8:7:1
8:7:1:11. Il pose deux Ritavyâ (briques saisonnières). Les (briques) saisonnières sont les mêmes que ces saisons : ce sont les saisons qu’il pose ainsi. Et, en effet, les saisonnières sont tout ici, car les saisonnières sont l’année, et l’année est tout ici : il pose ainsi tout ici. Et elles sont aussi puissance génératrice, car les saisonnières sont l’année, et l’année signifie puissance génératrice : c’est puissance génératrice qu’il pose ainsi (ou confère à Agni et au Sacrificateur).
8:7:1:22. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il établit des (briques) saisonnières, – les saisonnières sont la noblesse et ces autres briques sont la paysannerie : il place ainsi la noblesse comme mangeuse parmi la paysannerie. Il en établit (certains d’entre eux) dans toutes les couches : il place ainsi la noblesse comme mangeuse parmi le peuple tout entier [^226].
8:7:1:33. Et, de nouveau, quant à la raison pour laquelle il établit des (briques) saisonnières, — cet autel du feu est l’année, et elle est reliée au moyen des (briques) saisonnières : il rend ainsi l’année continue, et la relie au moyen des saisons. Celles-ci (les formules des briques saisonnières) commencent d’une manière différente, mais finissent de la même manière ; car les saisons ont été créées, et, lorsqu’elles ont été créées, elles étaient différentes.
8:7:1:44. Ils dirent : « Tant que nous serons ainsi, nous ne pourrons pas procréer : unissons-nous à nos formes ! » Ils s’unirent à chaque saison avec leurs formes, d’où il y a dans chaque saison la forme de toutes les saisons. Quant à leurs (formules) commençant d’une manière différente, c’est parce qu’elles ont été créées différentes (ou séparément) ; et quant à leur fin de la même manière, c’est parce qu’elles s’unirent à leurs formes.
8:7:1:55. Il les dépose, avec (Vâg. S. XV, 57), ‘Tapa et Tapasya, les deux saisons humides’, — ce sont les noms de ces deux-là : c’est ainsi par leurs noms qu’il les dépose. Tapa (le brûleur), sans aucun doute, est ce soleil-là : de lui ces deux saisons ne sont pas séparées ; et dans la mesure où ces deux saisons ne sont pas séparées de lui, elles sont appelées Tapa et Tapasya.
8:7:1:66. ‘Tu es le lien d’accouplement d’Agni’ — cet autel du feu est l’année, et elle est jointe au moyen des (briques) saisonnières : il rend ainsi l’année continue, et la joint au moyen des saisons ; — 'Que le Ciel et la terre s’emboîtent l’un dans l’autre ! « Que les eaux et les plantes s’harmonisent les unes avec les autres ! » — il fait ainsi que tout ici [1] s’harmonise au moyen des saisons : « Que les feux s’harmonisent les uns avec les autres, chacun individuellement, travaillant harmonieusement ensemble pour ma suprématie ! » — car ces briques individuelles sont les mêmes que ces feux : il dit ainsi cela pour qu’ils s’harmonisent les uns avec les autres pour la suprématie de ces deux saisons : « quels que soient les feux qui existent, unis les uns aux autres, au sein de ces deux, le Ciel et la Terre » — tel est le texte, tel est son sens ; « qu’ils se rapprochent [ p. 127 ], s’harmonisant avec les deux saisons humides, de même que les dieux se rapprochent vers Indra ; » — c’est-à-dire, « de même que les dieux se rapprochent autour d’Indra, puissent-ils se rapprocher pour la suprématie autour de ces deux saisons. » Il y a deux briques, car la saison dure deux mois. Une fois qu’il les a « posées », il fait ainsi de la saison une.
8:7:1:77. Et quant à la raison pour laquelle il pose maintenant ces deux-là ; cet autel de feu est l’année, et l’année est ces mondes : la cinquième couche de cet (autel) est le ciel, et la saison de rosée de cette (année) est le ciel ; et quand il pose maintenant ces deux (briques), il restitue ainsi à son corps (celui d’Agni) ce que ces deux sont à lui : c’est pourquoi il pose maintenant ces deux (briques).
8:7:1:88. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose maintenant ces deux-là ; cet Agni (l’autel du feu) est Pragâpati (le seigneur de la génération), et Pragâpati est l’année : la cinquième couche est sa tête (celle d’Agni), et la saison de rosée est sa tête (celle de l’année) ; et quand il pose maintenant ces deux (briques), il restitue ainsi à son corps (ou à son corps) ce que ces deux sont à lui : c’est pourquoi il pose maintenant ces deux (briques).
8:7:1:99. Il place les deux saisons avant celle naturellement perforée et avant la Visvagyotis ; car la dernière naturellement perforée est le ciel [2], et la dernière Visvagyotis [3] (brique toute-lumière) est [ p. 128 ] le soleil : il place ainsi les saisons de ce côté du ciel et du soleil ; d’où les saisons sont de ce côté-ci. Mais il y a aussi un pouvoir générateur (dans ces briques saisonnières) [4] : il place ainsi un pouvoir générateur de ce côté du ciel et du soleil ; d’où la procréation n’a lieu que de ce côté-ci, mais stationnaire, en vérité, est la procréation au-delà d’eux, car autant il y avait de dieux autrefois, autant il y en a maintenant.
8:7:1:1010. Or, les (premières) deux (briques) saisonnières, il les pose après la première naturellement perforée et après la première Visvagyotis ; car la première naturellement perforée est cette (terre), et la première Visvagyotis est Agni : là-dessus, il place les saisons, d’où les saisons sont vers le haut à partir de cette (terre). Mais la puissance génératrice est aussi là-dedans : il place ainsi la puissance génératrice au-dessus de cette (terre) ; d’où la procréation n’a lieu qu’au-dessus (et non en dessous) de cette (terre).
8:7:1:1111. Qu’il ne dérange pas ces (briques saisonnières) [5] de peur de déranger les saisons, car les saisons sont dérangées [ p. 129 ] pour celui qui meurt : c’est pourquoi, dans le lieu où il dépose les deux premières, qu’il y dépose toutes.
8:7:1:1212. Mais les (briques) saisonnières, en effet, sont aussi ces (trois) mondes : par les (différentes) couches, il construit ainsi ces mondes les uns au-dessus des autres. Et les (briques) saisonnières, en effet, sont aussi la noblesse : par les (différentes) couches, il construit ainsi la noblesse au-dessus (de la paysannerie). Et les saisonnières, en effet, sont aussi l’année : par les (différentes) couches, il construit ainsi l’année. Qu’il ne place plus ensuite par-dessus aucune autre brique avec une formule sacrificielle, de peur de placer la paysannerie au-dessus de la noblesse.
8:7:1:1313. Or ces mêmes (briques) sont en effet des marchepieds, car au moyen des (briques) saisonnières les dieux enjambaient alors ces mondes, d’ici vers le haut et de haut en bas : et de la même manière le Sacrificateur enjambe maintenant, au moyen des (briques) saisonnières, ces mondes, à la fois d’ici vers le haut et de haut en bas.
8:7:1:1414. Or, les Karakâdhvaryus posent ici encore d’autres « tremplins » ; mais qu’il ne le fasse pas, car ils font ce qui est superflu, et ce sont en effet (tous) les tremplins.
8:7:1:1515. Il pose ensuite une Visvagyotis (brique toute lumière) ; la dernière Visvagyotis est sans aucun doute le soleil, car dans ce monde (céleste) le soleil est en effet « toute la lumière » : c’est le soleil qu’il érige ainsi.
8:7:1:1616. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il établit un Visvagyotis : le Visvagyotis, sans aucun doute, signifie progéniture, car la progéniture est en effet toute la lumière : il y place ainsi le pouvoir générateur (ou en lui, Agni et le Sacrificateur). [ p. 130 ] 8:7:1:1717. Il place le Visvagyotis avant celui naturellement perforé ; car le dernier naturellement perforé est le ciel, et le dernier Visvagyotis est le soleil : il place ainsi le soleil de ce côté (sous) du ciel, d’où il ne brûle que de ce côté. Mais il y a aussi en lui une puissance génératrice : il place ainsi la puissance génératrice de ce côté du ciel, d’où la procréation n’a lieu que de ce côté.
8:7:1:1818. Or, le (premier) Visvagyotis, il le pose à la suite du premier naturellement perforé ; car le premier naturellement perforé est cette (terre), et le premier Visvagyotis est Agni : il élève ainsi Agni vers le haut à partir de cette (terre), d’où le feu flamboie vers le haut à partir d’ici. Mais il y a aussi en lui une puissance génératrice : il place ainsi une puissance génératrice au-dessus de cette (terre), d’où la procréation n’a lieu qu’au-dessus de cette (terre).
8:7:1:1919. Et le (second) Visvagyotis, il le dépose à la suite du second naturellement perforé (dans la troisième couche, ou centrale) ; car le second naturellement perforé est l’air, et le second Visvagyotis est Vâyu (le vent) : il place ainsi le vent dans l’air, d’où ce vent (a sa demeure) dans l’air.
8:7:1:2020. Ces (trois) sont donc les lumières ; et lorsqu’il les pose (les trois briques de Visvagyotis) de cette manière, il place par là même ces mêmes lumières de manière à ce qu’elles se fassent face ; et de là le feu flamboie vers le haut à partir de cette (terre), et ce soleil là-bas brille vers le bas, et ce vent souffle latéralement dans l’air.
8:7:1:2121. [Il ‘installe’ le Visvagyotis, avec, Vâg. S. XV, 58], ‘Que Parameshthin t’installe’ — car Parameshthin a vu cette cinquième couche ; — ‘sur le dos [ p. 131 ] du ciel, toi, le lumineux !’ — car sur le dos du ciel se trouve ce soleil lumineux.
8:7:1:2222. ‘Pour toute expiration, tout souffle et toute respiration’ — car le Visvagyotis est le souffle, et le souffle, en effet, est (nécessaire) à tout ici-bas ; — ‘accorde toute la lumière !’ — c’est-à-dire ‘accorde toute la lumière (ou toute) ;’ — ‘Sûrya est ton suzerain’ — il fait ainsi de Sûrya (le soleil) son suzerain. L’ayant ‘fixé’, il prononce le Sûdadohas sur lui : sa signification (symbolique) a été donnée [6].
8:7:1:2323. Or, ces (briques) sont en effet des tremplins, car au moyen des Visvagyotis (briques) les dieux enjambaient alors ces mondes, à la fois d’ici vers le haut et de haut en bas : et de la même manière le Sacrificateur enjambe maintenant, au moyen des Visvagyotis, ces mondes, à la fois d’ici vers le haut et de haut en bas.
8:7:1:2424. Or, les Karakâdhvaryus posent ici encore d’autres « tremplins » ; mais qu’il ne le fasse pas, car ils font ce qui est superflu, et ce sont en effet des tremplins.
8:7:2
8:7:2:11. Il pose ensuite un Lokamprinâ [7] (brique remplissant l’espace) ; le Lokamprinâ, sans aucun doute, est là-bas [ p. 132 ] soleil, car il remplit ces mondes : c’est ainsi là-bas soleil qu’il établit par là. Il pose ce (Lokamprinâ) dans toutes les (cinq) couches, car ces couches sont ces (trois) mondes [8] : il place ainsi le soleil dans (tous) ces mondes, d’où il brille pour tous ces mondes.
8:7:2:22. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il établit un Lokamprinâ, — le Lokamprinâ, sans aucun doute, est la noblesse (ou chefferie) [9], et ces autres briques sont les paysans (ou les hommes du clan) : il place ainsi la noblesse (ou le chef), comme mangeur, parmi la paysannerie. Il l’établit dans toutes les couches : il place ainsi la noblesse, comme mangeur, parmi toute la paysannerie (ou dans chaque clan).
8:7:2:33. Or, ce n’est qu’une seule (brique) : il fait ainsi que la noblesse (ou la chefferie) et la distinction (sociale) soient attachées à une seule (personne). Et quelle seconde (brique) qui est sa compagne, une compagne, sans aucun doute, est une moitié de soi-même, car quand on est avec une compagne, alors on est entier et complet : (ainsi est-il posé) par souci d’exhaustivité. Avec une seule formule, il pose de nombreuses briques [10] : il dote ainsi la noblesse de manière prééminente [ p. 133 ] puissance [11], et rend la noblesse plus puissante que la paysannerie. Et les autres (briques), il les pose individuellement, avec des formules séparées : il rend ainsi la paysannerie moins puissante que la noblesse, différant par le discours et par les pensées (des autres).
8:7:2:44. Les deux premiers (Lokamprinâs) il les dépose dans ce coin (sud-est) : il place ainsi ce soleil là-bas dans ce quartier : de cette (terre) il le suit (le soleil) de ce (lieu) là [12] ; de cette (terre) il le suit de ce (lieu) là ; de cette (terre) il le suit de ce (lieu) là ; de cette (terre) il le suit de ce (lieu) là.
8:7:2:55. Et en quelque lieu qu’il pose les deux premières (briques), qu’il y pose à côté d’elles [ p. 134 ] les deux dernières (briques) : car (autrement) ayant une fois tourné autour de ces mondes, ce soleil ne passerait pas à côté d’eux. Qu’il pose les deux dernières à côté des deux premières en les passant au-dessus : il fait ainsi passer ce soleil à côté de ces mondes ; et donc ce soleil tourne sans cesse autour de ces mondes encore et encore (de gauche à droite).
8:7:2:66. [Il les pose, avec, Vâg. S. XV, 59], ‘Remplis l’espace ! remplis le vide !’ — c’est-à-dire, ‘remplis l’espace ! remplis le vide ;’ — ‘et repose-toi stable !’ — c’est-à-dire, ‘et repose-toi ferme, établi !’ — ‘Indra et Agni, et Brihaspati, t’ont installé dans ce ventre ;’ c’est-à-dire, ‘Indra et Agni, et Brihaspati, t’ont établi dans ce ventre.’ Ainsi (il les établit) par un verset anushtubh ; car l’Anushtubh est la parole, et Indra est la parole, et celui qui remplit l’espace est Indra. Il ne les fixe pas, car cela (le soleil) est instable. Il prononce sur eux le Sûdadohas, car le Sûdadohas est l’air vital : il le rend ainsi (Agni) continu et les unit au moyen de l’air vital.
8:7:2:77. Ils demandent maintenant : « Comment ce Lokamprinâ est-il devenu d’une force intacte ? » Eh bien, le Lokamprinâ est ce soleil-là, et il est assurément d’une force intacte. Et le Lokamprinâ est aussi la parole, et d’une force intacte est assurément la parole.
8:7:2:88. Ayant posé ces (briques) possédant des formules sacrificielles (spéciales), il recouvre (l’autel) avec le Lokamprinâ ; car les briques possédant des formules signifient nourriture, et le Lokamprinâ signifie le corps : il enferme ainsi la nourriture dans le corps, d’où la nourriture enfermée dans le corps est le corps lui-même. [ p. 135 ] 8:7:2:99. Ces (briques) possédant des formules, il les place sur le corps (de l’autel) lui-même, non sur les ailes et la queue : il met ainsi la nourriture dans le corps ; et toute nourriture mise dans le corps est bénéfique à la fois au corps, aux ailes et à la queue ; mais celle qu’il met sur les ailes et la queue n’est bénéfique ni au corps, ni aux ailes et à la queue.
8:7:2:1010. Sur le corps (de l’autel) il place à la fois (des briques) possédant des formules et des Lokamprinâs ; de ce fait, ce corps (d’un oiseau) est, pour ainsi dire, deux fois plus épais. Sur les ailes et la queue (il place) seulement des Lokamprinâs, de ce fait les ailes et la queue sont, pour ainsi dire, plus minces. Sur le corps (de l’autel) il les place à la fois dans le sens de la longueur et dans le sens de la largeur, car les briques sont des os : de ce fait, ces os dans le corps s’étendent à la fois dans le sens de la longueur et dans le sens de la largeur. Sur les ailes et la queue (il les place de manière à être) détournées (du corps), car dans les ailes et la queue il n’y a pas un seul os transversal. Et c’est là, en effet, la différence entre un autel construit et un autel non construit : tel est le bâti, différent par là même du non construit [13].
8:7:2:1111. La Svayamâtrinnâ (brique naturellement perforée) il l’entoure de Lokamprinâ (briques) ; car ce qui est naturellement perforé est le souffle, et ce qui « remplit l’espace » est le soleil : il allume ainsi le souffle au moyen du soleil, d’où ce souffle (le nôtre) est chaud. Avec ce (type de brique) il remplit tout le corps : il allume ainsi tout le corps au moyen du soleil, d’où ce corps (le nôtre) est chaud. Et c’est là, en effet, la différence entre celui qui vivra et celui qui mourra : [ p. 136 ] celui qui vivra aura chaud, et celui qui mourra aura froid.
8:7:2:1212. Du coin où il pose les deux premiers (Lokamprinâs), il continue à remplir (l’autel) par dizaines jusqu’au Svayamâtrinnâ. De la même manière, il continue à le remplir de gauche à droite derrière celui naturellement perforé jusqu’à (la brique sur) le dos transversal [14]. Il le remplit ensuite en revenant à cette limite [15].
8:7:2:1313. Le corps (de l’autel) il le remplit d’abord, car de (l’oiseau) qui est produit, le corps est produit en premier, puis l’aile droite, puis la queue, puis la gauche (aile) : c’est dans le sens du soleil, car c’est (le chemin) avec les dieux, et ainsi, en effet, ce soleil se déplace le long de ces mondes de gauche à droite.
8:7:2:1414. Le Lokamprinâ est sans aucun doute le même que l’air vital ; il en emplit tout le corps (de l’autel) : il y met ainsi de l’air vital. S’il n’atteignait aucun de ses membres, l’air vital n’atteindrait pas ce membre de lui (Agni) ; et tout membre que l’air vital n’atteint pas, celui-ci, assurément, se dessèche ou se fane : qu’il en emplisse donc tout le corps.
8:7:2:1515. Il construit les ailes et la queue sur le corps, car les ailes et la queue poussent sur le corps ; mais s’il déposait d’abord ces (briques) détournées (du corps), ce serait comme s’il prenait un membre d’ailleurs et le remettait. [ p. 137 ] 8:7:2:1616. Qu’il ne dépose ni une (brique) cassée ni une noire ; car une brique cassée cause l’échec, et maladive est la forme qui est noire : « De peur que je ne fasse un corps maladif », pense-t-il [16]. Qu’il ne jette pas une (brique) intacte, de peur de mettre ce qui n’est pas maladif hors du corps. FrançaisToutes les (briques), en comptant à partir des foyers dhishnya, qui excèdent un Virâg [17], et ne constituent pas un autre, de telles (briques) causent en effet l’échec : qu’il les brise et les jette [18] (ut-kir) sur le tas d’ordures (utkara), car le tas d’ordures est le siège de ce qui est superflu : ainsi il les installe là où se trouve le siège de ce qui est superflu.
8:7:2:1717. Maintenant, quant aux mesures des briques. Dans la première et la dernière couche, qu’il pose (des briques) d’un pied (carré), car le pied est un support ; et la main est la même que le pied. Les plus grandes (briques) devraient avoir la mesure du fémur, car il n’y a pas d’os plus grand que le fémur. Trois couches devraient avoir (leurs briques) marquées de trois lignes, car ces mondes sont triples ; et deux (couches [ p. 138 ] peuvent être constituées) de (briques) marquées d’un nombre indéfini de lignes, car ces deux couches sont la saveur, et la saveur est indéfinie ; mais toutes (les couches) devraient plutôt avoir (des briques) marquées de trois lignes, car tous ces mondes sont triples.
8:7:2:1818. Maintenant, en ce qui concerne l’emplacement [19] des briques (spéciales). Toute brique (spéciale) qu’il connaît, munie d’une formule, qu’il la place dans la couche médiane (troisième) ; car la couche médiane est l’air, et l’air, sans aucun doute, est le lieu de tous les êtres. De plus, les briques avec des formules (spéciales) sont de la nourriture, et la couche médiane est le ventre : il met ainsi de la nourriture dans le ventre.
8:7:2:1919. Ici, maintenant, ils disent : « Qu’il ne pose pas (de telles briques spéciales) de peur de faire quelque chose d’excessif. » Mais il peut néanmoins les poser ; car de telles briques sont posées pour (l’accomplissement de) souhaits spéciaux, et dans les souhaits il n’y a rien d’excessif. Mais qu’il préfère ne pas les poser, car c’est précisément ce que faisaient alors les dieux.
8:7:3
8:7:3:11. Il jette maintenant de la terre meuble (sur la couche) ; car la terre meuble signifie la chair : il le couvre ainsi (Agni) de chair. [Il le fait] après avoir posé les briques ; — les briques sont l’os : il couvre ainsi l’os de chair.
8:7:3:22. Il le répand aussi sur (l’endroit où se trouve) la (brique) naturellement perforée, car la naturellement perforée signifie l’air vital, et la terre meuble [ p. 139 ] signifie la nourriture : il met ainsi la nourriture dans (les canaux de) l’air vital. De cette manière [20] il couvre tout le corps (de l’autel) ; d’où la nourriture qui est mise dans (les canaux de) l’air vital profite à tout le corps, s’étend sur tout le corps.
8:7:3:33. « Qu’il ne le répande pas sur (l’emplacement de) celui qui est naturellement perforé », disent certains, « de peur de boucher (les canaux des) airs vitaux, car celui qui est naturellement perforé est l’air vital. » Qu’il le répande néanmoins, car les airs vitaux sont soutenus par la nourriture, et celui qui ne mange pas de nourriture voit ses (canaux des) airs vitaux grandir (et se fermer) : ainsi celui pour qui ils agissent ainsi, en vient à exister dans l’au-delà comme un tube sec et creux. Qu’il donc, par tous les moyens, répande (de la terre meuble) sur (l’emplacement de) celui qui est naturellement perforé.
8:7:3:44. Après l’avoir répandu sur le svayamâtrinnâ (lieu), il continue à recouvrir (l’autel) depuis la (brique) sur le dos transversal jusqu’aux pierres de clôture. De la même manière, il continue à le recouvrir de gauche à droite derrière celle naturellement perforée jusqu’à celle sur le dos transversal.
8:7:3:55. Il couvre d’abord le corps (de l’autel), car de celui qui est produit, le corps est le premier à être produit ; puis l’aile droite, puis la queue, puis l’aile gauche : c’est dans le sens du soleil, car c’est (le chemin) avec les dieux.
8:7:3:66. Or, cette terre meuble, en effet, est l’air vital ; il en recouvre tout le corps : il y met ainsi de l’air vital. Et, assurément, quel que soit le membre qu’il n’atteindrait pas, ce membre de lui (Agni) l’air vital ne l’atteindrait pas ; et quel que soit le membre que l’air vital n’atteint pas, qui se dessèche ou se fane : qu’il l’en recouvre donc entièrement.
8:7:3:77. [^247], avec, Vâg. S. XV, 56 ; Rig-veda I, 11, 1], ‘Ils ont tous magnifié Indra’ — car tous les êtres, en effet, magnifient Indra ; — ‘les voix, lui, d’une étendue océanique’ — il fait ainsi allusion à sa grandeur ; — ‘le premier des cochers’ — car des cochers, il est le plus grand cocher ; — ‘le seigneur des mets’ — mets signifie nourriture : ainsi, ‘le seigneur des mets’. Avec ce vers anushtubh adressé à Indra, il le disperse ; car la terre meuble appartient à Indra : cette (couche de) terre meuble est la moitié d’Agni (l’autel du feu), l’(autre) moitié est la collection de briques.
8:7:3:88. Ici, maintenant, ils disent : « Tandis qu’il pose les briques avec toutes sortes de mètres et avec (des vers adressés à) toutes les divinités, il disperse maintenant (le sol) avec un seul (vers) adressé à une seule divinité, — comment cela est-il la moitié d’Agni ? » Indra, assurément, est égal à tous les dieux ; donc, dans la mesure où il le disperse avec un (vers) adressé à Indra, ce (sol) est une moitié d’Agni. Et quant à cela étant (fait) avec un vers anushtubh, — l’Anushtubh est la parole, et tous les mètres sont la parole : par là aussi c’est une moitié.
8:7:3:99. Il pose ensuite le Vikarnî et le Svayamâtrinnâ (briques), — le Vikarnî est Vâyu (le vent), et le dernier naturellement perforé est le ciel : il établit ainsi à la fois le vent et le ciel. Il les pose comme les derniers (les plus élevés), car le vent et le ciel sont les plus élevés ; et proches l’un de l’autre, car le vent et [ p. 141 ] le ciel sont proches l’un de l’autre. Il pose le Vikarnî en premier : il place ainsi le vent de ce côté du ciel ; d’où ce vent ne souffle que de ce côté-ci.
8:7:3:1010. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose le Vikarnî. Lorsque, à cette (première) occasion, ils font sentir au cheval (le tas de briques de) la (première) couche [21], alors ce soleil là-bas enfile ces mondes à lui-même sur un fil. Or, ce fil est le même que le vent ; et ce vent est le même que ce Vikarnî : ainsi, lorsqu’il pose ce dernier, alors ce soleil là-bas enfile ces mondes à lui-même sur un fil.
8:7:3:1111. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose le Vikarnî et le Svayamâtrinnâ ; le Vikarnî, sans aucun doute, est la puissance vitale, et celui qui est naturellement perforé est l’air vital : il confère ainsi à la fois la puissance vitale et l’air vital. Il les pose comme les deux dernières (briques les plus hautes), parce que la puissance vitale et l’air vital sont les deux (dons) les plus élevés ; et proches l’un de l’autre, parce que la puissance vitale et l’air vital sont étroitement (liés) ensemble. Le Vikarnî supérieur (du nord), il le pose en premier [22] : il enferme ainsi l’air vital des deux côtés dans la puissance vitale.
8:7:3:1212. [Il le pose, avec, Vâg. S. XV, 62; Rig-veda VII, 3, 2], ‘Quand, comme un coursier qui s’ébroue, qui aspire au pâturage, il s’éloigna du grand enclos, alors le vent attisa sa flamme, et alors ton chemin devint noir;’ — car lorsque le vent attise sa flamme (celle d’Agni), [ p. 142 ] alors son chemin devient noir. Avec un vers trishtubh il le pose, car Vâyu (le vent) est de nature trishtubh; l’une relative à Agni, car c’est l’action d’Agni ; l’autre indéfinie, car Vâyu est indéfini. Et quant à sa parole « le vent », Vâyu est bien le vent.
8:7:3:1313. Il pose ensuite le Svayamâtrinnâ, avec (Vâg. S. XV, 63), ‘Je te fais asseoir sur le siège de la puissance vitale’ — la puissance vitale, sans aucun doute, est là-bas (le soleil), et c’est là son siège ; — ‘l’animant’ — car il (le soleil) anime tout cet univers ; — ‘dans l’ombre’ — car dans son ombre tout cet univers est ; — ‘au cœur de la mer’ — car c’est en effet le cœur de la mer (aérienne) [23] ; — ‘le radieux, le lumineux’ — car radieux et lumineux est le ciel ; — 'toi qui illumines le ciel, la terre et le vaste « l’air » ; car c’est ainsi, en effet, qu’il (le soleil) illumine ces mondes.
8:7:3:1414. ‘Que Parameshthin t’installe’ — car Parameshthin a vu cette cinquième couche [24].
8:7:3:1515. Et, encore une fois, pourquoi le pose-t-il par l’intermédiaire de Parameshthin ? Lorsque Pragâpati fut désarticulé, les divinités le prirent et s’en allèrent dans des directions différentes. Parameshthin lui prit la tête et s’éloigna de lui.
8:7:3:1616. Il lui dit : « Viens à moi et rends-moi ce que tu as emporté de moi ! » — « Qu’en reviendra-t-il ? » — « Cette partie de mon corps te sera consacrée ! » — « Qu’il en soit ainsi ! » Alors Parameshthin le lui rendit.
8:7:3:1717. Or cette dernière (brique) auto-perforée n’est que [ p. 143 ] cette partie de lui-même (Pragâpati-Agni) ; et quand il la dépose maintenant à cet endroit, il lui restitue par là même quelle partie de son corps c’est : c’est pourquoi il la dépose à cet endroit.
8:7:3:1818. ‘Sur le dos du ciel, toi, le large et le vaste !’ — car ceci (le sommet de l’autel) est en effet le dos du ciel, et il est à la fois large et large [25] ; — ‘Soutiens le ciel ! affermis le ciel ! Ne fais pas de mal au ciel !’ — c’est-à-dire ‘Soutiens-toi, affermis-toi, ne fais pas de mal à ton corps !’
8:7:3:1919. ‘Pour toute expiration, expiration, respiration, expiration !’ — la (brique) naturellement perforée est l’air vital, et l’air vital sert vraiment à tout ici ; — ‘pour un lieu de repos, pour un lieu de mouvement !’ — les (briques) naturellement perforées sont ces mondes, et ces mondes sont le lieu de repos et le lieu de mouvement ; — ‘Que Sûrya te garde’ — c’est-à-dire ‘Que Sûrya te protège’ — ‘avec un puissant bien-être’ — c’est-à-dire ‘avec un grand bien-être’ ; — ‘avec le toit le plus sûr !’ — c’est-à-dire ‘avec le toit (demeure) le plus sûr.’
8:7:3:2020. Séparément, il les pose, car séparés sont le vent et le ciel ; et une seule fois il les « fixe » : il les rend ainsi identiques, car la force vitale et l’air vital sont identiques. Ils sont tous deux des pierres et tous deux naturellement perforés ; car la force vitale et l’air vital sont identiques. Il prononce ensuite le Sûdadohas sur eux, — le Sûdadohas signifie air vital ; il les rend ainsi [ p. 144 ] continus, les joint ensemble au moyen de l’air vital.
8:7:3:2121. 'Ceux qui sont comme ses trayeurs [26]’ — un puits (sûda) signifie eau, et traire signifie nourriture ; — ‘les tachetés mélangent le Soma’ — la tachetée (vache) signifie nourriture ; — ‘à la naissance des dieux’ — la naissance des dieux est l’année ; — ‘les tribus’, les tribus (vis), sont sans doute le sacrifice, car tous les êtres sont rangés (vishta) [27] sous le sacrifice ; — ‘dans les trois sphères des cieux’ — les trois sphères des cieux, sans doute, sont les (trois) pressions (du Soma) : il veut ainsi dire les pressions. Avec un verset anushtubh (il accomplit ce rite), car l’Anushtubh est la parole, et la parole (comprend) tous les airs vitaux ; et au moyen de la parole, qui est l’air vital, il rend ainsi ces deux (briques) continues, et les joint ensemble. Ce même Sûdadohas, tout en étant un (verset) unique, s’étend sur toutes les briques, d’où – le Sûdadohas étant l’air vital – cet air vital, tout en n’étant qu’un, s’étend sur tous les membres, sur tout le corps.
8:7:4
8:7:4:11. Sur les (trois) (briques) naturellement perforées, il (le Sacrificateur) chante des sâmans ; car les naturellement perforées sont ces (trois) mondes ; et elles [ p. 145 ] ne sont que ces (ordinaires) pierres. Les dieux, les ayant posées, les virent telles : c’étaient des pierres sèches.
8:7:4:22. Ils dirent : « Pensez à ceci : comment nous pouvons mettre de la sève, le moyen de subsistance, dans ces mondes ! » Ils dirent : « Méditez ! » Par là, sans doute, ils voulaient dire : « Cherchez une couche ! Cherchez comment nous pouvons mettre de la sève, le moyen de subsistance, dans ces mondes ! »
8:7:4:33. Tandis qu’ils méditaient, ils virent ces sâmans (hymnes) et les chantèrent ; et par leur moyen, ils déposèrent la sève, le moyen de subsistance, dans ces mondes ; et de la même manière le Sacrificateur fait maintenant, lorsqu’il chante ces sâmans, déposa la sève, le moyen de subsistance, dans ces mondes.
8:7:4:44. Sur les naturellement perforés il les chante : les naturellement perforés étant ces mondes, c’est dans ces mondes qu’il dépose ainsi la sève, les moyens de subsistance.
8:7:4:55. Il chante (les airs) sur les mots (mystiques) « Bhûs, Bhuvas, Svar » ; bhûs (la terre), sans aucun doute, est ce monde, bhuvas est le monde de l’air, et svar (la lumière) est le monde d’en haut : dans ces mondes, il dépose ainsi la sève, le moyen de subsistance.
8:7:4:66. Ils ont des préludes différents et la même finale [28] ; et s’ils ont des préludes différents, c’est [ p. 146 ] parce qu’ils (les dieux) les ont vus séparément ; et s’ils ont la même finale (nidhana), c’est parce qu’il n’y a qu’un seul fondement, qu’une seule finale au sacrifice, le ciel : c’est pourquoi ils ont ‘svar-gyotis (la lumière du ciel)’ pour finale.
8:7:4:77. Il le couvre ensuite (Agni, l’autel du feu et le corps d’Agni) de fragments d’or. Maintenant qu’Agni tout entier est achevé, les dieux lui confèrent l’immortalité, cette forme suprême ; et de la même manière, celui-ci lui confère maintenant cette forme suprême, immortelle [29].
8:7:4:88. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il le comble de morceaux d’or. Or, la première fois, il lui a d’abord appliqué cette forme agréable, la plaque d’or et l’homme (en or) [30] ; et il l’a maintenant entièrement orné d’une forme agréable.
8:7:4:99. Avec deux cents (jetons) il le distribue à chaque fois, — le Sacrificateur est bipède, et Agni [ p. 147 ] est le sacrificateur : aussi grand qu’Agni est, aussi grande qu’est sa mesure, avec autant il lui confère ainsi l’immortalité, cette forme la plus élevée. Cinq fois (il distribue), — l’autel est à cinq couches, cinq saisons font une année, et Agni est l’année : aussi grand qu’Agni est, aussi grande qu’est sa mesure, avec autant il lui confère ainsi l’immortalité, cette forme la plus élevée. Avec mille (jetons) il le distribue, — mille signifie tout : avec tout il lui confère ainsi l’immortalité, cette forme la plus élevée.
8:7:4:1010. D’abord (il les disperse) par derrière, debout le visage tourné vers l’est ; puis sur le côté gauche (nord) vers le sud ; puis devant, tourné vers l’ouest ; puis, ayant fait le tour par derrière, du sud, tourné vers le nord : c’est de gauche à droite (dans le sens du soleil), car telle est la voie des dieux. Puis, ayant fait le tour, (il disperse des éclats) par derrière, debout le visage tourné vers l’est, car c’est ainsi que s’est déroulée sa précédente performance [31].
8:7:4:1111. [Il disperse, avec, Vâg. S. XV, 65], ‘Tu es la mesure préliminaire de mille, — La contre-mesure de mille, tu es, — La mesure supérieure de mille, tu es le mille fois, — Pour mille toi !’ — mille, sans aucun doute, signifie tout : ainsi, ‘Tu es tout, — toi pour tout !’
8:7:4:1212. Considérons maintenant les couches de remplissage. La première couche est ce monde (terrestre) ; et le remplissage de terre signifie le bétail : ainsi, en [ p. 148 ] recouvrant la première couche d’un remplissage de terre, il recouvre ce monde (terrestre) de bétail.
8:7:4:1313. La deuxième couche est l’air, et le remplissage de terre signifie les oiseaux : ainsi, en recouvrant la deuxième couche d’un remplissage de terre, il recouvre (remplit) l’air d’oiseaux.
8:7:4:1414. La troisième couche est le ciel, et le remplissage de terre signifie les étoiles ; ainsi, en recouvrant la troisième couche avec un remplissage de terre, il couvre le ciel d’étoiles.
8:7:4:1515. La quatrième couche est le sacrifice, et le remplissage de terre signifie des dons sacrificiels : ainsi, en recouvrant la quatrième couche avec un remplissage de terre, il recouvre le sacrifice avec des dons sacrificiels (aux prêtres).
8:7:4:1616. La cinquième couche est le Sacrificateur, et le remplissage de terre signifie la progéniture (ou les sujets) ainsi, en recouvrant la cinquième couche avec un remplissage de terre, il couvre (fournit abondamment) le Sacrificateur avec la progéniture (ou les sujets).
8:7:4:1717. La sixième couche est le monde céleste, et le remplissage de terre signifie les dieux : ainsi en recouvrant la sixième couche d’un remplissage de terre, il remplit le monde céleste de dieux.
8:7:4:1818. La septième couche est l’immortalité, c’est-à-dire la dernière (couche) qu’il pose, et confère ainsi l’immortalité comme la chose la plus élevée de tout cela (univers) : donc l’immortalité est la chose la plus élevée de tout cela (univers) ; donc les dieux n’en sont pas séparés ; et donc ils sont immortels. Ainsi en est-il de la divinité [32].
8:7:4:1919. Maintenant, en ce qui concerne le Soi (corps). La première couche est constituée des jambes et de l’air vital descendant ; et [ p. 149 ] le remplissage de terre est la chair : ainsi, en recouvrant la première couche d’un remplissage de terre, il recouvre de chair cette partie de son corps (celui d’Agni). [Il le fait] après avoir posé des briques, et briques signifie os : il recouvre ainsi l’os de chair. Il ne recouvre pas (l’emplacement de l’autel) en dessous (de la première couche), d’où ces airs vitaux ne sont pas fermés en dessous ; mais il le recouvre au-dessus, et recouvre ainsi de chair cette partie de son corps au-dessus ; et donc cette partie de son corps au-dessus, étant recouverte de chair, n’est pas visible.
8:7:4:2020. La deuxième couche est celle (du corps) qui est au-dessus des jambes et en dessous de la taille ; et le remplissage de terre est de la chair : ainsi, en recouvrant la deuxième couche d’un remplissage de terre, il recouvre cette (partie) de son corps de chair. [Il le fait] après avoir posé des briques, et briques signifie os : il recouvre ainsi l’os de chair. Il les place sur un remplissage de terre, et les recouvre d’un remplissage de terre : il recouvre ainsi cette (partie) de son corps des deux côtés de chair ; d’où cette partie de son corps, étant des deux côtés recouverte de chair, n’est pas visible.
8:7:4:2121. La troisième couche est la taille elle-même ; la quatrième couche est celle (du corps) qui est au-dessus de la taille et en dessous du cou ; la cinquième couche est le cou, la sixième couche est la tête, et la septième couche est les airs vitaux. Il la pose comme la dernière (ou la plus haute) : il fait ainsi des airs vitaux la plus haute de tout cela (univers), et donc les airs vitaux sont la chose la plus haute de tout cela (univers). Il la place sur un remplissage de terre ; et le remplissage de terre signifie chair ; il couvre ainsi (les canaux des) airs vitaux de chair. Il ne la couvre pas au-dessus, d’où ces (canaux des) airs vitaux ne sont pas fermés au-dessus.
125:3 Ou bien, il place la chefferie dans chaque clan. ↩︎
126:1 Ou, tout cet univers. ↩︎
127:1 Pour la signification symbolique des trois svayam-âtrinnâs, en tant que briques centrales des première et troisième couches, et celle située au centre de la cinquième couche, voir la partie iii, p. 155, note 8. ↩︎
127:2 Sur les trois briques de Visvagyotis, placées dans les mêmes couches, comme représentant respectivement les dieux Agni, Vâyu et Âditya, voir VI, 3, 3, 16 ; 5, 3, 3. ↩︎
128:1 Ou, Mais ces (briques) sont aussi (ou signifient) une puissance génératrice, cf. paragraphe 1. ↩︎
128:2 Autrement dit, il ne doit pas les déplacer de leur place, mais placer chaque paire suivante exactement sur celles posées précédemment. En fait, cependant, ces deux briques (si nous déterminons leur emplacement par simple calcul) sembleraient, dans la cinquième couche, se trouver à un demi-pied plus loin du point central que les Ritavyâs des autres couches. Ceci est dû au fait que, tandis que, dans les couches où un Svayamâtrinnâ se trouve au milieu, seule la moitié de ces briques centrales se trouve du côté est du point central, dans la couche actuelle, la partie orientale du Gârhapatya (occupant la partie centrale de la couche) est constituée de briques de taille normale. Cet écart d’un demi-pied a probablement été compensé par un espace laissé, qui a ensuite été comblé avec de la terre ; à moins, en effet, que les Svayamâtrinnâs, en tant que pierres apparemment naturelles, ne soient autorisées à dépasser quelque peu la taille ordinaire des briques. ↩︎
131:1 Pour ce verset, voir la partie iii, p. 307, note 2 ; pour sa signification symbolique (comme le souffle, ou l’air vital) VII, 1, 1, 15 ; 26. Voir aussi VIII, 7, 3, 21, où le verset lui-même est expliqué. ↩︎
131:2 En déposant les Lokamprinâs de la cinquième couche, il commence, comme pour la première couche, par l’épaule droite, ou l’angle sud-est de l’autel, mais de telle sorte que dans ce cas le premier « remplisseur d’espace » est déposé, non pas à l’angle, mais une coudée à l’ouest de celui-ci. À partir de cet endroit, il remplit les espaces disponibles, en deux tours, en se déplaçant dans le sens du soleil. ↩︎
132:1 En fait, les première, deuxième et troisième couches sont les trois mondes. ↩︎
132:2 À VI, 1, 2, 25, Tândya a été amené à soutenir que les Yagushmatîs, ou briques posées avec des formules spéciales, étaient la noblesse, et que les Lokamprinâs, posées avec une seule et même formule, étaient les paysans, et comme le noble (ou chef) avait besoin d’un clan nombreux pour sa subsistance, il devrait y avoir moins de briques du premier type que ne l’était la pratique établie. Cette opinion a cependant été rejetée par l’auteur du Brâhmana, et ici, en opposition à cette opinion, la Lokamprinâ est identifiée à la noblesse, et la Yagushmatîs au clan. ↩︎
132:3 La formule commune utilisée avec ces briques, et d’où elles tirent leur nom — commençant par « Lokam prina », « Remplissez l’espace ! » voir parag. 6\ — est prononcée une seule fois après chaque dizaine de briques, et après toutes les briques impaires à la fin. ↩︎
133:1 Dans la traduction de VII, 5, 2, 14 (partie iii, p. 404), le passage « ayant pris possession de l’homme par la force », qui était basé sur une lecture erronée (voir Weber, Berl. Cat. II, p. 69), devrait se lire ainsi : « ayant doté l’homme de façon prééminente de pouvoir » (ou, peut-être, « l’ayant placé au-dessus (des autres) en matière de pouvoir », St. Petersb. Dict.) ↩︎
133:2 Je ne sais pas si « atas » peut être pris ici dans le sens de « là », ou s’il va de pair avec « tasmât », le renforçant simplement. Le sens dans les deux cas semble être le suivant. Lors du premier tour de remplissage des espaces vides, il se déplace d’abord du coin sud-est (le point où le soleil se lève) vers l’arrière ou l’extrémité ouest de l’épine dorsale (l’endroit où le soleil se couche) et la brique centrale ; et ayant ainsi, pour ainsi dire, touché à nouveau la terre, il procède de là de la même manière, remplissant la partie nord de l’autel jusqu’à ce qu’il atteigne l’extrémité est de l’épine dorsale, et là, pour ainsi dire, touche à nouveau la terre. Lors du second tour, il recommence (avec la deuxième brique) au sud-est, et répète le même processus, en remplissant la partie sud de l’autel, et en terminant à l’angle sud-est. La pose des Lokamprins devrait donc occuper l’espace complet de deux jours et deux nuits. ↩︎
135:1 C’est-à-dire quelqu’un qui n’est pas correctement construit. ↩︎
136:1 Il semblerait que ce soit le Vikarnî (voir VIII, 7, 3, 9 seqq.) qui, cependant, comme le Svayamâtrinnâ central, ne doit être posé qu’après que la couche a été nivelée. ↩︎
136:2 Vis. à l’extrémité est de la « colonne vertébrale ». ↩︎
137:1 Ici, comme si souvent auparavant, l’effet à éviter est exprimé par une proposition en oratio directa avec ‘ned’ ; la proposition insérée avec ‘vai’ indiquant la raison pour laquelle cet effet est à redouter. Pour adapter le passage à notre propre mode de diction, nous devrions traduire : — Qu’il ne dépose ni une brique cassée ni une brique noire, de peur de former un corps maladif ; car une brique cassée tombe en ruine, et ce qui est noir a une apparence maladive. — Dans la phrase suivante de la traduction, la forme directe du discours a été abandonnée. ↩︎
137:2 Le pâda du Virâg est composé de dix syllabes, et une strophe entière du Virâg de trente (ou quarante) syllabes. Le nombre de briques est donc divisible par dix. ↩︎
137:3 Ou, peut-être, les enfoncer. ↩︎
138:1 Âvapana a aussi le sens de « jeter, insertion », qui est également compris ici, tandis que plus loin dans ce paragraphe (« l’air est l’âvapanam de tous les êtres ») il peut difficilement avoir ce sens (? quelque chose d’injecté). Cf. IX, 4, 2, 27. ↩︎
140:1 En le prenant du bord du Kâtvâla ou fosse, cf. VII, 1, 1, 36. ↩︎
141:1 Voir VII, 3, 2, 13. ↩︎
141:2 Comme « uttarâm » signifie à la fois « septentrional » et « supérieur », de même « pûrvâm » signifie à la fois « premier » et « oriental », d’où, par un jeu fantaisiste sur ces doubles significations, « des deux côtés (ou des deux) côtés ». ↩︎
142:1 La brique naturellement perforée la plus haute représente les cieux. ↩︎
142:2 Voir VI, 2, 3, 5; 10. ↩︎
143:1 Bien que, dans le texte de la formule, les adjectifs soient féminins et se réfèrent évidemment à la brique, l’auteur les rend ici neutres, les renvoyant à « prishtham », l’arrière (du ciel). ↩︎
144:1 Partie iii, p. 307, note 2, la traduction suivante de ce vers difficile et obscur a été proposée : « À sa naissance, les trayeurs semblables à des puits, les mouchetés, mélangent le Soma (breuvage), les clans des dieux dans les trois sphères des cieux. » ↩︎
144:2 Littéralement, être entré, ou s’être installé. Aux versets XIV, 8, 13, 3, le même jeu de mots étymologique apparaît, seul « nourriture (anne) » étant substitué à « sacrifice (yagñe) » ; là où le dict. de Saint-Pétersbourg prend « vishta » au sens de « entré, c’est-à-dire contenu ». ↩︎
145:1 Ces airs d’hymnes sont donnés, Sam. Ved. V, p. 487, de la manière dont ils doivent être chantés ici. Ils sont entièrement constitués des mots respectifs, séparés quatre fois par des interjections musicales (stobhas) insérées entre eux, se terminant par le finale commun : ainsi, ® bhûh\—bhûh\—hoyi—bhûh\—hoyi—bhûh\—hâûvâe—suvargyotî~h; (2) bhuvâh\—bhuvah\—hoyi—bhuvah\—hâûvâe—suvargyotî~h; (3) suvâh\—suvah\—hoyi—suvah\—hoyi—suvah\—hâûvâe—suvargyotî~h. À côté de ceux-ci, comme pour être chantés sur le même modèle, sont donnés, (4) le ‘satyam sâman’, commençant par ‘satyâm—satyam—hoyi’ etc., et p. 146 (5) le ‘purusha-sâman’, commençant par ‘purushâh\—purusha—hoyi’ etc.; qui sont chantés de la même manière par le Sacrificateur au début de la première couche, lorsqu’il dépose la feuille de lotus (partie iii, p. 363, où la note 1 doit être corrigée conformément à la présente note), et l’homme d’or (ib. p. 369, où la note doit également être corrigée), car le ‘kitre gâyati’, ‘il chante sur le brillant’, du texte ne peut pas se référer au ‘Kitra-sâman’ auquel il est fait référence. Cf. Lâty. S. I, 5, 8. — Quant à ces sâmans (strophes d’hymnes), le texte pourrait laisser supposer qu’ils ne comportent que deux parties, au lieu des quatre habituelles (en omettant l’Udgîtha et le Pratihâra intermédiaires, cf. partie ii, p. 310, note). Le sâman étant cependant chanté par le Sacrificateur lui-même, la distinction habituelle en parties à exécuter par différents chantres était probablement supprimée. ↩︎
146:1 C’est-à-dire que le Sacrificateur l’accorde à Agni ; avec probablement, cependant, la double entente, « ce prêtre Adhvaryu l’accorde au Sacrificateur ». ↩︎
146:2 Voir VII, 4, 1, 10 seq.; 15 seq. ↩︎
147:1 Viz. d’Agni (et du Sacrificateur). La cérémonie à laquelle il est fait allusion était la quintuple libation de ghee offerte sur l’homme d’or (représentant Agni et le Sacrificateur), voir VII, 4, 1, 34-35. ↩︎