6:1:1
SIXIÈME KÂNDA.
6:1:1:11. En vérité, au commencement était ici le non-existant [1]. Quant à cela, ils disent : « Qu’était ce non-existant ? » Les Rishis, assurément, ce sont eux qui étaient le non-existant [2]. Quant à cela, ils disent : « Qui étaient ces Rishis ? » Les Rishis, sans aucun doute, étaient les airs vitaux : dans la mesure où avant (l’existence de) cet univers, eux, le désirant, se sont épuisés (rish) par le travail et l’austérité, c’est pourquoi (ils sont appelés) Rishis.
6:1:1:22. Ce même air vital au milieu est sans aucun doute Indra. Lui, par son pouvoir (indriya), a allumé ces (autres) airs vitaux du milieu ; et dans la mesure où il a allumé (indh), il est l’allumeur (indha) : l’allumeur [3] en effet, — celui qu’ils appellent « Indra » mystiquement [ p. 144 ] (ésotériquement), car les dieux aiment le mystique. Eux (les airs vitaux), étant allumés, ont créé sept personnes distinctes [4] (purusha).
6:1:1:33. Ils dirent : « Certes, étant ainsi, nous ne pourrons pas engendrer ; faisons de ces sept personnes une seule Personne ! » Ils firent de ces sept personnes une seule Personne : ils comprimèrent deux d’entre elles [5] (dans) ce qui est au-dessus du nombril, et deux d’entre elles (dans) ce qui est au-dessous du nombril ; (une) personne était (une) aile (ou côté), (une) personne était (l’autre) aile, et une personne était la base (c’est-à-dire les pieds).
6:1:1:44. Et quelle excellence, quelle sève de vie (rasa) il y avait dans ces sept personnes, qu’ils ont concentrées en haut, qui est devenue sa tête. Et parce qu’ils ont concentré l’excellence (srî), c’est pourquoi elle est (appelée) la tête (siras). C’est à elle que les souffles ont recouru (sri) : c’est donc aussi la tête (siras). Et parce que les souffles y ont ainsi recouru (sri), donc aussi les souffles (airs vitaux et leurs organes) sont des éléments d’excellence (srî). Et parce qu’ils ont recouru à l’ensemble (du système), c’est pourquoi (cela est appelé) corps (sarîra).
6:1:1:55. Cette même Personne devint Pragâpati (seigneur de la génération). Et cette Personne qui devint Pragâpati est cet Agni (autel du feu) qui doit maintenant être construit.
6:1:1:66. Il est en vérité composé de sept personnes, car cette Personne (Agni) est composée de sept personnes [6], [ p. 145 ] à savoir, le corps (tronc) de quatre, et les ailes et la queue de trois ; car le corps de cette (première) Personne (était composé de) quatre, et les ailes et la queue de trois. Et dans la mesure où il rend le corps plus grand par une personne, par cette force le corps élève les ailes et la queue.
6:1:1:77. Et quant au feu qui est déposé sur l’autel construit, quelle que soit l’excellence, quelle que soit la sève vitale qu’il y avait dans ces sept personnes, qu’elles concentrent maintenant au-dessus, c’est sa tête (celle de Pragâpati). De cette même tête dépendent (srita) tous les dieux, car c’est là que l’offrande est faite à tous les dieux : c’est donc aussi la tête (siras).
6:1:1:88. Or, cette Personne Pragâpati désira : « Puissé-je être plus (qu’un), puissé-je être reproduit ! » Il peina, il pratiqua l’austérité. Épuisé par le labeur et l’austérité, il créa d’abord le Brahman (neutre), la triple science. Cela devint pour lui un fondement : c’est pourquoi ils disent : « Le Brahman (Véda) est le fondement de tout ici-bas. » C’est pourquoi, ayant étudié (le Véda), on s’appuie sur un fondement ; car c’est cela, à savoir le Véda, qui est son fondement. S’appuyant sur ce fondement, il pratiqua (à nouveau) l’austérité.
6:1:1:99. Il créa les eaux à partir de Vâk (parole, c’est-à-dire) le monde ; car la parole lui appartenait [7] : c’est elle qui fut [ p. 146 ] créée (libérée). Elle imprégnait tout ici ; et parce qu’elle imprégnait (âp) tout ce qui était ici, c’est pourquoi (elle est appelée) eau (âpah) ; et parce qu’elle couvrait (var), c’est pourquoi aussi (elle est appelée) eau (vâr).
6:1:1:1010. Il désira : « Puissé-je être reproduit de ces eaux ! » Il entra dans les eaux avec cette triple science. De là surgit un œuf. Il le toucha. « Qu’il existe ! Qu’il existe et se multiplie ! » dit-il. De lui fut créé le Brahman (neutre), la triple science. C’est pourquoi ils disent : « Le Brahman (n.) est le premier-né de ce Tout. » Car même avant cette Personne, le Brahman fut créé [8] : il fut créé comme sa bouche. C’est pourquoi ils disent de celui qui a étudié le Véda, qu’il « est comme Agni » ; car lui, le Brahman (Véda), est la bouche d’Agni.
6:1:1:1111. Or l’embryon qui était à l’intérieur fut créé comme le premier (agri) : dans la mesure où il fut créé le premier (agram) de ce Tout, c’est pourquoi (il est appelé) Agri : Agri, en effet, est celui qu’ils appellent mystiquement [9] Agni ; car les dieux aiment le mystique. Et la larme (asru, n.) qui s’était formée [10] devint l’‘asru’ (m.) : ‘asru’ est en effet ce qu’ils appellent mystiquement ‘asva’ (cheval), car les dieux aiment le [ p. 147 ] mystique. Et ce qui, pour ainsi dire, criait [11] (ras), devint l’âne (râsabha). Et le jus qui adhérait à la coquille (de l’œuf) devint le bouc (aga [12]). Et ce qui était la coquille devint la terre.
6:1:1:1212. Il désira : « Puis-je engendrer cette (terre) de ces eaux ! » Il la comprima [13] et la jeta dans l’eau. Le jus qui en coula devint une tortue ; et ce qui fut projeté vers le haut (devint) ce qui est produit ici-haut sur les hosties. Cette (terre) entière se dissout d’elle-même dans l’eau : tout cela (l’univers) apparut sous une seule forme, à savoir l’eau.
6:1:1:1313. Il désirait : « Qu’il devienne plus qu’un, qu’il se reproduise ! » Il peina et pratiqua l’austérité ; et, épuisé par le labeur et l’austérité, il créa de l’écume. Il était conscient que « ceci semble en effet différent, cela devient plus (qu’un) : je dois vraiment travailler ! » Épuisé par le labeur et l’austérité, il créa l’argile, la boue, le sol salin et le sable, le gravier (caillou), la roche, le minerai, l’or, les plantes et les arbres : il en revêtit cette terre.
6:1:1:1414. Cette terre fut donc créée comme étant constituée de ces neuf créations. C’est pourquoi ils disent : « Agni est triple (trois fois trois) » ; car Agni est cette terre, puisque c’est de là que tout l’Agni (autel du feu) est construit.
6:1:1:1515. ‘Cette (terre) est vraiment devenue (bhû) un fondement !’ (pensa-t-il) : c’est ainsi qu’elle devint la terre (bhûmi). Il l’étendit (prath), et elle [ p. 148 ] devint la large (ou terre, prithivî). Et elle (la terre), se croyant tout à fait parfaite [14], chanta ; et dans la mesure où elle chanta (gâ), donc elle est Gâyatrî. Mais ils disent aussi : ‘C’était Agni, en effet, sur son dos (de la terre), qui se croyant tout à fait parfait, chanta ; et dans la mesure où il chanta (gâ), donc Agni est Gâyatra.’ Et donc quiconque se croit tout à fait parfait, chante ou se complaît dans le chant [15].
6:1:2
6:1:2:11. Ce Pragâpati désira : « Puisse-t-il se multiplier, puisse-t-il se reproduire ! » Par le moyen (ou, sous la forme) d’Agni, il entra en union avec la Terre : de là surgit un œuf. Il le toucha : « Puisse-t-il grandir ! Puisse-t-il grandir et se multiplier ! » dit-il.
6:1:2:22. Et l’embryon qui était à l’intérieur fut créé comme Vâyu (le vent). Et la déchirure qui s’était formée devint ces oiseaux. Et le suc qui adhérait à la coquille devint ces particules de soleil. Et ce qui était la coquille devint l’air.
6:1:2:33. Il désira : « Puisse-t-il se multiplier, puisse-t-il se reproduire ! » Par l’intermédiaire de Vâyu, il entra en union avec l’Air : de là surgit un œuf. Il le toucha en disant : « Porte la gloire ! » De lui fut créé le soleil là-haut, car il est vraiment glorieux. Et la larme qui (asru) se forma devint ce caillou bigarré (asman) ; car « asru » est en effet ce qu’ils appellent mystiquement « asman », car les dieux aiment le mystique. Et le suc qui adhérait à la coquille devint ces rayons de soleil. Et ce qui était la coquille devint le ciel.
6:1:2:44. Il désira : « Qu’il se multiplie, qu’il se reproduise ! » Par le Soleil, il entra en union avec le Ciel : de là sortit un œuf. Il le toucha, disant : « Porte une semence ! » De lui fut créée la lune, car elle (la lune) est semence. Et la larme qui s’est formée devint ces étoiles. Et le suc qui adhérait à la coquille devint ces quartiers intermédiaires ; et ce qui était la coquille devint ces quartiers (principaux) (points cardinaux).
6:1:2:55. Ayant créé ces mondes, il désira : « Puis-je créer des créatures qui seront miennes dans ces mondes ! »
6:1:2:66. Par son Esprit (manas), il entra en union avec la Parole (vâk) : il devint enceinte de huit gouttes. Elles furent créées comme ces huit Vasus [16] : il les plaça sur cette (terre).
6:1:2:77. Par son Esprit, il entra en union avec la Parole : il devint enceinte de onze gouttes. Elles furent créées comme ces onze Rudras [17] : il les plaça dans l’air.
6:1:2:88. Par son Esprit, il entra en union avec la Parole : il devint enceinte de douze gouttes. Elles furent créées comme les douze Âdityas [18] : il les plaça dans le ciel. [ p. 150 ] 6:1:2:99. Par son Esprit, il entra en union avec la Parole : il devint enceinte. Il créa les Tous-Dieux : il les plaça dans les quartiers.
6:1:2:1010. Et ainsi ils disent : « Après qu’Agni ait été créé, les Vasus furent créés : il les plaça sur cette (terre) ; — après Vâyu, les Rudras : (il les plaça) dans l’air ; — après le soleil, les Âdityas : (il les plaça) dans le ciel ; — après la lune, les Tous-Dieux [19] : il les plaça dans les quartiers. »
6:1:2:1111. Et ainsi ils disent : « Pragâpati, ayant créé ces mondes, fut fermement établi sur la terre. Pour lui ces plantes furent mûries [20] en nourriture : qu’il mangea. Il devint enceinte. Des airs vitaux supérieurs il créa les dieux, et des airs vitaux inférieurs les créatures mortelles. » De quelque manière qu’il ait créé par la suite, ainsi il a créé ; mais en réalité c’est Pragâpati qui a créé tout ici, tout ce qui existe.
6:1:2:1212. Ayant créé les créatures, il, ayant parcouru toute la course, s’est détendu [21] ; et donc même maintenant celui qui court toute la course devient effectivement [ p. 151 ] détendu. De lui étant ainsi détendu, l’air vital sortit de l’intérieur. Lorsqu’il fut sorti de lui, les dieux le quittèrent.
6:1:2:1313. Il dit à Agni : « Rends-moi ! » — « Que m’arrivera-t-il alors ? » dit-il. « Ils m’appelleront d’après toi ; car celui des fils qui succède (à la vie), après lui ils appelleront le père, le grand-père, le fils et le petit-fils : ils m’appelleront d’après toi, — rends-moi donc ! » — « Qu’il en soit ainsi ! » ainsi (en disant) Agni le rendit : c’est pourquoi, tout en étant Pragâpati, ils l’appellent Agni ; et en vérité, quiconque sait cela, après lui ils appellent son père, son grand-père, son fils et son petit-fils.
6:1:2:1414. Il dit : « Où allons-nous t’installer [22] ? » — « Sur le hita (set, ou convenable, bon) ! » dit-il : l’air vital est en effet quelque chose de bon, car l’air vital est bon pour tous les êtres. Et dans la mesure où il l’installe sur le hita, on dit donc : « Je vais installer, je suis en train d’installer, j’ai installé [23] ».
6:1:2:1515. À ce propos, ils disent : « Qu’est-ce que hita et qu’est-ce que upahita ? » L’air vital, en vérité, est le « hita », et la parole est l’« upahita », car c’est sur l’air vital que cette parole est fondée (upa-hitâ). L’air vital, de son côté, est le « hita », et les membres sont l’« upahita », car c’est sur l’air vital que ces membres sont effectivement fondés.
6:1:2:1616. Ceci était donc son ‘kitya’ (Agni à ériger sur un autel) (celui de Pragâpati) ; car il devait être édifié (ki) par lui, et était donc son ‘kitya’. Et [ p. 152 ] il est donc maintenant le ‘kitya’ du Sacrificateur ; car il doit être édifié par lui, et est donc son ‘kitya’.
6:1:2:1717. Or, ce sont ces cinq parties corporelles (tanu) de son (Pragâpati) qui se sont relâchées, les cheveux, la peau, la chair, les os et la moelle, ce sont ces cinq couches (de l’autel du feu) ; et quand il construit les cinq couches, il le construit ainsi par ces parties corporelles ; et dans la mesure où il construit (ki), elles sont donc des couches (kiti).
6:1:2:1818. Et ce Pragâpati qui s’est relâché est l’année ; et ces cinq parties de son corps qui se sont relâchées sont les saisons ; car il y a cinq saisons, et cinq sont ces couches : quand il construit les cinq couches, il se construit ainsi avec les saisons ; et dans la mesure où il construit (pose), donc elles sont des couches.
6:1:2:1919. Et ce Pragâpati, l’année, qui s’est relâchée, est ce même Vâyu (vent) qui souffle là-bas. Et ces cinq parties de son corps, les saisons, qui se sont relâchées, sont les régions (ou quartiers) [24] ; car cinq en nombre sont les régions, et cinq ces couches : quand il construit les cinq couches, il se construit avec les régions ; et dans la mesure où il construit, donc elles sont des couches.
6:1:2:2020. Et le Feu qui est déposé sur l’autel construit, c’est-à-dire là-bas, le Soleil ; ce même Agni est en effet élevé sur l’autel, et cela juste parce qu’Agni l’a restauré (Pragâpati).
6:1:2:2121. Mais ils disent : Pragâpati, une fois détendu, dit aux dieux : « Restaurez-moi ! » Les dieux dirent à Agni : « En toi nous guérirons notre père Pragâpati. » — [ p. 153 ] « Alors j’entrerai en lui, une fois guéri », dit-il. — « Ainsi soit-il ! » dirent-ils. C’est pourquoi, tout en étant Pragâpati, ils l’appellent Agni.
6:1:2:2222. Dans le feu, les dieux le guérissaient au moyen d’oblations ; et toute oblation qu’ils offraient devenait une brique cuite et passait en lui. Et parce qu’elles étaient produites à partir de ce qui était offert (ishta), elles sont donc des briques (ishtakâ). Et c’est pourquoi ils cuisent les briques au moyen du feu, car ce sont ainsi des oblations qu’ils font.
6:1:2:2323. Il dit : « Autant que vous offrez, autant est mon bonheur » : et dans la mesure où pour lui il y avait du bonheur (ka) dans ce qui était offert (ishta), donc aussi ce sont des briques (ishtakâ).
6:1:2:2424. Ici maintenant, Âktâkshya avait l’habitude de dire : « Seul celui qui connaît des briques abondantes contenant des prières (spéciales), devrait construire le feu (l’autel) : abondamment en effet, il guérit alors le Père Pragâpati. »
6:1:2:2525. Mais Tândya avait l’habitude de dire : « Certes, les briques remplies de prières sont la noblesse, et les remplisseurs d’espace [25] sont les paysans ; et le noble est le nourrisseur, et la paysannerie la nourriture ; et là où il y a de la nourriture en abondance pour le nourrisseur, ce royaume est vraiment prospère et prospère : qu’il accumule donc d’abondants remplisseurs d’espace ! » Tel était donc le discours de ces deux-là, mais la pratique établie est différente.
6:1:2:2626. Or ce père (Pragâpati) est (aussi) le fils : [ p. 154 ] dans la mesure où il a créé Agni, par là même il est le père d’Agni ; et dans la mesure où Agni l’a restauré, par là même Agni est son père (Pragâpati) ; et dans la mesure où il a créé les dieux, par là même il est le père des dieux ; et dans la mesure où les dieux l’ont restauré, par là même les dieux sont ses pères.
6:1:2:2727. En vérité, ceci est double : le père et le fils, Pragâpati et Agni, Agni et Pragâpati, Pragâpati et les dieux, les dieux et Pragâpati — (pour) quiconque sait cela.
6:1:2:2828. Il construit avec [26], ‘Par cette déité’ — cette déité, sans aucun doute, est Vâk (la parole), — ‘Semblable à Aṅgiras’ — Aṅgiras, sans aucun doute, est le souffle ; — ‘Reste stable !’ — c’est-à-dire ‘Reste ferme’ ; ou ‘Reste fermement établi.’ C’est à la fois avec la parole et avec le souffle qu’il construit ; car Agni est la parole, et Indra est le souffle ; et le feu (agni) se rapporte à Indra et à Agni : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, d’autant il le construit ainsi. Et encore, Indra et Agni sont tous les dieux, (car) Agni appartient à toutes les divinités : ainsi, aussi grand qu’est Agni, aussi grande est sa mesure, d’autant il le construit ainsi.
6:1:2:2929. Ici maintenant ils disent : « Pourquoi Agni (l’autel du feu) est-il construit de cette (terre) ? » Mais, sûrement, lorsque cette divinité (Pragâpati) s’est relâchée (est tombée en morceaux), elle a coulé le long de cette (terre) sous la forme de sa sève de vie ; et lorsque les dieux l’ont restauré (rassemblé), ils l’ont rassemblé de cette terre : cette terre est donc cette seule brique [27], car Agni est cette terre, puisque [ p. 155 ] c’est de là [28] que tout Agni est construit. Or cette terre a quatre coins, car les quartiers sont ses coins ; c’est pourquoi les briques ont quatre coins, car toutes les briques sont à la manière de cette terre.
6:1:2:3030. À ce propos, ils disent : « Mais s’il (Agni) est ainsi constitué d’une seule brique, comment alors (se fait-il) en un à cinq briques [29] ? » Or, la première brique d’argile est sûrement cette terre, — tout ce qu’il a fait d’argile sur cet (autel) est cette brique unique. Et lorsqu’il y met les têtes des victimes animales [30], c’est la brique animale. Et lorsqu’il y met le plat d’or et l’homme [31], lorsqu’il y disperse des copeaux d’or, c’est la brique d’or. Et lorsqu’il y met deux cuillerées (de ghee) [32], lorsqu’il y met le mortier et le pilon [33], et les bâtons de feu, c’est la brique de bois. Et lorsqu’il met une feuille de lotus (pétale), une tortue [34], du lait caillé, du miel, du ghee, ou tout autre aliment qu’il met sur lui, c’est la cinquième brique, la nourriture. Ainsi, c’est un Agni à cinq briques.
6:1:2:3131. À ce propos, ils disent : « De quel côté est la tête de la brique ? » — « Là où il la touche et dit une prière », disent certains, « sur une extrémité de la (brique) naturellement perforée [35] seule, en effet, il devrait [ p. 156 ] dire une prière en la touchant, mais ainsi toutes ses (briques) sont tournées vers celle qui est naturellement perforée. » Qu’il ne le fasse pas, car ces briques sont sans aucun doute ses (Agni) membres, ses articulations ; et ce serait exactement comme s’il mettait une tête sur chaque membre, sur chaque articulation. Mais en effet, le feu qui est déposé sur le tas, c’est la tête de toutes ces (briques).
6:1:2:3232. Ici, ils disent : « Combien de victimes animales sont déposées sur le feu (l’autel) ? » — Qu’il dise « Cinq », car il dépose sur le feu ces cinq victimes.
6:1:2:3333. Ou bien, « Une », peut-il dire ; « une brebis », car une brebis (avi) est cette terre, puisqu’elle favorise (av) toutes ces créatures. Et le feu (l’autel) est aussi cette terre, car tout le feu (l’autel) en est édifié ; c’est pourquoi il peut dire : « Une ».
6:1:2:3434. Ou bien, « Deux », il peut dire, « deux brebis » ; car les brebis, en effet, sont à la fois ceci (la terre) et cela (le ciel), puisque ces deux favorisent toutes ces créatures ; — quelle argile (il y a dans la brique) est cette terre ; et quelle eau il y a qui est ce ciel ; et les briques sont constituées d’argile et d’eau : c’est pourquoi il peut dire : « Deux ».
6:1:2:3535. Ou il peut dire : « Une vache (ou un bœuf, allez) » ; « la vache signifie en vérité ces mondes, car tout ce qui marche (gam) qui marche dans ces mondes [36] ; et ce [ p. 157 ] feu représente aussi ces mondes : c’est pourquoi il peut dire : « Une vache. »
6:1:2:3636. À ce propos, ils disent : « Dans quel but ce feu (autel) est-il construit ? Devenu oiseau, il (Agni) m’emportera jusqu’au ciel ! » ainsi disent certains ; mais qu’il ne le pense pas ; car en assumant cette forme, les airs vitaux devinrent Pragâpati [37] ; en assumant cette forme, Pragâpati créa les dieux [38] ; en assumant cette forme, les dieux devinrent immortels et ce que par là les airs vitaux, et Pragâpati, et les dieux devinrent, c’est bien lui (le Sacrificateur) qui le devient par là.
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6:1:3:11. En vérité, Pragâpati seul était là au commencement. Il désirait : « Puissé-je exister, puissé-je me reproduire ! » Il peina, il pratiqua l’austérité (ou s’échauffa). De lui, épuisé et échauffé, les eaux furent créées : de cette Personne échauffée les eaux naissent.
6:1:3:22. Les eaux dirent : « Que deviendrons-nous ? » — « Vous serez échauffés », dit-il. Elles furent échauffées ; elles créèrent de l’écume : c’est pourquoi l’écume se forme dans l’eau chauffée.
6:1:3:33. L’écume (m.) dit : « Que vais-je devenir ? » — « Tu seras chauffé ! » dit-il. Elle fut chauffée et produisit de l’argile ; car en effet l’écume est chauffée, lorsqu’elle flotte sur l’eau, la recouvrant ; et lorsqu’on la frappe, elle devient effectivement de l’argile.
6:1:3:44. L’argile (f.) dit : « Que vais-je devenir ? » — « Tu seras chauffé ! » dit-il. Elle fut chauffée, [ p. 158 ] et produisit du sable ; car cette argile s’échauffe en effet lorsqu’on la laboure ; et si seulement on la laboure très finement, elle devient, pour ainsi dire, sablonneuse. Voilà donc ce qu’il en est de cette question : « Que vais-je devenir ? que vais-je devenir [39] ? »
6:1:3:55. De ce qui est rassasié il créa le caillou : d’où le sable devient finalement un caillou ; — du caillou la pierre : d’où le caillou devient finalement une pierre ; — de la pierre le minerai de métal : d’où de la pierre ils fondirent le minerai ; — du minerai l’or : d’où le minerai beaucoup fondu en vient, pour ainsi dire, à avoir l’apparence de l’or.
6:1:3:66. Or ce qui a été créé coulait ; et dans la mesure où il coulait (aksharat), une syllabe (akshara) en résultait ; et dans la mesure où il coulait huit fois, cet octosyllabique Gâyatrî fut produit.
6:1:3:77. ‘Ceci est en effet devenu (bhû) un fondement (lieu de repos),’ pensa-t-il : d’où il devint la terre (bhûmi). Il l’étendit (prath) : elle devint la large (terre, prithivî). Sur cette terre, comme sur un fondement, les êtres, et le seigneur des êtres, se consacrèrent pendant un an : le seigneur des êtres était le maître de la maison [40], et Ushas (l’Aurore) en était la maîtresse.
6:1:3:88. Or, ces êtres sont les saisons ; et ce seigneur des êtres est l’année ; et cette Ushas, la maîtresse, est l’Aurore. Et ces mêmes créatures, ainsi que le seigneur des êtres, l’année, ont semé [ p. 159 ] dans Ushas [41]. Là, un garçon (kumâra) est né en un an : il a pleuré.
6:1:3:99. Pragâpati lui dit : « Mon garçon, pourquoi pleures-tu, alors que tu es né du travail et de la peine ? » Il dit : « Non, mais je ne suis pas libéré du mal ; je n’ai pas de nom qui m’a été donné : donne-m’en un ! » C’est pourquoi il faut donner un nom au garçon qui naît, car par là on le libère du mal ; — même un deuxième, même un troisième (nom), car par là on le libère du mal à maintes reprises.
6:1:3:1010. Il lui dit : « Tu es Rudra [42]. » Et parce qu’il lui donna ce nom, Agni devint tel (ou, cette forme), car Rudra est Agni : parce qu’il a crié (rud), donc il est Rudra. Il dit : « Certainement, je suis plus puissant que cela : donne-moi encore un nom ! »
6:1:3:1111. Il lui dit : « Tu es Sarva. » Et parce qu’il lui donna ce nom, les eaux devinrent semblables à celles-ci, car Sarva est l’eau, car de l’eau tout (sarva) ici-bas est produit. Il dit : « Certainement, je suis plus puissant que cela ; donne-moi encore un nom ! »
6:1:3:1212. Il lui dit : « Tu es Pasupati. » Et parce qu’il lui donna ce nom, les plantes devinrent telles, car Pasupati sont les plantes : c’est pourquoi lorsque le bétail (pasu) acquiert des plantes, alors il se comporte en maître [43] (patîy). Il dit : « Certainement, je suis plus puissant que cela : donne-moi encore un nom ! »
6:1:3:1313. Il lui dit : « Tu es Ugra. » Et [ p. 160 ] parce qu’il lui donna ce nom, Vâyu (le vent) devint ainsi, car Ugra est Vâyu : c’est pourquoi, lorsqu’il souffle fort, on dit : « Ugra souffle. » Il dit : « Je suis certainement plus puissant que cela : donne-moi encore un nom ! »
6:1:3:1414. Il lui dit : « Tu es Asani. » Et parce qu’il lui donna ce nom, l’éclair devint semblable à Asani, car Asani est l’éclair ; c’est pourquoi on dit de celui que frappe l’éclair : « Asani l’a frappé. » Il dit : « Je suis certainement plus puissant que cela ; donnez-moi encore un nom ! »
6:1:3:1515. Il lui dit : « Tu es Bhava. » Et parce qu’il lui donna ce nom, Parganya (le dieu de la pluie) devint tel ; car Bhava est Parganya, puisque tout ici vient (bhavati) du nuage de pluie. Il dit : « Je suis certainement plus puissant que cela : donne-moi encore un nom ! »
6:1:3:1616. Il lui dit : « Tu es Mahân Devah (le Grand Dieu). » Et parce qu’il lui donna ce nom, la lune devint semblable à cela, car la lune est Pragâpati, et Pragâpati est le Grand Dieu. Il dit : « Je suis certainement plus puissant que cela ; donne-moi encore un nom ! »
6:1:3:1717. Il lui dit : « Tu es Îsâna (le Souverain). » Et parce qu’il lui donna ce nom, le Soleil devint semblable à lui, car Îsâna est le Soleil, puisque le Soleil règne sur ce Tout. Il dit : « Je suis si grand en vérité ! Ne me donne pas d’autre nom après celui-là ! »
6:1:3:1818. Voici donc les huit formes d’Agni. Kumâra (le garçon) est la neuvième : c’est l’état triple d’Agni [44].
6:1:3:1919. Et parce qu’il y a huit formes d’Agni — [ p. 161 ] le Gâyatrî étant composé de huit syllabes — c’est pourquoi ils disent : « Agni est Gâyatra. » Ce garçon est entré dans les formes l’une après l’autre ; car on ne le voit jamais comme un simple garçon (kumâra), mais on voit ces formes qui sont les siennes [45], car il a pris ces formes l’une après l’autre.
6:1:3:2020. On devrait construire son (Agni, l’autel du feu) en (l’espace d’) un an, et réciter pendant un an. « Pendant deux (ans) », cependant, disent certains ; « car en un an ils ont semé la semence, et en un an ce garçon est né, donc qu’il construise pendant deux (ans) et récite pendant deux (ans). » Qu’il, cependant, construise pendant un an seulement, et récite pendant un an ; car la même semence qui est semée est produite ; elle se trouve alors en train de changer et de croître : donc qu’il construise pendant un an seulement, et récite pendant un an. À lui (Agni) une fois construit (kita) il donne un nom : par lequel il éloigne de lui le mal. Il l’appelle par un nom brillant (kitra) [46], en disant : « Tu es brillant » ; car Agni est toutes choses brillantes.
143:1 Ou peut-être, Au commencement, cet (univers) était en effet inexistant. Ainsi J. Muir, Or. ST IV, p. 22, dont la traduction de ce mythe cosmogonique a été largement utilisée ici. Il est à peine nécessaire de remarquer que « idam » est constamment utilisé dans un sens adverbial dans le Brâhmana. ↩︎
143:2 Dans l’original, « le non-existant » est le sujet de la proposition, et non le prédicat comme le suggère la traduction. Une transposition similaire semble souvent recommandée en anglais, par souci d’emphase et pour d’autres raisons. La traduction de Muir : « Les Rishis disent qu’au commencement existait le non-être » est une erreur. ↩︎
143:3 Le nominatif est ici frappant et vivant, cf. paragraphe 11 ci-dessous. Dans les passages correspondants des livres précédents, l’accusatif aurait été utilisé ici ; par exemple, II, 1, 2, 4, saptarshîn u ha sma vai purarkshâ ity âkakshate ; de même, III, 1, 2, 3. ↩︎ ↩︎
144:1 C’est-à-dire des êtres vivants ou des âmes, des individualités qui, dans leur forme combinée, sont ici imaginées comme prenant la forme d’un oiseau. Le terme « mâles » employé par Muir est difficilement recommandable. ↩︎
144:2 Littéralement, « ces deux-là ». ↩︎
144:3 L’autel du feu est généralement construit de manière à mesurer sept longueurs d’homme au carré ; la longueur particulière étant celle du Sacrificateur. C’est cependant la plus petite taille autorisée pour un autel, car il existe au total quatre-vingt-quinze tailles différentes spécifiées, variant entre sept et cent une longueurs d’homme au carré. ↩︎
145:1 Ou, peut-être, à lui (Pragâpati). Sâyana dit simplement : — vâg evâsya sâsrigyata, vâk sahakâri rasanam abhavat, tad asrigyatety arthah ; sâ vâk sahakâri rasanam prâgâpatya(m) srishtam sad idam sarvam âpnot. — Sur le rôle que Vâk (la personnification du Brahman ou Veda) prend aux côtés de Pragâpati dans la création p. 146 de l’univers, et le parallélisme entre Vâk et λόγοσ, voir Weber, Ind. Stud. IX, p. 473 seq. ; Muir, Or. ST V, p. 391. Ainsi Pañk. Br. XX, 14, 2, 'Pragâpati seul existait ici. Il avait Vâk en effet comme sienne, comme un second pour lui. ↩︎
146:1 Muir interprète cela différemment : « De plus, comme le Véda a d’abord été créé à partir de ce Mâle, il a donc été créé par sa bouche. » Cette traduction, cependant, ne tient pas compte de la particule « hi ». ↩︎
146:2 Pour la construction, voir ci-dessus, paragraphe 2, avec la note *[3:1]*. ↩︎
146:3 Littéralement, qui s’est écoulé ensemble. Il est expliqué comme le liquide embryonnaire dans l’amnios, ou membrane la plus interne enveloppant le fœtus. ↩︎
147:1 ? Ou, cette partie (de l’œuf) qui a fait du bruit (en se craquant). ↩︎
147:2 Le mot « aga » est apparemment pris ici de manière fantaisiste dans le sens de « non né (a-ga) ». ↩︎
147:3 C’est-à-dire la terre lorsqu’elle était encore sous la forme d’une coquille d’œuf. ↩︎
148:1 Abhimâninîstrîvigrahâ yasmâd agâyad tasmâd iyam Gâyatrî, Sây.—‘Parce que, telle une femme hautaine, elle (la terre) a chanté, c’est pourquoi elle est Gâyatrî.’ ↩︎
148:2 Sur cette illustration, qui pourrait être considérée comme s’appliquant soit à des hommes dans des circonstances aisées, non troublés par les soucis, soit, peut-être, à un enfant nouveau-né qui crie avec force et aime qu’on lui chante des chansons, Sâyana remarque seulement : tasmâd u haitad iti svabhâvânuvâdah, kâryadharmena kâranadharmânupâdanâya. ↩︎
149:1 Comme ici, cette classe de divinités — dont la sphère d’action est les régions terrestres — était associée à Agni, le gardien de la terre, en III, 4, 2, 1. ↩︎
149:2 Une autre classe de divinités (de la tempête), ici associée à Vâyu, le vent, le gardien de la région aérienne. ↩︎
149:3 Cette classe de divinités (de lumière) est ici associée au Soleil, qui est en effet appelé l’Âditya dans les paragraphes 4 et 10 (au lieu de Sûrya). ↩︎
150:1 Le professeur Weber (Ind. Stud. XIII, p. 268) a attiré l’attention sur la divergence entre ce passage et III, 4, 2, 1, où les Visve Devâh (avec Brihaspati) se voient refuser le privilège de former une classe spéciale de divinités, ce qui est l’un des nombreux points de différence, doctrinaux aussi bien que linguistiques, entre les livres 1 à 5 et 6 à 10. ↩︎
150:2 Le professeur Delbrück, Altind. Synt. p. 147, lit « apakanta », les fruits mûrs des plantes. ↩︎
150:3 Littéralement, il tomba en morceaux, devint disloqué. Ainsi, lorsque les dieux « restaurèrent » Pragâpati (le seigneur de la génération, identifié au sacrifice et à Agni, le feu), le verbe utilisé est samskri ; « rassembler » ; et cette assemblage, ou restauration, de Pragâpati est symboliquement identifiée à la construction de l’autel du feu. ↩︎
151:1 Upa-dhâ. Les paragraphes 14 et 15 impliquent un double sens du mot hita, le participe passé de dhâ, mettre, à savoir mettre, placer, ou approprié, bénéfique. ↩︎
151:2 Ou, ‘je mettrai’, etc., upa-dhâ, le verbe utilisé pour la pose de briques dans la construction de l’autel. Cf. II, 1, 2, 15. ↩︎
152:1 C’est-à-dire les quatre quartiers, ou points cardinaux de la boussole ; et la région supérieure, ou plutôt la direction vers le haut (ou perpendiculaire). ↩︎
153:1 Contrairement aux briques yagushmatî (de prière), qui portent des noms spéciaux et ont des formules spéciales qui leur sont attachées ; lokam-prinâ (celles qui remplissent l’espace) est le terme technique pour les briques qui n’ont pas de prières spéciales qui leur appartiennent, mais qui sont empilées avec une formule commune (Vâg. S. XII, 54 ; Sat. Br. VIII, 7, 2, 1 seq.), commençant par ‘lokam prina khidram prina’, ‘remplis l’espace, comble le vide !’ ↩︎
154:1 Voici la formule (Vâg. S. XII, 53) avec laquelle on effectue ce qu’on appelle le « sâdanam » ou « tassement » des briques. Voir VII, 1, 1, 30. ↩︎
154:2 C’est-à-dire la première brique que forme elle-même l’épouse du Sacrificateur, et qui est appelée Ashâdhâ. Voir VI, 3, 1, 1; 5, 3, 1. ↩︎
155:1 C’est-à-dire au moyen de briques d’argile et de terre meuble placée entre les couches. ↩︎
155:2 Sâyana se réfère ici seulement au fait que le sacrifice (yagña) est appelé « pâṅkta », « le quintuple ». ↩︎
155:3 Voir VII, 5, 2, 1 seq. ↩︎
155:4 Voir VII, 4, 1, 15 seq. ↩︎
155:5 Voir VII, 4, 1, 32 seq. ↩︎
155:6 Voir VII, 5, 1, 12 seq. ↩︎
155:7 Voir VII, 5, 1, 1 seq. ↩︎
155:8 Apparemment une sorte de pierre poreuse. Trois de ces pierres perforées ou « briques » sont utilisées dans la construction de l’autel du feu ; à savoir : l’une est posée sur l’homme d’or au centre de la couche inférieure (un sâman relatif à bhûs, la terre, étant prononcé p. 156 dessus en le touchant) ; la deuxième au centre de la troisième couche ; et la troisième est posée au centre de la cinquième couche terminée. Elles sont censées représenter les trois mondes, les trous étant destinés à offrir au Sacrificateur (représenté par l’homme d’or) un passage vers les régions les plus élevées. Voir VI, 2, 3, 1 seq. ↩︎
156:1 Il n’est pas tout à fait clair si l’auteur se livre à des plaisanteries étymologiques (go—gû). Le manuscrit de Bombay de Sâyana se lit comme suit : —imâmstallokân gakkhatîti kavana(?gavana)karmasâdhanam gosabdam darsayati. ↩︎
157:1 Voir VI, 1, 1, 2 seq., où les sept airs vitaux sont représentés comme prenant la forme d’un oiseau — le Purusha Pragâpati. ↩︎
158:1 Il veut dire qu’il laissera cela être complété dans l’énumération des créations ultérieures. ↩︎
158:2 Lors des séances sacrificielles, le Sacrificateur est appelé Grihapati. Voir à ce sujet IV, 6, 8, 3-5. ↩︎
159:1 Sur la légende concernant Pragâpati et sa fille Ushas, voir I, 7, 4, 1 seq. ↩︎
159:2 Sur ce nom et sur plusieurs autres, voir la première partie, p. 201. ↩︎
159:3 De même, lorsqu’un cheval récolte beaucoup de maïs, il devient fougueux, « maîtrieux ». Le dictionnaire de Saint-Pétersbourg suggère que cela signifie : « ils deviennent forts ». Cela pourrait aussi signifier : « ils dominent (sur les plantes). » ↩︎
160:1 C’est-à-dire son état d’être trivrit, ou trois fois trois. ↩︎
161:1 Tatas ka tatprabhriti tam Agnim kumârarûpam na kvakana pasyanti kimtv etâny etaggvalanâdîni rûpâny apurushavidhâni pasyanti, Sây. ↩︎
161:2 Ou bien, il l’appelle par le nom de Kitra (brillant), c’est le nom par lequel il doit en fait s’adresser au feu sur l’autel à la fin de la représentation. Kâty. XVIII, 6, 23. ↩︎