§ 1. Voici le genre de nœuds qui rendent coupable : le nœud du chamelier et le nœud du batelier ; [1] et de même qu’il devient coupable en les nouant, il le devient également en les dénouant. Rabbi Meir dit : « Un nœud qu’il peut dénouer d’une seule main, il ne devient pas coupable pour l’avoir dénoué. »
§ 2. Il existe d’autres nœuds dont le fait de les nouer ou de les dénouer ne rend pas coupable, comme ceux des chameliers et des bateliers : une femme peut nouer la fente de sa chemise, les rubans de sa casquette, les lacets de sa ceinture, les lacets de ses chaussures et les lacets de ses sandales ; ainsi que les outres d’huile, de vin et les pots de viande. Rabbi Éléazar ben Jacob dit : « On peut attacher une corde devant une bête, pour l’empêcher de sortir. » Un seau peut être attaché à un puits par une ceinture, mais pas par une corde. Rabbi Jehudah a établi la règle : « Tout nœud qui n’est pas destiné à durer, noué une fois pour toutes, ne rend personne coupable. »
§ 3. Les vêtements peuvent être pliés quatre ou cinq fois ; le soir du sabbat, les lits peuvent être faits pour être utilisés le jour du sabbat ; mais ils ne doivent pas être faits le jour du sabbat, pour être utilisés après la fin du sabbat. R. Ishmael dit : « Les vêtements peuvent être pliés et les lits faits le jour des expiations, pour être utilisés le jour du sabbat. » [2] Et la graisse des sacrifices du sabbat peut être offerte le jour des expiations : [une autre version ajoute : « mais pas celle du jour des expiations le jour du sabbat. »] R. Akivah dit : « La graisse du sabbat ne doit pas être offerte le jour des expiations, ni celle du jour des expiations le jour du sabbat. »