XXXVI. Bien-aimé, qui t'a ordonné de ne plus demander | Page de titre | XXXVIII. Je ne cesse de désirer jusqu'à ce que mon désir |
Lève-toi ! et remplis une coupe d’or
Jusqu’à ce que le vin du plaisir déborde,
Avant dans la coupe pâle et vide de ton crâne
Un échanson plus sinistre jettera la poussière.
Oui, nous devons venir à la Vallée du Silence ;
Pourtant, le flacon rira et le dôme du ciel
Frissonnez avec un écho de réponse avant de partir !
Tu sais que les richesses de ce champ
Ne restez pas longtemps, laissez le feu de la coupe
Consommez la récolte éphémère que la Terre peut donner !
Oh cyprès ! demeure verte du doux chœur de l’amour,
Quand je serai passé dans la poussière,
Oublie ton ancienne insolence et jette
Ton ombre sur la poussière de mon désir.
Coulez, larmes amères, et lavez-moi ! car elles
Dont les pieds sont posés sur la route qui s’étend
« Entre la terre et le ciel tu seras pur », disent-ils,
« Avant de lever les yeux vers le pur. »
Ne voyant que lui-même, le Zélote ne voit que le péché ;
Le chagrin est laissé entrer dans le miroir de son âme,
Oh Seigneur, et obscurcis-le avec le souffle des soupirs !
Aucun œil souillé ne contemplera son visage,
Pas de verre, mais celui d’un cœur sans tache
J’oserai refléter la grâce parfaite de ma Dame.
Bien que semblable aux serpents qui partent de l’herbe,
Tes boucles bouclées m’ont profondément blessé,
Tes lèvres rouges détiennent le pouvoir du bézoard—
Ah, touche-moi et réchauffe-moi là où je suis allongé !
Et quand d’elle souffle le vent un doux parfum,
Déchire, Hafiz, comme la rose, ta robe en deux,
Et jette tes haillons sous ses pieds volants,
Pour décorer l’endroit où ta maîtresse passe.
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