À cette époque, à cet âge, le Vénérable Ascète Mahâvîra, ayant le sixième jour du quatrième mois d’été, dans la huitième quinzaine, la lumière (quinzaine) d’Ashâdhâ, descendit du grand Vimâna, le Pushpottara tout-victorieux et tout-prospère, qui est comme le lotus parmi les meilleures choses, où il avait vécu pendant vingt Sâgaropamas jusqu’à la fin de la durée de sa vie, de sa nature divine et de son existence (parmi les dieux) ; ici, sur le continent de Gâmbûdvîpa, à Bharatavarsha, — lorsque de cette ère Avasarpiinî les périodes Sushama-sushamâ, Sushamâ et Sushamaduhshamâ, et la plus grande partie de la période Duhshamasushamâ (contenant une Kodâkodi [^521] de Sâgaropamas, moins quarante-deux mille ans) s’était écoulé, et il ne restait plus que soixante-douze ans et huit mois et demi, après que vingt et un Tîrthakaras de la race d’Ikshvâku et du gotra Kâsyapa, et deux de la race de Hari et du gotra Gautama, au total vingt-trois Tîrthakaras soient apparus. Le Vénérable Ascète Mahâvîra, le dernier des Tîrthakaras, prit la forme d’un embryon dans le ventre de Devânandâ, du gotra Gâlandharâyana, l’épouse du Brâhmana Rishabhadatta, du gotra de Kodâla, dans le [ p. 219 ] partie brahmanique de la ville Kundagrâma au milieu de la nuit, lorsque la lune était en conjonction avec l’astérisme Uttaraphalgunî, après que la durée de vie qui lui était impartie, de sa nature (divine) et de son existence (parmi les dieux) soient arrivées à leur terme. (2) [^522]
La connaissance du Vénérable Ascète Mahâvîra (à ce sujet) était triple : il savait qu’il devait descendre, il savait qu’il était descendu, il ne savait pas quand il descendrait [^523].
Cette nuit-là où le Vénérable Ascète Mahâvîra prit la forme d’un embryon dans le ventre de la Brâhmanî Devânandâ du gotra Gâlandharâyana, la Brâhmanî Devânandâ était sur sa couche, prise de crises de sommeil, dans un état entre le sommeil et la veille, et ayant vu les quatorze grands rêves illustres, beaux, chanceux, bénis, de bon augure et fortunés suivants, elle se réveilla. (3) À savoir :
Un éléphant, un taureau, un lion, l’onction (de la déesse Srî), une guirlande, la lune, le soleil, un drapeau, un vase, un lac de lotus, l’océan, une demeure céleste, un tas de joyaux et une flamme. (4)
Lorsque la Brâhmanî Devânandâ, ayant vu ces rêves, se réveilla, elle, heureuse, contente et joyeuse dans son esprit, ravie, extrêmement ravie, le cœur élargi sous l’influence du bonheur, les poils de son corps tout dressés dans leurs pores comme les fleurs du Kadamba touchées par les gouttes de pluie, fixa fermement les rêves (dans son esprit) et se leva de son lit. Ni précipitée ni tremblante, avec une démarche rapide et régulière [^524], comme celle du [ p. 220 ] cygne royal, elle se rendit auprès du BrâhmaRishabhadatta et lui adressa le salut de la victoire. Puis elle s’assit confortablement dans un excellent fauteuil d’apparat ; calme et posée, joignant les paumes de ses mains de manière à rapprocher les dix clous, elle posa les mains jointes sur sa tête et parla ainsi : (5)
« Ô bien-aimé des dieux, j’étais justement sur ma couche, en train de faire des crises de sommeil, dans un état entre le sommeil et la veille, quand j’ai vu les quatorze grands rêves illustres suivants, etc., à savoir, un éléphant, etc. (6)
« Ô bien-aimé des dieux, quel sera, à coup sûr, l’heureux résultat présagé par ces quatorze grands rêves illustres, etc. ? » (7)
Lorsque le BrâhmaRishabhadatta eut entendu et perçu cette nouvelle du Brâhmanî Devânandâ, il, heureux, content et joyeux (voir § 5, jusqu’à) des gouttes de pluie, fixa fermement les rêves (dans son esprit) et entreprit de les considérer. Il en saisit le sens grâce à son intellect et à son intuition innés, précédés de réflexion, et s’adressa ainsi au Brâhmanî Devânandâ : (8)
« Ô bien-aimé des dieux, tu as fait des rêves illustres ; Ô bien-aimé des dieux, tu as fait des rêves beaux, chanceux, bénis, de bon augure, qui apporteront santé, joie, longue vie, félicité et fortune ! Nous aurons du succès, ô bien-aimé des dieux, nous aurons du plaisir ; nous aurons du bonheur, ô bien-aimé des dieux, nous aurons un fils ! En effet, ô bien-aimé des dieux, après neuf mois complets et sept jours et demi, tu donneras naissance à un beau et charmant garçon aux mains et aux pieds tendres, avec un corps contenant l’intégralité des cinq organes des sens, avec les signes, les marques et les qualités porte-bonheur ; un garçon sur le corps duquel tous les membres seront bien formés, et d’un volume, d’un poids et d’une longueur généreux, d’une belle silhouette comme celle de la lune ! » (9) Et ce garçon, après avoir passé son enfance [^525], et, avec un intellect juste mûri, ayant atteint l’état de jeunesse, répétera, comprendra pleinement et retiendra bien (dans son esprit) les quatre Védas : le Rig-veda, le Yagur-veda, le Sâma-veda, l’Atharva-veda — auxquels l’Itihâsa [^526] est ajouté comme cinquième, et le Nigghantu [1] comme sixième (Veda) — avec leurs Aṅgas et Upâṅgas, et le Rahasya [2] ; il connaîtra les six Aṅgas, il sera versé dans la philosophie des soixante catégories [^529], et bien fondé en arithmétique, en phonétique, en cérémonie, en grammaire, en mètre, en étymologie et en astronomie [^530], et dans beaucoup d’autres sciences brahmaniques [et monastiques] en outre. (10) C’est pourquoi, ô bien-aimé des dieux, tu as vu des rêves illustres, etc. (voir § 9).
Il exprima ainsi à plusieurs reprises son extrême satisfaction. (11)
Lorsque la Brâhmanî Devânandâ eut entendu et perçu cette nouvelle de la Brâhmana Rishabhadatta, elle — contente, satisfaite et joyeuse, etc. (voir § 5) — joignit les paumes de ses mains, etc. (voir § 5, jusqu’à) et parla ainsi : (12)
« C’est ainsi, ô bien-aimé des dieux ; c’est exactement ainsi, ô bien-aimé des dieux ; c’est vrai, ô bien-aimé des dieux ; c’est hors de doute, ô bien-aimé des dieux ; c’est ce que je désire, ô bien-aimé des dieux ; c’est ce que j’accepte, ô bien-aimé des dieux ; c’est ce que je désire et accepte, ô bien-aimé des dieux ; que la chose est réellement telle que vous l’avez prononcée. »
En disant cela, elle accepta la véritable signification des rêves et jouit avec Rishabhadatta des nobles plaisirs permis de la nature humaine. (13)
À cette époque, à cet âge, Sakra, le chef et le roi des dieux, le porteur de la foudre, le destructeur des villes, l’exécuteur de cent sacrifices, celui aux mille yeux, Maghavan, le punisseur du Daitya Pâka, le seigneur de la moitié sud de la terre [3], le seigneur des trente-deux mille demeures célestes, le cavalier de l’éléphant Airavata, le chef des Suras, qui porte des vêtements et des robes impeccables [4], et met des guirlandes et le diadème, dont les joues étaient caressées par de fines, brillantes et tremblantes boucles d’oreilles d’or frais [le plus prospère, le plus brillant, le plus puissant, le plus glorieux, le plus puissant et le plus heureux], avec un corps splendide, orné d’une longue guirlande descendante, ce Sakra était dans le Saudharma Kalpa, dans la demeure céleste Saudharma Avatamsaka, dans la salle du conseil Sudharman, sur son trône Sakra ; celui qui exerce et maintient le commandement suprême, le gouvernement, [ p. 223 ] la gestion, l’orientation, la direction et le pouvoir souverain et général sur les trente-deux mille dieux des demeures célestes, les quatre-vingt-quatre mille dieux d’un rang égal au sien, les trente-deux dieux principaux, les quatre gardiens du monde, les huit reines principales avec leurs suites, les trois cours, les sept armées et les sept commandants de ces armées. Il jouissait alors des plaisirs permis de la nature divine sous le grand vacarme des récits ininterrompus, des pièces de théâtre, des chants et de la musique, comme le battement du temps, les performances sur le Vînâ, le Tûrya, le grand tambour et le Patupataha. (I 4)
Et il contempla tout ce continent Gambûdvîpa avec sa vaste (connaissance appelée) Avadhi. Là, il vit dans le continent Gambûdvîpa, à Bhâratavarsha, dans la moitié sud de Bharata, dans la partie brahmanique de la ville de Kundagrâma, le Vénérable Ascète Mahâvira prenant la forme d’un embryon dans le ventre de la Brâhmanî Devânandâ du gotra Gâlandharâyana, épouse du Brâhmana Rishabhadatta du gotra de Kodâla ; et — heureux, content et joyeux dans son esprit, ravi, extrêmement ravi, avec un cœur élargi sous l’influence du bonheur, avec les poils de son corps hérissés et dressés dans leurs pores comme les fleurs parfumées de Nîpa lorsqu’elles sont touchées par les gouttes de pluie, avec ses yeux et sa bouche ouverts comme des lotus épanouis, avec ses excellents, divers [5] bracelets tremblants, avec un diadème et des boucles d’oreilles, sa poitrine illuminée par des colliers, portant de longs ornements oscillants avec un pendentif de perles — le chef des dieux se leva [ p. 224 ] confus, précipitamment et tremblant, il descendit de son trône, ôta ses chaussures, ornées de Vaidûrya, d’excellents Rishta et Añgana [6], et ornées de joyaux scintillants et de pierres précieuses, jeta sa robe sans couture sur son épaule gauche et, disposant les doigts de ses mains en forme de bouton, il fit sept ou huit pas vers le Tîrthakara. Pliant le genou gauche et s’appuyant sur le droit, il posa trois fois sa tête sur le sol et la souleva légèrement ; puis il leva ses bras encombrés de bracelets et, joignant les paumes de ses mains de manière à joindre les dix clous, posa ses mains sur sa tête et parla ainsi : (15)
« Révérence aux Arhats et aux Bhagavats ; aux Âdikaras, aux Tîrthakaras, les parfaitement éveillés ; aux plus hauts des hommes, les lions parmi les hommes, les fleurs parmi l’humanité [7], les Gandhahastins parmi les hommes ; aux plus hauts du monde, les guides du monde, les bienfaiteurs du monde, les lumières du monde, les éclaireurs du monde ; aux dispensateurs de sécurité, aux dispensateurs de vue, aux dispensateurs de route, aux dispensateurs d’abri, aux dispensateurs de vie, aux dispensateurs de connaissance [8] ; aux dispensateurs de la loi, aux prédicateurs de la loi, aux seigneurs de la loi, aux chefs de la loi, aux empereurs universels de la meilleure loi ; à la lumière, à l’aide, à l’abri, au refuge, au lieu de repos, aux possesseurs de la connaissance incontrôlée [ p. 225 ] et de l’intuition qui se sont débarrassés de l’injustice ; aux conquérants et à ceux qui accordent la conquête, aux sauvés et aux sauveurs, aux éclairés et aux éclaireurs, aux libérés et aux libérateurs, à ceux qui savent tout, à ceux qui voient tout, à ceux qui ont atteint le lieu heureux, stable, sans tache, infini, impérissable, incorruptible, appelé le chemin de la perfection, d’où il n’y a pas de retour ; révérence aux Ginas qui ont vaincu la peur.
« Vénération au Vénérable Ascète Mahâvîra, l’Âdikara, le dernier des Tîrthakaras, prédit par les précédents Tîrthakaras, etc. [9] J’adore ici le Vénérable là-bas, puisse le Vénérable là-bas me voir ici ! » Sur ces mots, il adora, vénéra le Vénérable Ascète Mahâvira et s’assit sur son excellent trône, face à l’est. Alors, l’idée intérieure, réfléchie et désirable suivante traversa l’esprit de Sakra, le chef des rois et des dieux : (16)
Français « Il n’est jamais arrivé, n’arrive pas et n’arrivera jamais que des Arhats, des Kakravartins, des Baladevas ou des Vasudevas, dans le passé, le présent ou le futur, naissent dans des familles basses, des familles médiocres, des familles dégradées, des familles pauvres, des familles indigentes, des familles de mendiants ou des familles brahmaniques. (17) Car en effet des Arhats, des Kakravartins, des Baladevas et des Vasudevas, dans le passé, le présent et le futur, naissent dans des familles élevées, des familles nobles, des familles royales, des familles de nobles, dans des familles appartenant à la race d’Ikshvâku ou de Hari, ou dans d’autres familles similaires de pure descendance des deux côtés. (18) [ p. 226 ] Or, c’est là quelque chose qui émeut le monde : il arrive qu’au cours d’innombrables Avasarpinîs et Utsarpinîs, parce que le Karman impérissable, indescriptible et indestructible relatif au nom et au gotra doit prendre effet, que les Arhats, etc., dans le passé, le présent et le futur, descendent (c’est-à-dire prennent la forme d’un embryon dans le ventre d’une femme appartenant à) des familles inférieures, etc. ; mais ils ne sont jamais mis au monde par un tel ventre. (19) Ce Vénérable Ascète Mahâvîra, maintenant, sur le continent Gambudvîpa, à Bharatavarsha, dans la partie brahmanique de la ville de Kundagrâma, a pris la forme d’un embryon dans le ventre de la Brâhmanî Devânandâ du gotra Gâlandharâyana, épouse du Brâhmana Rishabhadatta du gotra de Kodâla. (20) C’est pourquoi c’est la coutume établie de tous les Sakras, chefs et rois des dieux, passés, présents et futurs, de faire transférer les Arhats et les Bhagavats de telles familles basses, moyennes, etc., vers telles familles hautes, nobles, etc. (21) Il est donc préférable que je fasse en sorte que le Vénérable Ascète Mahâvîra, le dernier des Tîrthakaras, prédit par les Tîrthakaras précédents, soit retiré de la partie brahmanique de la ville de Kundagrâma, du sein de la Brâhmanî Devânandâ du gotra de Gâlandharâyana, épouse de la Brâhmana Rishabhadatta du gotra de Kodâla, dans la partie Kshatriya de la ville de Kundagrâma, et qu’il soit placé comme embryon dans le sein de la Kshatriyânî Trisalâ du Vâsishtha gotra, épouse du Kshatriya Siddhârtha du Kâsyapa gotra, appartenant au clan du Gñâtri Kshatriya,; et de faire placer l’embryon du Kshatriyânî Trisalâ du Vâsishtha gotra dans le [ p. 227 ] ventre du Brâhmanî Devânandâ du Gâlandharâyana gotra.’
Ainsi il réfléchit et appela Harinegamesi [10], le divin commandant des troupes à pied ; l’ayant appelé, il parla ainsi : (22)
Eh bien, bien-aimés des dieux, cela n’est jamais arrivé, etc. (les §§ 17-20 sont répétés verbalement). (23-25)
« Par conséquent, allez maintenant retirer le Vénérable Ascète Mahâvîra de la partie brahmanique, etc., et placez-y l’embryon du Kshatriyânî Trisalâ, etc. (voir § 21). Cela fait, revenez rapidement me faire rapport sur l’exécution de mes ordres. » (26)
Français Lorsque Harinegamesi, le commandant divin des troupes à pied, fut ainsi adressé par Sakra, le chef et roi des dieux, il — content, satisfait et joyeux, etc. (voir § 15) — posa ses mains jointes sur sa tête et accepta modestement les paroles de commandement, en disant : « Exactement comme Votre Majesté l’ordonne. » Après cela, il quitta la présence de Sakra, le chef et roi des dieux, et descendit vers le quartier nord-est ; puis il se transforma par son pouvoir magique de transformation, et s’étendit comme un bâton pendant de nombreux Yoganas, (pendant lesquels il saisit) des joyaux, Vagra, Vaidûrya, Lohitâksha, Masâragalla, Hamsagarbha, Pulaka, Saugandhika, Gyotisara, Añgana, Añganapulaka, Gâtarûpa, Subhaga, Sphatika et Rishta ; (de ces matériaux précieux) il rejeta les particules grossières et conserva les particules subtiles. (27) Puis [ p. 228 ] il se transforma une seconde fois par son pouvoir magique de transformation, et produisit la forme définitive (que les dieux adoptent en entrant dans le monde des hommes) ; ce faisant, il passa avec ce mouvement divin excellent, hâtif, tremblant, actif, impétueux, victorieux, exalté et rapide des dieux à travers d’innombrables continents et océans, et arriva à Gambûdvîpa, à Bharatavarsha, dans la partie brahmanique de la ville de Kundagrâma, à la maison du Brâhmana Rishabhadatta, où demeurait le Brâhmanî Devânandâ. Arrivé là, il s’inclina devant le Vénérable Ascète Mahâvîra et plongea la Brâhmanî Devânandâ et sa suite dans un profond sommeil. Il enleva ensuite toutes les particules impures et fit ressortir les particules pures. Puis, disant : « Que le Vénérable me le permette », il prit le Vénérable Ascète Mahâvîra dans les paumes jointes de ses mains sans le blesser. Il se rendit ainsi dans la partie kshatriya de la ville de Kundagrâma, à la maison du Kshatriya Siddhârtha, où demeurait la Kshatriyânî Trisalâ. Il la plongea, elle et ses suivantes, dans un profond sommeil, retira toutes les particules impures et fit sortir les particules pures. Il plaça l’embryon du Vénérable Ascète Mahâvira dans le ventre de la Kshatriyânî Trisalâ, et l’embryon de la Kshatriyânî Trisalâ dans le ventre de la Brâhmanî Devânandâ du gotra Gâlandharâyanâ. Cela fait,(28) Avec cet excellent, etc. (voir § 28), mouvement divin [ p. 229 ] des dieux, il s’envola vers le haut à travers d’innombrables continents et océans, prenant des milliers de Yoganas dans chaque mouvement, et arriva dans le Saudharma Kalpa, dans la demeure divine appelée Saudharma Avatamsaka, où Sakra, le chef et roi des dieux, s’assit sur le trône appelé Sakra, et rapporta à Sakra, le chef et roi des dieux, l’exécution de ses ordres.
À cette époque, à cette époque, la connaissance du Vénérable Ascète Mahâvîra était triple : il savait qu’il allait être enlevé ; il savait qu’il était enlevé ; il ne savait pas quand il allait être enlevé 1. (29)
À cette époque, à cette époque, le treizième jour du troisième mois de la saison des pluies, dans la cinquième quinzaine, la sombre (quinzaine) d’Âsvina, après l’écoulement de quatre-vingt-deux jours, le quatre-vingt-troisième jour courant (depuis sa conception), l’embryon du Vénérable Ascète Mahâvîra fut, sur l’ordre de Sakra, retiré en toute sécurité par Harinegamesi du ventre du Brâhmanî Devânandâ à celui du Kshatriyânî Trisalâ 2, au milieu de la nuit, lorsque la lune était en conjonction avec l’astérisme Uttaraphalgunî. (30)
Fin de la deuxième leçon.
[^526] : 218:1 Cf. Âkârâṅga Sûtra II, 15, § 1.
[^529] : 219 : 1 Cf. Âkârâṅga Sûtra II, 15, § 2.
[^530] : 219 : 2 Cf. Âkârâṅga Sûtra II, 15, § 3.
218:2 Vâkanâ. Ces vâkanâ sont les parties en lesquelles le Kalpa Sûtra est généralement divisé par certains commentateurs. J’ai adopté la distribution de Samayasundara. ↩︎
218:3 Un koti de kotis ou 100 000 000 000 000. ↩︎
219:3 Ajouter dans le texte asambhamtâe après avilambiyâe. ↩︎
221:1 C’est-à-dire, ayant atteint sa huitième année. ↩︎
221:2 Purân. ↩︎
221:3 Dictionnaire. ↩︎
221:4 Selon les commentateurs, les ouvrages qui traitent de l’aidamparya des Védas. ↩︎
221:5 La philosophie Sâṅkhya de Kapila, selon le commentaire ; mais voir Max Müller, Que peut nous apprendre l’Inde ? p. 362. ↩︎
221:6 Ce sont les six Aṅgas qui apparaissent dans le même ordre dans le célèbre verset mémorial. En effet, ce verset est presque identique au passage de notre texte. ↩︎
222:1 C’est-à-dire de la partie qui se trouve au sud du mont Meru. ↩︎