XIII. Dame qui as mon cœur dans ta main | Page de titre | XV. Retour ! que pour un cœur blessé plein de douleur |
Le rossignol avec des gouttes du sang de son cœur
J’avais nourri la rose rouge, puis vint un vent,
Et attrapant les branches avec envie,
Une centaine d’épines enlacées autour de son cœur.
Comme le perroquet qui croque du sucre, c’est bien
Il me semblait que le monde ne pouvait pas rester
Le vent de la mort qui a emporté mes espoirs.
Lumière de mes yeux et moisson de mon cœur,
Et la mienne au moins dans une mémoire immuable !
Ah, quand il a trouvé facile de partir,
Il m’a laissé le plus dur pèlerinage !
Oh chamelier, même si les cordages commencent,
Pour l’amour de Dieu, aide-moi à soulever mon fardeau tombé,
Et pitié soit mon compagnon de route !
Mon visage est couvert de poussière, mes yeux sont humides.
De poussière et de larmes le firmament turquoise
Il pétrit les briques pour la demeure de la joie ; et pourtant…
Hélas, et en pleurant encore je me lamente !
Parce que la lune pose ses regards jaloux
Sur les sourcils courbés de ma lune,
Il chercha un logement dans la tombe-trop tôt !
Je n’avais pas roqué, et le temps était révolu.
Que vais-je jouer ? Sur le sol en damier
De la nuit au jour, la mort a gagné la partie, désespérée
Et insouciant maintenant, Hafiz ne peut plus rien perdre.
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