[ p. 133 ]
1. [^296]. Or, lorsqu’il a l’intention de partir en voyage, il fait entrer son feu sacré en lui-même, ou dans deux petits bois, ou dans une bûche.
2. [1]. Une fois avec (le texte), « Viens, entre dans mon Prânas », deux fois silencieusement.
3. Ou avec (le verset), « Ceci est ton ventre » (Rig-veda III, 29, à) il chauffe les deux bâtons d’allumage,
4. Ou une (bûche ordinaire de) bois.
5. [2]. Et avant le coucher du soleil, l’allumage (par attrition),
6. Et au moment du sacrifice de Vaisvadeva.
7. [3]. Ayant porté un feu ordinaire dans un endroit enduit (de bouse de vache), qui est élevé, et [ p. 134 ] qui a été aspergé (d’eau), il fait redescendre (le feu sacré) (de son réceptacle, avec la formule) : « Redescends ! »
8. [4]. Si le feu s’éteint, il sacrifie les deux oblations de Sarvaprâyassitta (oblations pour l’expiation générale) et (d’autres oblations) avec (les formules) : « Protège-nous, Agni, afin que nous puissions prospérer. Svâhâ ! Protège-nous afin que nous puissions obtenir toute richesse. Svâhâ ! Le sacrifice protège, ô resplendissant ! Svâhâ ! Protège tout, ô centuple sage. Svâhâ ! »
9. En cas de rupture de son vœu, qu’il jeûne et sacrifie (une oblation) d’Âgya avec (le verset) : « Toi, Agni, tu es le seigneur du vœu » (Rig-veda VIII, 11, 1).
1. [5]. Maintenant, à propos de la consécration des étangs, des puits et des réservoirs.
2. Dans la quinzaine lumineuse, ou lors d’un Tithi propice,
3. Après avoir fait cuire des grains d’orge avec du lait,
4. Il sacrifiera avec les deux (verset) : « Tu nous as, Agni » (Rig-veda IV, 1, 4. 5), (et avec les versets) : « Nous apaiserons ta colère » (I, 24, 14), « Ceci est ma prière, Varuna » (I, 25, 19), « Délie le plus haut, Varuna » (I, 24, 15), « Cette prière de l’homme qui s’exerce » (VIII, 42, 3),
5. [6]. (Et avec les mots), ‘Le domestique, celui qui s’éloigne de la maison, celui qui rafraîchit, celui qui entre dans le chenil, celui qui demeure dans le chenil, celui qui en sort, l’avide, le destructeur des ennemis’ — aux différentes directions (de l’horizon), en commençant par celle appartenant à Varuna (c’est-à-dire l’ouest), de gauche à droite.
6. au centre, il fait des oblations avec du lait avec (les versets), « Ayant des yeux tout autour » (Rig-veda X, 81, 3), « Ceci a Vishnu » (Rig-veda I, 22, 17),
7. Plonger (dans l’eau) avec (le verset), « Quoi qu’il en soit ici » (Rig-veda VII, 89, 5).
8. Une vache et une paire de vêtements constituent le prix du sacrifice.
9. Puis l’alimentation des Brâhmanas.
1. [7]. Or, lors de la consécration d’un jardin : après avoir établi le feu (sacré) (dans ce jardin),
2. (Et) après avoir préparé un plat de nourriture cuite,
3. Il sacrifiera avec (les formules) : « À [ p. 136 ] Vishnu svâhâ ! À Indra et Agni svâhâ ! À Vinvakarman svâhâ ! » (et avec les versets) : « Que les hommes » (Rig-veda III, 8, 6 seq.), verset par verset.
4. Il récite sur (le jardin) : « Ô arbre aux cent branches » (Rig-veda III, 8, 11).
5. Le prix du sacrifice est de l’or.
1. Or, si un sacrifice bimensuel n’a pas été accompli, l’un ou l’autre d’entre eux, alors un plat de riz (doit être offert en expiation),
2. Avec (les mots), ‘À Agni Vaisvânara svâhâ ! À Agni Tantumat svâhâ !’
3. En cas d’interruption des oblations (du matin ou du soir)—
4. (Il fera des oblations expiatoires), le soir avec (la formule), ‘Illuminateur des ténèbres, adoration ! Svâhâ !’
5. Le matin avec (la formule), ‘Illuminateur du matin, adoration ! Svâhâ !’
6. [8]. Après avoir sacrifié autant d’oblations qu’il y avait eu de sacrifices (omis), le sacrifice (lui-même) continue comme (indiqué) ci-dessus.
1. Si une colombe ou un hibou s’assoit (sur sa maison),
2. Qu’il sacrifie avec (l’hymne) « Ô dieux, la colombe » (Rig-veda X, 165), verset par verset. [ p. 137 ]
3. S’il a vu un mauvais rêve ou un événement annonçant un malheur,
4. Ou quand le croassement d’un corbeau se fait entendre au cœur de la nuit,
5. Et dans le cas d’autres prodiges,
6. Qu’il fasse cuire des grains de riz avec du lait,
7. Avec le lait d’une vache qui a un veau de la même couleur (avec le sien),
8. Mais en aucun cas d’une vache noire,
9. Et qu’il sacrifie avec l’hymne de la nuit (Rig-veda X, 127), verset par verset.
10. Ayant mangé les restes de ces oblations avec les Mahâvyâhritis,
11. Et ayant récité sur ses oreilles (le verset) : « Bénédiction avec nos oreilles » (Rig-veda I, 89, 8),
12. Et sur lui-même (le verset), « Que cent automnes soient devant nous, ô dieux » (ibid. 9),
13. Il donnera quelque chose aux Brâhmanes.
1. Lorsqu’une maladie l’atteint,
2. Qu’il offre des grains de riz bouillis avec de l’herbe Gavedhukâ avec (l’hymne) « Ces (prières) à Rudra, le fort, aux cheveux tressés » (Rig-veda I, 114), verset par verset.
1. [9]. Si (sa femme) donne naissance à un enfant, sans que le Sîmantonnayana ait été accompli,
2. [10]. (Ou si) le Gâtakarman n’a pas été exécuté (pour l’enfant), [ p. 138 ]
3 [11]. Il place, dix jours après l’accouchement, le petit enfant sur les genoux de sa mère,
4. Et après avoir sacrifié avec les Mahâvyâhritis, le sacrifice (qui avait été omis, est accompli) comme (indiqué) ci-dessus.
1. Si un poteau produit des pousses,
2. Qu’il prépare un plat de nourriture cuite et offre le riz bouilli avec les deux (verset) : « De cette façon, il produit des actes » (Srauta-sûtra III, 17, 1), « De forme fauve, lourd, donneur de vigueur » (Rig-veda II, 3, 9).
3. [12]. Si le pot contenant l’eau du Pranîtâ, le pot Âgya, ou tout autre récipient en terre cuite est endommagé et fuit,
4. [13]. Il sacrifie les deux oblations de Sarvaprâyassitta et récite les trois versets « Celui qui est sans » (Rig-veda VIII, I, 12 seq.), sur le (vase) brisé.
5. [14]. Si les deux lames de Kusa utilisées comme passoires sont abîmées avant la fin du sacrifice,
6. [15]. Qu’il sacrifie le Sarvaprâyassitta et en fasse de nouveaux avec (le verset) « Dans l’eau, Agni » (Rig-veda VIII, 43, 9).
1. [16]. Vient ensuite le Sapindîkarana. [ p. 139 ]
2 [17]. Qu’il remplisse quatre jarres d’eau (pour les Mânes) du père vers le haut,
3. Et préparez de la même manière des morceaux (de farine),
4. Et qu’il distribue la première masse sur les trois (autres) avec (les versets), Ceux qui habitent communément et concordamment dans le royaume de Yama, les pères : pour eux, l’espace, la liberté, l’adoration, le sacrifice sont établis parmi les dieux.
« Ceux qui habitent en commun, en harmonie, les vivants parmi les vivants, sont à moi : que leur prospérité me revienne en partage dans ce monde pendant cent ans » —
Et avec les deux (versets), « Égalez le design » (Rig-veda X, 191, 3. 4).
5. [18]. De la même manière, les récipients contenant de l’eau Argha.
6. De même pour la mère, pour un frère et pour une femme décédée avant (son mari), en ajoutant (le morceau appartenant à cette personne) à ces (autres) morceaux.
1. Si les abeilles font du miel dans sa maison,
2. Qu’il jeûne et sacrifie cent huit morceaux de bois d’Udumbara, qui sont enduits de lait caillé, de miel et de ghee, avec les deux (verset) : « Pas de (mal) pour nous dans notre progéniture » (Rig-veda I, 114, 8. 9).
3. [19]. Et qu’il murmure l’hymne : « Pour le bien-être, qu’Indra et Agni le soient » (Rig-veda VII, 35) ; et (le même hymne doit être utilisé) à toutes (les cérémonies), telles que celle du sacrifice après que le consentement a été déclaré (voir ci-dessus, I, 7, 1).
4. [20]. Après avoir sacrifié dix-sept morceaux de bois de Palâsa d’une longueur d’un empan, il s’empare alors du Sruva.
5. Quinze sacrifices lors de la pleine lune et de la nouvelle lune.
6. [21]. Lors de la cérémonie de l’Ashtakâ au milieu de la saison des pluies, il peut y avoir facultativement trois (morceaux de bois) ; le sacrifice comme lors du Pittyatta.
1. Si une fourmilière apparaît dans sa maison, celle-ci doit être abandonnée.
2. [22]. Ensuite, après avoir jeûné trois nuits (et jours), il doit accomplir la grande expiation.
Ici se termine le cinquième Adhyâya.
Sur les deux oblations de Sarvaprâyassitta, voir ci-dessus, I, 9, 12 et la note qui s’y trouve.
Le vœu dont parle le Sûtra 9 Nârâyana fait référence aux restrictions concernant la nourriture que le sacrificateur et sa femme doivent manger les jours d’Upavasatha, liés aux fêtes de la pleine et de la nouvelle lune.
133:1 1, 1. La cérémonie du Samârohana, par laquelle les devoirs envers le feu sacré sont suspendus, en faisant « entrer » le feu dans le corps du sacrificateur, ou dans les deux Aranis, ou dans un autre morceau de bois, est déjà mentionnée dans plusieurs passages des textes du Brâhmana ; comp. les citations données par le professeur Weber, Indische Studien, IX, 3r 1. Comp. en outre Ânvalâyana-Srauta-sûtra III 10 ; Sâṅkhâyana-Sraut. II, 17. Le Samârohana dans le corps du sacrificateur se fait en réchauffant les mains au feu sacré ; Français voir Ânv., loc. cit., Sûtra 6. Dans le Sâṅkhâyana-Srauta-sûtra, la règle correspondante, qui y concerne bien sûr l’Âhitâgni, est ainsi rédigée : « S’il accomplit le Samârohana, il chauffe ses mains au feu de Gârhapatya, puis touche son Prânas avec les mots : « Viens, entre dans mon Prânas. » » Sur les deux autres cas, voir les Sûtras 3 et 4. Les Sûtras 2, 3, 5 sont repris mot pour mot du Srauta-sûtra. ↩︎
133:2 Ce Sûtra ne se réfère qu’au cas où il fait entrer le feu en lui-même. ↩︎
133:5 Comp. le commentaire sur Ânv.-Sraut., loc. cit. 8. Il fait redescendre le feu de son corps ou des Aranis en effectuant le Manthana (allumant le feu par attrition des Aranis). ↩︎
133:7 Le mantra auquel il est fait allusion ici est donné dans le Srauta-sûtra. Il est ainsi rédigé, p. 134 : « Redescendez, ô Gâtavedas ; portez à nouveau des offrandes aux dieux, nous connaissant. Longue vie, progéniture, accorde-nous la richesse ; brillez intact dans notre demeure ! » ↩︎
134:8-9 Ces Sûtras n’ont aucun rapport avec le Samârohana dont il a été question précédemment. ↩︎
134:1 2, 1 seq. Comp. Âsvalâyana-Parisishsa IV, 9. ↩︎
135:5 Ce sont les noms d’Agni habitant dans les eaux ; voir Pâraskara II, 6, 10 ; Mantrabrâhmana I, 7, 1. Plusieurs de ces noms sont ici mal orthographiés ; ainsi Gnhya, Apagnhya devraient être, sans aucun doute, Gohya, Upagohya, qui est la lecture donnée dans Pâraskara, loc. cit. ↩︎
135:1 3, 1 seqq. Comp. Âsvalâyana-Parisishsa IV, so. Nârâyasa utilise pour la cérémonie décrite ici les expressions Ârâmapratishsâ, Ârâmotsarga. ↩︎
136:6 4, 6. Nârâyana: ‘Après avoir ainsi pris et sacrifié autant de Sruvas pleins d’Ânya qu’il y a eu de sacrifices omis à cause de sa culpabilité, les sacrifices du matin et du soir doivent être accomplis comme (indiqué) ci-dessus (I, 3, 10) avec des oblations de riz ou d’orge.’ ↩︎
137:1 7, 1. Sur le Sîmantonnayana, voir I, 22. ↩︎
137:2 Le Gâtakarman a été décrit I, 24. ↩︎
138:7_3 Sur les dix jours, comp. I, 25, 1 et la note là. ↩︎
138:8_3 8, 3. Sur l’eau de Pranîtâ, voir ci-dessus, I, 8, 8. 25. ↩︎
138:4 Comp. I, 9, 12 et la note qui s’y trouve. ↩︎
138:5 Voir I, 8, 14 et suiv. ↩︎
138:6 See Sûtra 4. ↩︎
138:1 9, 1 seqq. Comp. ci-dessus, IV, 3 et les notes qui s’y trouvent. ↩︎
139:2 Sur ces quatre vases, voir IV, 3, 4 seq. ↩︎
139:5 Ce sont les récipients mentionnés dans le deuxième Sûtra. ↩︎
139:3 10, 3. Il s’agit d’une règle supplémentaire appartenant à l’exposé du type général de sacrifice. Sur le sacrifice « Pratisruta », voir I, 7, suiv. ; I, 9, 19. ↩︎
140:4 Voir I, 9, 1. 3. ↩︎
140:6 Comp. III, 13, 1 avec la note. ↩︎