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LE joyau du trésor secret
C’est toujours le même qu’avant ; le sceau
Sur le coffre au trésor de l’amour, et la clé,
Il y a encore ce que les voleurs ne peuvent ni briser ni voler ;
La loyauté existe toujours parmi les amoureux,
Et c’est pourquoi des yeux fidèles parcourent encore le sol
Avec les mêmes perles que les miennes ont autrefois semées pour toi.
Interroge les vents errants et tu sauras
Que du crépuscule jusqu’à l’aube,
Ma consolation est qu’ils soufflent encore
Le parfum de tes boucles sur ma joue.
Une flèche de tes sourcils pliés m’a blessé.
Ah, viens ! Mon cœur attend toujours impuissant,
A toujours attendu, jusqu’à ce que tu guérisses sa douleur.
S’il n’y avait pas de chercheurs de rubis,
Toujours dans les mines sombres où se trouvaient les pierres précieuses
Il percerait, comme il en avait l’habitude, le soleil radieux,
Mettre le feu aux pierres, ça cacherait la tache
Du sang de mon cœur ? Le rubis brille d’un rouge sang
(Et d’où cela vient, ma poitrine blessée le sait)
Sur tes lèvres pour montrer ce que tu as fait.
Ne laisse pas tes boucles égarer mon âme de pèlerin,
Comme les voleurs l’utilisent, et ne me pillez plus !
Les années se joignent aux années mortes, mais ton règne exorbitant
C’est toujours le même, impitoyable comme avant.
Chante, Hafiz, chante encore des yeux qui pleurent !
Car la fontaine de nos larmes est toujours profonde
Comme autrefois, et toujours plein de larmes.
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