[ p. 271 ]
À cette époque, à cet âge, vivait l’Arhat Pârsva, le favori du peuple [^645], dont les cinq moments les plus importants de la vie se produisirent lorsque la lune était en conjonction avec l’astérisme Visâkhâ : en Visâkhâ il descendit (du ciel), et étant descendu de là, entra dans le ventre (de sa mère) ; en Visâkhâ il naquit ; en Visâkhâ, s’arrachant les cheveux, il quitta la maison et entra dans l’état de sans-abri ; en Visâkhâ il obtint la connaissance et l’intuition les plus élevées, appelées Kevala, qui est infinie, suprême, sans obstacle, sans entrave, complète et pleine ; en Visâkhâ il obtint la libération finale. (149)
À cette époque, à cette époque, au premier mois de l’été, dans la première quinzaine, la sombre quinzaine de Kaitra, au quatrième jour, l’Arhat Pârâsva, le favori du peuple, descendit du Prânata Kalpa [^646], où il avait vécu vingt Sâgaropamas, ici sur le continent Gâmbûdvîpa, à Bharatavarsha, dans la ville de Bénarès ; et au milieu de la nuit, alors que la lune était en conjonction avec l’astérisme Visâkhâ, après la fin de sa durée de vie, de sa nature divine et de son existence (parmi les dieux), il prit la forme d’un embryon dans le ventre de la reine Vâmâ, épouse d’Asvasena, roi (de Bénarès). (150)
La connaissance de l’Arhat Pârsva, le favori du peuple, (à ce sujet) était triple, etc. (répéter §§ 3-95 après avoir fait les substitutions nécessaires et omis ce qui s’applique exclusivement à Mahâvîra, jusqu’à) portait confortablement son enfant à naître. (i51)
À cette époque, à cet âge, l’Arhat Pârsva, le favori du peuple [^647]\—après un laps de neuf mois et sept jours et demi, au deuxième mois d’hiver, dans la troisième quinzaine, la sombre (quinzaine) de Paushya, à son dixième jour, au milieu de la nuit où la lune était en conjonction avec l’astérisme Visâkhâ—(Vâmâ), elle-même en parfaite santé, donna naissance à un garçon en parfaite santé. (152)
Cette nuit-là où naquit l’Arhat Pârsva, le favori du peuple, etc. (répéter les §§ 97-107 avec les modifications nécessaires, jusqu’à), le nom de notre garçon sera donc Pârsva [^648]. (153, 154)
L’Arhat Pârsva, favori du peuple, intelligent, aux aspirations d’un homme intelligent, d’une grande beauté, maîtrisant ses sens, chanceux et modeste, vécut trente ans comme chef de famille. Alors, les dieux Laukântika, suivant la coutume établie, lui adressèrent ces paroles aimables, agréables, etc., douces et tendres : (155)
« Victoire, victoire à toi, réjouisseur du monde ! » (voir § 111, jusqu’à) Ainsi poussèrent-ils le cri de victoire. (156) Devant l’Arhat Pârsva, le favori du peuple, avait adopté la vie d’un chef de famille, etc. (voir § 112, jusqu’à) des personnes indigentes.
[ p. 273 ]
Au deuxième mois de l’hiver, dans la troisième quinzaine, la sombre (quinzaine) de Paushya, en son onzième jour, au milieu de la nuit, chevauchant dans son palanquin appelé Visâlâ, suivi sur son chemin par un cortège de dieux, d’hommes et d’Asuras, etc. (Pârsva) traversa la ville de Bénarès jusqu’au parc appelé Asramapada, et se dirigea vers l’excellent arbre Asoka. Là, etc. (voir § 116, jusqu’à) cinq poignées.
Lorsque la lune était en conjonction avec l’astérisme Visâkhâ, il, après avoir jeûné trois jours et demi sans boire d’eau, revêtit une robe divine et, avec trois cents hommes, il s’arracha les cheveux et, quittant la maison, entra dans l’état de sans-abri. (157)
L’Arhat Pârsva, le favori du peuple, négligea pendant quatre-vingt-trois jours son corps, etc. (voir § 117, jusqu’à) les animaux. (158)
Par la suite, l’Arhat Pârsva, le favori du peuple, était sans abri, circonspect, etc. (voir §§ 1 18-120, jusqu’à) médita sur lui-même pendant quatre-vingt-trois jours.
Français Au cours du quatre-vingt-quatrième jour — c’était au premier mois de l’été, dans la première quinzaine, la sombre (quinzaine) de Kaitra, au quatrième jour, au début de la journée, lorsque la lune était en conjonction avec l’astérisme Visâkhâ—Pârsva, sous un arbre Dhâtaki, après avoir jeûné deux jours et demi sans boire d’eau, engagé dans une méditation profonde, atteignit l’infini, etc. (voir § 120, jusqu’à) la plus haute connaissance et intuition appelée Kevala, etc. (voir § 121, jusqu’à) moment. (159)
L’Arhat Pârsva, le favori du peuple, avait huit Ganas et huit Ganadharas (énumérés dans un Sloka) :
[ p. 274 ]
Subha et Âryaghosha, Vasishtha [^649] et Brahmakârin, Saumya et Srîdhara, Vîrabhadra et Yasas. (160)
L’Arhat Pârsva, le favori du peuple, avait une excellente communauté de seize mille Sramanas avec Âryadatta [^650] à leur tête ; (161) trente-huit mille nonnes avec Pushpakûlâ à leur tête ; (162) cent soixante-quatre mille adorateurs laïcs avec Suvrata à leur tête ; (163) trois cent vingt-sept mille adorateurs laïcs féminins avec Sunandâ à leur tête ; (164) trois cent cinquante sages qui connaissaient les quatorze Pûrvas, etc. (voir § 138) ; (165) quatorze cents sages qui possédaient la connaissance Avadhi ; mille Kevalins ; onze cents sages capables de se transformer, six cents sages de connaissance correcte, mille disciples hommes et deux mille disciples femmes qui avaient atteint la perfection, sept cent cinquante sages d’un vaste intellect, six cents professeurs et douze cents sages dans leur dernière vie. (166)
L’Arhat Pârsva, le favori du peuple, a institué deux époques en sa qualité de Créateur d’une fin : l’époque relative aux générations et l’époque relative à la condition psychique ; la première s’est terminée à la quatrième génération, la seconde à la troisième année de son Kevali. (167)
À cette époque, à cet âge, l’Arhat Pârsva, le favori du peuple, vécut trente ans comme chef de famille, quatre-vingt-trois jours dans un état inférieur à la perfection, un peu moins de soixante-dix ans comme Kevalin, soixante-dix ans comme Sramana, et cent ans au total.
[ p. 275 ]
Français Lorsque son quadruple Karman [^651] fut épuisé et que dans cette ère Avasarpinî la plus grande partie de la période Duhshamasushamâ s’était écoulée, dans le premier mois de la saison des pluies, dans la deuxième quinzaine, la lumière (quinzaine) de Srâvana, à son huitième jour, dans la première partie du jour où la lune était en conjonction avec l’astérisme Visâkhâ, (Pârsva), après avoir jeûné un mois sans boire d’eau, au sommet du mont Sammeta, en compagnie de quatre-vingt-trois personnes, étendant les mains, mourut, etc. (tous jusqu’à) libéré de toutes douleurs. (168) Depuis le temps que l’Arhat Pârsva, le favori du peuple, mourut, etc. (tout cela jusqu’à) libéré de toutes douleurs, douze siècles se sont écoulés, et du treizième siècle, c’est la trentième année. (169)
Fin de la vie de Pârsva.