SEPTIÈME ADHYÂYA [^614].
1. Ma parole repose dans l’esprit, mon esprit repose dans la parole [^615]. Apparaîts-moi (toi, le Soi suprême) ! Tu (parole et esprit) es les deux chevilles [1] (qui tiennent les roues) du Véda. Puisse ce que j’ai appris ne pas m’abandonner [2]. Je me joins jour et nuit à ce que j’ai appris [3]. Je parlerai du réel, je dirai le vrai. Que ceci me protège, que cela protège le maître ! Que cela me protège, que cela protège le maître, oui, le maître !
246:2 Ce septième adhyâya contient une prière propitiatoire (sântikaro mantrah). Elle est fréquemment omise dans les manuscrits qui contiennent l’Aitareya-upanishad avec le commentaire de Saṅkara, et le Dr Roer l’a omise dans son édition. Sâyana l’explique dans son commentaire sur l’Aitareya-âranyaka ; et dans un manuscrit du commentaire de Saṅkara sur l’Aitareya-upanishad, que je possède, le septième adhyâya est ajouté avec le commentaire de Mâdhavâmâtya, l’Âgñâpâlaka de Vîrabukka-mahârâga. ↩︎
246:3 Les deux dépendent l’un de l’autre. ↩︎
246:4 Ant, expliqué par le commentateur comme ânayanasamartha. ↩︎