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SIXIÈME ADHYÂYA.
1. Laissez les femmes retourner à leur place.
2. Qui est celui sur lequel nous méditons comme étant le Soi ? Quel [^608] est le Soi ?
3. Ce par quoi nous voyons (forme), ce par quoi nous entendons (son), ce par quoi nous percevons les odeurs, ce par quoi nous prononçons la parole, ce par quoi nous distinguons le doux du non-doux, (1) et ce qui vient du cœur et de l’esprit, à savoir la perception, le commandement, la compréhension, la connaissance, la sagesse, la vue, la tenue, la pensée, la considération, la disponibilité (ou la souffrance), le souvenir, la conception, la volonté, la respiration, l’amour, le désir ?
4. Non, ce ne sont là que des noms divers de la connaissance (le vrai Soi). (2)
5. Et ce Soi, constitué de (connaissance), est Brahman (m.) [1], il est Indra, il est Pragâpati [2]. Tous ces Devas, ces cinq grands éléments, la terre, l’air, l’éther, l’eau, le feu, ceux-ci et ceux qui sont, pour ainsi dire, petits et mélangés [3], et les graines de cette sorte et de cette autre sorte, nées d’œufs, nées de l’utérus, nées de la chaleur, nées de germes [4], les chevaux, les vaches, les hommes, les éléphants, et tout ce qui respire, qu’il marche ou qu’il vole, et ce qui est immobile – tout cela est conduit (produit) par la connaissance (le Soi).
6. Il repose sur la connaissance (le Soi). Le monde [ p. 246 ] est dirigé (produit) par la connaissance (le Soi). La connaissance en est la cause [5].
7. La connaissance est Brahman. (3)
8. Il (Vâmadeva), ayant quitté ce monde par ce soi conscient et ayant satisfait tous les désirs de ce monde céleste, devint immortel. Oui, il devint immortel. Ainsi en est-il, Om. (4)
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