8:6:1
8:6:1:11. Il pose les Nâkasads (briques assises sur le firmament) : celles qui sont assises sur le firmament sont assurément les dieux. Dans cette (couche) tout l’autel du feu est achevé, et là ces (briques) sont le firmament (nâka), le monde du ciel : c’est là que les dieux se sont assis ; et dans la mesure où les dieux se sont assis sur ce firmament, dans le monde du ciel, les dieux sont assis sur le firmament. Et de la même manière, le Sacrificateur, lorsqu’il pose ces (briques), s’assoit maintenant sur ce firmament, dans le monde du ciel.
8:6:1:22. Et, de nouveau, pourquoi il pose les Nâkasads. Or, à ce moment-là, les dieux virent ce firmament, le monde du ciel, ces Stomabhâgâs [^180]. Ils dirent : [ p. 98 ] « Pensez à ceci, comment nous pouvons nous asseoir sur ce firmament, dans le monde du ciel ! » Ils dirent : [ p. 99 ] « Méditez ! Cherchez une couche ! » par quoi, en effet, ils dirent : « Cherchez ceci, comment nous pouvons nous asseoir sur ce firmament, dans le monde du ciel ! »
8:6:1:33. En méditant, ils virent ces briques, les Nâkasads, et les placèrent sur (l’autel) : par leur moyen, ils s’assirent sur ce firmament, dans le monde du ciel ; et dans la mesure où par leur moyen ils s’assirent (sad) sur ce firmament (nâka), dans le monde du ciel, celles-ci sont les Nâka-sad (briques) ; et de la même manière, le Sacrificateur, lorsqu’il dépose ces (briques), s’assied maintenant sur ce firmament, dans le monde du ciel. [ p. 100 ] 8:6:1:44. Il les place dans les (quatre) quartiers ; car ce firmament, le monde du ciel, ce sont les quartiers : il les établit ainsi dans le monde du ciel. Sur la portée des Ritavyâs (il les place) ; car les Ritavyâs (briques saisonnières) sont l’année, et le monde du ciel est l’année : c’est dans le monde du ciel qu’il les établit ainsi. Dans les Stomabhâgâs (il les place) ; car c’est le firmament, le monde du ciel : c’est en lui qu’il les établit ainsi.
8:6:1:55. Devant, il en pose un, avec (Vâg. S. XV, 10), « Tu es reine, la région orientale », car la région orientale est en effet une reine ; — « Les divins Vasus sont tes suzerains [1] », car les divins Vasus sont en effet les suzerains de cette région ; — « Agni est le repousseur de flèches », car Agni, en effet, est ici le repousseur de flèches ; — « Le Trivrit-Stoma peut te soutenir sur terre ! » car par le triple hymne (-forme) celui-ci est en effet soutenu sur terre : « L’Âgya-sastra peut te soutenir pour la stabilité [2] ! » car par l’Âgya-sastra il est en effet soutenu sur terre pour la stabilité ; « le Rathantara-sâman pour la stabilité dans l’air ! » car par le Rathantara-sâman il est en effet établi dans l’air : « Que les Rishis, les premiers-nés, te magnifient [3] parmi les dieux ! » — les Rishis, les premiers-nés, sont sans aucun doute les airs vitaux [4], car ils sont les Brahmans premiers-nés [5] ; « avec la mesure, la largeur du ciel ! » — c’est-à-dire, « aussi grand que soit le ciel, autant ils t’élargissent en largeur ! » — [ p. 101 ] « Et lui, le soutien et le seigneur », — ces deux-là sont la parole et l’esprit, car ces deux-là soutiennent tout ici ; — « puissent-ils tous, d’un même esprit, t’établir, toi et le Sacrificateur, sur le dos du firmament, dans le monde du ciel ! » tel est le texte, telle est sa signification.
8:6:1:66. Puis, du côté droit (sud), (il pose un [6]), avec (Vâg. S. XV, 11), « Tu règnes sur toute la région du sud », car cette région du sud est en effet vaste ; — « Les divins Rudras sont tes seigneurs », car les divins Rudras sont en effet les seigneurs de cette région ; — « Indra est le repousseur de flèches », car Indra, en effet, est ici le repousseur de flèches ; — « Le Pañkadasa-stoma puisse te soutenir sur terre ! » car par l’hymne quinzième, il est en effet soutenu sur terre : « Le Praüga-sastra peut te soutenir pour la stabilité ! » car par le Praüga-sastra, il est en effet soutenu sur terre pour la stabilité ; « le Brihat-sâman pour la stabilité dans l’air ! » car par le Brihat-sâman, il est en effet établi dans l’air ; « Que les Rishis, les premiers-nés, te magnifient parmi les dieux… ! » la signification de ceci (et du reste) a été expliquée.
8:6:1:77. Puis derrière (il en pose un), avec (Vâg. S. XV, 12), « Tu es tout-gouvernante, la région occidentale », car tout-gouvernante est en effet cette région occidentale ; — « Les divins Âdityas sont tes seigneurs », car les divins Âdityas sont en effet les seigneurs de cette région ; — « Varuna est le repousseur de flèches », car Varuna, en effet, est ici le repousseur de flèches ; — « Le Saptadasa-stoma peut te soutenir sur [ p. 102 ] terre ! » car par l’hymne dix-sept fois, il est en effet soutenu sur terre : « Le Marutvatîya-sastra peut te soutenir pour la stabilité ! » car par le Marutvatîya-sastra, il est en effet soutenu sur terre pour la stabilité ; « le Vairûpa-sâman pour la stabilité dans l’air ! » car par le Vairûpa-sâman, il est en effet établi dans l’air ; « Que les Rishis, les premiers-nés, te magnifient parmi les dieux… ! » la signification de ceci a été expliquée.
8:6:1:88. Puis, du côté gauche (nord), (il en pose un), avec (Vâg. S. XV, 13), « Tu es autonome, région du nord », car cette région du nord est en effet autonome ; « Les divins Maruts sont tes seigneurs », car les divins Maruts sont en effet les seigneurs de cette région ; — « Soma est le repousseur de flèches », car Soma, en effet, est ici le repousseur de flèches ; — « L’Ekavimsa-stoma peut te soutenir sur terre ! » car par l’hymne aux vingt et un chants, celui-ci est en effet soutenu sur terre : « Le Nishkevalya-sastra peut te soutenir pour la stabilité ! » car par le Nishkevalya-sastra il est en effet soutenu sur terre pour la stabilité ; « le Vairâga-sâman pour la stabilité dans l’air ! » car par le Vairâga-sâman il est en effet établi dans l’air ; « Que les Rishis, les premiers-nés, te magnifient parmi les dieux… ! » la signification de ceci a été expliquée.
8:6:1:99. Puis au milieu (il pose un [7]), avec (Vâg. S. XV, 14), ‘Tu es la maîtresse souveraine, la Grande région !’ car la maîtresse souveraine est en effet cette grande région ; - 'les Tous-Dieux sont [ p. 103 ] tes seigneurs, car les Tous-Dieux sont en effet les seigneurs de cette région ; — « Brihaspati est le repousseur de flèches, » car Brihaspati, en effet, est ici le repousseur de flèches ; — « Les Trinava- et Trayastrimsa-stomes peuvent te soutenir sur terre ; » — car par les hymnes vingt-neuf fois et trente-trois fois celui-ci est en effet soutenu sur terre ; — « Les Vaisvadeva- et Âgnimâruta-sastras peuvent te soutenir pour l’amour de la stabilité ! » car par les Vaisvadeva- et Âgnimâruta-sastras, il est en effet soutenu sur terre pour l’amour de la stabilité ; - « Que les Rishis, les premiers-nés, te magnifient parmi les dieux… ! » la signification de ceci a été expliquée.
8:6:1:1010. Ainsi est, en effet, tout le sacrifice, et le sacrifice est l’être même des dieux : c’est après avoir fait leur propre sacrifice que les dieux se sont assis sur ce firmament, dans le monde du ciel ; et de la même manière le Sacrificateur, après avoir fait son propre sacrifice, s’assied maintenant sur ce firmament, dans le monde du ciel.
8:6:1:1111. Il pose ensuite les briques Pañkakûdâ (‘à cinq boutons’) ; car les Nâkasads sont (des parties du) sacrifice, et les Pañkakûdâs sont donc le sacrifice : les Nâkasads sont ces quatre prêtres sacrificiels avec le Sacrificateur comme cinquième ; et les Pañkakûdâs sont les Hotrâs [8]. Or, les Hotrâs s’ajoutent (au bâton officiant, ou au Hotri) et tout ce qui est additionnel est une excroissance (kûda) ; et par conséquent, comme ils sont cinq (briques) additionnelles, ils sont (appelés) Pañkakûdâs [9]. [ p. 104 ] 8:6:1:1212. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose les Nâkasad-Pañkakûdâs ; c’est par souci d’exhaustivité ; car les Nâkasads sont le soi, et les Pañkakûdâs le compagnon, et celui-ci, le compagnon, est sans aucun doute une moitié du soi ; car quand on est avec son compagnon [10], alors on est entier et complet.
8:6:1:1313. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il établit les Nâkasad-Pañkakûdâs ; les Nâkasads sont le soi, et les Pañkakûdâs sont la progéniture (ou les sujets) [11]. Or, la progéniture est quelque chose qui s’ajoute au soi, et tout ce qui est additionnel est une excroissance ; et par conséquent, comme ils sont cinq êtres additionnels, ils sont (appelés) Pañkakûdâs.
8:6:1:1414. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il établit les Nâkasad-Pañkakûdâs ; — les Nâkasads sont les régions, et les Pañkakûdâs, aussi, sont les régions : les cinq régions qui se trouvent de ce côté-ci du soleil, ce sont les Nâkasads, et celles qui sont de l’autre côté sont les Pañkakûdâs. Or, ces régions qui sont de l’autre côté de ce soleil sont additionnelles, et ce qui est additionnel est une excroissance (kûda) : et par conséquent, comme elles sont cinq additionnelles, elles sont appelées Pañkakûdâs.
8:6:1:1515. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il dépose les Pañkakûdâs. Or, à cette époque, les dieux craignaient que les démons, les Rakshas, ne détruisent [ p. 105 ] leurs mondes d’en haut. Ils ont placé ces protecteurs sur ces mondes, à savoir, ces flèches et ces projectiles ; et de la même manière, le Sacrificateur place maintenant ces protecteurs sur ces mondes, à savoir, ces flèches et ces projectiles.
8:6:1:1616. Il en place un devant, avec (Vâg. S. XV, 15), « Celui-ci devant, celui aux cheveux jaunes », — Agni, sans aucun doute, est devant ; et quant à « ce qu’il dit de lui comme (étant) « devant », c’est parce qu’ils le sortent (du foyer de Gârhapatya) vers l’avant [12], et s’occupent de lui vers l’avant ; et quant à la raison pour laquelle il l’appelle aux cheveux jaunes, c’est parce qu’Agni est, pour ainsi dire, jaune ; — « celui aux rayons de soleil », car les rayons d’Agni sont comme ceux du soleil ; — « et Rathagritsa et Rathaugas [13], son commandant et son chef », les deux mois du printemps sont ces deux-là ; — « et les nymphes Puñgikasthalâ et Kratusthalâ [14] », — « quartier et quartier intermédiaire », dit Mâhitthi ; mais l’armée et la bataille sont ces deux-là ; — « les bêtes mordantes sont la flèche, l’homicide involontaire est le projectile », — dans la mesure où elles combattent en armée et dans la bataille, ces bêtes mordantes sont la flèche ; « L’homicide involontaire est le projectile », — dans la mesure où ils s’entretuent, l’homicide involontaire est le projectile ; — « À eux soit l’hommage ! » c’est à eux qu’il rend hommage ; — « Qu’ils nous fassent grâce ! » ils lui font grâce ; — « Celui que nous haïssons, et celui qui nous hait, [ p. 106 ] nous le mettons dans leurs mâchoires ! » Celui qu’il hait, et celui qui le hait, il le met dans leurs mâchoires. « Je mets dans leurs mâchoires », ainsi il peut nommer celui qu’il hait, et dès lors il n’y sera plus. Qu’il ne tienne pas compte de cela non plus, car en vérité, celui qui sait cela hait est marqué de lui-même.
8:6:1:1717. Puis, du côté droit (sud), (il en place un), avec (Vâg. S. XV, 16), ‘Celui-ci à droite, le tout-travailleur’, le tout-travailleur est ce Vâyu (le vent) qui souffle ici, car il fait tout ici ; et parce qu’il parle de lui comme (étant) ‘à droite’, c’est donc au sud qu’il souffle le plus ; — ‘et Rathasvana (bruit du char) et Rathekitra (glorieux sur le char), son commandant et chef’ ; ce sont les deux mois d’été ; — ‘et les deux nymphes, Menakâ et Sahaganyâ,’ — ‘quartier et quartier intermédiaire’, dit Mâhitthi ; mais ces deux-là sont le ciel et la terre : « Les gobelins sont la flèche, les démons le projectile » ; car les gobelins sont ici en effet la flèche (arme) et les démons le projectile ; « à eux soit l’hommage… ! » la signification de ceci a été expliquée.
8:6:1:1818. Puis derrière (à l’ouest, il pose une brique), avec (Vâg. S. XV, 17), ‘Celui-ci derrière, celui qui embrasse tout’, — celui qui embrasse tout, sans aucun doute, est ce soleil-là ; car dès qu’il se lève, tout cet espace qui embrasse prend naissance ; et parce qu’il parle de lui comme (étant) ‘derrière’, on ne le voit donc que lorsqu’il va vers l’arrière (à l’ouest) ; — ‘et Rathaprota (fixé sur le char) et Asamaratha (au char incomparable), son commandant et chef’ ; ce sont les deux mois pluvieux ; — ‘et les nymphes Pramlokantî (celle qui se couche) et [ p. 107 ] Anumlokantî (celui qui s’élève),’—‘quartier et quartier intermédiaire’, dit Mâhitthi, mais ils sont le jour et la nuit, car ces deux-là se couchent et s’élèvent ; ‘les tigres sont la flèche, les serpents le projectile’, car en effet les tigres sont ici la flèche, et les serpents le projectile ;—‘à eux soit l’hommage… !’ la signification de ceci a été expliquée.
8:6:1:1919. Puis, du côté gauche (nord), (il en place un), avec (Vâg. S. XV, 17), « Celui-ci à gauche, de bénédictions toujours abondantes » ; à gauche se trouve le sacrifice ; et quant à la raison pour laquelle il en parle comme « à gauche », c’est parce que le sacrifice est accompli du côté gauche (nord) ; et quant à la raison pour laquelle il en parle comme « de bénédictions toujours abondantes (samyadvasu) », elles coulent en effet ensemble (samyanti) vers le sacrifice, pensant : « ceci est une bénédiction » ; — « et Târkshya et Arishtanemi, son commandant et chef », ce sont les deux mois d’automne ; « et les nymphes Visvâkî (celle qui est tout inclinée) et Ghritâkî (celle qui est inclinée vers le ghee), » — « quart et quart intermédiaire », dit Mâhitthi, mais elles sont le vedi (autel) et la cuillère d’offrande, car l’autel est tout incliné [15], et la cuillère d’offrande est inclinée vers le ghee ; — « arrosez la flèche, enroulez le projectile », — l’eau est en effet ici la flèche, et enroulez le projectile, car de ce côté elle souffle chaud, et de ce côté froid ; — « à elles soit hommage… ! » la signification de ceci a été expliquée.
8:6:1:2020. Puis au milieu (il en pose un), avec (Vâg. S. XV, 19), 'Celui-ci au-dessus, le dispensateur de bienfaits [16]', celui au-dessus, sans aucun doute, est Parganya (le dieu de la pluie) ; et quand il parle de lui comme (étant) [ p. 108 ] ‘au-dessus’, c’est parce que Parganya est en effet au-dessus ; et quand il l’appelle le dispensateur de bienfaits, c’est parce que de là le bienfait, la pluie, la nourriture pour les créatures, est accordé ici ; — « et Senagit (le conquérant des armées) et Sushena (chef d’une belle armée), son commandant et chef », ce sont les deux mois d’hiver ; — « et les nymphes, Urvasî et Pûrvaskitti », — « quartier et quartier intermédiaire », dit Mâhitthi, mais ce sont l’oblation et le dakshinâ (honoraires sacrificiels du prêtre) ; — « le tonnerre le trait, la foudre le projectile », car en effet le tonnerre est ici le trait, et la foudre le projectile ; — « à eux soit hommage… ! » la signification de ceci a été expliquée.
8:6:1:2121. Ce sont donc les flèches et les projectiles que les dieux placent alors comme protecteurs sur ces mondes, et quant à la progéniture (ou aux sujets [17]), ils sont le commandant et le chef ; et quant aux partenaires, ce sont ces nymphes, - étant ainsi devenues complètes avec une progéniture et avec des partenaires, les dieux se sont assis sur ce firmament, dans le monde du ciel ; et de la même manière le Sacrificateur, étant devenu complet avec une progéniture et une partenaire, s’assoit maintenant sur ce firmament, dans le monde du ciel.
8:6:1:2222. Or, ce sont dix briques (Nâkasad-Pañkakûdâ) qu’il pose ; — de dix syllabes se compose le Virâg, et cette couche est virâg (lumineuse au loin). Il n’y en a cependant que cinq, car il les pose deux par deux. Et, en vérité, ce sont des prières pour la prospérité à Agni (l’autel du feu). Il les place dans la dernière couche, car cette dernière couche est la fin d’Agni : c’est ainsi à la fin qu’il [ p. 109 ]] prononce les prières de prospérité à Agni. Il y en a cinq, car lors du sacrifice, il y a cinq prières de prospérité [18]. Entre deux, il jette de la terre meuble, car ces deux briques étant des feux, il le fait par crainte que ces deux feux ne s’embrasent ensemble. De plus, la terre meuble signifie nourriture : c’est ainsi au moyen de la nourriture qu’il établit la concorde entre eux.
8:6:1:2323. Maintenant, quant à l’ordre de procéder. Après avoir posé (une brique) devant, il pose celles de droite, derrière, à gauche et au milieu. Puis les supérieures : après en avoir posé une devant, il pose celles de droite, de gauche, au milieu et derrière. Et, en effet, le monde du ciel est entré par en bas, car les dieux, ayant alors fermé ces mondes de tous côtés, sont entrés dans le monde du ciel par en bas ; et de la même manière, le Sacrificateur, après avoir fermé ces mondes de tous côtés, entre maintenant dans le monde du ciel par en bas.
8:6:2
8:6:2:11. Il pose les Khandasyâs [19] (briques relatives aux mètres). L’Agni (autel du feu) était alors entièrement achevé. Il souhaitait maintenant la distinction [20] ; car, en effet, jusqu’alors, il n’y était pas parvenu, pour pouvoir conserver la distinction ; c’est pourquoi les gens d’ici disent encore aujourd’hui : « Celui-ci n’est pas apte à conserver la distinction, ni en ce qui concerne la royauté ni en tant que chef. » Les dieux lui ont accordé cette distinction, ces Khandasyâs ; car les mètres (Khandas) sont du bétail, et le bétail est de la nourriture, et (une position de) distinction est de la nourriture.
8:6:2:22. Il établit des triplets, car la bête est triple : père, mère, fils ; et, embryon, amnios, chorion ; et la nourriture est également triple : labour, pluie, semence. L’un d’eux est un Atikhandas [21] (mètre excessif) ; car même s’il est un, celui-ci est au-delà de tous les mètres. Et quant à cette distinction, c’est ce grand hymne de louange [22] ; et quant à ce grand hymne de louange, ce sont ces Khandasyâs. [ p. 111 ] 8:6:2:33. Les vers Gâyatrî en sont la tête, Trishtubh le corps, Gagatî la colonne vertébrale et Paṅkti les ailes ; et de chacun de ces vers Kakubh, il prend quatre syllabes [23] et les ajoute à [ p. 112 ] l’Atikhandas : c’est précisément ce qui fait cet Atikhandas (mètre excessif). Les autres donnent lieu à des Gâyatrîs : ce sont précisément ces quatre-vingts Gâyatrîs [24], les Brihatîs (constituent) celui de Bârhata, et les Ushnihs celui d’Aushniha. Et quant à l’hymne Vasa [25], les deux demi-vers, l’Aindrâgna (hymne) et l’insertion, ce sont des Atikhandas ; et quant à [ p. 113 ] le vers Nada [26], les Sûdadohas, les appendices pâda, et toute matière Anushtubh qui existe, ils constituent les Anushtubhs.
8:6:2:44. Les vers Dvipadâ sont les pieds. Ainsi est le grand hymne de louange, et le grand hymne de louange signifie distinction : les dieux lui ont accordé (à Agni) toute cette distinction, et de même celui-ci (le Sacrificateur) lui accorde toute cette distinction.
8:6:2:55. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il établit les Khandasyâs. Les dieux à cette époque virent ce firmament, le monde du ciel, à savoir ces Stomabhâgâs, et y entrèrent. Parmi ceux qui entrèrent, Pragâpati entra [ p. 114 ] en dernier ; et ainsi Pragâpati est le même que ces Khandasyâs.
8:6:2:66. Les Gâyatrîs sont sa tête ; et quant à son caractère Gâyatrîs, c’est parce que la tête est de nature Gâyatrî [27]. Il y en a trois, car la tête est triple. Il les place sur la partie avant (de l’autel), car la tête (de l’animal ou de l’oiseau) est devant.
8:6:2:77. Les Trishtubhs sont la poitrine : il les place à portée des deux Retahsik ; car les Retahsik sont les côtes, et les côtes reposent contre la poitrine.
8:6:2:88. Gagatîs sont les hanches ; à quelque distance de la brique naturellement perforée (centrale) il place les Trishtubhs devant, à la même distance d’elle il place les Gagatîs derrière ; car cette brique naturellement perforée est cet air vital au milieu (du corps), et aussi loin de cet air vital que la poitrine est devant, aussi loin sont les hanches derrière.
8:6:2:99. Anushtubhs sont les cuisses : il les place près des Gagatîs, et place ainsi les cuisses près des hanches.
8:6:2:1010. Les Brihatîs sont les côtes, les Kakubhs le sternum. Il place les Brihatîs entre les Trishtubhs et les Kakubhs, d’où ces côtes sont fixées des deux côtés, sur le sternum et les cartilages costaux [28].
8:6:2:1111. Les Ushnihs sont le cou : il les place près des Gâyatrîs, et place ainsi le cou près de la tête.
8:6:2:1212. Paṅktis sont les ailes : et quant à leur nature [ p. 115 ] Paṅktis, c’est parce que les ailes sont de nature Paṅkti (quinte). Il les place latéralement, car ces ailes sont latérales. Quel que soit le mètre plus grand qu’il place sur le côté droit : il rend ainsi la moitié droite de l’animal plus forte, et donc le côté droit d’un animal est le plus fort.
8:6:2:1313. Un Atikhandas est le ventre ; car les mètres sont le bétail, et le bétail est la nourriture, et la nourriture est (ce qui remplit) le ventre, car c’est le ventre qui mange la nourriture : donc quand le ventre reçoit la nourriture, elle est mangée et utilisée. Et dans la mesure où cette (brique) mange (atti) les mètres (khandas), le bétail, elle est appelée Attikhandas, car Attikhandas est vraiment ce qu’on appelle mystiquement Atikhandas ; car les dieux aiment le mystique.
8:6:2:1414. Une (brique) recouverte de terre meuble est l’utérus. Il les place près l’un de l’autre, car le ventre et l’utérus sont proches l’un de l’autre. Ils sont reliés par de la terre meuble, car la terre meuble signifie la chair, et le ventre et l’utérus sont tous deux reliés à la chair. Le premier est un Atikhandas, le second une brique recouverte de terre (purîshavatî), car le ventre est plus haut et l’utérus plus bas.
8:6:2:1515. Il les place de manière à s’étendre vers l’est, car dans une direction est [29] cet Agni (autel du feu) est construit ; et, de plus, dans un mouvement en avant, le ventre et l’utérus avancent tous deux. En dehors des Stomabhâgâs (il les place), car les Stomabhâgâs sont le cœur, et le cœur est le plus élevé, puis (vient) le ventre, puis l’utérus.
8:6:2:1616. Il les place au sud de la (brique) naturellement perforée. Maintenant, dans la première couche, il place [ p. 116 ] à la fois le ventre et l’utérus au nord de celui naturellement perforé [30] ; car celui-ci naturellement perforé, en effet, est ce qu’est cet air vital au milieu (du corps) : il place ainsi le ventre et l’utérus de chaque côté de cet air vital (central), et donc le ventre et l’utérus sont de chaque côté de cet air vital central.
8:6:2:1717. Les Dvipadâs sont les pieds (le support) ; et s’il s’agit de Dvipadâs (versets de deux pieds), c’est parce que les pieds sont une paire. Il y en a trois (de tels versets), car un support [31] (trépied) est triple. Il les pose à l’arrière, car les pieds sont à l’arrière (du corps).
8:6:2:1818. Son corps (Agni) est bien fait ; et, en effet, quiconque ils font ainsi son corps de manière à ce qu’il soit bien fait, il devient possédé de son corps comme d’un corps bien fait ; mais quiconque ils le font autrement, pour lui ils font son corps de manière à ce qu’il soit mal fait, et il devient possédé d’un corps mal fait.
8:6:2:1919. C’est en référence à cela que ces deux sâma-nidhanas (finales des hymnes sâman) sont prononcés : « La lumière (est) dans le plus haut ciel des dieux » et « Les dieux (sont) dans le plus haut ciel de la [ p. 117 ] lumière » ; car lorsque, à cette occasion, les dieux entrèrent (au ciel), Pragâpati fut le dernier à entrer : c’est pourquoi il dit : « La lumière (est) dans le plus haut ciel des dieux. » Et quant à la raison pour laquelle il dit : « Les dieux sont dans le plus haut ciel de lumière », la lumière, sans aucun doute, est cet Agni (l’autel du feu), et c’est sur sa couche la plus élevée que tous les dieux sont ainsi entrés : c’est pourquoi il dit : « Les dieux sont dans le plus haut ciel de lumière. »
8:6:3
8:6:3:11. Il pose le Gârhapatya. Car les dieux, ayant obtenu cela, pensaient avoir réussi. Ils dirent : « Par quoi avons-nous réussi ? » — « Grâce au Gârhapatya », dirent-ils ; « car, après avoir construit le Gârhapatya [32] et l’avoir monté dessus, nous avons vu la première couche, de la première (nous avons vu) la deuxième, de la deuxième la troisième, de la troisième la quatrième, de la quatrième la cinquième, et de la cinquième celle-ci. »
8:6:3:22. Ils dirent : « Pensez à ceci, comment il pourrait y avoir du succès ici pour nous ! » Ils dirent : « Méditez (kit) ! » Ce par quoi, en effet, ils voulaient dire : « Cherchez une couche (kiti) ! Cherchez par quoi il pourrait y avoir du succès ici pour nous ! »
8:6:3:33. En méditant, ils dirent ceci : « Apportons celui-ci ici et posons-le sur (l’autel du feu) ! » Après l’avoir apporté (Gârhapatya) ici, ils le posèrent [ p. 118 ] dessus. Ils discutèrent à son sujet : à l’avant (de la cinquième couche) les Vasus, à droite les Rudras, à l’arrière les Âdityas, à gauche les Maruts, et au-dessus, le Visve Devâs dit. « Déposons-le ici ! Déposons-le ici ! »
8:6:3:44. Ils dirent : « Déposons-le au milieu : une fois déposé au milieu de nous, il appartiendra à nous tous. » Ils le déposèrent au milieu (de la cinquième couche), et ainsi ils déposèrent ce succès dans le soi (ou le corps de l’autel) ; au milieu (ils le déposèrent) : ils déposèrent ainsi ce succès au cœur même du soi (d’Agni et du leur). Et de la même manière, le Sacrificateur, lorsqu’il dépose le Gârhapatya, dépose ce succès en (son propre) soi ; et (en le déposant) au milieu, il dépose ce succès au cœur même du soi.
8:6:3:55. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il dépose le Gârhapatya. Le Gârhapatya, sans aucun doute, est nourriture, et cet Agni construit est un mangeur : c’est au mangeur qu’il offre ainsi cette nourriture ; — au centre (il dépose le Gârhapatya) : au milieu même (du corps) il dépose ainsi la nourriture en lui.
8:6:3:66. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose le Gârhapatya. Le monde des dieux, sans aucun doute, est le Vedi (le sol de l’autel) ; mais ce Gârhapatya originel est construit en dehors du Vedi : ainsi, lorsqu’il l’amène ici et le pose (sur l’autel du feu), il l’établit alors (ou lui, Agni) sur le Vedi, dans le monde des dieux.
8:6:3:77. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose le Gârhapatya. La feuille de lotus [33], sans aucun doute, est un utérus, mais [ p. 119 ] ce (Gârhapatya) est construit hors de l’utérus, et c’est en dehors de l’utérus qu’a lieu en effet cette performance concernant l’autel du feu qui a lieu avant la (pose de la) feuille de lotus : ainsi, lorsqu’ils l’apportent (le Gârhapatya) ici et le posent, il l’établit alors dans l’utérus, sur la feuille de lotus ; et ainsi, en effet, il n’est pas à l’extérieur. Il pose huit briques : la signification de ceci a été expliquée [34]. Il le construit avec les mêmes formules et dans le même ordre, car celui-ci est le même que celui-là (l’ancien Gârhapatya Agni) il l’amène donc (ou le lui) ici et le pose.
8:6:3:88. Il pose alors le Punaskiti [35]. Or, à cette époque, les dieux, après avoir construit le Gârhapatya, n’y trouvèrent pas de succès ; car le monticule de Gârhapatya est un utérus, et le succès dans un utérus consiste en une semence, en un pouvoir générateur ; et dans cet utérus, ils ne virent aucune semence, aucun pouvoir générateur.
8:6:3:99. Ils dirent : « Pensez à ceci, comment nous pouvons mettre la semence et la puissance génératrice dans ce ventre ! » Ils dirent : « Méditez ! » ce qui, en effet, voulait dire : « Cherchez une couche ! Cherchez afin que nous puissions mettre la semence et la puissance génératrice dans ce ventre ! »
8:6:3:1010. En méditant, ils virent ce Punaskiti, et le mirent sur (le Gârhapatya), déposant ainsi la semence et le pouvoir générateur dans cette matrice ; — au centre (ils le placèrent) : ils déposèrent ainsi la semence et [ p. 120 ] le pouvoir générateur au cœur même de cette matrice. Et de la même manière, le Sacrificateur fait maintenant, lorsqu’il dépose le Punaskiti, dépose la semence et le pouvoir générateur dans cette matrice ; — au centre (il le dépose) : il dépose ainsi la semence et le pouvoir générateur au cœur même de cette matrice.
8:6:3:1111. Or, certains le déposent sur la partie postérieure (de l’autel en forme d’oiseau), car c’est de la partie postérieure que la semence est introduite, à savoir à la jonction de la queue (et du corps), car c’est de la partie proche de la queue que la semence est introduite. Qu’il ne fasse pas cela, car ceux qui font cela déposent la semence et la puissance génératrice hors du ventre maternel ; mais qu’il les place plutôt au centre : il dépose ainsi la semence et la puissance génératrice directement dans le ventre maternel.
8:6:3:1212. Il pose huit briques, le Gâyatrî (mètre) est composé de huit syllabes, et Agni (l’autel du feu) est de nature Gâyatrî : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que sa mesure est, aussi grand qu’il l’introduit ainsi sous forme de semence. Cinq fois il le « pose », — de cinq couches se compose l’autel du feu, cinq saisons font une année, et Agni est l’année : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que sa mesure est, autant il l’introduit ainsi sous forme de semence. Il « tasse » huit briques cinq fois, ce qui fait treize, treize mois font une année, et il y a treize « couches de remplissage » de l’autel : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, aussi grand il devient ainsi.
8:6:3:1313. Et quant à la raison pour laquelle il pose le Punaskiti. Or, en posant le Gârhapatya (foyer) sur l’Âhavanîya, il fait certainement ce qui est inconvenant ; mais lorsqu’il pose le Punaskiti, il amène ainsi cet Agni (ou autel) qui a été construit, et le reconstruit dessus ; et parce qu’il reconstruit à nouveau ([ p. 121 ] (punas) ce qu’Agni a déjà construit, c’est pourquoi (ceci est appelé) Punaskiti.
8:6:3:1414. Certains déposent le Gârhapatya sur la partie arrière et le Punaskiti sur la partie avant (de l’autel construit), car ces deux sont l’Âhavanîya et le Gârhapatya, et ces deux feux sont (placés) de cette manière [36]. Qu’il ne fasse pas cela, car le Gârhapatya est ce monde (terrestre), et l’Âhavanîya est le ciel ; et au-dessus de cela (la terre) est certainement là-bas (le ciel) ; qu’il le place donc (le Punaskiti) au sommet de cela (Gârhapatya).
8:6:3:1515. Et quant à la raison pour laquelle il pose à la fois le Gârhapatya et le Punaskiti. Ces deux, sans aucun doute, sont le Vedi et l’Uttaravedi (maître-autel) d’Agni. Or, ces deux premiers (autels de ce genre) qu’il élève [37] appartiennent au sacrifice du Soma, mais ceux-ci appartiennent à l’autel du feu ; et lorsque, après avoir posé ces deux, il y dépose Agni (le feu), alors il l’établit à la fois sur le Vedi et l’Uttaravedi.
8:6:3:1616. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il établit le Punaskiti. Ceci, sans aucun doute, est un sacrifice répété (punaryagña), et plus élevé (que le sacrifice ordinaire) est ce culte des dieux : il établit ainsi un sacrifice répété, et le culte supérieur des dieux ; et le sacrifice répété incline (augmente) vers lui.
8:6:3:1717. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il établit le [ p. 122 ] Punaskiti. Cet (autel), sans aucun doute, est ce même Agni qu’au commencement les airs vitaux, les Rishis, ont constitué [38]. Il le reconstruit maintenant ; et dans la mesure où il reconstruit (punas) (ki) ce (Agni) déjà construit, c’est pourquoi il est aussi (appelé) Punaskiti.
8:6:3:1818. [Il pose la première brique, avec, Vâg. S. XV, 49], ‘Avec quelle ferveur les Rishis entrèrent dans la session sacrificielle’ — il veut dire par là ces Rishis (les airs vitaux) ; — ‘allumant le feu et gagnant la lumière’ — c’est-à-dire ‘allumant le feu et gagnant le monde céleste’ ; — ‘sur ce firmament je place le Feu’ — le firmament, sans aucun doute, est le monde céleste ; — ‘celui que les penseurs appellent le répandeur de paille’ — les penseurs (ou les hommes) sont ceux qui sont sages ; et il dit « celui qui répand la paille », parce qu’il (Agni) a toujours la paille (sacrificielle) répandue pour lui.
8:6:3:1919. [La deuxième brique, avec, Vâg. S. XV, 50], ‘Avec nos femmes, suivons-le, ô dieux ! avec nos fils et nos frères, ou nos trésors d’or ;’ — c’est-à-dire, ‘suivons-le avec tout ce que nous avons ;’ — ‘gagnant le firmament dans le monde de la justice ;’ — le firmament, sans aucun doute, est le monde céleste : ainsi, ‘gagnant le monde céleste dans le monde de la justice ;’ — ‘au-dessus du troisième dos lumineux du ciel’ — car c’est en effet le troisième dos lumineux du ciel où cela (Agni) brûle maintenant [39]. [ p. 123 ] 8:6:3:2020. [La troisième brique, avec, Vâg. S. XV, 51], ‘Jusqu’au centre du discours est-il monté, l’agile’ — car c’est bien le centre du discours où il est maintenant édifié ; et ‘l’agile (bhuranyu),’ c’est-à-dire ‘le soutien [40] (bhartar) ;’ — ‘cet Agni, le bon seigneur, l’attentif’ — c’est-à-dire ‘cet Agni, le seigneur du bien, l’attentif’ — ‘établi sur le dos de la terre, lui le brillant’ — c’est-à-dire ‘établi sur le dos de la terre, celui qui brille’ — ‘qu’il foule aux pieds tout hostile !’ — c’est-à-dire ‘qu’il foule aux pieds tous les malfaiteurs.’
8:6:3:2121. [La quatrième brique, avec, Vâg. S. XV, 52], ‘Cet Agni, le plus fougueux dispensateur de force’, c’est-à-dire ‘le plus vigoureux dispensateur de force ; puisse-t-il briller mille fois, sans relâche’, c’est-à-dire ‘puisse-t-il briller mille fois, sans insouciance’ ; ‘flambant au milieu de la mer’, la mer, sans aucun doute, signifie ces mondes : ainsi, ‘brillant dans ces mondes’ ; ‘allez vers les demeures divines !’, c’est-à-dire ‘allez vers le monde céleste !’
8:6:3:2222. [La cinquième brique, avec, Vâg. S. XV, 53], ‘Rassemblez-vous ! Rapprochez-vous !’ — il dit ainsi à ces Rishis, ‘Rassemblez-le ! Rapprochez-vous de lui !’ — ‘Faites en sorte que les chemins d’Agni [41] mènent aux dieux !’ — tel le texte ainsi le sens ; — ‘faisant que les parents [ p. 124 ] jeune à nouveau,’— les jeunes parents, sans aucun doute, sont la parole et l’esprit, et ces deux feux sont aussi la parole et l’esprit ;—‘en toi il a filé ce fil,’— il veut dire par là ce fil (du sacrifice) qui a été filé par les Rishis.
8:6:3:2323. [La sixième brique, avec, Vâg. S. XV, 54], ‘Éveille-toi, ô Agni, et sois vigilant !’ — il dit par là à cet Agni, ‘Éveille-toi sur celui-ci [42], et veille sur lui ! Souhait et accomplissement, rencontrez-vous et lui ensemble [43] !’ — tel le texte, tel le sens ; — ‘Sur ceci, le siège le plus élevé’ — le siège le plus élevé, sans aucun doute, est le ciel ; — ‘asseyez-vous, ô Tous-Dieux, et le Sacrificateur !’ — il fait par là asseoir le Sacrificateur avec les Devâs Visves.
8:6:3:2424. [La septième brique, avec, Vâg. S. XV, 55], ‘Par lequel tu portes mille, par lesquels, ô Agni, toute richesse’ — car c’est en effet son pouvoir le plus acceptable par lequel il porte mille, et toute richesse ; — ‘conduis ainsi ce sacrifice qui est le nôtre à la lumière pour aller aux dieux !’ — c’est-à-dire, ‘conduis ainsi ce notre sacrifice au monde céleste pour aller aux dieux.’ — [La huitième brique, avec, Vâg. S. XV, 56], ‘Ceci est ton ventre naturel . . .;’ — la signification de ceci a été [ p. 125 ] expliqué [44]. Il pose huit briques : la signification de ceci a également été expliquée [45].
97:1 La partie centrale de la cinquième couche est ici caractérisée comme représentant symboliquement le firmament, la voûte céleste bleue et la région de félicité au-delà. Le bord extérieur de cette structure centrale est formé d’un anneau continu de vingt-neuf briques Stomabhâgâ (st) représentant, semble-t-il, l’horizon sur lequel repose la voûte céleste. Il existe un doute quant à la manière exacte dont cet anneau de briques doit être disposé. Selon Kâty. Srautas. XVII, 11, 10, quinze briques doivent être placées au sud (et quatorze au nord) de l’anûka, ou colonne vertébrale (qui traverse le centre d’ouest en est). Quant au demi-cercle sud, les quinze briques doivent être réparties de telle sorte que huit se trouvent dans le quadrant sud-est et sept dans le quadrant sud-ouest. Une disposition similaire à celle adoptée dans le diagramme ci-dessous semble être ce qui est prévu. On verra que cette disposition comprend deux briques de demi-taille dans le quadrant sud-est, l’une située immédiatement au sud de la « colonne vertébrale » et l’autre immédiatement à l’est de la « colonne vertébrale transversale ». Il est toutefois embarrassant de constater que l’un des commentateurs du Sûtra mentionnés affirme qu’il doit y avoir deux briques d’un demi-pied, une de chaque côté de la colonne vertébrale – c’est-à-dire, semble-t-il, de la « colonne vertébrale transversale ». Je ne peux m’empêcher de penser, cependant, qu’il s’agit d’une erreur, car sinon cela rendrait la construction d’un anneau continu impossible. Français À l’intérieur de cet anneau, sur la rangée adjacente (à savoir la rangée Ritavyâ p. 99, étant la cinquième rangée à partir du centre, voir le diagramme de la première couche, p. 17), cinq Nâkasads (n) sont placés sur les épines, à l’exception de celui de l’est, qui doit être placé dans le deuxième espace au nord de l’épine, c’est-à-dire à un pied de celle-ci (de manière à laisser un espace entre lui et l’épine pour le Ritavyâ gauche ; cf. VIII, 7, 1, 11, avec note). Au sud, deux briques de demi-taille sont posées au lieu d’une de taille normale. Ces cinq briques ont la moitié de l’épaisseur habituelle afin de permettre la pose de cinq autres, les Pañkakûdâs §, étant placées dessus. Parmi les khandasyâs, ou briques représentant les mètres, seuls trois ensembles (de trois briques chacun, à savoir une brique de taille normale flanquée de chaque côté par une brique de taille réduite) tombent dans le cercle formé par l’anneau stomabhâgâ, à savoir les trishtubhs (t), les gagatîs (g) et les anushtubhs (a). L’espace restant au centre est maintenant occupé par le foyer Gârhapatya, composé de huit briques. Sur cette dernière est placée une seconde couche de huit briques, exactement identique à la première, appelée Punaskiti. Cette pile (hachurée sur le croquis) dépasse ainsi la cinquième couche de toute la hauteur d’une brique.Il pose ensuite les deux Ritavyâs (rit) juste à l’intérieur de l’anneau, du côté est, et le Visvagyotis (v), représentant le soleil, immédiatement à l’ouest. Après avoir rempli les espaces libres de la couche avec des Lokampriinâs et y avoir répandu de la terre meuble, il pose enfin deux briques perforées (marquées sur le croquis par des hachures), le Vikarnî et le Svayamâtrinâ, de sorte que ce dernier se trouve exactement au centre, et le premier immédiatement au nord, sur la « colonne vertébrale ».
↩︎
100:1 Ou, peut-être, « les Vasus sont tes seigneurs divins » ; mais voir paragraphe 9. ↩︎
100:2 Littéralement pour la constance (afin de ne pas chanceler). ↩︎
100:3 Littéralement élargir, élargir. ↩︎
100:4 Voir VI, 1, 1, 1; VII, 2, 3, 5. ↩︎
100:5 Voir VI, 1, 1, 8. ↩︎
101:1 C’est-à-dire, le sud des deux demi-tailles à placer dans ce quartier. ↩︎
102:1 C’est-à-dire qu’il pose une brique de la moitié de sa taille immédiatement au nord de celle du sud, et ainsi dans la direction du centre à partir de cette brique. ↩︎
103:1 C’est-à-dire les offices des Hotrakas, ou assistants des Hotri. ↩︎
103:2 Ces briques semblent avoir eu des sortes de protubérances ou de renflements (kûda), ou peut-être des touffes, ressemblant à une crête ou à un chignon (kûdâ) d’homme. Il est possible, cependant, que ces cinq briques, p. 104 étant placées au sommet des Nâkasads, soient elles-mêmes représentées ici comme quelque chose de supplémentaire. Telle semble être, en tout cas, la définition du terme donnée dans le texte ci-dessus et au parag. 13. Le MS. du commentaire se lit comme suit : « kâyasya vai tat pâvargitam (!) sa kûdah kesapuñgah. » ↩︎
104:1 C’est sans doute ici le sens de mithunam ; et de même dans I, 7, 2, 11, nous devrions traduire : « Le vashatkâra est le compagnon de ces deux (anuvâkyâ et yâgyâ). » ↩︎
104:2 Voir paragraphe 21. ↩︎
105:2 C’est-à-dire « habile au combat de char » et « puissant au combat de char ». ↩︎
105:3 La signification de ces noms est plutôt obscure : les explications symboliques « armée et bataille » pourraient sembler indiquer des significations telles que « fondé sur des tas » et « fondé sur l’intelligence (ou le plan). » ↩︎
107:1 C’est-à-dire s’étendant dans toutes les directions, ou ouvert (commun) à tous. ↩︎
107:2 Littéralement « celui dont les bienfaits sont (accordés) ici. » ↩︎
108:1 Voir paragraphe 13. ↩︎
109:1 À savoir pour une longue vie, une progéniture, du bétail, une distinction sociale et un siège au ciel ; — voir le Sûktavâka I, 9, 1, 12 seqq. ↩︎
109:2 Les Khandasyâs représentent les mètres principaux, les formules utilisées pour la pose des briques étant composées dans les mètres respectifs. Ils se composent de dix ensembles de trois briques chacun, représentant les dix mètres, et d’une brique supplémentaire (trente et unième) représentant les Atikhandas, ou mètre redondant. Chacun des dix ensembles se compose d’une brique centrale de taille normale (un pied carré) placée sur l’une des deux épines, et flanquée sur les deux côtés non en contact avec les épines par deux briques de demi-taille, à savoir : 1. gâyatrî à l’extrémité est de l’« épine » ; 2. trishtubh sur la chaîne Retahsik (rejoignant le p. 110 Gârhapatya sur le devant, ou côté est) ; 3. gagatî, sur la chaîne de Retahsik (rejoignant le Gârhapatya sur le côté ouest) ; 4. anushtubh, immédiatement derrière (à l’ouest) de l’ensemble précédent ; 5. brihatî, immédiatement devant (à l’est) la chaîne d’Ashâdhâ (sur laquelle se trouve l’anneau de Stomabhâgâs) ; 6. ushnih, immédiatement derrière (à l’ouest) les Gâyatrîs ; 7. kakubh, immédiatement devant les briques de brihatî ; 8. paṅkti, à l’extrémité droite (sud) de la « colonne vertébrale transversale » ; 9. padapaṅkti, à l’extrémité gauche (nord) de la « colonne vertébrale transversale » ; 10. les atikhandas simples, immédiatement devant (à l’est) du cinquième Asapatnâ (voir p. 84, note 1); 11. (trois) dvipadâ à l’arrière, ou à l’ouest, de la « colonne vertébrale ». ↩︎
110:1 C’est-à-dire une position d’honneur ou de dignité (srî). ↩︎
110:2 Par les mètres, ici et dans la suite, nous devons entendre des briques posées avec des vers des mètres respectifs (Vâg. S. XV, 20 seq.). ↩︎
110:3 C’est-à-dire la soi-disant Grande Litanie (mahad uktham) récitée par le Hotri en réponse au Mahâvrata-sâman, ou Chant du Grand Rite, lors du service de midi de l’avant-dernier jour - le soi-disant jour du Mahâvrata - de la session sacrificielle appelée « Gavâm ayanam », ou « marche des vaches ». La Grande Litanie se compose de nombreux hymnes, de quelques vers détachés et de formules en prose ; l’ensemble récité étant censé représenter autant de syllabes que mille versets Brihatî (de trente-six syllabes chacun) - soit 36 000 syllabes en tout. D’après une analyse que j’ai faite du Mahad uktham (ou Brihad uktham, comme on l’appelle aussi) tel qu’il figure dans le manuscrit Ind. Off. 1729 D, il m’est très difficile de vérifier l’exactitude de cette affirmation ; mon propre calcul donne environ 37 200 syllabes. En laissant de côté les formules en prose, ainsi que certaines répétitions, ce nombre brut pourrait cependant être réduit à un nombre approximatif de syllabes ; et, en effet, le calcul n’était probablement pas censé être strictement exact. Cf. II, 3, 3, 19, 20 (où lire Litanie, au lieu de Chant), partie ii, p. 430. Voir aussi IX, I, 1, 44 ; 3, 3, 19; 5, 2, 12. ↩︎
111:1 Les trois versets Kakubh (Vâg. S. XV, 38-40) sont composés chacun de trois pâdas, de huit, douze et huit syllabes respectivement, soit au total vingt-huit syllabes. En marmonnant ces versets, tout en posant les briques Kakubh, il doit omettre quatre syllabes du pâda du milieu de chaque verset (afin de le rendre égal aux deux autres pâdas), et marmonner les mots ainsi omis au début du verset (XV, 47) utilisé pour poser la brique Atikhandas. Les syllabes omises constituent des mots complets dans chaque cas, à savoir. ‘bhadrâ râtih’ au début du pâda médian du premier verset, ‘vritratûrye’ à la fin du pâda médian du deuxième verset, et ‘ava sthirâ’ au début du deuxième pâda du troisième verset. Les parties restantes des versets Kakubh sont chacune composées de vingt-quatre syllabes, soit un verset Gâyatrî. Les références faites ici aux différentes parties du Mahad uktham ne sont pas tout à fait claires et semblent indiquer un arrangement quelque peu différent de ce sastra de celui connu dans l’Aitareyâranyaka et le Sâṅkhâyana-sûtra. La tête, en effet, est constituée de versets Gâyatrî, à savoir. Rig-veda I, 7., soit l’intégralité, soit, selon certains, seulement certains versets ; les trois ou neuf premiers versets formant également le ou les triolets d’ouverture du Mahâvrata-sâman, dont le chant précède la récitation de la Grande Litanie. — Pour le tronc (âtman) constitué de versets trishtubh, voir p. 113, note [26:1]. Les versets Paṅkti, en revanche, censés former les ailes, sembleraient être le Rig-veda VIII, 40 (constitué de mahâpaṅktis), p. 112 qui, dans la disposition Aitareya, forme les cuisses, tandis que le Sâṅkhâyana en fait une partie de la queue ; et le Gagatîs mentionné ici comme constituant la colonne vertébrale semble être le X, 50, qui suit immédiatement l’hymne mentionné ci-dessus, et n’est pas autrement identifié à une partie particulière du corps. Les manuscrits du commentaire de Harisvâmin sont malheureusement irrémédiablement corrompus à cet endroit. ↩︎
112:1 La Grande Litanie commence par sept séries d’hymnes et de vers, destinés à représenter symboliquement certaines parties du corps en forme d’oiseau d’Agni-Pragâpati que la cérémonie est censée reconstruire, à savoir le tronc, le cou, la tête, les racines (tendons) des ailes, les ailes droite et gauche, et la queue, entre chacune desquelles est inséré le vers dit Sûdadohas (Rig-veda VIII, 69, 3), destiné à représenter l’air vital imprégnant le corps, comme il l’est également entre (et avant) les parties suivantes. En premier lieu, suivent trois quatre-vingts de triolets (ou 3 séries de 240 vers chacun) dans les mètres Gâyatrî, Brihatî et Ushnih respectivement. Vient ensuite l’hymne Vasa représentant le ventre, et enfin une série de récitations (commençant par l’hymne VIII, 40) formant les cuisses. Pour le rôle que joue le nombre quatre-vingt dans la cérémonie de l’Agnikayana, voir Weber, Ind. Stud. XIII, p. 167. Le terme pour « quatre-vingts », à savoir « asîti », donne lieu à un jeu étymologique constant. Sâyana, sur Aitareyâranyaka I, 4, 3, 1, le prend au sens de « nourriture » (cf. ci-dessus, VIII, 5, 2, 17) ; tandis que l’Âranyaka lui-même le prend dans celui d’« obtention » :—yad evâsmin loke yaso, yan maho, yan mithunam, yad annâdyam, yâ 'pakitis tad asnavai, tad âpnavâni, tad avarunadhai, tan me 'sad iti. ↩︎
112:2 Il s’agit de l’hymne Rig-veda VIII, 46, attribué à Vasa Asvya, et remarquable par la variété des mètres dans lesquels les différents versets sont composés. Dans la recension Aitareya du Mahad uktham (qui est suivie dans le manuscrit de cet sastra mentionné dans les notes précédentes), seuls les vingt premiers versets sont récités, mais le verset 15 étant divisé en deux versets, un dvipadâ et un ekapadâ, ils sont ainsi constitués de vingt et un versets. ↩︎ ↩︎
113:1 Le verset Nada, Rig-veda VIII, 69, 2 (en métrique ushnih), dont le nom vient de son premier mot, « nadam », joue un rôle particulier dans la récitation de la Grande Litanie. L’ensemble initial de récitations, représentant le tronc, se compose de vingt-deux versets trishtubh ; ceux-ci sont récités de telle manière qu’après chaque pâda (ou quart de vers), l’un des quatre pâdas du verset Nada est inséré. L’objectif principal de cette insertion semble être d’ordre métrique, à savoir. Français celle de faire de chaque deux pâdas (trishtubh = onze, et ushnih = sept syllabes) pour former un demi-verset brihatî (dix-huit syllabes), la litanie entière étant calculée par des versets brihatî. De plus, du v. 3 du premier hymne Trishtubh de cet ensemble (Rig-veda X, 120) seuls les deux premiers pâdas sont récités à ce stade (tandis que les deux autres sont récités à des endroits différents plus tard), et ce demi-verset est suivi d’un brihatî et d’un satobrihatî pâda (VII, 32, 23 c, et VI, 46, 2 c), après quoi la récitation se poursuit avec le verset 4 du premier hymne. Français Ceci semble expliquer l’un des deux demi-verset ici mentionnés, tandis que l’autre semble être VII, 20, 1 a, b, récité plus tard dans les sastres. Cf. la traduction d’Aitareyâr par le professeur F. Max Müller., Sacred Books of the East, vol. i, p. 181 seqq. — L’hymne d’Aindrâgna est VIII, 40, 1-9 ; 11 ; 12, étant le premier hymne de la partie représentant les cuisses. Il se compose de dix versets mahâpaṅkti (6 × 8 syllabes) — chacun étant divisé en deux versets Gâyatrî (3 × 8 syllabes) — et d’un verset trishtubh. — Les principaux versets anushtubh sont ceux du Rig-veda I, 11, 1-8, qui sont récités d’une manière particulière (vers la fin du sastra), le dernier pâda de chaque verset intervertissant avec le premier pâda du verset suivant. ↩︎
114:1 Soit parce que la Gâyatrî est la mesure la plus importante et la plus noble (d’où son lien symbolique avec la fonction sacerdotale et la caste), et celle utilisée pour le premier stoma lors du sacrifice du Soma ; soit parce qu’elle est la mieux adaptée au chant. Pour la triple nature de la tête, constituée de peau, d’os et de cerveau, voir XII, 2, 4, 9. ↩︎
114:2 C’est-à-dire des deux côtés de la poitrine ; voir XII, 2, 4, 11, avec note. ↩︎
115:1 Ou, comme quelqu’un qui tend (vole) vers l’est. ↩︎
116:1 Selon VII, 5, I, 38, le bac à feu est censé représenter le ventre, et le mortier le yoni ; et ces deux étaient, dans la première couche, placés au nord du svayam-âtrinnâ, ou brique naturellement perforée, de manière à laisser l’espace d’une brique pleine entre eux et la brique centrale de la couche ; cf. VII, 5, I, 13. Dans le croquis de la partie centrale de la première couche (p. 17), les deux briques les plus au nord, marquées p, représentent le bac à feu et le mortier. ↩︎
116:2 C’est-à-dire les pieds et la partie arrière du corps, ou la queue, cette dernière, chez un oiseau assis, formant, pour ainsi dire, un troisième pied ou support au corps. ↩︎
117:1 Pour la construction du foyer séparé de Gârhapatya, sur lequel le feu sacré a été transféré de l’Ukhâ (bac à feu), voir la partie iii, p. 298 seq. ; son croquis, p. 302. Un foyer similaire est maintenant construit sur la cinquième couche de l’autel du feu d’Âhavanîya. ↩︎
118:1 Pour la feuille de lotus, qui est la première chose posée au centre p. 119 de l’emplacement de l’autel sur lequel l’autel (Âhavanîya) doit être élevé, voir VII, 4, 1, 7 seqq. Le Gârhapatya avait été construit avant cela (VII, 1, 1, 1 seqq.). ↩︎
119:1 Voir VII, 1, 1, 19 seqq. ↩︎
119:2 Le Punaskiti (réempilage) est un deuxième empilement ou couche de huit briques correspondant exactement au premier, et placées dessus. ↩︎
121:1 Dans les sacrifices ordinaires, le foyer de Gârhapatya est placé derrière (à l’ouest) et l’Âhavanîya à l’avant (ou à l’est) du Vedi. ↩︎
121:2 C’est-à-dire lors de l’accomplissement d’un sacrifice ordinaire de Soma. Pour le vedi et l’uttaravedi à cette occasion, voir III, 5, 1, 1 seq. ; 12 séq. (partie ii, p. 111 seq.) ↩︎
122:1 Voir partie iii, p. 143. ↩︎
122:2 C’est-à-dire sur cet autel où le feu brûlera bientôt. Il semble également faire référence au soleil brûlant au-dessus du troisième ciel, comme contrepartie de l’Agni de l’autel du feu. ↩︎
123:1 C’est-à-dire le soutien du monde (gagad-bhartar), selon Mahîdhara ; un jeu de mots étymologique sur le mot « bhuranyu ». ↩︎
123:2 Les textes contiennent « agne », ô Agni ! la forme verbale « krinudhvam » étant expliquée par Mahîdhara comme une forme singulière irrégulière de « krinu » (fais-tu). Le verset semble cependant corrompu. ↩︎
124:1 L’auteur (et non Mahîdhara) semble plutôt prendre ‘udbudhyasva’ dans un sens transitif (« réveille-le »), comme Mahîdhara le fait certainement pour le deuxième impératif « pratigâgrihi », « rends-le (le Sacrificateur) prudent ! » ↩︎
124:2 Le texte contient la 2e personne du duel, que Mahîdhara explique par le 3e duel (yagamânena saha samsrishte bhavatâm—‘Puissent les deux s’unir au Sacrificateur’), à cause du nominatif ‘ishtâpûrve’, au lieu du vocatif. ↩︎
125:1 Voir. VII, 1, 1, 28. ↩︎