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1. Ô colombe sur l’arbre bán à Dhát al-Ghaḍá, je suis opprimée par le fardeau que tu as mis sur moi.
2\ Qui peut supporter l’angoisse de l’amour, Qui peut assécher le breuvage amer du destin ?
3. Je dis dans mon chagrin et ma passion brûlante : « Oh, si seulement celui qui a causé ma maladie avait pris soin de moi quand je suis malade ! »
4. Il passa devant la porte de la maison en se moquant, se cachant, voilant sa tête et se détournant.
5. Son voile ne m’a fait aucun mal; j’ai seulement été blessée par le fait qu’il s’est détourné de moi.
1. « O colombe », c’est-à-dire la Sagesse Absolue.
« Dhát al-Ghaḍá », se référant aux états d’auto-mortification.
« Le fardeau » : cf. Cor. xxxiii, 72.
4. « Il est passé », etc., se référant aux pensées divines qui jaillissent dans l’esprit et disparaissent en un instant.
5. c’est-à-dire que je suis nécessairement voilé de Dieu, mais le fait que Dieu se détourne de moi est causé par une qualité en moi que j’ignore et que je ne peux pas enlever jusqu’à ce que Dieu me permette de savoir ce que c’est.