1. Notre conversation entre al-Ḥaditha et al-Karkh me rappelle la période de la jeunesse et son apogée.
2. Je me disais : « Après cinquante ans, quand, par de longues méditations, je serai devenu aussi faible qu’un jeune oiseau,
3. Cela me rappelle le voisinage de Sal‘ et Ḥájir, et me rappelle la période de la jeunesse et son apogée,
4. Et la conduite des chameaux en haut et en bas des vallées, et [p. 119] mon feu d’allumage pour eux en frottant le ‘afár et le markh ensemble. [1]
1-3. Il dit : « Notre louange à Dieu (###), racontant la Révélation Divine, me rappelle le temps du pèlerinage dans la station où les voiles furent déchirés et levés de moi par des actes de dévotion qui produisirent des sentiments et des aspirations spirituelles dont j’étais inconscient, et me ramène de mon état actuel d’agir dans le dévoilement et sans être conscient de la conscience à l’état antérieur d’agir dans lequel j’étais voilé. »
4. « Mon feu d’allumage », etc., c’est-à-dire les choses engendrées par des causes secondaires voilées par lesquelles la réalité est doublement déguisée.
119:1 ‘Afár et markh sont les noms des arbres dont le bois était utilisé à cette fin. ↩︎