XVII. Ne reprochez pas à l'ivrogne | Page de titre | XIX. Quelle est cette ivresse qui me donne de l'espoir |
Les esclaves de tes yeux brillants sont même ceux-là
Que portent les diadèmes de puissance et d’empire ;
Ivre du vin qui coule de ta lèvre rouge,
Sont-ils ceux qui renoncent même au plaisir du raisin.
Dérive, comme le vent sur un lit violet,
Devant tes nombreux amants, pleurant à chaudes larmes,
Et vêtus comme des violettes de robes bleues de malheur,
Qui sent tes cheveux emportés par le vent et incline la tête.
Ton messager est le souffle de l’aube, et le mien
Un flot de larmes, puisque amoureux et bien-aimé
Ne garde pas leur secret; brille à travers mes vers,
Bien que d’autres laissent la grâce de ma fleur prouvée
Et d’innombrables rossignols ont chanté tes louanges.
Quand tu passes voilé sous tes boucles, vois-tu,
À droite et à gauche ceux qui t’accueillent
J’ai troqué la paix et le repos pour te contempler !
Mais toi qui connais Dieu par cœur, va-t’en !
Ivres de vin, ivres d’amour, nous héritons du Paradis,
Sa miséricorde est pour les pécheurs ; par conséquent, priez
Où le vin teint tes joues comme du rouge erghwan,
Et laisse la cellule aux visages sinistres.
Oh Khizr, dont les pieds heureux baignés dans la source de la vie,
Aidez celui qui travaille à pied - les cavaliers montent
Et ils se hâtent sur leur chemin ; je peux à peine bouger.
Ah, ne me lâche pas ! ah, ne libère pas Hafiz
De l’esclavage de tes cheveux brillants !
Seuls ceux-là sont en sécurité, en sécurité et en liberté,
Ce jeûne enchaîné dans tes boucles liées est.
Mais à l’image de sa joue poussiéreuse
Apprenez ceci de Hafiz : les têtes les plus fières doivent s’incliner,
Et les habitants du seuil d’un ami
Soyez couronné de la poussière qui couronne les doux.
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