[ p. 141 ]
1. [^319]. Maintenant, après avoir rendu hommage à Brahman, au Brahmarishi, à (ceux qui descendent du) ventre de Brahman, à Indra, Prariâpati, Vasishria, Vâmadeva, Kahola Kaushîtaki, Mahâkaushîtaki, Suyariria Sâṅkhâyana, Ârivalâyana, Aitareya, Mahaitareya, Kâtyâyana, _Srit_yâyana, Sâkalya, Babhru, Bâbhravya, Mâririu, Mâririavya, et à tous les enseignants du passé, nous allons désormais expliquer les règles pour l’Ârariyaka comme formant le sujet du Svâdhyâya (récitation privée d’un texte).
2. [1]. L’enseignant s’abstient de relations sexuelles et de consommation de viande pendant un jour et une nuit.
3. [2]. Chair crue, un Kandâla, une femme qui vient d’accoucher ou qui a ses règles, voir du sang ou des personnes dont les mains ont été coupées : (ces personnes et ces choses, il le saura) constituent des obstacles à l’étude.
4. Et des cadavres (animaux ?).
5. Ceux qui entrent (dans leurs tanières ?) par la bouche en premier (?). [ p. 142 ]
6 6. Lorsqu’il a vomi, ou lorsqu’on lui a rasé la barbe,
7. 7. Lorsqu’il a mangé de la viande ou pris part à un Srâddha ou repas de naissance,
8. Pendant les jours qui suivent immédiatement les (jours d’) études au village,
9. Trois nuits (et jours), s’il a été mis hors d’état de nuire,
10. (Ou a été violemment) saisi par d’autres,
11. Et pendant la seconde moitié des jours qui précèdent (?) les jours de Parvan,
12. Et si des flammes de feu, des éclairs, du tonnerre, des pluies (fortes) et de gros nuages apparaissent,
13. Et si une tempête (souffle) qui emporte des cailloux, tant que cela dure.
2. 1. Pendant les quatre mois qui suivent la pleine lune d’Âshâdha, qu’il n’étudie pas.
2. [3]. Les versets Sakvarî sont particulièrement concernés par ce qui a été déclaré. Telles sont les règles.
3. [4]. Qu’ils aillent dans un endroit pur, au nord-est, qui reçoit sa lumière de l’est.
4. Le puisage de l’eau (devrait être fait) avant le lever du soleil, [ p. 143 ]
5 [5]. Et l’entrée dans le cercle avec ce verset : « Celle qui sent le baume » (Rig-veda X, 146, 6).
6. [6]. Le cercle doit avoir son entrée à l’est ou au nord ; il doit être (loué comme) excellent parmi le peuple, ni trop spacieux, ni trop étroit.
7. [7]. L’expiation finale (devrait s’étendre) au Vâmadevya.
8. Et l’invitation à reprendre la récitation (se fait de la manière suivante)
9. Après avoir bu l’eau qui se trouve à l’extérieur du cercle,
10. Qu’ils reprennent la récitation, après avoir accompli l’expiation.
11. Si le vase utilisé pour l’expiation est endommagé, l’aspersion (avec de l’eau) constitue l’acte expiatoire (à accomplir pour lui).
12. (Cette) aspersion, cependant, (il faut l’effectuer) en tenant de l’or ou un bouquet d’herbe Darbha dans sa main.
13. Jusqu’ici, qu’en est-il des règles générales ?
1. Maintenant, après qu’ils soient entrés dans le cercle—
2. [8]. Le maître s’assoit, le visage tourné vers l’est, les autres, selon leur rang, (s’assoient) vers le sud, le visage tourné vers le nord. [ p. 144 ]
3. Si cela est impossible, avec leurs visages dans toutes les directions.
4. Qu’ils attendent le lever du soleil,
5. Et quand ils le contempleront dans sa splendeur,
6. [9]. Qu’ils saisissent avec leurs mains, la main droite en l’air, les pieds du maître lavés, de la main droite le pied droit, de la gauche le pied gauche,
7. [10]. Et après avoir ensuite mis (les mains) dans le récipient utilisé pour l’expiation, dans l’eau dans laquelle se trouvent des morceaux de tiges de Dûrvâ, qu’ils commencent leur étude, lorsque leurs mains ont cessé de couler.
8. Tel est le rite. Mais lorsqu’ils seront fatigués, que l’un d’eux fasse en sorte que le vase utilisé pour l’expiation ne soit pas vide.
9. Et tous (devraient le faire) au début et à la fin de (chaque) Adhyâya.
10. [11]. (Tout) ce qui est fait continuellement, sans interruption.
11. Maintenant l’expiation.
12. [12]. La syllabe OM, les Mahâvyâhritis, la Sâvitrî, le Rathantara, le Brihat, le Vâmadevya ; Brihat et Rathantara avec répétition et formation de Kakubh. [ p. 145 ]
13 [13]. Ces (saints mots et versets) sont (ainsi) amenés à atteindre (le nombre de) dix.
14. [14]. « Le Virâgâ est constitué de décennies » — ainsi parle le Brâhmana.
1. [15]. « Esprit infaillible, œil vigoureux (est) le soleil, la plus noble des étoiles. Inauguration, ne me faites pas de mal ! » — avec (ces mots) ils regardent Savitri (c’est-à-dire le soleil). [ p. 146 ]
2. Un (verset), « Toi, le réjouissant » (Rig-veda X, 131, 4), et les trois (verset), « Bénédiction pour nous sur les chemins » (Rig-veda X, 63, 15-17) (doivent être répétés avant la récitation) du Mahâvrata (chapitre).
3. Mais (à cela) des Sakvarî (versets) avant (la formule mentionnée dans le premier Sara) :
4. [16]. Les trois Tririas, ‘À lui, l’assoiffé’ (Rig-veda VI, 42, 1-3), ‘Le plus riche (Soma), ô riche’ (VI, 44, 1-3), ‘Celui qui ne te fait aucun mal’ (VI, 44, 4-6), (le verset), ‘À lui, à lui la sève de l’herbe’ (VI, 42, 4), (et le verset), “En vérité, tu es un héros” (VIII, 81, 28) — ainsi pour les Sakvarî (versets) avant et après.
5. Passons maintenant aux Upanishad (textes) —
6. La même (récitation) que pour le Mahâvrata.
7. [17]. Pour les Samhitâs, cependant, avant (le texte donné dans le premier Sûtra, la formule doit être récitée), « Je dirai juste, je dirai vrai (&c.) » — c’est la différence (dans le cas des Samhitâs).
8. [18]. Quant au Mantha, il faut réciter les deux versets précédant la formule du premier Sûtra : « Nous implorons Savitar », « Cette glorieuse splendeur de Savitar » (Rig-veda V, 82, 1 ; III, 62, 10). [ p. 147 ]
9. Avec (la formule), « Esprit infaillible » (voir Sûtra 1), suivent ensuite les formules expiatoires qui appartiennent aux (différentes) sections.
10. (Tout) cela en une journée.
Khanda 4, 11 [19]. Or, si le temps de se lever est venu, ils chassent (tout) le mal,
12. Effectuez l’expiation debout,
13. Et regarde le soleil avec (les mots), ‘D’ici je prends la luminosité (?).’
Khanda 5, 1 [20]. « Cela (que je place) en moi-même » — avec (ces mots, ils tournent leurs pensées vers le Soi universel) qui est placé (en eux-mêmes ?) répété trois fois (?).
2. Avec (la formule), « Que le bonheur se réjouisse en moi et que la gloire ; que le bonheur se réjouisse avec moi et que la gloire ; —
3. « Avec Indra, avec les armées, avec puissance, avec gloire, avec force, je m’élèverai » — il s’élève. [ p. 148 ]
4. « Que le bonheur monte vers moi ; que la gloire monte vers moi » — quand il sera ressuscité.
5. « Par la présente, je secoue le haineux, le rival, le malin et le porteur de malheur » — en secouant (cette formule) le bout du vêtement, —
6. L’hymne « Éloignez-vous de l’est » (Rig-veda X, 131), les deux (verset) « Et qu’Indra ait pitié de nous » (II, 41, 11. 12), l’unique (verset) « De quoi nous avons peur, ô Indra » (VIII, 50, 13) — (quand ces textes ont été murmurés), ils regardent avec (le verset) « Un souverain en vérité, grand es-tu » (X, 152, 1) vers l’est ; avec (le verset) « Le dispensateur de félicité » (X, 152, 2) vers le sud, tourné vers la droite ; avec (le verset) « Éloignez les Rakshas » (X, 152, 3) vers l’ouest ; avec (le verset) « Détruis, ô Indra, notre » (X, 152, 4) vers le nord, tourné vers la gauche ; avec (le verset), « Loin, ô Indra » (X, 152, 5) vers le ciel, tourné vers la droite.
1. Ayant adoré le Soleil avec (les versets), « Saviri de l’ouest », « Cet œil » (Rig-veda X, 36, 14 ; VII, 66, 16),
2. [21]. Ils se détournent, reviennent, s’assoient.
3. Avec (les mots), « Comme l’eau est apaisée » — ils tirent de l’eau du récipient utilisé pour l’expiation,
4. Versez-le sur le sol,
5. [22]. Répandez (un peu) de cette (eau sur le sol) avec (les mots) : « Comme la terre (est apaisée) » — [ p. 149 ]
6 [23]. Il (ensuite) l’enduit sur son épaule droite avec (les mots) : « Ainsi, la paix habite en moi. »
7. De la même manière une seconde fois.
8. De la même manière une troisième fois.
9. « Morceau par morceau tu es produit ; morceau par morceau tu t’élèves ; apporte-nous le bien-être, ô maison ! » — avec (ce texte) ils prennent des morceaux de tiges de Dûrvâ (du récipient d’eau), les mettent sur leurs têtes,
10. [24]. (Et faites des offrandes d’eau avec les formules) : « Puisse Agni se rassasier ; puisse Vâyu se rassasier ; puisse Sûrya se rassasier ; puisse Vishnu se rassasier ; puisse Pranâpati se rassasier ; puisse Virûpâksha se rassasier ; puisse Sahasrâksha se rassasier ; puissent tous les êtres se rassasier. »
11. [25]. (Ensuite) Sumantu, Gaimini, Vaisampâyana, Paila et les autres enseignants (reçoivent leurs offrandes).
12. [26]. (Alors) chacun (adore de la même manière) ses pères.
13. Avec (le texte), ‘À la mer vous’ (Sraut. IV, 11, 11) ils versent l’eau,
14. Murmure le Vâmadevya,
15. Et séparez-vous selon leur bon plaisir.
16. (La formule de bénédiction finale est ainsi) : « Par le pouvoir de la sagesse, de la Sruti et de la Smriti, tels que transmis par la tradition, par (ce pouvoir) qui a sa mesure dans (les textes védiques) qui ont été parcourus (?), et qui est possédé d’une [ p. 150 ] fermeté incontestée, que la paix soit avec nous dans le bien-être. Adoration aux dieux, aux Rishis, aux Mânes et aux hommes ! Puissent ceux que nous avons adorés rendre la vie heureuse, la beauté, la santé, la paix, l’incolumnité, l’impérissabilité, la vigueur, la splendeur, la gloire, le pouvoir, le saint éclat, la renommée, la vieillesse, la progéniture, le bétail, l’adoration, augmenter. » De la prière mal dite, mal utilisée, de tout ce qui est déficient ou excessif, pour le bien des dieux et des Rishis, que le Brahman et la Vérité me protègent ; que le Brahman et la Vérité me protègent !
Fin du sixième Adhyâya.
Fin du Sâṅkhâyana-Grihya.
Pour les noms dans l’invocation d’ouverture, voir ci-dessus, 1V, 10 ; sur les Vratas et l’étude des différentes sections d’Âranyaka principalement traitées dans ce livre, voir ci-dessus, II, 11. 12, et l’Introduction, p. 8.
141:1 1, 1 seqq. Comp. les remarques générales sur ce sixième livre dans l’Introduction, p. 11. ↩︎
141:2 Comp. II, 11, 6. ↩︎
141:3-5 Comp. II, 12, 10, et la note de Nârâyana, p. 160 de l’édition allemande. ↩︎
142:2 2, 2. Il me semble que ce Sûtra devrait être divisé en deux (d’après sakvaryah), de sorte que les mots iti niyamâh correspondraient à iti bhâshikam, chap. 2, 13. ↩︎
142:3 Comp. II, 12, 11. Le Dictionnaire de Saint-Pétersbourg a peut-être raison de proposer pour prâggyotisham la traduction, vor Anbruch des Lichtes. Nârâyaga dit, prâk purastât gyotir yasmin tam . . . pradegam. ↩︎
143:5 Le Mandala est un espace circulaire marqué par une ligne d’eau. ↩︎
143:6 Je doute que nous devions lire vâ ganâgrîyam et traduire comme je l’ai fait conformément à la note de Nârâyana, ou si la lecture devrait être vâऽnanâgrîyam, ‘pas en présence de gens’, de sorte que _gng_anânâm soit d’accord. ↩︎
143:7 Sur l’expiation (_s_ânti) comp. chap. 3, 12. ↩︎
143:2-3 3, 2, 3. Comp. IV, 8, 2-4. ↩︎
144:6 Comp. ci-dessus, II, 5, 10, &c. ↩︎
144:7 La traduction de apinvamânai_h pân pâh_ est conjecturale. L’explication de Nârâya pâa d’apinvamâna par asa pâs pâsh pâa est inadmissible. ↩︎
144:10 Nârâyana explique ce Sûtra de la manière suivante. S’il est impossible, pour une raison quelconque, de réciter le texte entier, seuls les mots du début et de la fin de chaque Adhyâya (voir Sûtra 9) doivent être répétés ; et ceux-ci doivent être récités sans interruption de manière à former un texte continu. ↩︎
144:12 Comp. ci-dessus, III, 4, 5. ↩︎
145:13 Le Gâyatrî est un verset; le Rathantara et le Brihat sont des Pragâthas qui sont transformés de la manière habituelle en Tririas; le Vâmadevya est un Triria: ainsi le nombre de dix est obtenu. ↩︎
145:14 Kaush. Brâhmana 17, 3 ; 19, 5. ↩︎
145:1 4, 1. La formule ‘Adabdha_mmanah_,’ etc. doit être récitée avant chacun des textes Âramanayaka (les versets Sakvarî, le Mahâvrata, etc.) ; à cette formule s’ajoutent, avant ou après, selon le cas, d’autres textes spécifiés dans les Sûtras 2 à 8. Parmi ceux-ci, il ne peut y avoir aucun doute sur la signification des Sûtras 7 et 8, qui traitent des formules introductives de la section Samanahitâ (Kaush. Âr. VII-VIII) et de la section Mantha (ibid. IX) : avant le texte adabdham, etc. Il faut ajouter, dans le premier cas, la formule rimanam vadishyâmi, etc., dans le second cas deux Rimanaas adressés à Savit_ri_. Ces formules et ces versets ont été reçus dans le texte Âramanayaka et s’y trouvent dans l’ordre indiqué ici, au début des livres VII et IX. Le sens des mots samanahitânâm tu pûrvam (Sûtra 7) ayant ainsi été établi, je ne vois aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas interpréter les mots smananmanam to pûrvam (Sûtra 3) tout à fait de la même manière. Français Ainsi, la bénédiction introductive pour la récitation des versets de la Sûtra consisterait, d’abord, en les versets énoncés dans le Sûtra 4, puis en la formule adabdham, etc. ; ces versets devraient être répétés à nouveau après les versets de la Sûtra (fin du Sûtra 4). La récitation du Mahâvrata (Sûtras 1, 2) et des Upanishads (Sûtra 5) est précédée par l’adabdham, etc., puis par les quatre versets énoncés dans le Sûtra 2. L’interprétation que Nârâyamanaa donne de ce Sûtra n’est pas tout à fait la même que celle que j’ai proposée ici ; voir p. 163 de l’édition allemande. ↩︎
146:4 Selon la lecture de certains manuscrits, nous devrions traduire, ou (le verset), « En vérité », etc. ↩︎
146:7 Sur les Samhitâs (Kaush. Âr. VII, VIII) voir Max Müller, Rig-veda Prâtimâkhya, pp. 4 seq. ; Ait. Âramyaka III (pp. 305 seq., éd. Bibl. Ind. ; Sacred Books of the East, I, pp. 247 seq.). ↩︎
146:8 Concernant la description du sacrifice de Mantha (Kaush. Âr. IX) que doit accomplir celui qui souhaite atteindre la grandeur, comp. Satap. Brâhmana XIV, 9, 2 ; _Kh_ând. Up. V, 2, 4 ; Sacred Books of the East, I, p. 75. ↩︎
147:11-12 11, 12. Nârâyana a la note suivante : ‘Le mal qui est attaché à leur corps, comme la saleté, ils le chassent, c’est-à-dire qu’ils l’enlèvent au moyen de leur récitation (des textes sacrés), et ensuite ils accomplissent l’expiation debout qui a été déclarée ci-dessus, qui commence par la syllabe Om et par les Mahâvyâhntis’ (voir chap. 3, 12). ↩︎
147:1 5, 1. Nârâyana dit que dadhe est fourni à ce Mantra par le Sûtra précédent, et c’est ainsi que le Mantra est effectivement donné dans la recension d’Aitareya. La traduction de abhinihitam trir hitam est simplement provisoire ; voir la note de Nârâyana, p. 165, de l’édition allemande. Peut-être faudrait-il prendre abhinihitam dans sa valeur grammaticale, et traduire le Sûtra par « Cela (je place) en moi-même (âtmani) » — avec ces mots (ils se regardent) eux-mêmes, prononçant (le mot âtmani) avec Abhinidhâna, répété trois fois (?). Sur abhinidhâna, comp. Édition du professeur Max Müller du Rig-veda Prâtinâkhya, pp. cxvii seqq. ↩︎
148:2 6, 2. Nârâyana explique vyâvartamânâ_hnh_. ↩︎
148:5 Peut-être devrions-nous lire asyâm (scil. prithivyâm) abhikarshanti, p. 149 et traduire par « ils dessinent (des lignes de cette eau) sur cette (terre). » ↩︎
149:6 Nârâyana dit que tous les étudiants doivent le faire. ↩︎
149:10 Comp. ci-dessus, IV, 9. Sur la manière dont ce Tarpana doit être accompli, Nârâyana se réfère au Sûtra II, 7, 5. ↩︎
149:11 Comp. ci-dessus, IV, 10. ↩︎