
15. Derrière (le vers), ‘L’âge triple’ (Vâ_g_. Samh. III, 62).
16. [4]. Puis, à gauche, avec (le verset) : « Avec cette prière par laquelle tu peux, toi, puissant, aller au ciel, et longtemps voir le soleil : avec cette prière, je te rase pour la vie, l’existence, la gloire, le bien-être. » [ p. 303 ]
17. Il se rase trois fois tout autour de la tête, de gauche à droite ;
18. Y compris le visage, lors de la cérémonie de Kesânta.
19. [5]. (Il récite le verset) « Quand le raseur se rase les cheveux avec le rasoir, le blessant, le bien formé, purifie sa tête, mais ne lui enlève pas la vie. »
20. [6]. Il ajoute (le mot), « son visage » lors de la cérémonie de Kesânta.
21. Avec cette eau (Sûtras 6, 8), il humidifie sa tête et donne le rasoir au barbier en disant : « Sans le blesser, rase-le. »
22. Les mèches de cheveux qui restent doivent être disposées de manière à ce qu’elles soient considérées comme de bon augure (dans sa famille).
23. [7]. Après avoir déposé ce tas de crottes avec les cheveux, de manière à le cacher dans une étable, ou dans un petit étang, ou à proximité d’un point d’eau, il offre un cadeau facultatif au maître ;
24. Une vache à la cérémonie de Kesânta.
25. Après que le Kesânta a été accompli, (le jeune) doit observer la chasteté et ne doit pas être rasé pendant un an, ou douze nuits, ou six nuits, ou au moins trois nuits.
1. Il doit initier un Brâhmane, lorsqu’il a huit ans, ou dans la huitième année après la conception,
2. Âsvalâyana, lorsqu’il avait onze ans, [ p. 304 ]
3. Un Vaisya, lorsqu’il a douze ans.
4. Ou selon ce qui est considéré comme propice par tous (les différentes familles).
5. Il doit nourrir les brahmanes. Et ils le conduisent (c’est-à-dire le garçon qui doit être initié), la tête rasée de tous côtés et parée d’ornements.
6. [8]. (Le maître) le fait se placer à l’ouest du feu et dire : « Je suis venu ici pour être étudiant (brahmakarya). » Et : « Je serai un étudiant (brahmakârin). »
7. Il lui fait ensuite revêtir un vêtement avec (le verset) : « De la même manière que Birhaspati a revêtu Indra du vêtement d’immortalité, ainsi je te revêts (de ce vêtement), pour la longue vie, la vieillesse, la force, la splendeur. »
8. [9]. Il noue autour de lui la ceinture avec (le verset que récite le jeune homme) : « Voici qu’est venue à moi, éloignant les mauvaises paroles, purifiant mon espèce comme un purificateur, se revêtant, par (le pouvoir de) l’inspiration et de l’expiration, de force, cette déesse sœur, cette ceinture bénie. »
9. [10]. Ou : « Un jeune homme, bien vêtu, habillé, est venu ici. En naissant, il devient glorieux. Les sages, les dévots, qui tournent leur esprit vers les dieux, le louent. »
10. Ou silencieusement.
11. Il lui donne le bâton. [ p. 305 ]
12. (L’étudiant) l’accepte avec (le verset) : « Mon bâton qui est tombé à terre en plein air, je le reprends pour la longue vie, la sainteté, le saint éclat. »
13. [11]. Selon certains (enseignants), il accepte le bâton de la manière prescrite pour l’inauguration, car il est dit : « Il entre dans une longue Sattra (ou période sacrificielle). »
14. (L’enseignant) remplit alors avec ses mains jointes les mains jointes (de l’élève) d’eau avec les trois (verset) : « Vous êtes les eaux » (Vâ_g_. Samh. XI, 50 seqq.).
15. [12]. Il lui fait ensuite regarder le soleil avec (le vers), « Cet œil » (Vâ_g_. Samh. XXXVI, 24).
16. [13]. Il touche alors son cœur, (tendant) par-dessus son épaule droite, avec (les mots) : « Dans ma volonté, je prends ton cœur, etc. »
17. [14]. Il saisit alors la main droite (de l’étudiant) et dit : « Quel est ton nom ?
18. Il répond : « Je suis NN, monsieur ! »
19. Il lui dit alors : « De qui es-tu l’élève (brahmakârin) ? »
20. [15]. Après que (l’étudiant) a dit : « À toi ! » — (le [ p. 306 ] maître répond) « Tu es l’élève d’Indra ; Agni est ton maître ; je suis ton maître, NN ! »
21. Il lui confie ensuite la responsabilité des êtres vivants avec (les formules) : « À Pragâpati je te confie la responsabilité. Au dieu Saviri je te confie la responsabilité. Aux eaux et aux herbes je te confie la responsabilité. Au Ciel et à la Terre je te confie la responsabilité. Aux devâs Vigves je te confie la responsabilité. À tous les êtres je te confie la responsabilité pour qu’ils soient à l’abri du mal. »
1. [16]. Après avoir contourné le feu, le côté droit tourné vers lui, il s’assied.
2. Saisissant (l’étudiant), il sacrifie les oblations Âgya, et après avoir partagé (les restes de la nourriture sacrificielle), il lui ordonne : « Tu es un étudiant. Prends de l’eau. Accomplis le service. Ne dors pas pendant la journée. Garde le silence. Mets du combustible (sur le feu). Prends de l’eau. »
3. Il récite alors le Sâvitrî à celui qui est assis au nord du feu, le visage tourné vers l’ouest, assis près du maître, et regarde (le maître), tandis que (le maître) le regarde ;
4. [17]. Certains disent, à (l’étudiant) qui est debout ou assis au sud (du feu) ;
5. Pâda par Pâda, (puis) hémistiche par hémistiche, et la troisième fois le verset entier, en le récitant ensemble (avec l’étudiant) ; [ p. 307 ]
6. Après un an, ou après six mois, ou après vingt-quatre jours, ou après douze jours, ou après six jours, ou après trois jours.
7. [18]. Cependant, à un Brâhmana, il devrait réciter immédiatement un vers (Sâvitrî) en mètre Gâyatrî. Car il est dit dans la Sruti : « À Agni appartient en effet le Brâhmana. »
8. Un verset de Trishtubh à un Râtanya,
9. Un Gagatî à un Vaisya,
10. Ou un Gâyatrî aux (personnes de) toutes (castes).
1. Maintenant, la mise en carburant.
2. [19]. Il essuie de sa main (le sol) autour du feu avec (la formule) : « Agni, glorieux, rends-moi glorieux. Comme toi, glorieux Agni, tu es glorieux, ainsi, ô glorieux, conduis-moi à la gloire. Comme toi, Agni, tu es le gardien du trésor du sacrifice pour les dieux, ainsi puis-je devenir le gardien du trésor des Védas pour les hommes. »
3. [20]. Après avoir répandu de l’eau autour du feu de gauche à droite, il se lève et pose un morceau de bois sur le feu avec les textes.
« J’ai apporté à Agni un morceau de bois, aux grands Gâtavedas. Comme toi, Agni, tu es enflammé par le bois, ainsi je suis enflammé par la vie, la perspicacité, la vigueur, la progéniture, le bétail, le saint éclat. »
« Que mon maître soit le père de fils vivants ; que je sois plein de perspicacité, sans oubli (de ce que j’ai appris) ; que je devienne plein de gloire, de splendeur, d’éclat sacré, un amateur de nourriture. Svâhâ ! [ p. 308 ]
4. De la même manière (il met) un deuxième (morceau de bois) ; et ainsi un troisième.
5. Ou (chaque morceau) avec (le vers), ‘À toi est ceci’ (Vâ_g_. Samh. II, 14).
6. Ou (il utilise) les deux (ce verset et les formules données dans le Sûtra 3).
7. [21]. L’essuyage et l’aspersion (d’eau) autour (du feu sont répétés) comme ci-dessus.
8. Après avoir réchauffé ses deux mains, il s’essuie la bouche avec (les formules) :
« Agni, tu es le protecteur des corps. Protège mon corps. Agni, tu es le donneur de vie. Donne-moi la vie. Agni, tu es le donneur de vigueur. Donne-moi de la vigueur.
« Agni, ce qui manque dans mon corps, restaure-le dans sa plénitude.
« Que le dieu Savitri m’accorde la perspicacité, que la déesse Sarasvatî, que les deux divins Asvins, couronnés de lotus, m’accordent la perspicacité. »
1. Ici (suit l’étudiant) en tournée pour demander l’aumône.
2. [22]. Un Brâhmane doit mendier en s’adressant à la femme à qui il demande l’aumône, en mettant le mot « Dame » au début (de sa requête),
3. Un Râganya, avec le mot « Dame » inséré au milieu,
4. Un Vaisya, avec le mot « Dame » placé à la fin.
5. [23]. (Il devrait supplier) trois femmes qui ne refuseront pas ; [ p. 309 ]
6. De six, douze ou un nombre indéfini.
7. De sa propre mère d’abord, selon certains (enseignants).
8. [24]. Après avoir annoncé l’aumône reçue à son maître, il devrait rester debout, en silence, pendant le reste de la journée, selon certains.
9. [25]. Après avoir récupéré du bois de chauffage dans la forêt sans endommager les arbres, il doit le mettre sur le feu comme indiqué ci-dessus et cesser de se taire.
10. Il doit dormir sur le sol et ne pas manger d’aliments piquants ou salés.
11. Porter le bâton, adorer le feu, être obéissant à son gourou, faire la tournée des aumônes (ce sont les devoirs permanents des étudiants).
12. [26]. Il doit éviter le miel et la viande, les bains (pour le plaisir), s’asseoir sur des sièges élevés, fréquenter les femmes, le mensonge et prendre ce qui ne lui est pas donné.
13. [27]. Qu’il vive quarante-huit ans en étudiant les (quatre) Védas,
14. Ou douze ans pour chaque Véda,
15. Ou jusqu’à ce qu’il l’ait appris.
16. Le vêtement (d’un étudiant) doit être fait de chanvre, de lin ou de laine (selon qu’il est un Brâhmana, un Kshatriya ou un Vainya).
17. Le vêtement supérieur d’un Brâhmana devrait être une peau d’antilope,
18. Celle d’un Râganya, la peau d’un cerf tacheté, [ p. 310 ]
19. Celui d’un Vaigya, une peau de chèvre ou de vache.
20. Ou si (le genre de vêtement prescrit) n’est pas disponible, une peau de vache (devrait être portée) par tous, car c’est à elle qu’appartient la première place (parmi tous les types de vêtements).
21. La ceinture d’un Brâhmana devrait être faite d’herbe Munda,
22. Celui d’un Kshatriya devrait être une corde d’arc,
23. Celui d’un Vaisya, fait de Mûrvâ (ie Sanseveria Roxburghiana).
24. [28]. S’il n’y a pas de Muñña (ou des autres articles prescrits aux §§ 22, 23, les ceintures doivent être faites) d’herbe Kuña, de la plante Añmantaka ou d’herbe Balbaña (respectivement).
25. Le bâton d’un Brâhmana est en bois de Palâna,
26. Celui d’un Râganya de bois de Bilva,
27. Celui d’un Vaisya en bois d’Udumbara.
28. Ou tous (des sortes de bâtons peuvent être utilisés) par tous.
29. Si le maître l’appelle, il se lèvera et répondra.
30. Si (le professeur l’appelle) alors qu’il est couché, (il doit répondre) assis ; s’il est assis, debout ; s’il est debout, s’approchant (du professeur) ; s’il s’approchant, accourant.
31. S’il se comporte ainsi, sa renommée lorsqu’il sera devenu Snâtaka (c’est-à-dire lorsqu’il aura pris le bain à la fin de son apprentissage) sera (telle que les gens diront de lui) : « Aujourd’hui il y reste ; aujourd’hui il y reste. »
32. [29]. Il y a trois (sortes de) Snâtakas : un Vidyâ-snâtaka (c’est-à-dire un Snâtaka par la connaissance), un Vrata-snâtaka [ p. 311 ] (c’est-à-dire un Snâtaka par l’accomplissement de ses vœux), et un Vidyâ-vrata-snâtaka (c’est-à-dire un Snâtaka à la fois par la connaissance et par l’accomplissement de ses vœux).
33. Celui qui accomplit la cérémonie du Samâvartana, après avoir terminé l’étude du Véda, mais avant l’expiration du temps de ses vœux, est un Vidyâ-snâtaka.
34. Celui qui accomplit le Samâvartana, après l’expiration de ses vœux, mais avant d’avoir terminé l’étude du Véda, est un Vrata-snâtaka.
35. Celui qui accomplit le Samâvartana, après avoir terminé les deux, est un Vidyâ-vrata-snâtaka.
36. [30]. Jusqu’à la seizième année, le temps (de l’initiation) n’est pas écoulé pour un Brâhmane,
37. Jusqu’au vingt-deuxième pour un Râganya,
38. Jusqu’au vingt-quatrième pour un Vaisya.
39. Après cela (le temps est passé), ils deviennent des patitasâvitrîka (ou des personnes qui ont perdu le droit d’apprendre le Sâvitrî).
40. Personne ne doit initier de tels hommes, ni les enseigner, ni leur offrir des sacrifices, ni avoir de relations avec eux.
41. [31]. Une fois le temps écoulé, ils feront ce qui a été prescrit.
42. [32]. Une personne dont les ancêtres sur trois générations ont été patitasâvitrîkas, est exclue [ p. 312 ] du sacrement (de l’initiation) et de l’enseignement du Véda.
43. [33]. Parmi ces personnes, celles qui désirent recevoir le sacrement peuvent accomplir le sacrifice de Vrâtyastoma puis étudier le Véda, si elles le souhaitent. Car (des personnes ayant fait cela), il est dit : « Les relations avec elles sont permises. »
1. Lorsqu’il a terminé le Veda, il doit prendre le bain (par lequel il devient un Snâtaka) ;
2. [34]. Ou lorsqu’il aura passé quarante-huit ans à étudier ;
3. [35]. Ou encore après (un stage) de douze ans, selon certains (enseignants).
4. (Qu’il prenne le bain seulement) si son gourou lui a donné sa permission.
5. [36]. Règles (concernant l’accomplissement des sacrifices), (textes) à utiliser (lors des sacrifices selon ces règles), et raisonnement (sur la signification des rites et des textes) : c’est le Véda.
6. [37]. Certains disent (qu’il faut étudier le Véda) avec ses six Aṅgas ; [ p. 313 ]
7. Non pas qu’il ne connaisse que le cérémonial.
8. Mais facultativement par celui qui connaît les sacrifices (le bain peut être pris).
9. (L’étudiant) après avoir embrassé (les pieds de) son maître, et mis les morceaux de bois sur le feu, se place au nord d’une enceinte, sur l’herbe Kusa pointée vers l’est, à l’est de huit récipients contenant de l’eau.
10. [38]. « Les feux qui habitent les eaux ; le feu qu’il faut cacher, le feu qu’il faut couvrir, le rayon de lumière, le feu qui tue l’esprit, celui qui est inébranlable, celui qui cause la douleur, le destructeur du corps, le feu qui tue les organes – ceux-là, je les laisse derrière moi. Le feu brillant, que je saisis ici » – avec (cette formule) il tire de l’eau de l’un (des huit vases) ;
11. Avec cela, il s’asperge avec (les mots) : « Je m’asperge avec cela pour la prospérité, la gloire, la sainteté, le saint éclat. »
12. [39]. (Une seconde fois, il tire de l’eau d’un deuxième des huit récipients avec la formule donnée dans le Sûtra 10, en remplaçant les mots « Celui qui brille, etc. » par le verset suivant : « Par lequel tu as créé la prospérité, par lequel tu as touché la surâ, avec lequel tu as oint les yeux, qui est ta gloire, ô Asvins. » [ p. 314 ]
13. (Et il tire de l’eau de trois autres vases) avec (les trois versets), ‘Vous êtes des eaux’ (Vâ_g_. Sash. XI, 50-52), verset par verset.
14. Avec (l’eau tirée des) trois autres (vases), il s’asperge en silence.
15. Ayant desserré sa ceinture avec (le verset), ‘La plus haute bande’ (Vâ_g_. Samh. XII, 12), l’ayant posée, ayant mis un autre vêtement, il adore le soleil —
16. [40]. Avec (les formules) : « Se levant, portant une lance brillante, Indra se tient aux côtés des Maruts ; il se tient aux côtés des dieux qui marchent au matin. Tu es un vainqueur décuplé ; fais de moi un vainqueur décuplé. Fais-moi atteindre la renommée. »
Se levant, brandissant une lance brillante, Indra se tient aux côtés des Maruts ; il se tient aux côtés des dieux qui marchent dans le jour. Tu es un vainqueur au centuple ; fais de moi un vainqueur au centuple. Fais-moi atteindre la renommée.
Se levant, brandissant une lance brillante, Indra se tient aux côtés des Maruts ; il se tient aux côtés des dieux qui marchent dans le soir. « Tu es un vainqueur aux mille victoires ; fais de moi un vainqueur aux mille victoires. Fais-moi atteindre la gloire. »
17. Après avoir mangé du lait caillé ou des graines de sésame, et après s’être fait couper les cheveux emmêlés, les poils du corps et les ongles, il doit se nettoyer les dents avec une branche d’Udumbara en prononçant le verset suivant : « Préparez-vous à la jouissance de la nourriture. Voici le roi Soma : il purifiera ma bouche de gloire et de fortune. » [ p. 315 ]
18. Après s’être oint et lavé de nouveau, il prend le collyre pour le nez et la bouche en disant : « Rassasie mon haleine ascendante et descendante ; rassasie mon œil ; rassasie mon oreille ! »
19. Après avoir versé vers le sud l’eau avec laquelle il s’est lavé les mains, en disant : « Pères, purifiez-vous », il se purifiera et murmurera : « Puissé-je avoir les yeux beaux, le visage rayonnant, les oreilles claires. »
20. [41]. Il doit alors revêtir un vêtement qui n’a pas encore été lavé, ni trempé dans le vin, avec la formule suivante : « Pour m’habiller, pour acquérir la gloire, pour vivre longtemps, j’atteindrai la vieillesse. Je vis cent longs automnes. Pour accroître ma richesse, je me vêtirai. »
21. Puis le vêtement supérieur avec (le verset) : « Avec gloire à moi, Ciel et Terre. Avec gloire, Indra et Birhaspati ! Que la gloire et la fortune me viennent ! Que la gloire soit mon lot ! »
22. [42]. S’il n’a qu’un seul vêtement, il doit se couvrir (d’une partie de ce vêtement comme s’il s’agissait d’un vêtement supérieur) avec la seconde partie du premier (Mantra ; Sûtra 20).
23. [43]. Il prend des fleurs avec (la formule), ‘(Les [ p. 316 ] fleurs) que _Gamadagni a apportées pour l’amour de la foi (a apportées à S_raddhâ?), de l’amour, des sens, je les prends avec gloire et avec fortune.’
24. Il les attache ensuite (à sa tête) avec (le verset) : « La gloire haute et vaste qu’Indra a créée pour les Apsarases, les fleurs liées avec cela, je les attache à moi, pour m’apporter la gloire ! »
25. [44]. Il attache un turban sur sa tête avec (le vers) : « Un jeune homme bien habillé. »
26. (Il met) les deux boucles d’oreilles avec (les mots) : « Tu es un ornement ; que d’autres ornements soient miens. »
27. Il soigne ses deux yeux avec (la formule), ‘Vritra’s’ (Vâ_g_. Sarih. IV, 3 b).
28. Avec (les mots) « Tu es brillant », il regarde son image dans un miroir.
29. Il prend un parasol avec (les mots) : « Tu es la couverture de Birhaspati. Protège-moi du mal. Ne me protège pas de la splendeur et de la gloire. »
30. Avec (les mots) « Vous êtes des soutiens ; protégez-moi de tous côtés », il met les deux chaussures.
31. Avec (les mots) « De tous les pouvoirs de destruction, protégez-moi de tous côtés », il prend un bâton de bambou.
32. (Pour) le nettoyant pour les dents, etc. (les Mantras mentionnés ci-dessus doivent être utilisés) dans tous les cas ; (pour) le vêtement, le parasol et les chaussures, le Mantra (ne doit être récité) que s’ils n’ont pas été utilisés auparavant.
1. Nous allons énoncer les règles de conduite d’un Snâtaka.
2. Un autre (peut observer ces règles) en option. [ p. 317 ]
3 [45]. Qu’il ne danse, ne chante et ne joue pas d’instruments de musique, ni n’aille (voir ou entendre).
4. [46]. Il peut cependant chanter à sa guise, car il existe un autre dicton : « Soit il chante, soit il se réjouit du chant des autres. »
5. [47]. Si tout se passe bien, il n’ira pas de nuit dans un autre village et ne s’enfuira pas.
6. [48]. Il évitera de regarder dans un puits, de grimper à un arbre, de cueillir des fruits, de ramper dans des ouvertures étroites, de se baigner nu, de sauter sur un terrain accidenté, d’employer un langage grossier, de regarder le soleil se lever ou se coucher, et de mendier. Car il existe une Sruti : « Après s’être baigné, il ne doit pas mendier. Car celui qui se baigne éloigne de lui la mendicité. »
7. S’il pleut, il sortira nu et dira : « Que ceci, mon tonnerre, chasse le mal. »
8. Il ne se regardera pas dans l’eau.
9. Ungâtalomnî_mgmgmgn_ga_mgk_a nopahaset.
10. Qu’il appelle la femme enceinte « viganyâ » (celle qui donnera naissance à un enfant) ;
11. Un ichneumon (rouge), saccule ;
12. [49]. Un crâne (kapâla), bhagâla ; [ p. 318 ]
13 [50]. Un arc-en-ciel (Indra-dhanu, l’arc d’Indra), manidhanu (l’arc orné de joyaux).
14. [51]. Il ne faut pas montrer du doigt une vache qui allaite (son veau) à une autre (personne).
15. [52]. Qu’il n’urine ni ne fasse ses excréments dans un champ labouré, sur un sol découvert, ni en se levant ou en se tenant debout.
16. Il s’essuiera avec du bois tombé tout seul.
17. [53]. Il ne devrait pas porter de vêtement teint.
18. Il doit être fixé dans ses intentions, protéger la vie de chacun et être l’ami de tous, pour ainsi dire.
1. [54]. Pendant une période de trois nuits (après le Samâvartana), il doit observer (les) observances suivantes.
2. [55]. Il ne mangera pas de chair et ne boira pas dans un vase de terre.
3. [56]. Il évitera de voir des femmes, des Sûdras, des cadavres, des oiseaux noirs et des chiens, et ne leur parlera pas.
4. [57]. Il ne mangera pas de nourriture funéraire, ni de nourriture d’un [ p. 319 ] Sûdra, ni de nourriture d’une femme en couches (pendant la période de son impureté).
5. Il n’urinera ni n’excrétera, et ne crachera pas au soleil, et ne se couvrira pas contre le soleil.
6. Il prendra de l’eau chaude pour (les rites) dans lesquels l’eau est nécessaire.
7. La nuit, il mangera à la lumière (d’une lampe ou d’un tison).
8. Ou bien dire seulement la vérité (suffit au lieu des autres observances).
9. [58]. De même, une personne qui a reçu la dîkshâ (ou inauguration pour un sacrifice de Soma), devrait observer ces règles en commençant par (ce qui concerne) la lumière du soleil (Sûtra 5), si elle accomplit la cérémonie de Pravargya.
1. [59]. Voici maintenant les cinq grands sacrifices.
2. [60]. De la nourriture de Vaisvadeva, il doit, après avoir aspergé (d’eau) autour (du feu sacré), faire des oblations, avec le mot Svâhâ (répété chaque fois), à Brahman, à Prasâpati, aux (divinités) de la maison, à Kasyapa et à Anumati.
3. [61]. Aux divinités domestiques (il offre) trois [ p. 320 ] (Balis) dans le pot à eau : à Parganya, aux eaux, à la Terre ;
4. À Dhâtri et Vidhâtri aux deux montants de la porte ;
5. Aux différents quartiers (de l’horizon), à Vâyu et (aux divinités présidant) des quartiers ;
6. Au milieu trois (Balis) à Brahman, à l’Air, au Soleil.
7. Au nord de ceux-ci (il offre des Balis) aux devâs Visves et à tous les êtres ;
8. Plus loin vers Ushas et vers le Seigneur des êtres ;
9. Au sud (aux Pères) avec (les mots), Aux Pères, Svadhâ ! Adoration !
10. Après avoir rincé le récipient, il le versera vers le nord-ouest en disant : « Consummation ! Ceci pour toi ! »
11. [62]. Prenant la part du Brâhmana (de la nourriture qu’il va distribuer), il devrait la donner à un Brâhmana, après l’avoir fait se laver, en disant : « Eh bien ! (ceci) pour toi ! »
12. Aux mendiants (religieux) et aux invités, ils doivent distribuer (la nourriture) comme cela leur est dû.
13. Les personnes appartenant à la maison, les jeunes et les vieux, doivent manger ce qui leur est dû ;
14. Ensuite le maître de maison et sa femme.
15. [63]. Ou le maître de maison (devrait manger) en premier, car [ p. 321 ] le Sruti dit : « C’est pourquoi le maître de maison devrait manger la nourriture la plus sucrée avant ses invités. »
16. [64]. Chaque jour, il doit sacrifier avec le mot svâhâ. S’il n’a pas de nourriture (à offrir, il doit faire son offrande) avec autre chose, ne serait-ce qu’un morceau de bois, aux dieux, ou une cruche d’eau, aux Pères et aux hommes.
1. Suit maintenant l’Adhyâyopâkarman (ou cérémonie d’ouverture au début du cursus annuel).
2. [65]. Lorsque les herbes apparaissent (quand la lune est en conjonction) avec _Sravan_a, le jour de pleine lune du mois _Sravan_a, ou le cinquième (Tithi) du mois _Sravan_a sous (le Nakshatra) Hasta ;
3. Après avoir sacrifié les deux portions Âgya, il offre deux oblations Âgya, (à savoir,)
4. À la Terre et à Agni, s’il étudie le Rig-veda,
5. À l’Air et à Vâyu, si le Yagur-veda,
6. Au Ciel et au Soleil, si le Sâma-veda,
7. Aux quartiers (de l’horizon) et à la Lune, si l’Atharva-veda ;
8. (En plus) du Brahman, des mètres dans tous les cas,
9. Et à Pragâpati, aux dieux, aux Rishis, à la Foi, à la Perspicacité, à Sadasaspati, à Anumati.
10. [66]. Les mêmes (oblations sont faites) lorsque les observances [ p. 322 ] sont imposées (à un étudiant) ou abandonnées (par lui, après avoir été observées pendant la période de temps prescrite).
11. Avec (le vers), ‘Sadasaspati’ (Vâ_g_. Samh. XXXII, 13) (le professeur) trois fois (sacrifie) des grains frits.
12. Tous devraient répéter (ce verset après lui).
13. Après chaque oblation, ils doivent chaque fois mettre sur le feu trois morceaux de bois d’Udumbara, des branches fraîches avec des feuilles, ointes de ghee, en récitant le Sâvitrî.
14. [67]. Et les étudiants (devraient mettre du bois sur le feu) de la manière indiquée ci-dessus.
15. Avec (le verset), « La chance peut nous apporter » (Vâ_g_. Samh. IX, 16), ils devraient manger les grains frits sans les mâcher.
16. Avec le verset « De Dadhikrâvan » (Vâ_g_. Samh. XXIII, 32), ils devraient manger du lait caillé.
17. [68]. Autant de pupilles qu’il désire obtenir, autant de grains de sésame il doit sacrifier avec un jeu de dés, avec le Sâvitrî ou avec l’Anuvâka, « Brillant et resplendissant » (Vâ_g_. Samh. XVII, 80 seqq.).
18. [69]. Après avoir mangé (le reste de la nourriture sacrificielle, l’enseignant) doit prononcer le mot Om, puis répéter trois fois le Sâvitrî et le début des Adhyâyas (aux élèves assis face à l’ouest) ; [ p. 323 ]
19. Les débuts des sections appartenant aux (différents) Rishis, s’ils sont Bahvririas (c’est-à-dire s’ils étudient le Rig-Veda),
20. [70]. Les Parvans, s’ils sont _Kh_andogas (c’est-à-dire s’ils étudient le Sâma-veda),
21. Les Sûktas, s’ils sont Atharvans.
22. Tous murmurent : « Qu’il soit à nous tous ; qu’il nous bénisse tous ensemble ; que ce Brahman soit puissant avec nous tous. Indra sait par quoi, et de quelle manière, aucune haine ne peut naître parmi nous. »
23. Pendant une période de trois nuits, ils ne devraient pas étudier (le Véda).
24. Et ils ne doivent pas se couper les poils du corps ni se couper les ongles.
25. Certains disent (que cela ne devrait pas être fait) avant l’Utsarga (c’est-à-dire la cérémonie de clôture du programme annuel d’études).
1. [71]. Si un vent fort souffle et que, le jour de la nouvelle lune, les études sont totalement interrompues.
2. Si l’on a pris part à un dîner de Srâddha, si un météore tombe, ou si l’on entend un tonnerre lointain, ou si la terre tremble, ou si l’on voit des apparitions de feu, et lorsqu’une nouvelle saison commence, (l’étude sera interrompue) jusqu’à la même heure le lendemain.
3. [72]. Si la cérémonie d’Utsarga a été accomplie, [ p. 324 ] si des nuages apparaissent, . . . ., (elle sera interrompue) pendant une période de trois nuits ou jusqu’à ce que le crépuscule soit passé trois fois.
4. [73]. Après avoir mangé, jusqu’à ce qu’il se soit lavé et séché les mains ; pendant qu’il est dans l’eau ; la nuit ; au crépuscule du matin et du soir ; pendant qu’un cadavre ou un Kanaâla est dans le village.
5. En courant, en voyant une personne de mauvaise réputation ou qui a perdu sa caste, si un événement miraculeux ou heureux arrive, tant que (ce qui occasionne l’interruption des études) dure.
6. Si du givre (gît sur le sol), si l’on entend un instrument de musique, ou le cri d’une personne souffrante, à la limite du village, dans un cimetière, ou si l’on entend un chien, un âne, un hibou, un chacal, ou un chant Sâman, ou si une personne savante s’approche, aussi longtemps que (cette occasion) dure.
7. Si son gourou est mort, qu’il descende dans l’eau (pour offrir des oblations d’eau) et interrompe (l’étude) pendant dix nuits.
8. [74]. Si quelqu’un qui a accompli avec lui la cérémonie de Tânûnaptra, ou un condisciple (est décédé), pendant trois nuits.
9. Si quelqu’un qui n’est pas son condisciple, (est mort,) pendant une nuit. [ p. 325 ]
10. Après avoir étudié cinq mois et demi, ils devraient célébrer l’Utsarga,
11. Ou six mois et demi.
12. [75]. Ils murmurent alors ce Ri__k : « Vous deux jeunes sages ! La relation qui a expiré entre nous, l’amitié que nous dissolvons, (en nous détournant) de la condition d’amitié. »
13. Après être restés ensemble pendant trois nuits, ils se séparent.
1. [76]. Au (mois) Pausha, sous (le Nakshatra) Rohitî, ou au milieu de l’Ashtakâ, qu’ils célèbrent la conclusion de l’étude (du Veda).
2. Qu’ils aillent au bord de l’eau et fassent des offrandes d’eau aux dieux, aux mètres, aux Védas, aux Rishis, aux anciens maîtres, aux Gandharvas, aux autres maîtres, à l’année avec ses divisions, et à leurs propres ancêtres et maîtres.
3. Après avoir récité rapidement quatre fois le Sâvitrî, ils doivent dire : « Nous avons terminé. »
4. [77]. Interruption (de l’étude) et (poursuite de l’)enseignement comme indiqué ci-dessus.
[ p. 326 ]
1. [78]. Un jour propice, l’attelage à la charrue. Ou sous (le Nakshatra) _Gyeshth_â, (car ce rite est) sacré pour Indra.
2. [79]. À Indra, Parganya, les deux Agvins, les Maruts, Udalâkâgyapa, Svâtikârî, Sîtâ et Anumati, il offre du lait caillé, des grains de riz, des parfums et des grains frits, puis fait manger du miel et du ghee aux bœufs.
3. Il devrait les mettre à la charrue avec (le verset) : « Ils s’attellent aux charrues » (Vâ_g_. Samh. XII, 67).
4. Avec (le verset), « Pour la chance, pouvons-nous utiliser les socs de charrue » (Vâ_g_. Samh. XII, 69) qu’il laboure ou touche le soc de charrue.
5. [80]. Ou (il peut) ne pas (le faire), car (ce verset) a été prescrit pour (l’érection de) l’autel d’Agni, et l’acte de semer est en rapport (avec lui).
6. Après avoir arrosé le bœuf de devant, il faut labourer le terrain non labouré. [ p. 327 ]
7 [81]. Il doit faire des offrandes de nourriture sacrificielle cuite aux mêmes divinités que ci-dessus, lors des semis de riz et d’orge, et lors du sacrifice à Sîtâ.
8. Puis (suit) l’alimentation des Brâhmanas.
1. [82]. Suit maintenant la cérémonie de _Sravan_a,
2. Le jour de la pleine lune du mois _Srâvan_a.
3. Il prépare un plat de nourriture sacrificielle, des grains frits et un gâteau dans un seul plat, pile la plus grande partie des grains, sacrifie les deux portions d’Âgya et deux (autres) oblations d’Âgya (avec les versets suivants) :
4. [83]. « Écrase, ô blanche, avec ton pied, avec l’avant-pied et avec l’arrière-pied, ces sept enfants de Varuna et toutes les filles de la tribu du roi. Svâhâ ! »
5. [84]. « Dans le domaine du blanc, le Serpent n’a vu personne. Au blanc, le fils de Vidarva, adoration ! Svâhâ ! »
6. Il fait des offrandes de la masse de nourriture sacrificielle cuite à Vishnu, à Sînna, à la pleine lune de Sînna et à la saison des pluies,
7. (Et des oblations) de grains avec (le verset), ‘Accompagné de grains’ (Vâ_g_. Samh. XX, 29). [ p. 328 ]
8. Il sacrifie de la farine, sur laquelle du ghee a été versé, aux serpents (avec les mantras suivants) :
9. 'Au seigneur des serpents appartenant à Agni, des jaunâtres terrestres, svâhâ!
« Au seigneur des serpents blancs appartenant à Vâyu, des aériens, svâhâ !
« Au seigneur des serpents surpuissants appartenant à Sûrya, des célestes, svâhâ !
10. Le (gâteau) dans un plat, il l’offre entièrement (sans laisser de reste pour le sacrificateur) avec (la formule) : « Au ferme, le fils de la Terre, svâhâ ! »
11. [85]. Après avoir mangé (de la nourriture sacrificielle), il jette une portion de farine dans un panier, sort, enduit un endroit surélevé à l’extérieur de la salle (de bouse de vache), dit, un tison brandi (devant lui) : « Ne t’interpose pas (entre moi et le feu) », et sans prononcer (autre que les mantras), il fait laver les serpents (en leur versant de l’eau, avec les formules suivantes) :
12. « Seigneur des serpents appartenant à Agni, des jaunâtres terrestres, lave-toi !
« Seigneur des serpents blancs appartenant à Vâyu, des aériens, lave-toi !
« Seigneur des serpents surpuissants appartenant à Sûrya, des célestes, lave-toi ! »
13. [86]. Chaque fois, après le lavage, il offre aux serpents un Bali de farine, en prélevant [ p. 329 ] (des portions) avec (la cuillère appelée) Darvî (avec les formules) :
14. « Seigneur des serpents appartenant à Agni, des jaunâtres terrestres, voici ton Bali !
« Seigneur des serpents blancs appartenant à Vâyu, des aériens, ceci est ton Bali !
« Seigneur des serpents surpuissants appartenant à Sûrya, des célestes, voici ton Bali ! »
15. [87]. Après les avoir fait se laver comme indiqué ci-dessus, il les peigne avec des peignes (avec les formules)
16. « Seigneur des serpents appartenant à Agni, des jaunâtres terrestres, peigne-toi !
« Seigneur des serpents blancs appartenant à Vâyu, des aériens, peigne-toi !
« Seigneur des serpents surpuissants appartenant à Sûrya, des célestes, peigne-toi ! »
17. (Il offre) du collyre, de l’onguent et des guirlandes avec (les mêmes formules), mettant à leur fin, respectivement, les mots : « Soigne tes yeux ! » « Oins-toi ! » « Mets des guirlandes ! »
18. Il verse le reste de la farine sur le point élevé (mentionné dans le Sûtra 11), verse dessus de l’eau d’un pot à eau et adore les serpents avec les trois (verset) : « Adoration aux serpents » (Vâ_g_. Samh. XIII, 6 seqq.).
19. À la distance à laquelle il souhaite que les serpents ne s’approchent pas (de la maison), il doit faire trois fois le tour de la maison, en aspergeant un jet d’eau ininterrompu tout autour, avec les deux (verset) : « Frappe, ô blanc, avec ton pied » (Sûtras 4 et 5).
20. Il donne la (cuillère appelée) Darvî (Sûtra 13) et le panier (Sûtra 11), après les avoir lavés et réchauffés.
21. Près de la porte (de la maison), ils se purifient avec les trois (verset) : « Ô eaux, vous êtes » (Vâ_g_. Samh. XI, 50 seqq.).
22. [88]. Ayant mis de côté ce reste de farine dans un endroit caché, il doit, à partir de ce moment-là et jusqu’à l’Âgrahâyanî, après le coucher du soleil, lorsqu’il a accompli le service du feu, offrir aux serpents un Bali de farine, en en prélevant (des portions) avec la Darvî (cuillère).
23. [89]. Lorsqu’il offre (le Bali), que personne ne s’interpose entre (le sacrificateur et le Bali).
24. [90]. Avec la Darvî (cuillère), il se rince la bouche. Après l’avoir lavée, il la range.
20. Selon les commentateurs, il donne ces choses à l’homme qui tient le tison (Sûtra 11). [ p. 331 ]
25 [91]. Ils mangent les grains (de riz) qui ne doivent pas former une masse cohérente.
26. Puis (suit) l’alimentation des Brâhmanas.
1. Le jour de la pleine lune de Praushthapada, le sacrifice à Indra.
2. [92]. Ayant cuit du riz au lait pour Indra et des gâteaux, et ayant disposé des gâteaux autour (du feu), il sacrifie les deux portions Âya et les portions Âya et les portions Âya et les oblations Âya à Indra, aux portions Indrâya et Âî, aux portions Aya et Âa Ekapad, à Ahi Budhnya, et aux portions Proshya et Âapadâs.
3. [93]. Après avoir mangé (sa part de nourriture sacrificielle), il offre un Bali aux Maruts. Car le Sruti dit : « Les Maruts mangent ce qui n’est pas sacrifié. »
4. [94]. (Ce Bali, il le propose) en feuilles d’Asvattha, car il est dit : « Les Maruts se tenaient dans l’arbre Asvattha. » [ p. 332 ]
5 [95]. (Il l’offre) avec (les textes), ‘Brillamment resplendissant’ (Var. Sash. XVII, 80-85), Mantra par Mantra,
6. [96]. Et avec le (Mantra appelé) Vimukha.
7. (Ce mantra, il le répète seulement) dans son esprit.
8. [97]. Car le Sruti dit : « Voici leurs noms. »
9. [98]. Il murmure : « À Indra le divin » (Vâ_g_. Samh. XVII, 86).
10. Puis (suit) l’alimentation des Brâhmanas.
1. [99]. Le jour de la pleine lune de Âvayuvayuvayua, les (offrandes de) Pvayuvayuhâtakas (sont faites).
2. Après avoir cuit du riz au lait pour Indra, il le sacrifie, mélangé à du lait caillé, du miel et du ghee, à Indra, à Indrâsî, aux deux Asvins, à la pleine lune d’Âsvayusa et à l’automne.
3. [100]. Après avoir mangé (sa part de nourriture sacrificielle), il sacrifie de ses mains jointes un Prishâtaka préparé avec du lait caillé, avec les mots : « Que ce qui est déficient me soit comblé ; que ce qui est plein ne se décompose pas pour moi. Svâhâ ! »
4. Les habitants de la maison regardent le mélange de caillé, de miel et de ghee, avec l’Anuvâka, [ p. 333 ] ‘Qu’Indra vienne ici’ (Vâ_g_. Samh. XX, 47 seqq.).
5. [101]. Ils laissèrent les veaux rejoindre leurs mères cette nuit-là et la nuit d’Âgrahâyanî.
6. Puis (suit) l’alimentation des Brâhmanas.
1. [102]. Maintenant (suit) le sacrifice à Sîtâ.
2. Partout où il sacrifie, que ce soit (sur un champ) de riz ou d’orge, de cette céréale il doit préparer un plat de nourriture cuite.
3. [103]. Celui qui a sacrifié peut, s’il le souhaite, préparer ailleurs également un plat de nourriture cuite, soit de riz, soit d’orge.
4. [104]. (Il ne devrait y avoir) aucun doute (quant à savoir si l’on doit prendre du riz ou de l’orge), car une règle à ce sujet a été énoncée ci-dessus.
5. S’il est impossible (de prendre une des deux espèces de maïs), (cela) est exclu.
6. À l’est ou au nord du champ, sur un endroit propre et labouré, afin que la récolte ne soit pas endommagée,
7. Ou dans le village, parce que (là) les deux (riz et orge) sont unis, et parce qu’il n’y a là aucun obstacle.
8. Là où il a l’intention de cuire (la nourriture sacrificielle), il établit le feu sur un endroit qui a été enduit (de bouse de vache), qui est surélevé et qui a été aspergé (d’eau), étend (autour du feu) de l’herbe Darbha mélangée à (des tiges de) cette (sorte de maïs à laquelle le sacrifice se réfère), sacrifie les deux portions Âya et les portions Âya et les portions Âya et les oblations Âya (avec les Mantras suivants) :
9. « Pour qui la terre et le ciel, les points intermédiaires et les points principaux (de l’horizon) sont voilés de lumière, c’est cet Indra que j’invoque ici. Puissent ses armes nous être amicales. Svâhâ !
« Quoi que je souhaite en ce sacrifice, ô tueur de Vritra, puisse tout cela s’accomplir pour moi, et que je vive cent automnes. Svâhâ !
« Que le succès, la prospérité, la terre, la pluie, l’éminence, l’excellence, la chance protègent ici les créatures. Svâhâ !
« Dans la substance de qui réside la prospérité de toutes les œuvres védiques et mondaines, j’invoque Sîtâ, l’épouse d’Indra. Puisse-t-elle ne pas m’abandonner dans tout travail que j’entreprends. Svâhâ !
Elle, qui riche en chevaux, riche en vaches, riche en délices, soutient infatigablement les êtres vivants, Urvarâ (c’est-à-dire le champ) qui est couronné d’aires de battage, j’invoque en ce sacrifice, la Solide. Puisse-t-elle ne pas m’abandonner. Svâhâ !
10. Il fait des offrandes de la nourriture sacrificielle cuite à Sîtâ, Yagâ (la déesse du sacrifice), Samâ (la déesse de la dévotion zélée), Bhûti (la déesse du bien-être). [ p. 335 ]
11. Certains disent que le don (de la nourriture sacrificielle aux divinités) accompagne les Mantras.
12. [105]. Mais cela est exclu, comme le dit le Sruti : « Le don (de l’oblation à la divinité) accompagne le mot Svâhâ. »
13. Sur l’herbe Kusa qui reste après avoir répandu l’herbe autour du feu, il offre un Bali aux démons protecteurs du sillon avec le mantra suivant : « Ceux qui sont assis à l’est avec des arcs et des carquois puissants, puissent-ils te protéger de l’est, être vigilants et ne pas t’abandonner. À eux, j’apporte l’adoration et je leur offre ce Bali. »
14. [106]. Puis vers le sud avec (le mantra) : « Ceux qui sont assis vers le sud, sans cligner des yeux, portant une armure, puissent-ils te protéger du sud, être vigilants et ne pas t’abandonner. À eux j’apporte l’adoration, et je leur offre ce Bali. »
15. [107]. Puis vers l’ouest avec (le Mantra) : « Les puissants, les excellents, la prospérité, la terre, Pârshni, _Snm_kuri, puissent-ils te protéger de l’ouest, être vigilants et ne pas t’abandonner. À eux j’apporte l’adoration, et je leur offre ce Bali. »
16. Puis vers le nord avec (le Mantra) : « Les craintifs, comme Vâyu par sa rapidité, puissent-ils te protéger du nord, dans les champs, sur l’aire de battage, dans la maison, sur le chemin, et soient vigilants et ne t’abandonnent pas. À eux j’apporte l’adoration, et je leur offre ce Bali. »
17. [108]. D’une autre (sorte de nourriture) en tant que chef (nourriture utilisée lors de ce sacrifice), et avec le reste d’Âgya, il distribue des Balis comme ci-dessus.
18. Et les femmes feront des offrandes d’accompagnement, car telle est la coutume.
19. Lorsque la cérémonie est terminée, il doit nourrir les Brâhmanas. Il doit nourrir les Brâhmanas.
Fin du deuxième Kânda.
301:1 1, 6. Je ne vois aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas prendre Aditi pour le nom de la déesse. Comp. Atharva-veda VI, 68, 2: Aditi_h s s_ru vapatu. Â valâyana-G hya I, 17, 7. Stenzler traduit: Ungebundener, die Haare schneide. ↩︎
301:9 Le texte dit : dakshinam godânam undati. Le commentaire sur Kâtyâyana V, 2, 14 explique dakshina godâna : dakshinakarnasamîpavartina_mnsnhns_am. Sâyana sur Satapatha Brâhmana III, 1, 2, 4 (p. 323, éd. Weber) : godâna_mnnnsnh_. Le Mantra revient dans Kâtyâyana, loc. cit.—Savitra p. 302 prasûtâm ne doit pas être traduit comme le fait le professeur Stenzler : von Sav. erzeugt, mais : von Say. angetrieben. ↩︎
302:10 Ce Sûtra est identique au Kâtyâyana-Sraut. V, 2, 15. ↩︎
302:11 Comparer Kâtyâyana ll § 17. Le Mantra, Vâ_g_. Samh. III, 63 b, est celui donné par Kâtyâyana, le suivant est celui que prescrivent les autres textes Gmhya. ↩︎
302:16 Voir les différentes lectures du Mantra données par le professeur Stenzler, p. 53 de ses annotations critiques, et comparer Ârivalâyana-Grihya I, 17, 13. ↩︎
303:19 Âsvalâyana ll § 16; Atharva-veda VIII, 2, 17. ↩︎
303:20 Il répète le Mantra, donné dans le Sûtra 19, sous cette forme : « Quand le raseur se rase les cheveux et le visage, etc. » ↩︎
303:23 Voir ci-dessus, Sûtra 12. ↩︎
304:6 6 séq. Comp. Satapatha Brâhmana XI, 5, 4. ↩︎
304:8 Les commentateurs divergent quant à savoir si c’est l’Âtriârya ou le jeune qui doit réciter le verset. La comparaison de Sâṅkhâyana II, 2, 1 tendrait plutôt à montrer que c’est l’enseignant, mais Gobhila II, 10 dit expressément : athaina_m trih trin trim triñ_ triamekhalâ_m trik trim triri_tasya goptrîti vâ. ↩︎
304:9 Rig-veda III, 8, 4. Le verset est à l’origine adressé à Agni. ↩︎
305:13 Satapatha Brâhmana XI, 3, 3, 2 : « Celui qui entre dans un long Sattra entre dans le Brahmanarya. » L’étudiant, lorsqu’il est initié, doit se comporter, par conséquent, de la même manière que ceux qui reçoivent l’inauguration (dîkshâ) pour un long Sattra. Tel est le sens de ce Sûtra. Les règles concernant le bâton remis par l’Adhvaryu au Yanamâna lors de la cérémonie de la dîkshâ sont données par Kâtyâyana, Srauta-sûtra VII, 4, 1-4. ↩︎
305:15 Voir ci-dessus, I, 8, 7. ↩︎
305:16 Voir ci-dessus, I, 8, 8. ↩︎
305:17 17 seq. Comp. Satapatha Brâhmana XI, 5, 4, 1 seqq. ↩︎
305:20 Les mots « Je suis ton maître » sont omis dans l’un des manuscrits du professeur Stenzler et dans sa traduction. Mais ils sont donnés dans le passage parallèle du Satapatha Brâhmana. Le passage parallèle de la page 306 du Sâṅkhâyana (Gnhya II, 3, 1) se présente également ainsi : Agnir ânâryas tava, asâv, aha_mnk_obhau. ↩︎
306:1 3, 1 seq. Comp. la section correspondante du Satapatha Brâhmana XI, 5, 4, 6 seq. ↩︎
306:4 Satapatha Brâhmana ll § 14. ↩︎
307:7 Satapatha Brâhmana ll § 12. ↩︎
307:2 4, 2. Comp. Ârivalâyana-Grihya I, 22, 21. ↩︎
307:3 Quant à anirâkarishnu, comp. anirâkarana ci-dessous, III, 16. ↩︎
308:7 Voir ci-dessus, Sûtras 2, 3. ↩︎
308:2-4 5, 2-4. Comp. Âpastamba I, 3, 28 seqq. (SBE, II, p. 12) ; Manu II, 49, etc. Le Brâhmana dit : « Dame, faites l’aumône » ; le Kshatriya : « Faites l’aumône, dame » ; le Vainya : « Faites l’aumône, dame ». ↩︎
308:5 Ârivalâyana-Grihya I, 22, 7. ↩︎
309:8 Âsvalâyana ll §§ 10, 11. ↩︎
309:9 Cela signifie qu’il ne doit pas casser les branches, mais seulement ramasser celles qui sont tombées. Les mots « comme ci-dessus » se réfèrent au chapitre 4. ↩︎
309:12 Gautama II, 13; Pastamba I, 2, 23. 28-30. 21. 26. ↩︎
309:13-15 Comp. Âpastamba I, 2, 12 seq.; Âsvalâyana I, 22, 3. ↩︎
310:24 Manu II, 43. ↩︎
310:32-35 Comp. Âpastamba I, 30, 1-3; Manu IV, 31. La durée des vœux s’étend sur quarante-huit (ou trente-six, etc.) p. 311 ans; voir ci-dessus, Sûtras 13 et 14, et ci-dessous, chap. 6, 2. 3. Le Samâvartana est le retour à la maison de l’étudiant à la fin de son stage. ↩︎
311:36-40 Ârivalâyana-Grihya I, 19, 5 seqq. etc. ↩︎
311:41 La règle générale à laquelle il est fait ici allusion est, selon les commentateurs, celle donnée par Kâtyâyana, Srauta-sûtra XXV, 1, 12. 13. Il y est indiqué quelles oblations expiatoires doivent précéder, lorsqu’un rite qui n’a pas été accompli, ou qui a été mal accompli, doit être accompli pour de bon. ↩︎
311:42 Ceux qui n’ont pas été initiés en temps voulu peuvent agir comme indiqué dans le Sûtra 41. Mais si l’omission s’est perpétuée sur trois générations, le descendant de ces personnes est soumis aux règles énoncées dans les Sûtras 42 et 43. ↩︎
312:43 Kâtyâyana, après avoir donné les règles sur le sacrifice de Vrâtyastoma (voir Weber, Indische Literaturgeschichte, 2e édition, pp. 73 seq.), dit : ‘Les rapports avec ceux (qui ont accompli ce sacrifice) sont permis’ (Sraut. XXII, 4, 28). ↩︎
312:2 6, 2. Voir ci-dessus, chap. 5, 13. ↩︎
312:3 Voir chap. 5, 14. ↩︎
312:5 Les expressions du texte pour les trois catégories sont, vidhi, vidheya, tarka. ↩︎
312:6 C’est-à-dire avec les traités supplémentaires sur le rituel, la grammaire, l’astronomie, l’étymologie, la prononciation des Mantras et la métrique. ↩︎
313:10 Quant aux noms des huit pouvoirs hostiles d’Agni, comp. Sâṅkhâyana-Grihya V, 2; Atharva-veda XIV, I, 38; XVI, 1; Mantrabrâhmaria I, 7, I. ↩︎
313:12 La lecture du Mantra semble corrompue. Comparez la forme sous laquelle il est donné par Bhavadeva, cité dans la note du professeur Stenzler sur ce Sûtra. Au lieu de sriyam, nous devons probablement lire, comme Bhavadeva, striyam ; au lieu d’akshyau, akshân. Le professeur Stenzler compare très pertinemment l’Atharva-veda XIV, 1, 35. 36. Voir aussi Mantrabrâhmana I, 7, 5. ↩︎
314:16 Dans le Mantra, les manuscrits Pâraskara donnent bhrâgabhgshgu_hgggrigtgh_, et les manuscrits Gobhila (Gghya III, 4) bhrâgabhgshgibhi_h_. Il est possible que le cas instrumental soit correct. Böhtlingk et Roth proposent de lire bhrâgadgshgi_h_. ↩︎
315:20 Comp. Kâtyâyana, Srauta-sûtra VII, 2, 18, auquel le professeur de Sûtra Stenzler fait référence. ↩︎
315:22 Je donne cette traduction simplement à titre provisoire. Le professeur Stenzler traduit : Si ce n’est qu’un don, il est (encore) couvert de la couche supérieure du dernier ange. Gayarâma (MS. Chambers 373) dit : eka_m k m th k ri m_ [sic] mantra_m th m ri k h_. ↩︎
315:23 Hirany.-Gnhya I, 3, 11, 4. ↩︎
316:25 Voir ci-dessus, chap. 2, 9. ↩︎
317:3 7, 3. Comp. la règle similaire donnée dans le Vinaya bouddhiste, Mahâvagga I, 56. ↩︎
317:4 Satapatha Brâhmana VI, 1, 1, 15. ↩︎
317:5 Si aucun accident ne se produit qui rende nécessaire son déplacement vers un autre village. ↩︎
317:6 Le passage du _Sruti cité se trouve dans le S_atapatha Brâhmaruti cité se trouve dans le a XI, 3, 3, 7. Comp. Vasishruti cité se trouve dans le a XII, 2, 10, 25; Gautama IX, 32, 61, &c. ↩︎
317:12 Gautama IX, 2 1. ↩︎
318:13 Gautama IX, 22; Vasishta XII, 32. 33; Âpastamba I, 31, 18. ↩︎
318:14 Gautama IX, 23; Âpastamba I, 31, 10. ↩︎
318:15 Gautama IX, 38; Vasishtha XII, 13; Âpastamba I, 30, 15. 18. Avant de se reposer, il couvrira d’abord le sol d’herbe ou de matière semblable. ↩︎
318:17 Gautama IX, 4; Âpastamba I, 30, 10. ↩︎
318:1 8, 1. Les mots de ce Sûtra sont repris de Satapatha Brâhmana XIV, 1, 1, 28 (uniquement pour _knk_aret). ↩︎
318:2 Satapatha Brâhmana ll § 30. ↩︎
318:3 Satapatha Brâhmana ll § 31. Les oiseaux noirs, selon les commentateurs, désignent les corbeaux. ↩︎
318:4 La nourriture funéraire est une nourriture telle que décrite ci-dessous, III, 10, 26. ↩︎
319:9 La cérémonie de Pravargya, l’une des cérémonies préparatoires du sacrifice du Soma (Indische Studien, X, 363), n’était pas effectuée à chaque sacrifice du Soma, mais il y avait certaines restrictions concernant son exécution ; voir Indische Studien, IX, 219 seq. ↩︎
319:1 9, 1. Les cinq Mahâyaggas sont : le sacrifice aux dieux, le sacrifice aux êtres vivants, le sacrifice aux Pères, le sacrifice au Brahman, le sacrifice aux hommes. Quant à la signification de ces cinq catégories, voir Âgvalâyana-Gghya III, 1. ↩︎
319:2 Comparer ci-dessus, I, 12, 3. ↩︎
319:3 Comparer ci-dessus, I, 12, 2. ↩︎
320:11 Ce que j’ai traduit par « la part du Brâhmane » est agra. Voir sur ce mot la remarque de Nîlakanda citée par Böhtlingk-Roth s_v_. agrahâra : agra_mnnngnm_, tadartha_mngnrinhnh_. Selon différents commentateurs et lexicographes, un Agra équivaut à quatre ou à seize bouchées de nourriture. ↩︎
320:15 Je ne peux pas indiquer plus que le professeur Stenzler où le passage ici cité se trouve dans un Brâhmana. ↩︎
321:16 Comp. Sânkhyayana-Grihya II, 17, 2; Satapatha Brâhmariaa XI, 5, 6, ↩︎
321:2 10, 2. Comp. Ârivalâyana-Grihya III, 5, 2. 3 et ma note. ↩︎
321:10 Sur les différents vratas (observances) liés à l’étude du Veda, tels que le Sukriya-vrata, le Sâkvara-vrata, etc., comp. spécialement Sâṅkhâyana-Grihya II, 11. 12 et les notes qui s’y trouvent. ↩︎
322:14 Voir ci-dessus, chap. 4. ↩︎
322:17 Âkarshaphalakena. Râmakrishria précise qu’il s’agit d’une planche en bois d’Udumbara, de la longueur d’un bras et en forme de serpent. (Voir la note du professeur Stenzler.) ↩︎
322:18 Les Sûtras suivants montrent clairement que cette règle est destinée uniquement aux étudiants du Yagur-veda. ↩︎
323:20 Sur la division du Sâma-veda en Parvans, comp. Weber, Histoire littéraire indienne, 2e édition, p. 72. ↩︎
323:1 11, 1. « Interruption totale » signifie, selon les commentateurs, que non seulement l’étude du Véda lui-même, mais aussi celle des Vedâṅgas, ou même toutes sortes d’instructions mondaines sont interdites. ↩︎
323:3 J’ai laissé les mots sarvarûpe ka non traduits. De toute évidence, p. 324, sarvarûpa est identique au mot douteux _savarûpa, qui apparaît deux fois dans le S_âṅkhâyana-Gavarûpa, qui apparaît deux fois dans le hya. Voir la discussion sur ce mot dans la note sur Sâṅkhâyana II, 12, 10. ↩︎
324:4 Sur antardivakîrtye, comp. Manu V, 85. Gautama XVI, ↩︎
324:8 Le Tânûnaptra est une invocation adressée à Tanûnaptri (c’est-à-dire le vent) par laquelle les prêtres officiants et le Yagamâna, lors d’un sacrifice de Soma, s’engagent par leur foi à ne se faire aucun mal. Voir Indische Studien, X, 362. ↩︎
325:12 La lecture du Mantra est douteuse. Je pense qu’il devrait rester tel que le professeur Stenzler l’a imprimé, sauf que je propose de corriger yuvâ en yuvânâ (comp. Âvalâyana-valâyana-Srauta VI, 12, 12). Il est probable que les dieux auxquels il est fait référence sont les deux Avalâyana-vins, appelés kavî et yuvânâ dans plusieurs passages des Védas. ↩︎
325:1 12, 1. Voir Ârivalâyana-Grihya III, 5, 20 ; Sâṅkhâyana-Grihya IV, 6. Sur les trois Ashriakâs, voir ci-dessous, III, 3, 1. ↩︎
325:4 Sâṅkhâyana-Grihya IV, 5, 17, où la même expression kshaparia est utilisée pour les interruptions de l’étude. Les mots « comme ci-dessus » renvoient au chap. 10, 23. 24. ↩︎
326:1 13, 1. Indra est la divinité qui préside à la constellation _Gyeshth_â ; voir Sâṅkhâyana-Gyeshhya I, 26, 16, etc. ↩︎
326:2 Les noms du génie Udalâkâsyapa et du génie féminin Svâtikârî n’apparaissent, à ma connaissance, que dans le cas du héros. Böhtlingk-Roth propose de lire Sphâtiskârî (« la déesse qui donne l’abondance »). ↩︎
326:5 Lors de la cérémonie de l’Agni-k_ayana, des sillons sont tracés avec la charrue sur l’Agni-kshetra avec les versets Vâ_g. Samh. XII, 69-7 2. Ensuite, des grains de différentes sortes sont semés. Voir Kâtyâyana XVII, 2, 12 ; 3, 8 ; Indische Studien, XIII, 244 seq. Ainsi, dans le rituel de la Srauta, le verset Vâ_g_. Samh. XII, 69 se trouve dans un contexte qui n’est pas conforme à l’occasion pour laquelle il serait utilisé ici. ↩︎
327:7 « Comme ci-dessus » fait référence au Sûtra 2. Sur le Sîtâ-yagga, voir ci-dessous, chap. 17. ↩︎
327:1 14, 1 séqu. Comp. Sâṅkhâyana IV, 5; Âsvalâyana II, 1; Gobhila III, 7. ↩︎
327:4 Ânvalâyana II, 3, 3; Sâṅkhâyana IV, 18, 1. Pour Vârunai_hngnh_, je lis Vârunî_h_, rânabândhavî_h_. Pranâh est une interpolation. ↩︎
327:5 Âmvalâyana, loc. cit. On est plutôt tenté de corriger ahir dadamma kammana, mais la Paddhati de Râmamandra sur _Sms_a, comme le font les manuscrits Pâraskara. ↩︎
328:11 La cérémonie du tison semble être en rapport avec la règle donnée par Âsvalâyana, II, 1, 13, selon laquelle, avant que le sacrificateur ne se soit donné en charge des serpents, personne n’est autorisé à s’interposer entre lui et le Bali destiné aux serpents. Voir aussi ci-dessous, Sûtra 23. ↩︎
328:13 J’ai traduit upaghâtam par « choisir ». Sur la signification technique complète du terme, qui implique l’omission de l’upastarana et de l’abhighârana, voir la note de Bloomfield sur Gnhya-sangraha I, 111 (Zeitschrift der deutschen Morgenländischen Gesellschaft, XXXV, 568). ↩︎
329:15 Les mots ci-dessus se réfèrent au Sûtra 11. Pralikhati, que j’ai traduit par « il les peigne », est le même acte pour lequel Sâṅkhâyana (IV, 15, 7) dit : phanena knt_ayati. Je pense que le professeur Stenzler se trompe en traduisant : Er scharrt (das Mehl) mit Kämmen zusammen. Gayarâma dit : pralekhana_mnknnnnnûyana_mnh_. tâni _knsnnnth_âni bhavanti. ↩︎
330:22 L’Âgrahâyanî est le jour de la pleine lune de Mârganîrsha, où est célébrée la cérémonie de Pratyavarohana. Voir ci-dessous, III, 2 ; Weber, die vedischen Nachrichten von den Naxatra, II, 332. L’expression darvyopaghâtam est la même que celle utilisée plus haut dans le Sûtra 13. ↩︎
330:23 Comp. Ârivalâyana-Grihya II, 1, 13, et voir ci-dessus, Sûtra 11. ↩︎
330:24 Prakshâlya me semble se référer au Darvî ; voir Sûtra 20. ↩︎
331:25 Asamsyûtâ_h_. Comp. Böhtlingk-Roth s_v_. sa_m_-siv. ↩︎
331:2 15, 2. Après ces oblations Âgya suit l’oblation principale de tout le sacrifice, l’oblation de riz au lait à Indra. Dans l’un des manuscrits du professeur Stenzler, il y a un Sûtra spécial inséré après le Sûtra 2, « De la nourriture cuite, il fait une oblation avec (la formule) « À Indra svâhâ. » » Je ne pense cependant pas qu’il soit juste d’admettre ce Sûtra dans le texte, car les autres manuscrits ne le soutiennent pas, et les commentateurs ne l’ont pas trouvé dans le texte qu’ils ont lu. ↩︎
331:3 La traduction du professeur Stenzler, « Die Maruts essen kein Opfer », ne me semble pas tout à fait exacte. Je préférerais dire « Die Maruts essen Nicht-Opfer ». Ce passage, tiré de Satapatha Brâhmana IV, 5, 2, 16, est cité comme appuyant la règle selon laquelle une offrande Bali doit être faite aux Maruts ; car dans le langage technique, le terme ahuta est appliqué aux offrandes Bali (Sâṅkhâyana-Gnhya I, 10, 7, hutoऽgnihotrahomena, ahuto balikarmanâ). ↩︎
331:4 Quand Indra les appela à son secours contre Vritra. Satapatha Brâhmaria IV, 3, 3, 6. ↩︎
332:5 Ce Sûtra est identique aux derniers mots de Kâty. XVIII, 4, 23. ↩︎
332:6 Ceci est la première partie de Vâ_g_. Samh. XVII, 86. ↩︎
332:8 Satapatha Brâhmana IX, 3, I, 26. Il y est dit que sngns (‘brillamment resplendissant’) etc. (les mots utilisés dans Vâ_g_. Sanh. XVII, 80) sont les noms des Maruts. ↩︎
332:9 Ce Sûtra est identique à Kâty. XVIII, 4, 25. ↩︎
332:1 16, 1. Prishâtaka signifie un mélange de caillé et de beurre. Comp. Sâṅkhâyana IV, 16, 3 ; Ârivalâyana II, 2, 3 ; Grihya-sarigraha-paririishria II, 59. ↩︎
332:3 Âsvalâyana II, 2, 3. ↩︎
333:5 Sâṅkhâyana IV, 16, 4. ↩︎
333:1 17, 1. La déesse Sîtâ est, comme son nom l’indique, la divinité rustique du sillon. ↩︎
333:3 Peut-être le sens est-il qu’une personne qui a déjà accompli une fois le Sîtâ-yagga sur le champ, est autorisée, lorsqu’elle répète le sacrifice une autre fois, à le célébrer ailleurs, et à choisir à sa guise entre le riz et l’orge. ↩︎
333:4 Une règle a été donnée dans le Srauta-sûtra (Kâty. I, 9, 1 : « Riz ou orge, si un Havis [est prescrit] ») qui montre qu’il est indifférent de prendre du riz ou de l’orge. Ainsi, le sacrifiant est libre de choisir l’un ou l’autre. Du moins, c’est le sens traditionnel de ce Sûtra. Mais peut-être ferions-nous mieux de le comprendre autrement. Le sacrifiant doit offrir, selon le Sûtra 3, du riz ou de l’orge. Qu’il doive prendre l’un ou l’autre, il ne peut y avoir de doute, car la règle donnée ci-dessus (Sûtra 2) montre que le riz doit être cuit, si la cérémonie est effectuée pour une rizière, et l’orge, si elle est pour un champ d’orge. ↩︎
335:12 La citation n’a pas encore été identifiée dans le Sruti lui-même, mais les mots cités se trouvent dans Kâty.-Sraut. I, 2, 7. ↩︎
335:14 Certains mots du début du Mantra sont perdus. Nous devrions probablement écrire : atha dakshinata_h_. ye dakshinatoऽnimishâh . . . varmina âsate, etc. Bien sûr, il est impossible de dire quel est le mot qui manque avant (ou peut-être après) varmina_h_. ↩︎
335:15 Pârshni, qui signifie « talon », est ici, bien sûr, le nom d’un démon protecteur. ↩︎