Yagña-Paribhâshâ-Sūtras d'Âpastamba — Sûtras 101-125 | Page de titre | Yagña-Paribhâshâ-Sūtras d'Âpastamba — Sûtras 151-159 |
Français Ce sont facultativement des vikâras de l’Aindrâgna. [ p. 349 ]
Commentaire.
Parfois, ces deux Sûtras sont combinés en un seul. Le commentateur, cependant, voit dans le vâ de l’aindrâgnavikârâ vâ une signification plus profonde. Agnî-Shomau, dit-il, est composé de quatre syllabes, Indrâgnî de trois. Par conséquent, si le nom de plus d’une divinité est composé de quatre syllabes, il doit être traité comme un vikâra de l’Agnîshomîya, s’il est composé de moins de quatre syllabes, comme un vikâra de l’Aindrâgna.
Une exception doit être faite dans le cas des dieux du prakriti, comme par exemple l’Aindra puroriâria, le Saumya karu.
Commentaire.
L’exception s’applique aux cas où l’offrande d’un sacrifice vikriti est destinée aux mêmes divinités principales que celles de l’offrande prakriti. Par exemple, dans le Darria-pûrariamâsa, Agni et Soma sont les divinités de l’Agnîshomîya, Indra et Agni de l’Aindrâgna. Si, dans l’un des sacrifices secondaires ou vikriti, il y a un Aindra puroriâria ou un Saumya kâru, alors l’Aindra puroriâria est traité comme un vikâra de l’Aindrâgna, le Saumya karu comme un vikâra de l’Agnîshomîya. Le Somendra karu aussi, comme sa divinité principale est Soma, suivrait l’Agnîshomîya, l’Indrâsomîya puroriâria, comme sa divinité principale est Indra, suivrait l’Aindrâgna.
S’il y a une identité à la fois dans l’offrande et dans la divinité, alors l’offrande prévaut.
Commentaire.
Si un karu pour Pragâpati apparaît dans un sacrifice vikgti, il s’ensuivrait que, étant offert à Pragâpati, il devrait être offert avec murmure, mais, comme il s’agit d’une offrande végétale, il suit la norme du purogâga, bien que le purogâga soit destiné à Agni. [ p. 350 ]
S’il y a contradiction concernant la substance et la préparation d’une offrande, la substance prévaut.
Commentaire.
Un purodâda peut être fait de vrîhi, riz, ou de nîvâra, riz sauvage. Le riz sauvage doit être pilé, mais pas le bon riz. La préparation, cependant, doit céder dans un vikdti, le point important étant le fond.
S’il y a contradiction quant au fond, l’objet prévaut.
Commentaire.
Un exemple rend le sens de ce Sûtra très clair. Généralement, le yûpa ou poteau sacrificiel pour attacher les animaux sacrificiels est fait de bois de Khadira. Mais si un poteau en bois n’est pas assez solide pour maintenir l’animal, alors un poteau en fer doit être utilisé, l’objet étant l’attache de l’animal, tandis que le matériau est de moindre importance.
Dans un sacrifice Prakriti, il n’y a pas d’Ûha, modification des mantras.
Commentaire.
Certains mantras du Véda doivent être légèrement modifiés, lorsque leur application varie. Dans les sacrifices normaux, cependant, aucune telle modification n’a lieu.
Français Dans un sacrifice Vikriti, une modification a lieu, selon le sens, mais pas dans un arthavâda.
Commentaire.
Certains mantras restent les mêmes dans le Vikriti que dans le Prakriti. D’autres doivent être modifiés afin d’être [ p. 351 ] adaptés à toute nouveauté. Si, par exemple, il y a un Puroriâria pour Agni dans le Prakriti, et à sa place un Puroriâria pour Sûrya dans le Vikriti, alors nous devons placer Sûrya à la place d’Agni dans le mantra dédicatoire.
Lorsque nous entendons des mots se référant à autre chose, c’est arthavâda.
Commentaire.
Arthavâda est généralement expliqué comme tout ce qui se produit dans le Brâhmanas qui n’est pas vidhi ou commandement. Ici, cependant, il se réfère aux Mantras ou aux passages récités lors du sacrifice. Nous avons vu comment de tels passages, s’ils se référaient à une partie du sacrifice, devaient être modifiés dans certaines circonstances selon le sens. Ici, on nous dit que les passages qui ne se réfèrent à rien de spécial dans le sacrifice, sont arthavâda et restent inchangés. Tout cela est exprimé par les mots paravâkyanravanât. Vâkya signifie padâni, mots tels que ceux utilisés dans le nivâpamantra, etc. Certains de ces mots sont appelés samavetârthâni, car ils parlent de quelque chose en rapport avec l’accomplissement du sacrifice, comme par exemple Agnaye gntnm nirvapâmi, J’offre ce qui est acceptable à Agni ; d’autres sont asamavetârthâni, comme par exemple Devasya tvâ Savituh prasave. Lorsque de tels passages qui ne sont pas en rapport avec un acte sacrificiel apparaissent (_snn_ât), ils restent naturellement inchangés.
Si ce qui est prescrit est absent, un substitut doit être pris selon la similarité.
Commentaire.
Il ne s’agit plus ici de modification, mais de substitution (pratinidhi). Dans les cas où quelque chose de spécial qui a été prescrit manque, un substitut doit être choisi, aussi similaire que possible, et produisant un effet similaire. [ p. 352 ] Selon le Trikânda de Mandana, les degrés de similarité doivent être déterminés dans l’ordre suivant :
Kâryai rûpais tathâ parnai_hnhnh_ phalair api,
Gandhai rasai_h sadri_g grâhyam pûrvâlâbhe param param.
‘Ce qui est semblable par l’effet, par la forme, par les feuilles, par le lait, par les fleurs et par les fruits, par l’odeur ou par le goût doit être pris l’un après l’autre, si le premier ne peut être trouvé.’
Français S’il n’y a rien de très semblable, on peut lui substituer quelque chose d’un peu semblable, mais cela ne doit pas être interdit.
Commentaire.
Si dans un karu de mudgas, haricots rouges, Phaseolus mungo, ces haricots rouges viennent à manquer, on peut prendre un substitut, mais ce substitut ne doit pas être des mâshas, Phaseolus radiatus, car ces mâshas sont expressément interdits ; car il est dit, Ayaggiyâ vai mâshâ_h_, ‘Les mâshas ne sont pas propres au sacrifice.’
Le substitut doit prendre la nature de ce à quoi il est substitué.
Commentaire.
Taddharma, ayant les mêmes qualités. Si, par exemple, nîvâra a remplacé vrîhi, il faut le traiter comme s’il s’agissait de vrîhi. Le nom vrîhi doit être conservé et non remplacé par nîvâra, tout comme Soma, s’il est remplacé par pûtikâ, est toujours appelé Soma. Ainsi, lorsqu’au cours d’un sacrifice, vrîhi a été remplacé par nîvâra, et que vrîhi peut être obtenu par la suite, nîvâra doit être conservé jusqu’à la fin. Si, en revanche, le nîvâra substitué prend également fin, et qu’ensuite nîvâra et vrîhi apparaissent tous deux, alors vrîhi a la préférence. Si aucun des deux n’apparaît, il faut alors choisir un substitut qui se rapproche le plus du substitut, le nîvâra, et non du vrîhi originel. Français De plus, si un choix a été permis entre vrîhi, le riz, et yava, l’orge, et que vrîhi a été choisi, et ensuite, comme substitut à vrîhi, nîvâra, alors, si nîvâra vient à son terme, et en l’absence de vrîhi, lorsqu’un nouvel approvisionnement à la fois de nîvâra et de yava a été obtenu, le yava doit être évité, et le substitut original de vrîhi, le nîvâra, doit être conservé. Dans la plupart de ces cas, cependant, une certaine pénitence aussi (prâyassitta) est requise.
S’il manque quelque chose à la mesure, qu’il finisse avec le reste.
Commentaire.
S’il est dit qu’un purodâda doit être aussi grand qu’un sabot de cheval, et qu’il n’en reste pas autant, ce qui reste doit être utilisé pour terminer l’offrande.
La substitution ne s’applique pas au maître, au feu de l’autel, à la divinité, à la parole, à l’acte et à une interdiction.
Commentaire.
Le maître est destiné au sacrificateur lui-même et à son épouse. Leur place ne peut, bien sûr, être prise par personne d’autre. Le feu de l’autel est censé avoir un pouvoir surnaturel et ne peut être remplacé par aucun autre feu. Rien ne peut remplacer les divinités invoquées, ni les mots utilisés dans les mantras qui leur sont adressés, et le sacrifice lui-même ne peut être remplacé par aucun autre acte. Enfin, lorsqu’il est dit que les mâshas, les varakas, les kodravas ne conviennent pas au sacrifice, ou qu’un homme ne doit pas sacrifier avec ce qui ne doit pas être mangé par les Âryas, rien d’autre ne peut remplacer ce qui est ainsi interdit.
La Prakriti s’arrête pour trois causes : un corollaire, une interdiction et la perte de but. [ p. 354 ]
Commentaire.
Un corollaire (pratyâmnâna) se produit lorsqu’il est dit : « Au lieu de l’herbe Kusa, qu’il fasse un barhis de roseaux. » Une interdiction (pratishedha) se produit lorsqu’il est dit : « Il ne choisit pas d’Ârsheya. » La perte de but (arthalopa) se produit lorsque peshasa, piler, ferait référence à karu, une légumineuse, qui ne peut être pilée, alors que les céréales peuvent l’être.
L’Agnishtoma est la Praktti des sacrifices Ekâha.
Commentaire.
Les Ekâha sont des sacrifices accomplis en un jour.
Le Dvâdasâha est la Praksti des Ahargasas.
Commentaire.
Le Dvâdasâha dure douze jours et est un sacrifice de Soma. C’est soit un Ahîna, soit un Sattra. Un Ahargasa est une série de sacrifices quotidiens et nocturnes. Ceux qui durent de deux à onze nuits sont appelés Ahîna. Ceux qui durent de treize à cent nuits ou plus sont appelés Sattras.
Le Gavâmayana est la Prakriti des Sârivatsarikas.
Commentaire.
Le Gavâmayana dure trois ans, et il est le type de tous les sacrifices Sâmvatsarika, qu’ils durent un, deux, trois ans ou plus. Ils appartiennent tous à la classe des Sattras.
Parmi les sacrifices Nikâyi, le premier sert de Prakriti. [ p. 355 ]
Commentaire.
Parmi les sacrifices Nikâyi, littéralement ceux qui consistent en un certain nombre, tous portant le même nom, mais dont les récompenses sont différentes, le premier est la prakriti des suivants. Le commentateur les appelle sâdyaskra, etc., et mentionne comme premier l’Agnishrioma. Voir Sûtra CXLVI et Weber, Ind. Stud. XIII, p. 218.
À l’Agnishtoma se trouve l’Uttara-vedi.
Commentaire.
Le commentateur explique cela en disant que lors des sacrifices du Soma, c’est-à-dire à l’Agnishtoma, à l’Ukthya, au Shotatin et à l’Atirâtra, le feu est porté de l’Âhavanîya à l’Uttara-vedi, qui est aussi appelé l’autel du Soma.
Le feu est valable pour les sacrifices successifs.
Commentaire.
Ce feu fait référence au feu sur l’Uttara-vedi, mentionné dans le Sûtra précédent, et l’objet du Sûtra semble être d’inclure l’acte d’allumer le feu sur l’Uttara-vedi dans la Prakriti, bien qu’à proprement parler il ne fasse pas partie de l’Agnishrioma. Mais je ne comprends pas bien l’argument du commentateur.
Ceci ne s’applique pas au Sâdyaskras, au Vâgapeya, au Shogagin et au Sârasvata Sattra.
Commentaire.
En ce qui concerne le Shodadin et son vikâra, le Vâdapeya, la pose du feu n’est pas mentionnée. Dans le cas des Sâdyaskras, cela devient impossible, car il faut les terminer rapidement. Dans le cas du Sârasvata Sattra, la même difficulté se pose du fait de ne pas rester au même endroit (anavasthâpân nâgni_sdk_îyate). [ p. 356 ]
Un sacrifiant souhaite l’objet de son sacrifice au début du sacrifice.
Commentaire.
Certains manuscrits lisent kâmayeta, « il devrait souhaiter », mais le commentateur explique qu’un tel ordre (vidhi) est inutile, car il est naturel de former un souhait (svatah siddhatvât).
Au début d’une partie particulière du sacrifice,il faut souhaiter l’objet de cette partie du sacrifice.
Commentaire.
Le commentaire, bien qu’objectant, et à juste titre, à kâmayeta (« il devrait souhaiter ») dans le Sûtra précédent, accepte kâmayeta comme déterminant le Sûtra actuel, disant kâmayetety anuvartate. Il faut lire yaggâṅgakâmam, et non yaggakâmam, car le commentaire l’explique par yaggâṅgaphalasaṅkalpa_h_. Savoir s’il était réellement prévu qu’il y ait un souhait particulier pour chaque partie ou acte subsidiaire d’un sacrifice (yaggâṅga) est une autre question, mais le commentateur le pensait manifestement.
Kâtyâyana, qui traite du même sujet (1, 2, 10 s.), affirme qu’il devrait y avoir ce désir de récompense pour certains sacrifices offerts dans un but précis, comme par exemple le Dvâdasâha, mais qu’il n’y a pas de tels motifs pour d’autres sacrifices et parties de sacrifices. Il mentionne, tout d’abord, un niyama, un précepte pour le sacrifice, tel que « Dis la vérité ». Puis un nimitta, une cause spéciale, comme lorsqu’un accident s’est produit auquel il faut remédier, par exemple, lorsque la maison a été incendiée, etc. Troisièmement, l’Agnihotra, le Homa du matin et du soir ; quatrièmement, le Darsa-pûrsamâsau ; cinquièmement, le Dâkshâyasa, un viksti du Darsa-pûrsamâsau, l’Âgrayasa ; sixièmement, le Nirûsa-pasu, le sacrifice animal. Tous ces sacrifices doivent être accomplis comme un devoir sacré [ p. 357 ], et sans aucune perspective de récompense particulière. Ainsi, nous lisons dans Vâsishsa :
Avasyam brâhmasoऽgnîn âdadhîta, darsapûrsamâsâgrayaseshsisâturmâsyapasusomai_ssksg_eta, « Un Brâhmasa doit sans faute placer ses feux et offrir le Darsapûrsamâsa, l’Âgrayaseshsi, le Kâturmâsyas, le P a s u et les sacrifices du Soma. »
Hârîta dit : Pâkayaggân yagen nitya_mgg_gâgsgkgsgh, Somâgsgkgngkged dharmam avyayam, 'Qu’un homme offre le Pâkayagg comme toujours, toujours aussi les Haviryaggas et les sacrifices de Soma, selon la règle, s’il souhaite un mérite éternel.« L’objet de ces sacrifices est aparimitaniggreyasarûpamoksha, le bonheur éternel, et ils doivent donc être accomplis au cours de la vie à certaines saisons, sans occasion particulière (nimitta) et sans objet spécial (kâma). Selon la plupart des autorités, cependant, ils ne doivent être accomplis que pendant trente ans. Après cela, l’Agnihotra doit seulement être maintenu. Les saisons appropriées pour ces sacrifices sont données par Manu, IV, 25-27 :
Un Brâhmana doit toujours offrir l’Agnihotra au début ou à la fin du jour et de la nuit, et le Darna et le Paurnamâsa (ishnis) à la fin de chaque quinzaine ;
« Lorsque le vieux grain a été consommé, l’(Âgrayana) Ishni avec du nouveau grain ; à la fin des (trois) saisons, le (Kâturmâsya) sacrifie ; aux solstices, un animal (sacrifice) ; à la fin de l’année, des offrandes de Soma ;
« Un Brâhmana, qui entretient des feux sacrés, ne doit pas, s’il désire vivre longtemps, manger de nouveau grain ou de viande, sans avoir offert l’(Âgrayana) Ishni avec du nouveau grain et un animal (sacrifice) [1]. »
Ces Pâkayaggas, Haviryaggas ou ishgis et sacrifices de Soma sont énumérés par Gautama [2], comme suit :
[ p. 358 ] Sept | Sept | Sept
Pâkasamsthâs : | Haviryaggasagsthâs : | Somasamsthâs : |
(1) Ashtakâ, | (1) Agnyâdheyam, | (1) Agnishtoma_h_, |
(2) Pârvanam, | (2) Agnihotram, | (2) Atyagnishtoma_h_, |
(3) Srâddham, | (3) Darsapûrsamâsau, | (3) Ukthya_h_, |
(4) _Srâvan_î, | (4) Kâturmâsyâni [3], | (4) Shodadî [4], |
(5) Âgrahâyanî, | (5) Âgrayaneshni_h_, | (5) Vâgapeya_h_, |
(6) Kaitrî, | (6) Nirûapaapaapaubandha_h_, | (6) Atirâtra_h_, |
(7) Âvayuvayuvayuî. | (7) Sautrâmanî. | (7) Aptoryâma_h_. |
Dans un commentaire sur l’Âpastambasûtrabhâshya de Dhûrtasvâmin (MS. EIH 137), une autre liste est donnée :
Pâkayaggas : | Haviryaggas : | Somayaggas : |
---|---|---|
(1) Aupâsanahoma_h_, | Agnihotram, | Agnishtoma_h_, |
(2) Vaisvadevam, | Darsapûrsamâsau, | Atyagnishtoma_h_, |
(3) Pârvanam, | Âgrayanam, | Ukthya_h_, |
(4) Ashtakâ, | Kâturmâsyâni, | Shodadî, |
(5) Mâsisrâddham, | Nirûapaapaapaubandha_h_, | Vâgapeya_h_, |
(6) Sarpabali_h_, | Sautrâmanî, | Atiratra_h_, |
(7) Îânabaliânabali_h_. | Pindapitnyanda_h_. | Aptoryâma_h_. |
Cette liste est presque la même que celle donnée par Satyavrata Sâmâsrami dans l’Ushâ. Il donne cependant une autre liste, qui est :
Sept | Sept | Sept |
---|---|---|
Pâkasamsthâs : | Havihsahsthâs : | Somasamsthâs : |
(1) Sâyamhoma_h_, | Agnyâdheyam, | Agnishtoma_h_, |
(2) Prâtarhoma_h_, | Agnihotram, | Atyagnishtoma_h_, |
(3) Sthâlîpâka, | Darsa-, | Ukthya_h_, |
(4) Navayagga_h_, | Paurnamâsau, | Shodadî, |
(5) Vaisvadevam, | Âgrayana, | Vâgapeya_h_, |
(6) Pitriyariria_h_, | Kâturmâsyâni, | Atirâtra_h_, |
(7) Ashtakâ. | Pasubandha_h_. | Aptoryâma_h_. |
Selon les substances offertes, les sacrifices sont parfois [ p. 359 ] divisés en sacrifices végétaux et animaux. Les substances végétales sont : tandulâ_h_, pishnâni, phalîkaranâ_h_, puronâna_h_, odana_h_, yavâgû_h_, pnthukâ_h_, lânâ_h_, dhânâ_h_ et aktava_h_. Les substances animales sont : paya_h_, dadhi, ânyam, âmikshâ, vâninam, vapâ, tvana_h_, mânsam, lohitam et panurasa_h_.
S’il y a moins de Mantras et plus d’actes (sacrificiels), alors après les avoir divisés en parties égales, qu’il accomplisse le premier avec le premier, le second avec le second.
Commentaire.
Il arrive, par exemple, dans certains ishtis qu’une paire de mantras Yâtyâ et Anuvâkyâ soit donnée, mais six actes. Dans ce cas, une moitié des mantras est utilisée pour une moitié des actes, et l’autre moitié des mantras pour l’autre moitié des actes.
S’il y a moins d’actes et plus de Mantras, qu’il accomplisse et agisse avec un seul mantra, ceux qui restent sont facultatifs, comme matériaux pour le poteau sacrificiel.
Commentaire.
Kapardisvâmin semble avoir divisé ce Sûtra en trois, le deuxième étant avasishsâ vikalpârthâ_h_, le troisième yathâ yûpadravyâsîti. Mais il est préférable de le prendre comme un seul, comme c’est le cas dans le MS. 1676.
S’il y a, par exemple, quatorze vapanas, alors qu’il y a beaucoup plus de mantras, qu’il choisisse quatorze mantras et les utilise pour chaque vapana, tandis que le reste sera utile pour une autre exécution. Un cas similaire se produit lorsque différentes sortes de bois sont recommandées pour la fabrication du poteau sacrificiel, ou lorsque le riz ou l’orge sont recommandés pour une offrande. Ici, un choix doit être fait. L’iti à la fin est expliqué comme montrant qu’il existe d’autres exemples du même genre.
Yagña-Paribhâshâ-Sūtras d'Âpastamba — Sûtras 101-125 | Page de titre | Yagña-Paribhâshâ-Sūtras d'Âpastamba — Sûtras 151-159 |
357:1 Voir Manu, trad. par Bühler, SBE, XXV, qui cite dans le même but Gaut. VIII, 19-20 ; Vâs. XI, 46 ; Vi. LIX, 2-9 ; Baudh. II, 4, 23 ; Yâgña. I, 97, 124-125. ↩︎
357:2 Kâtyâyana, p. 34. ↩︎
358:1 Vaisvadevam parva, Varusapraghâsâh, sâkamedhâh. ↩︎
358:2 Agnishtoma, Ukthya, Atirâtra, parfois Shotatin, sont les sacrifices Soma originaux ; Atyagnishtoma, Vâtapeya et Aptoryâma sont plus tardifs. Voir Weber, Ind. Stud. X, pp. 352, 391. ↩︎