§ 1. Les huit espèces de vermine mentionnées dans la loi [1] — quiconque en capture ou en blesse une est coupable. Quant à toutes les autres espèces de reptiles ou de vers, quiconque les blesse ou les meurtrit est absous ; quiconque les capture, si c’est pour les utiliser, est coupable ; sinon, il est absous. Quiconque capture des animaux ou des oiseaux qu’il possède est absous ; quiconque les blesse ou les meurtrit est coupable.
§ 2. Il est interdit de préparer de la saumure le jour du sabbat ; mais il est permis de préparer un mélange de sel et d’eau pour y tremper son pain et pour assaisonner ses aliments. R. José a observé : « Ce mélange n’est-il pas de la saumure, qu’elle soit plus ou moins salée ? Le seul mélange de sel et d’eau autorisé le jour du sabbat est celui dans lequel on a préalablement ajouté de l’huile, soit au sel, soit à l’eau. »
§ 3. Il est interdit de manger de l’hysope grecque le jour du sabbat, car ce n’est pas un aliment [propre] aux [personnes] en bonne santé ; mais l’homme peut manger du romarin sauvage et boire du אבוב רועה ; [2] l’homme peut manger n’importe quelle [sorte de] nourriture comme médicament et boire n’importe quelle sorte de boisson, à l’exception de l’eau de דקלים, [3] et כוס עקרים, [4] car ce sont [seuls remèdes] contre la jaunisse ; mais un homme peut boire de l’eau de Dekalim pour la soif, et peut s’oindre avec l’huile d’Ikkarim, mais pas comme remède.
§ 4. Celui qui a mal aux dents ne doit pas se rincer les dents avec du vinaigre, mais il peut les laver comme d’habitude, tremper quelque chose dans du vinaigre et les frotter, et s’il guérit, il guérit. Celui qui a mal aux reins ne doit pas les frotter avec du vin ou du vinaigre ; il peut cependant les oindre avec n’importe quelle huile, sauf l’huile de rose. Les princes peuvent oindre leurs plaies avec de l’huile de rose, comme ils ont l’habitude de le faire eux-mêmes les jours de semaine. Rabbi Siméon dit : « Tous les Israélites sont considérés comme des princes à cet égard. »
57:1 Lév. xi. 29. ↩︎
57:2 « Fleur des troupeaux » ; on dit que c’est une plante qui pousse sur une seule tige et qui est un antidote contre tous les liquides pernicieux. ↩︎
57:3 « Eau des arbres » ; le Talmud explique cette désignation, en racontant qu’en Palestine il y a une source entre deux arbres, dont les eaux ont pour effet que le premier gobelet favorise la digestion, le deuxième agit comme laxatif, et le troisième comme émétique. ↩︎
57:4 Un mucilage, ou onguent, composé de certaines herbes pulvérisées et de gomme, mélangées ensemble dans du vin. ↩︎