[ p. 106 ]
1. [^230]. Qu’il offre (des oblations de Srâddha) chaque mois aux pères.
2. [1]. Ayant invité un nombre impair de Brâhmanes, versés dans le Véda, au moins trois, à s’asseoir comme (représentant) les pères, [ p. 107 ]
3. Et ayant répandu du sésame dans un nombre impair de pots d’eau,
4. Il les versera sur les mains des Brâhmanes, leur attribuant (ce don) avec ces mots : « NN ! Ceci pour toi ! »
5. [2]. Après cela, ils devraient être ornés ;
6. Et après qu’il leur a parlé (respectueusement) et qu’il a mis de la nourriture dans le feu,
7. Il leur assignera (la nourriture) en disant : « NN ! Ceci pour toi ! » et il les fera manger.
8. Pendant qu’ils mangent, il murmurera les Mahâvyâhritis, les Sâvitrî, les versets Madhuvâtîya (Rig-veda I, 90, 6 seq.), et les versets adressés aux Mânes et au (Soma) Pavamâna. [ p. 108 ]
9 [3]. Lorsqu’ils auront fini de manger, il offrira les morceaux (de farine).
10. [4]. Avant (leur dîner, il offrira) les morceaux, selon certains (enseignants).
11. Derrière (ceux-ci il place les morceaux) pour leurs femmes, mettant quelque chose entre (ceux-ci et les précédents).
12. Au Brâhmane, il annoncera les restes.
13. [5]. Les rites consistant à mettre (de la nourriture) dans le feu (voir Sûtra 6), etc. ont été déclarés (dans le Sûtrauta) par le Pindapitinyanda.
1. [6] Suit maintenant l’Ekoddishta (c’est-à-dire la cérémonie Srâddha adressée à une seule personne décédée),
2. Avec une passoire,
3. [7]. Un (pot d’) eau d’Argha,
4. Un morceau (de farine).
5. [8]. Aucune invitation (n’a lieu ici), ni mise en scène
[ p. 109 ]
(de nourriture) dans le feu, et les devâs Visves (ne prennent pas part à cette cérémonie). « Savourés ? » — ainsi faut-il leur demander s’ils sont rassasiés. « Puisse-t-il s’approcher (des pères), » au lieu de « impérissable ».
6. « Soyez satisfaits », lorsque vous les renvoyez.
7. Ainsi pendant un an, quand on est mort.
8. [9]. Et (puis) omission du quatrième.
1. [10]. Vient ensuite le Sapindîkarana (c’est-à-dire l’accueil d’un défunt dans la communauté des offrandes Pinda avec les autres Mânes). [ p. 110 ]
2 [11]. Lorsqu’une année s’est écoulée, ou trois demi-mois,
3. Ou un jour où quelque chose de bien arrive,
4. Il remplit quatre jarres d’eau avec du sésame, des parfums et de l’eau,
5. Trois pour les pères, un pour le (nouvellement) mort,
6. Et il verse le pot qui appartient au (nouvellement) mort dans les pots des pères avec les deux versets : « Ceux qui communément » (Vâgasaneyi Saghitâ XIX, 45. 46).
7. Ainsi en est-il également de la masse (de farine).
8. C’est le Sapindîkarana.
1. [12]. Vient ensuite l’Âbhyudayika (cérémonie du Srâddha, qui porte bonheur). [ p. 111 ]
2. Dans la quinzaine de la lune croissante, un jour propice,
3. [13]. Après le sacrifice aux mères,
4. Et un nombre pair de (Brâhmanas) versés dans le Veda ont été invités à s’asseoir ;
5. Dans la matinée ;
6. [14]. Le rite s’effectue de gauche à droite.
7. [15]. Le murmure avec l’omission des vers appartenant aux Mânes.
8. Les lames du Darbha sont droites.
9. [16]. L’orge doit être utilisée à la place du sésame.
10. Les morceaux sont mélangés avec du caillé, des jujubes, des céréales frites.
11. [17]. En invitant (les Mânes, devrait-il dire), « J’inviterai les Mânes Nândîmukha (au visage joyeux ?). »
12. [18]. « Que les Mânes Nândîmukha se réjouissent », au lieu de « impérissables ».
13. [19]. « Je ferai parler les Mânes Nândîmukha », quand il fera parler (les Brâhmanas).
14. [20]. « (Était-ce) bien fait ? » — c’est ainsi qu’on leur demande s’ils sont rassasiés. [ p. 112 ]
15. Le reste est le même (comme dans les autres types de rites Srâddha), dans la mesure où cela n’est pas interdit (par des règles contraires).
1. [21]. Vient ensuite l’Upâkarana (c’est-à-dire la cérémonie par laquelle le cycle annuel d’études est ouvert).
2. [22]. Lorsque les herbes apparaissent, sous le Nakshatra Hasta ou _Sravan_a,
3. Qu’il fasse des oblations de farine d’orge frite et de grains, mélangés avec du caillé et du ghee, avec le (tout) Véda, verset par verset : ainsi disent certains (enseignants).
4. [23]. Ou avec les premiers versets des Sûktas et des Anuvâkas.
5. Avec les premiers versets des Adhyâyas et des sections appartenant aux (différents) Rishis, selon Mândûkeya.
6. Mais Kaushîtaki a dit :
7. « Je loue Agni le Purohita » (Rig-veda I, 1, 1), ce seul verset,
8. ‘Le Kushumbhaka (mangouste ?) l’a dit :’ ‘Si tu cries, ô oiseau, annonce-nous la chance ;’ ‘Chanté par Gamadagni ;’ ‘Dans ta demeure repose le monde entier ;’ [ p. 113 ] ‘Venez à notre sacrifice, ô vous qui êtes dignes du sacrifice, avec soin ;’ ‘Quiconque, qu’il soit à nous, qu’il soit étranger ;’ ‘Regarde, regarde autour de toi ;’ ‘Viens ici, Agni, l’ami des Maruts ;’ ‘L’oblation, ô roi, a cuit pour toi :’ à chaque fois deux versets,
9. [24]. « Cette bénédiction et cette félicité que nous choisissons » — ce verset (le premier et le dernier verset de chaque Mandala).
10. (Prenant quelque chose) des restes de la (nourriture) sacrifiée, ils partagent cette nourriture sacrificielle avec ce (verset) : « J’ai loué Dadhikrâvan » (Rig-veda IV, 39, 6).
11. Ils sirotent de l’eau, s’assoient,
12. Murmurez les Mahâvyâhritis, les Sâvitrî et les hymnes de bon augure commençant depuis le début du Véda,
13. Et faites que le professeur formule des vœux de bon augure. [ p. 114 ]
14. De cette (cérémonie) il est également dit :
15. « Désireux d’acquérir pour les hymnes une vigueur inépuisable, de la révérence et aussi de la solidité, les Rishis, par le pouvoir de leurs austérités, ont découvert l’Upâkarman.
16. [25]. « C’est pourquoi un exécutant constant des six sortes d’œuvres devrait, afin que ses Mantras puissent réussir, accomplir l’Upâkarman — comme ils disent — s’il souhaite le succès de ses œuvres (sainte).
17. [26]. ‘Au moment de l’Upâkarman et de l’Utsarga, une interruption (de l’étude des Védas) aura lieu pendant (trois jours et) trois nuits, de même aux Ashtakâs pendant un jour et une nuit, et ainsi de suite la dernière nuit de chaque saison.’
1. [27]. Le premier jour de la brillante quinzaine de Mâgha,
2. Au nord-est,
3. Dans un endroit couvert d’herbes,
4. Après avoir murmuré les hymnes sacrés au Soleil, « Vers le haut, les Gâtavedas » (Rig-veda I, 50), « Le visage lumineux des dieux » (I, 115), « Adoration à l’œil de Mitra » (X, 37), « Du ciel (où il demeure) puisse Sûrya nous protéger » (X, 158), [ p. 115 ]
5. Et ayant jeté des mottes de terre (sur le sol) aux différents points (de l’horizon), de gauche à droite, avec l’hymne, « Un souverain en effet » (Rig-veda X, 152), verset par verset,
6. [28]. Et ayant rassasié (d’eau) les Rishis, les mètres, les divinités, la foi et la perspicacité, et les pères homme par homme,
7. Ils interrompent (l’étude des) hymnes pendant six mois et demi,
8. Ou pour cinq et demi.
9. Mais s’ils veulent les réciter, qu’ils continuent la récitation après une pause d’un jour et d’une nuit.
1. Maintenant l’interruption (de la récitation du Véda) : —
2. [29]. Dans le cas des prodiges, jusqu’à la même date (le lendemain),
3. Et dans le cas d’autres miracles ;
4. En cas d’éclairs, de tonnerre et de pluie (la récitation sera interrompue) jusqu’à ce que le crépuscule soit passé trois fois ;
5. Lors d’un dîner de Srâddha pendant une journée ;
6. [30]. Si un décès (de parents) ou une naissance est survenu, pendant dix jours ;
7. [31]. Le quatorzième jour (des quinzaines), les jours de nouvelle lune et les jours d’Ashtakâ, [ p. 116 ]
8 [32]. Et les jours de brouillard.
9. Et quand le maître est mort, pendant dix jours ;
10. Lorsqu’il en aura entendu parler, pendant trois jours ;
11. [33]. Et (à la mort) de ceux dont il est le chef de famille.
12. En recevant (des cadeaux) comme au Srâddha.
13. À l’occasion (du décès) d’un camarade d’études ;
14. Lorsqu’il a suivi (les funérailles d’) un mort,
15. Et quand il aura donné les morceaux de farine aux pères.
16. La nuit ;
17. Au crépuscule ;
18. Sur la pleine lune et le changement de lune ;
19. Après le coucher du soleil ;
20. Au voisinage d’un Sûdra ;
21. [34]. Quand le son d’un Sâman est entendu ;
22. Sur un cimetière ; [ p. 117 ]
23 [35]. Dans un désert qui appartient au village ;
24. Dans un village où se trouve un cadavre ;
25. En voyant des spectacles interdits ;
26. En entendant ce qui est interdit ;
27. En sentant une odeur nauséabonde ;
28. Si un vent fort souffle ;
29. [36]. Si un nuage émet de la pluie (forte) ;
30. Sur une route carrossable ;
31. Et tandis que le son d’un luth se fait entendre ;
32. Tandis qu’il était sur un char ;
33. (Dans le voisinage) d’un chien comme (dans celui) d’un Sûdra;
34. Ayant grimpé à un arbre ;
35. Étant descendu dans une fosse ;
36. (Immergé) dans l’eau ;
37. Pendant que quelqu’un pleure ;
38. En souffrant de douleurs corporelles ;
39. Tandis qu’il est nu ;
40. Tandis qu’il est impur avec les restes de nourriture
41. Sur un pont ;
42. A l’occasion du rasage des cheveux et de la barbe jusqu’au bain ;
43. En étant frotté ;
44. Pendant le bain ;
45. [37]. Lors d’un rapport sexuel ;
46. Pendant qu’il est oint ;
47. (Au voisinage) d’un homme qui doit toucher des cadavres (un porteur de cadavres, etc.), d’une femme qui vient d’accoucher ou qui a ses règles, comme (au voisinage) d’un Sûdra ; [ p. 118 ]
48. Avec les mains voilées ;
49. Dans une armée ;
50. En présence d’un Brâhmane qui n’a pas pris son repas et de vaches (qui n’ont rien mangé) ;
51. Lorsque (ces obstacles) sont passés, qu’ils (continuent à) réciter (le Véda).
52. Si l’un de ces cas survient contre sa volonté, qu’il (continue à) réciter après avoir retenu son souffle et regardé le soleil.
53. [38]. (Les mêmes règles s’appliquent), sauf celles concernant la foudre, le tonnerre et la pluie, pour (l’étude du) Kalpa. Durant les cinq mois et demi, (ils doivent se comporter) comme s’il pleuvait.
54. On dit aussi à ce sujet :
55. [39]. « Nourriture, eau, racines et fruits, et toute autre nourriture Srâddha qui peut exister : même lorsqu’il les a (seulement) acceptés, l’étude doit être interrompue ; la main du Brâhmana est sa bouche ; ainsi est-il enseigné. »
[ p. 119 ]
1. [40]. Et aux (étudiants) qui ont été dûment initiés, il exposera (le Véda) ;
2. L’enseignant assis à l’est ou au nord, l’autre au sud, le visage tourné vers le nord.
3. Ou deux (les étudiants seront assis ainsi).
4. Mais plus (de deux) car il y a de la place (pour eux).
5. Il ne devrait pas s’asseoir sur un siège élevé en présence d’un gourou,
6. Ni sur le même siège (avec lui),
7. Ni avec les pieds étendus,
8. Sans étendre ses bras sous ses genoux,
9. Sans appuyer son corps (sur un support), ni former avec ses pieds un giron,
11. [41]. Ne tenant pas ses pieds comme une hache.
12. [42]. Après que (l’élève) ait dit « Récitez, monsieur ! », le professeur lui fera prononcer la syllabe OM.
13. « OM », répond l’autre.
14. Ensuite, qu’il récite sans interruption.
15. Lorsqu’il a récité, il embrasse (les pieds de son maître),
16. Dit : « Nous avons terminé, monsieur ! » et (s’en va) selon ses affaires. [ p. 120 ]
17. (Il dira) : « Partez ! Arrêtez-vous en attendant ! » selon certains (enseignants).
18. Que personne ne s’interpose entre (un enseignant et des étudiants) qui étudient.
19. [43]. Que personne ne change de place pendant la récitation.
20. Si une faute est commise, qu’il jeûne trois jours, ou un jour et une nuit, répète le Sâvitrî aussi longtemps qu’il le peut, et donne quelque chose aux Brâhmanes ; puis, après une interruption d’un jour et d’une nuit, l’étude doit reprendre.
1. [44]. Après s’être baigné,
2. Et s’étant immergé au temps prescrit pour le bain, il rassasie les divinités : [ p. 121 ]
3 [45]. 'Agni peut se rassasier ; Vâyu peut se rassasier ; Sûrya peut se rassasier ; Vishnu peut se rassasier ; Pranâpati peut se rassasier ; Virûpâksha peut se rassasier ; Sahasrâksha peut se rassasier ; Soma, Brahman, les Védas, les dieux, les Rishis et tous les mètres, le mot Om, le mot VASHA_T_, les Mahâvyâhntis, les Sâvitrî, les sacrifices, le ciel et la terre, les Nakshatras, l’air, les jours et les nuits, les nombres, les crépuscules, les océans, les rivières, les montagnes, les champs, les herbes, les arbres, les Gandharvas et les Apsaras, les serpents, les oiseaux, les Siddhas, les Sâdhyas, les Vipras, les Yakshas, les Rakshas, les êtres qui ont ces (Rakshas, etc.) à leur fin, peuvent se rassasier.
« Je rassasie le Sruti ; je rassasie le Smriti ; je rassasie la fermeté ; je rassasie le plaisir ; je rassasie le succès ; je rassasie la pensée ; je rassasie la croyance et la perspicacité, et la mémoire, les vaches et les Brâhma, les choses mobiles et immobiles. Tous les êtres peuvent se rassasier ! » — jusqu’ici avec la corde sacrificielle suspendue sur l’épaule gauche.
1. Maintenant, avec le cordon sacrificiel suspendu sur l’épaule droite,
2. En regardant dans la direction qui appartient aux Crinières (c’est-à-dire le sud) :
3. « Les (Rishis) des cent (Rishis) des cent (as), les (Rishis) des moyens (Mashis) des cent (shis) des cent (alas), Gshis) des cent (tsamada, Vishis) des cent (vâmitra, Gamadagni, Vâmadeva, Atri, Bharadvâshis) des cent (a, Vasishshis) des cent (a, les Pragâthas, les (Rishis) des hymnes Pavamâna, les (Rishis) des hymnes courts et des hymnes longs, Sumantu, Gaimini, Vaishis) des cent (ampâyana, Paila, les Sûtras, les Bhâshyas, Gârgya, Babhru, Bâbhravya, Mashis) des cent (shis) des cent (u, Mâshis) des cent (shis) des cent (avya, Gârgî Vâshis) des cent (aknavî, [ p. 123 ] Vadavâ Prâtitheyî, Sulabhâ Maitreyî (peuvent se rassasier).
« (Je rassasie) Kahola Kaushîtaki, Mahâkaushîtaki, Suyagga Sâṅkhâyana, Âgvalâyana, Aitareya, Mahaitareya, Bhâradvâga, _Ggn_ya, Paiṅgya, Mahâpaṅgya, Bâshkala, Gârgya, Sâkalya, Mâggûkeya, Mahâdamatra, Audavâhi, Mahaudavâhi, Sauyâmi, Saunaki, _Sgn_i, Gautami ; et quels que soient les autres enseignants, puissent-ils tous se rassasier. »
4. « Les pères homme par homme.
5. « L’ascendance du père peut se rassasier.
6. « L’ascendance de la mère peut se rassasier. »
1. [46]. Qu’il ne regarde pas une femme nue, sauf pendant les rapports sexuels,
2. Ne regarde pas le soleil lorsqu’il se lève ou se couche,
3. Chez un ennemi,
4. Chez un malfaiteur,
5. Chez une personne qui doit toucher des cadavres.
6. Qu’il ne parle pas à une femme qui vient d’accoucher ou qui a ses règles,
7. [47]. Ni avec ceux (mentionnés précédemment).
8. Qu’il ne mange pas d’aliments dont la valeur est altérée.
9. Qu’il n’exécute pas son travail avec des instruments gaspillés par l’usage.
10. [48]. Qu’il ne mange pas avec (sa femme), [ p. 124 ]
11 [49]. Ni restes (de nourriture).
12. Il peut manger les restes (de nourriture appartenant aux) Mânes, dieux, invités et serviteurs.
13. Glaner des épis de blé, recevoir des aumônes non sollicitées ou pour lesquelles on a demandé le bien, faire des sacrifices pour les autres, sont les moyens de subsistance ;
14. (Parmi ceux-ci) chacun des précédents est le plus respectable.
15. [50]. Ou si (ses moyens de subsistance) ne peuvent être obtenus (par l’une des voies mentionnées), qu’il suive le métier de Vaisya.
16. (Il sera) attentif à ses devoirs envers les Mânes et les dieux.
17. Au temps convenable, il aura des relations avec sa femme.
18. Il ne se couchera pas (pour dormir) pendant le jour,
19. [51]. Ni pendant la première ni pendant la dernière veille de la nuit.
20. Qu’il ne s’assoie pas sur la terre nue.
21. Il doit constamment accomplir les devoirs prescrits concernant l’utilisation de l’eau.
22. (Et constamment) avoir sa corde sacrificielle suspendue sur son épaule gauche.
23. Qu’il n’abandonne pas son maître,
24. Sauf sur ordre (de son professeur),
25. Ou avec (sa) permission.
1. Chaque jour, il saluera respectueusement son maître, [ p. 125 ]
2. Et ses gourous,
3. Un Srotriya en le rencontrant,
4. Lorsqu’il revient d’un voyage, (aussi) celui qui n’est pas un Srotriya.
5. [52]. En prononçant son propre nom, il dit : « Je suis NN, monsieur ! » et croise les mains (de manière à saisir le pied droit de l’autre personne de la main droite et le pied gauche de la main gauche).
6. [53]. (La personne ainsi saluée, en réponse, lui adresse son nom,) « NN ! » et lui saisissant les mains, lui exprime un souhait.
7. Qu’il ne se rende pas à un sacrifice sans y être élu.
8. Et qu’il se garde de faire le mal.
9. Qu’il n’aille pas aux assemblées de gens.
10. [54]. S’il rencontre (de telles assemblées), qu’il ne fasse aucun mal à personne.
11. Il ne sera ni outrageant ni calomniateur, ni vagabond de maison en maison, ni bavard.
12. Il ne marchera pas seul,
13. Ni nu,
14. Ni avec les mains voilées.
15. Les maisons des dieux (il fera le tour) en gardant le côté droit tourné vers elles. [ p. 126 ]
16 [55]. Qu’il ne s’enfuie pas.
17. Qu’il ne crache pas.
18. Qu’il ne se gratte pas.
19. Qu’il ne regarde pas l’urine et les excréments.
20. Qu’il s’assoie la tête voilée,
21. Pas sur le sol nu,
22. S’il n’a qu’un seul vêtement, suspendant son cordon sacrificiel à son oreille,
23. Ne tournant pas son visage vers le soleil,
24. Ni sa croupe,
25. Le jour, la face tournée vers le nord, la nuit vers le sud.
26. Il ne jettera pas de mucosités dans l’eau, ni à proximité (de l’eau).
27. Il ne grimpera pas à un arbre.
28. Il ne regardera pas dans un puits.
29. Il n’ira pas au lieu d’exécution,
30. Et en aucun cas dans un cimetière.
31. Qu’il se baigne chaque jour, habillé.
32. Lorsqu’il aura pris son bain, qu’il mette un autre vêtement avant d’être sec.
1. Sous (le Nakshatra) Rohinî, il fera labourer.
2. Avant que cela soit fait, il offrira à la limite orientale de son champ un Bali au Ciel et à la Terre.
3. Avec un verset consacré au Ciel et à la Terre et avec les mots : « Adoration au Ciel et à la Terre ! » (il accomplit son) culte (au Ciel et à la Terre). [ p. 127 ]
4. Lorsque la charrue est mise en mouvement pour la première fois, qu’un Brâhmana touche la charrue en récitant ce (verset) : « Pour la chance, puissions-nous utiliser les socs de charrue » (Rig-veda IV, 57, 8).
5. « Par le seigneur du champ » — avec (cet hymne) (Rig-veda IV, 57), verset par verset, dans les différentes directions (du ciel), de gauche à droite, l’adoration est faite.
1. Lorsqu’il va traverser l’eau, il effectue le Svastyayana (cérémonie pour un progrès chanceux).
2. Il sacrifie trois fois, les mains jointes pleines d’eau dans les eaux, en prononçant ces mots : « Adoration à la Mer, l’enfant du roseau ! Adoration à Varuna, le seigneur de justice ! Adoration à tous les fleuves ! »
3. Murmure : « Que Visvakarman, le père de tous, savoure la nourriture offerte. »
4. Contre le courant pour les eaux qui coulent ; vers le haut pour les eaux stagnantes.
5. S’il appréhende un danger en traversant, qu’il murmure l’hymne de Vasishtha, « La plus ancienne est la mer » (Rig-veda VII, 49) ; cela (lui servira de) bateau.
1. Le _Sravan_a (oblation) qu’il offre le jour de la pleine lune qui tombe sous (le Nakshatra) _Sravath_âs, de la farine d’orge frite, ou de nourriture cuite,
2. Avec (les mots), « À Vishnu svâhâ ! À (le Nakshatra) _Snn_a svâhâ ! À la pleine lune de _Snn_a svâhâ ! À la saison des pluies svâhâ ! » [ p. 128 ]
3. Après avoir établi le feu domestique (sacré) à l’extérieur, et après avoir mélangé du grain frit et de la farine d’orge frite avec du beurre, il sacrifie—
4. Avec (les mots), ‘Au Seigneur des Serpents célestes svâhâ ! Aux Serpents célestes svâhâ !’
5. Après avoir placé au nord du feu un nouveau pot à eau sur de l’herbe fraîche de Kusa pointée vers l’est,
6. Avec (les mots) : « Que le Seigneur des Serpents célestes se lave ! Que les Serpents célestes se lavent ! » — il y verse de l’eau.
7. [56]. Avec (les mots) « Que le Seigneur des Serpents célestes se peigne ! Que les Serpents célestes se peignent ! » — il fait des mouvements avec un peigne.
8. Avec (ces mots) : « Que le Seigneur des Serpents célestes se peigne ! Que les Serpents célestes se peignent ! » — il verse des portions de peinture.
9. Avec (ces mots) : « Que le Seigneur des Serpents célestes attache (ceci) à (lui) ! Que les Serpents célestes attache (ceci) à eux-mêmes ! » — il offre des fleurs.
10. Avec (les mots) : « Que le Seigneur des Serpents célestes se vêtisse ! Que les Serpents célestes se vêtissent ! » — il offre un fil.
11. Avec (les mots) : « Que le Seigneur des Serpents célestes oigne (ses cils) ! Que les Serpents célestes oignent (leurs cils) ! » — il fait jaillir (de petites portions de collyre) une jeune pousse de Kusa.
12. Avec (ces mots) : « Que le Lori des Serpents célestes se regarde ! Que les Serpents célestes se regardent ! » — il les fait se regarder dans un miroir. [ p. 129 ]
13. Avec (les mots) : « Seigneur des Serpents célestes, ceci est ton Bali ! Serpents célestes, ceci est votre Bali ! » — il fait une offrande de Bali.
14. De même pour les aériens (Serpents).
15. Pour ceux qui habitent dans les directions (de l’horizon).
16. Pour les terrestres.
17. [57]. (Il répète ces Mantras) trois fois à chaque fois, la première (partie) avec une voix plus aiguë à chaque fois,
18. La deuxième (partie) avec une voix plus basse à chaque fois.
19. [58]. De cette façon, il offrira chaque jour à la cuillère, par petites portions, un Bali de farine d’orge frit avec de l’eau, jusqu’au Pratyavarohana (ou cérémonie de la « redescente »), la nuit, en gardant le silence.
20. [59]. Et (sa femme) le déposera en silence.
21. La fin de la cérémonie est la même que le début.
22. [60]. Avec (le verset) « La bonne protectrice » (Rig-veda X, 63, 10), qu’il monte sur le (haut) lit.
[ p. 130 ]
1. Le jour de la pleine lune de Âvayuvayuvayua, offrande de lait et de riz à Indra.
2. Ayant sacrifié Âsya avec (les mots) : « Aux deux Asvins svâhâ ! Aux deux Asvayug svâhâ ! À la pleine lune d’Âsvayusa svâhâ ! À l’automne svâhâ ! À Pasupati svâhâ ! À la fauve svâhâ ! » —
3. [61]. Il sacrifiera un mélange de lait caillé et de beurre avec cet hymne : « Les vaches sont venues ici » (Rig-veda VI, 28), verset par verset.
4. Cette nuit-là, ils laissèrent les veaux rejoindre leurs mères.
5. Puis l’alimentation des Brâhmanas.
1. [62]. Le jour de la pleine lune d’Âgrahâyan, il redescendra,
2. (Ou) sous (le Nakshatra) Rohithî, ou sous le Proshthapadâs.
3. Le matin, après avoir pris une poignée de feuilles de Samî, de fleurs de Madhûka, de roseaux, de plantes d’Apâmârga, de pousses de Sirîsha, d’Udumbara, de Kusa, de fruits de jujubier et une motte de terre (prise) dans un sillon,
4. Ayant mis (tout cela) dans une cruche, [ p. 131 ]
5 [63]. Et, après avoir rapidement répété le Mahâvyâhritis et le Sâvitrî, l’y ayant immergé à plusieurs reprises avec cet hymne : « Puisse-t-il brûler loin de nous la douleur » (Rig-veda I, 97), il chassera le mal des personnes se tenant sous sa protection, de gauche à droite, et déversera (l’eau) vers le nord.
6. Un Madhuparka est le prix du sacrifice.
1. [64]. « Que l’été, l’hiver, le printemps, l’automne et la saison des pluies soient pour nous un bonheur parfait. Puissions-nous être sous la protection de ces saisons, et qu’elles durent cent ans. Svâhâ !
Frappe, ô blanche, avec ton pied, avec l’avant-pied et avec l’arrière-pied, ces sept filles de Varuna et tout ce qui appartient à la tribu du roi. Svâhâ !
« Au blanc, le fils de Vidârva svâhâ ! À Vidârva svâhâ ! À Takshaka Vaisâleya svâhâ ! À Visâla svâhâ ! » — avec (ces mots) il sacrifie (les oblations) d’Âsya.
2. « Qu’un bon hiver, un bon printemps, un bon été nous soient accordés. Que les pluies soient pour nous des pluies heureuses ; que les automnes nous soient bénis. »
3. Avec (le verset) « Bénédiction sur nous, Mitra » (Rig-veda I, 90, 9), il balaie (le sol) avec une branche de Palâsa, [ p. 132 ]
4. L’asperge (d’eau) avec (le verset), ‘De la mer la vague’ (Rig-veda IV, 58, 1),
5. Et étend une couche (de paille) avec (le verset) : « Sois douce, ô terre » (Rig-veda I, 22, 15).
6. Ils se couchent ensuite sur le côté, l’aîné à la droite.
7. Avec (les mots), « Dans le Brahman je m’établis, dans le Kshatra », sur (leur) côté droit ;
8. Avec (les mots), ‘Parmi les chevaux je m’établis, parmi les vaches,’ sur (leur) gauche (côté) ;
9. Avec (les mots), ‘Parmi le bétail, je m’établis, dans la prospérité’, sur (leur) côté droit ;
10. Avec (les mots) « Parmi la progéniture, je m’établis, dans la nourriture », sur (leur) gauche (côté).
11. Avec (le verset) « Lève-toi, le vivant » (Rig-veda I, 113, 16), ils s’élèvent.
12. Pendant cette nuit, ils se couchent sur cette couche.
13. Ensuite où ils veulent.
1. Le jour de la pleine lune de Kaitra,
2. [65]. (Prendre) des feuilles de jujube et préparer des repas (images) de couples d’animaux au fur et à mesure.
3. Une figure avec un nombril proéminent pour Indra et Agni.
4. Balles à Rudra.
5. Selon la coutume les Nakshatras et (leurs ?) images (?). Selon la coutume les Nakshatras et (leurs ?) images (?).
Ici se termine le quatrième Adhyâya.
La principale forme de Srâddha est celle traitée au chap. 1, désignée dans d’autres textes (voir, par exemple, Ârivalâyana-Girihya IV, 7, 1) comme pârvaria srâddha. Il existe cependant, outre le parvan de la nouvelle lune, d’autres moments considérés comme admissibles pour l’accomplissement de ce Srâddha mensuel ; voir Gautama XV, 2 s. ; Âpastamba II, 16, etc. ; et comp. sur les Sâddhas en général, les passages cités par le professeur Jolly, Das Dharma-sûtra des Vishriu (Sitzung der Bair. Akademie, phil. Classe, 7 juin 1879), pp. 46 seq. ; Max Müller, ‘L’Inde, que peut-elle nous apprendre ?’ pp. 234 seq., 374 seq.
Français Outre les Brâhmanas mentionnés dans ce Sûtra, qui représentent les pères, selon tous les commentaires, d’autres Brâhmanas devaient être invités comme représentant les devâs Vinves. Nârâyana donne des déclarations détaillées quant au nombre de Brâhmanas paitnka et de Brâhmanas daivika à inviter, et bien qu’à première vue un lecteur européen serait plutôt enclin à douter qu’à la cérémonie du Srâddha, comme l’auteur du texte avait l’intention de la décrire, des Brâhmanas devaient être présents à l’exception des paitnkas, le Sûtra 2, 5 montre que les commentateurs ont tout à fait raison dans leurs déclarations concernant les deux catégories de Brâhmanas.
Râgabândhavai_h_, comme notre texte, devrait être corrigé en râgabândhavî_h_ ; comp. Âgv. II, 3, 3.
106:1 1, 1. Les Khandas 1-4 contiennent les règles concernant les oblations SSrâddha adressées aux Mânes. Les dîners offerts en rapport avec ces sacrifices SSrâddha aux Brâhmanas et aussi – bien que cela ne soit évidemment pas mentionné dans les textes védiques – aux Snnas figuraient au premier rang des manifestations de libéralité des laïcs envers les prêtres et les moines. Français Ainsi, nous trouvons parmi les expressions courantes qui reviennent constamment dans les Pâli Pinakas, la mention des Samanas et des Brâhmanas « qui ont mangé la nourriture qui leur a été donnée par foi » (saddhâdeyyâni bhonanâni bhunditvâ) — où la « nourriture donnée par foi » (saddhâdeyya) désigne principalement ou exclusivement les dîners Srâddha, qui sont ainsi appelés parce que le sacrificateur les donne « plein de foi » (_s_raddhâsamanvita, Manu III, 275) aux Brâhmanas et, par leur intermédiaire, aux Mânes. ↩︎
106:2 « Comme les pères » signifie : il invite les plus jeunes, les plus âgés et les plus âgés des Brâhmanes à s’asseoir à la place du père, du grand-père et de l’arrière-grand-père » (Nârâyana). Une explication similaire de pitnvat est mentionnée par Nârâyana dans Ânvalâyana-Gnhya p. 107 IV, 7, 2. Ma traduction allemande de ce Sûtra devrait être modifiée en conséquence. ↩︎
107:5-7 Il serait plus naturel de modifier la division des Sûtras, de manière à introduire âmantrya dans le cinquième, anna_ñnk_a dans le septième Sûtra. Dans ce cas, nous devrions traduire : 5. Après cela, ayant (respectueusement) parlé à ceux qui ont été parés (par lui de fleurs, d’ornements, etc.) ; 6. Et ayant mis (de la nourriture) dans le feu, 7. Et leur ayant assigné la nourriture, etc., il les fera manger. — L’adresse respectueuse mentionnée dans le cinquième Sûtra consiste, selon Nârâyana, en l’annonce : « Brâhmanas, je vais mettre (de la nourriture) dans le feu ! » (comp. Ânv.-Gnhya IV, 7, 18), ce qu’il fait ensuite avec les formules, ‘À Agni Kavyavâhana svâhâ! À Soma Pitnmat svâhâ! À Yama Aṅgirasvat Pitnmat svâhâ!’ Comp. Baudhâyana II, 1 4, 8. ↩︎
108:9 Quant à la manière dont les Pindas doivent être offerts, Nârâyana se réfère au Srauta-sûtra (IV, 4). ↩︎
108:10-11 10, 11. Le Pindân appartient évidemment au dixième Sûtra, et non, comme le veut la tradition indienne, au onzième. Entre les Pindas des pères et ceux des mères, il place, selon Nârâyana, par exemple, l’herbe Darbha. ↩︎
108:13 Srauta-sûtra IV, 3 suiv. ↩︎
108:1 2, 1. Eka uddishto yasmin _stt_am (Nâr.). C’est le genre de sacrifice Srddha qui doit être accompli pour un deux fois né durant la première année suivant sa mort ; voir Manu III, 247 ; Yâttavalkya I, 250. ↩︎
108:3 Cette règle concernant l’eau d’Argha correspond à celles données à propos du Pârvana Srâddha dans les Sûtras 3 et 4 du chapitre précédent. ↩︎
108:5 ‘Parce que l’âvâhana (invitation) est interdite ici, il s’ensuit p. 109 qu’elle doit avoir lieu au Pârvana Srâddha’ (Nâr.). Selon la Paddhati de Râmanandra, il dira aux Brâhmanas : « J’inviterai ici les pères » ; et lorsqu’ils donneront leur consentement, il les invitera avec le Rig-veda X, 16, 12. Comp. Yândavalkya I, 232 seq., etc. Concernant les Vinve devâs, comp. la note du chap. 1, 2 ; Français quant au tnptaprnna (la question de savoir s’ils sont rassasiés) comp. Manu III, 251 ; Yânñ. I, 240. Au Pârvana Srâddha, après que les Brâhmanas ont fini leur dîner et se sont rincé la bouche, et après que les Pindas ont été offerts, le sacrificateur dit : « Puisse ce qui a été donné à ce Srâddha à notre père NN, qui appartient au gotra NN, être impérissable ! » (comp. Yânñ. I, 242.) Cette phrase doit être modifiée à l’Ekoddishna Srâddha de la manière indiquée dans ce Sûtra. ↩︎
109:8 Après que l’Ekoddishta Srâddha a été accompli pour un défunt durant la première année suivant sa mort, il doit être admis, par la cérémonie du Sapittîkarata, parmi les autres Mânes, et reçoit désormais son Pitta avec eux lors du Pârvata Srâddha ordinaire. Comme le rituel de ce Srâddha exige que le nombre des « pères » adorés soit de trois, l’accession d’une nouvelle personne rend nécessaire l’omission du pra-pra-pitâmaha, qui est désormais devenu le quatrième parmi les pères. ↩︎
109:1 3, 1. Il me semble que tout ce chapitre est un ajout ultérieur au texte original. Le dernier Sûtra du chapitre précédent, traitant de l’omission du quatrième « père », qui constitue, comme le montre la note précédente, une conséquence du Sapindîkarana, p. 110, suppose que cette cérémonie est connue et ne nécessite aucune explication particulière. Si l’intention de l’auteur avait été de traiter du Sapindîkarana, c’eût été le bon endroit pour mentionner le katurthavisarga, et non, comme nous le lisons réellement, la fin du chapitre traitant de l’Ekoddishna. Français Dans le même ordre d’idées, je mentionnerai que le Sâmbavya-Gnhya, tout en donnant les premier, deuxième et quatrième chapitres de cet Adhyâya, omet le troisième. Enfin, il me semble décisif que le cinquième livre (Parinishna) du Sâṅkhâyana-Gnhya traite du Sapindîkarana dans un chapitre entier (V, 9), ce qui montre que le texte lui-même, tel que l’auteur du Parinishna l’a lu, ne donne aucune explication de cette cérémonie. ↩︎
110:2 Nârâyana dit que tripaksha signifie soit trois pakshas, soit un mois et demi, soit un paksha manquant de trois jours, soit douze jours. Inutile de dire que cette dernière explication est inadmissible ; elle repose évidemment sur une conclusion erronée tirée d’un passage d’un autre Sûtra cité par lui, dans lequel il est indiqué que le Sapindîkarana doit être accompli sanvatsarânte dvâdanâhe vâ. ↩︎
110:1 4, 1. L’Âbhyudayika Srâddha doit être accompli à des occasions telles que la naissance d’un fils, le mariage d’un fils ou d’une fille, l’accomplissement de cérémonies telles que le nâmakarman, le _kûd_âkarman, etc. Voir Yâûûavalkya I, 249. ↩︎
111:3 Une cérémonie Srâddha adressée aux mères précède ici celle consacrée aux pères. ↩︎
111:6 La traduction du professeur Stenzler de Yâggavalkya, loc. cit. (pradakshigâvgtka = die Ehrfurcht beobachtend), doit être corrigée selon ce Sûtra. ↩︎
111:7 Voir chap. 1, 8. ↩︎
111:9 Voir chap. 1, 3. ↩︎
111:11 Concernant l’invitation (âvâhana) voir la note du chap. 2, 5. ↩︎
111:12 Voir chap. 2, 5 et la note qui s’y trouve. ↩︎
111:13 ‘Quand il leur fait dire Svadhâ.’ Nârâyana. Comp. Ânv.-Gnhya IV, 7, 30. ↩︎
111:14 Comp. chap. 2, 5. ↩︎
112:1 5, 1. Quant à l’Upâkarana, voir les déclarations du professeur Weber dans son deuxième article sur les Nakshatras, Abhandlungen der Berliner Akademie, 1861, p. 338, et du professeur Bühler dans ses notes sur l’Âpastamba, SBE, II, pp. 110, 111. ↩︎
112:2 Le Nakshatra _Sravanravas_ruti, etc. ↩︎
112:4 J’ai suivi Nârâyana, mais j’aurais peut-être dû traduire « Sûktas ou Anuvâkas », et dans le cinquième Sûtra, « Adhyâyas ou les sections, etc. » ↩︎
113:9 Selon Kaushîtaki, les oblations sont faites avec le premier et le dernier rikas de chaque Makkala. Le dernier rik du dixième Makkala cité ici, ta_kkkhkmkri_kîmahe, est différent du verset par lequel se termine notre Sakhitâ (la Sâkala Sakhitâ du Rig-veda). Il est bien connu que ta_kkkhkmkri_kîmahe est le dernier verset de l’école Bâshkala _SkS_âṅkhâyana (comp. Indische Studien, IV, 431 ; Weber, Verzeichniss der Berliner Sanskrit-Handschriften, p. 314, etc. ; Indische Literaturgeschichte, deuxième édition, Nachtrag, p. 2). On savait aussi depuis longtemps que le Bâshkala Sâkhâ du Rig-veda contient huit hymnes de plus que le _SkS_âkhâ. Le _Kkn_avyûha Bhâshya (comp. l’introduction du Dr. von Schroeder à son excellente édition du Maitrâyakî Sakhitâ, vol. i, p. xxiv), que j’ai connu grâce à la gentillesse du professeur Weber, indique de quels huit hymnes il s’agit. Il est dit (folio 22 du manuscrit du professeur Weber) que dans la Bâshkala Sâkhitâ, après VIII, 48, suivent les deux premiers hymnes Vâlakhilya, après VIII, 94 les hymnes Vâlakhilya 3-7, et à la fin de tout le recueil l’hymne dit sakâna (voir l’édition du professeur Max Müller, vol. vi, p. 32), qui se termine par le verset même cité dans notre Sûtra, ta_kkkhmkri_kîmahe. ↩︎
114:16 Les six sortes d’œuvres sont : accomplir des sacrifices (yagana), officier aux sacrifices des autres (yâgana), étudier le Veda (adhyayana), enseigner le Veda aux autres (adhyâpana), donner (dâna) et accepter des dons (pratigraha). Nârâyaga. ↩︎
114:17 Concernant l’Utsarga, voir chap. 6. Ce Sloka apparaît également dans Manu IV, 119 avec la lecture kshepanam au lieu de kshapanam (‘kshapana_mnkhnmnh_’, Nârâyana). Kshapanam est correct. ↩︎
114:1 6, 1. Ce Khanda traite de l’Utsarga, c’est-à-dire de la cérémonie effectuée à la fin du trimestre. ↩︎
115:6_6 Sur la tarpana, comp. chap. 9 et 10. ↩︎
115:2 7, 2. La traduction de âkâlam donnée dans mon édition allemande (Während der betreffenden Zeit) est erronée : cf. le commentaire cité à la p. 150 ; Gautama XVI, 22 ; note du professeur Stenzler sur Pâraskara II, II, 2. ↩︎
115:7_6 Agha_m sapin_ sapiasodakayor mara sapia_m_. Nârâyasapia. ↩︎
115:7 Selon Nârâyana, le ka à la fin de ce Sûtra serait destiné à transmettre le sens que les jours de pratipad de chaque quinzaine, l’étude devrait également être interrompue. ↩︎
116:8 La traduction de nabhya est tout à fait conjecturale. Nârâyana donne un sens différent à ce mot ; comp. p. 150 de l’édition allemande. ↩︎
116:11 Ââryaputrâdayaâryaputrâdaya_h_. Nârâyaâryaputrâdayaa. ↩︎
116:21 La raison pour laquelle la récitation du Rig-veda est interdite lorsqu’on entend le son d’un Sâman devient manifeste, par exemple, dans Âpastamba I à 7, où l’on prescrit l’interruption de l’étude du Veda lorsqu’on entend des aboiements de chiens, des braiments d’ânes, le cri d’un loup, etc., le son d’instruments de musique, des pleurs et un Sâman. De tels sons forts perturberaient la récitation des textes Rik ou Yag. Une opinion très curieuse a été récemment avancée par le professeur Aufrecht (voir son édition du Rig-veda, deuxième édition, vol. ii, p. xxxviii) selon laquelle l’incompatibilité de la récitation des hymnes Rik et des Sâmans ‘beruht auf der Kenntniss von der Willkür et der zum Theil unwürdigen Weise, dans welcher der alte Text des Rig-veda in diesem Gesangbuche (c’est-à-dire le Sâmavedârgika) behandelt ist.’ ↩︎
117:23 Grâmâranye grâmam (lire, grâma ?) evâranya_mnm_ tatra nâdhîyîta. Nârâyana. ↩︎
117:29 Sauf pendant la saison des pluies. Nârâyana. ↩︎
117:45 Nârâyana comprend également le maithuna, et je pense que la traduction allemande devrait être corrigée en conséquence. ↩︎
118:53 Je pense que ce Sûtra contient deux règles différentes qui doivent être séparées, à savoir : 1. vidyutstanayitnuvarshavargam kalpe ; 2. varshavad ardhashashgeshu. La première de ces règles étendrait les cas d’anadhyâya mentionnés dans ce chapitre à l’étude du Kalpa-sûtra, à l’exception des cas d’éclair, de pluie, etc. La seconde se référerait aux cinq mois et demi qui suivent la cérémonie d’Utsarga (comp. chap. 6, 8), et impliquerait que pendant ce temps les mêmes textes doivent être étudiés ou non, selon que leur étude est autorisée ou interdite pendant les pluies : c’est-à-dire que l’étude du Saghitâ doit être interrompue, tandis que celle du Kalpa est autorisée à se poursuivre. Râmagandra et Nârâyaga diffèrent de cette interprétation ; voir p. 151 de l’édition allemande. ↩︎
118:55 Comp. Manu IV, 117; Vasishta XIII, 16. ↩︎
119 : 1 8, 1. Nyâyena sishyadharmenishyadharmehishyadharmehishyadharmesishyadharmekishyadharmeh pravartayet. Nârâyaishyadharmea. ↩︎
119:11 Karanaramaratharamarariaratharah. Nârâyaaraa. ↩︎
119:12 Les mots adhîhi bho (récitez, monsieur !) sont prononcés par l’étudiant ; cela découle des passages cités dans la note sur 1I, 5, 10. Nârâyana précise que ces mots sont prononcés par l’enseignant (ânâryo guru_hns_ishyam adhyâpanârtham adhîhi bho 3 iti sabdam uktvâ . . .). ↩︎
120:19 La traduction de âtmânam vipariharet est conjecturale ; voir aussi la note de Nârâyana, p. 151 de l’édition allemande. ↩︎
120:1 9, 1. Il n’est pas expressément indiqué dans notre texte pour quelle occasion le tarpana (c’est-à-dire la satiété des divinités, Rishis, etc. par des offrandes d’eau), dont il est question aux chap. 9-10, sera prescrit. La comparaison avec Baudhâyana II, 9 pourrait peut-être nous conduire à croire que la cérémonie en question doit être accomplie chaque fois que le sacrificateur prend un bain. Mais les deux textes qui sont les plus étroitement liés au nôtre, les Sns_valâyana Gnhyas, semblent indiquer clairement une autre conclusion. Le Snn_a à l’endroit qui correspondrait au Sûtra II, 7, 28 de notre texte. Le passage du Sâmbavya-sûtra se présente ainsi : mûle kunda_mnrinhnñnaty athemâs (ainsi le manuscrit) tarpayati Agnih Pranâpatir Virûpâksha_h, etc. Il se termine ainsi : pitara_hnhnh_ Pailah Kahonah Kaushîtakah (sic) Kahonâya Kaushîtakaye svadhâstv iti pratipurusha_hnrî_ns tarpayitvâ. Les derniers mots sont tirés du Sûtra IV, 6, 6 de notre texte. Il ne fait donc aucun doute que _Snn_a sert de conclusion au vedâdhyayana (p. 121). On peut en dire autant de l’Ânvalâyana, qui, par la position qu’il attribue aux sections du tarpana (III, 4), les met également en relation avec le vedâdhyayana (voir le commentaire de Nârâyana sur Ânv., loc. cit.). On peut également se référer au traité sur l’étude de l’Âranyaka, qui est annexé au Sâṅkhâyana-Gnhya comme son sixième livre ; Là, le tarpana est mentionné dans le même contexte (VI, 6, 10 ss.). Je crois donc que, dans notre texte, les chapitres 9 et 10 ont trouvé leur place ici comme une sorte d’ajout supplémentaire au chap. 6, 6, tout comme dans le premier livre, la liste des Nakshatras semble également annexée au Sûtra I, 25, 5.
Selon Nârâyana, snâtah dans le premier Sûtra ferait référence au bain qui fait partie de la cérémonie du Samâvartana (voir III, 1, 1), de sorte que ce serait le Gnhastha, qui a pris le bain du Samâvartana, à qui se réfèrent les règles suivantes. ↩︎
121:3 Comp. les listes similaires d’Ârivalâyana, Grihya III, 4 ; Sâmbavya, cité dans mon édition allemande de Sâṅkhâyana, p. 153 ; et Baudhâyana II, 9 (SBE, vol. xiv, pp. 252 seq.). Ce dernier semble être le plus moderne.
Il convient de noter que la section de la liste contenue dans ce Sûtra, ainsi que celle donnée ci-dessous, chap. 10, 3, est divisée en deux parties : dans la première, le nom de l’être à vénérer est donné au nominatif, avec le verbe tripyatu, tandis que dans la seconde, il est donné à l’accusatif, avec le verbe tarpayâmi. La première partie de cette section contient les noms des dieux et des êtres divins, tels que les rivières, les montagnes, etc. ; dans la seconde, on trouve des qualités ou notions abstraites, telles que mati, dhriti, sruti. De même, au chapitre 10, 3, les poètes védiques, quelques anciens maîtres et des femmes sages, telles que Gârg ou Sulabhâ, forment la première partie de la liste, puis suivent, à l’accusatif, les noms de docteurs tels que Sàükhâyana, Âsvalâyana, Sâkalya. Dans le Sûtra d’Âsvalâyana de la première de nos deux sections, seule la première partie revient, la seconde est omise, tandis que la seconde section s’y trouve dans son intégralité, avec la même différence de noms donnés aux cas nominatif et accusatif. Cependant, les conjectures que j’avais fondées autrefois sur cette différence (voir mon édition allemande, pp. 152, 153) quant à la distinction d’une partie plus ancienne de la liste et de suppléments ultérieurs, sont peut-être trop hasardeuses. ↩︎
123:1 11, 1 seq. Règles de conduite pour un Snâtaka, c’est-à-dire un homme qui a terminé son stage. ↩︎
123:7 Etai_h pûrvoktaih pûrvoktaim_vadet. Nârâyapûrvoktaia. ↩︎
123:10 Nârâyana déclare que « avec sa femme » doit être ajouté à ce Sûtra, ce qui est en effet rendu probable par la comparaison de Gautama IX, 32 ; Manu IV, 43, etc. ↩︎
124:11 Ici aussi, Nârâyana comprend bhâryâyâ bhuktanesham. ↩︎
124:15 Comp. Note du professeur Bühler sur Gautama X, 5, SBE, vol. ii, p. 225. ↩︎
124:19 Râtre_h pûrvaprahare râtreh pûrvaprahare râtres_ pûrvaprahare râtreimaprahare ka. Nârâya pûrvaprahare râtrea. ↩︎
125:5 12, 5. Nârâyana : « Quant à la manière dont cette salutation respectueuse (abhivâdana) doit être effectuée, il dit… avec sa propre main droite, il touche le pied droit de l’Ânârya ou de l’autre personne (qu’il salue), et avec sa main gauche le pied gauche (comp. Manu II, 72) (et dit) : « Je suis NN (amukanarman) du Gotra NN, monsieur ! J’offre ma salutation respectueuse ! » ↩︎
125:6 ‘L’Ânârya ou une autre personne saisit les mains de la personne qui salue’, etc. Nârâyana. ↩︎
125:10 Voir le commentaire de Nârâyana, p. 154 de l’édition allemande. ↩︎
126:16 Selon Nârâyana, nous devrions ajouter « pendant qu’il pleut », ce qui est soutenu par un certain nombre de textes parallèles, par exemple, Ânv.-Gnhya III, 9, 6. ↩︎
128:7 15, 7. Pour cette signification de phana, comp. Kullavagga V, 2, 3. ↩︎
129:17-18 17, 18. Le texte a ukkaistarâm—ukkaistarâm, et nîkaistarâ_mkk_aistarâm. Nârâyaka (comp. le texte de son scholion, p. 155 de l’édition allemande) comprend cela d’une manière différente ; il dit que dans le pot à eau mentionné dans le cinquième Sûtra, deux sthânas différents doivent être distingués, une partie supérieure et une partie inférieure (uttarâdharatayâ). Or, lorsque le sacrifiant, par exemple, comme prescrit dans le Sûtra 6, invite le Seigneur des Serpents célestes et les Serpents célestes à se laver, le déversement d’eau devrait être effectué d’abord trois fois pour le Seigneur des Serpents célestes dans le lieu supérieur, puis trois fois pour les Serpents célestes dans le lieu inférieur. ↩︎
129:19 Sur le Pratyavarohana, voir chap. 17. ↩︎
129:20 Nârâyana : vâgyamayuktâ yanamânapatnî evam balidravyâdikam upasâdayet. ↩︎
129:22 ‘D’après le _Srâvanrâvan_î (voir chap. 1 7, 1) on ne dormira pas sur le sol par peur des serpents.’ Nârâyarâvaa. ↩︎
130 : 3 16, 3. Ghritamirira_mriri_shâtakam. Nârâyaria. Comp. le Grihya-sarigraha II, 59. ↩︎
130:1 17, 1. La Pratyavarohana (c’est-à-dire la redescente) décrite ici est la cérémonie accomplie à la fin de la période pendant laquelle il est prescrit de dormir sur des lits hauts (chap. 15, 22). À partir de la pleine lune _Snn_î jusqu’au Pratyavarohana, les offrandes aux Serpents mentionnées ci-dessus doivent être répétées chaque jour (chap. 15, 19) ; le Pratyavarohana est la cérémonie de conclusion de ces rites consacrés aux Serpents. ↩︎
131:5 Saranyebhyo gnhebhyah (lire, gnhyebhya_hnhns_ât, etc. Nârâyana. ↩︎
131:1 18, 1. Ce chapitre continue la description du Pratyavarohana commencée dans le chapitre précédent. ↩︎