Plan du Temple
Plan du Temple. Détail : Temple
Plan du Temple. Détail : Légende
Plan du Temple. Détail : coin inférieur gauche du plan
Voir Plan à la fin du Volume.
1. La Montagne de la Maison était un carré de 500 coudées. Le côté sud était « plus vide » que les autres côtés. L’est « plus vide » que le nord et l’ouest, et le nord « plus vide » que l’ouest. a a a, Cloîtres royaux (Josèphe, Antiquités, xv. xi. 5). b b b, Portique de Salomon, Jn. x. 23 ; Actes iii. 11.
2. La porte du mur de la montagne de la Maison, à l’est, était appelée la porte de Suse, car la ville de Suse y était gravée.
3. La porte du mur de la Montagne de la Maison appelée Tadi. Elle servait uniquement aux prêtres la nuit.
4. La porte Ouest, appelée Kipunus (Coponius), servait de voie de passage. Elle était probablement reliée, c c, au pont qui enjambait la vallée du Tyropæon. d e f, portes mentionnées par Josèphe. De ces quatre portes, trois ont été découvertes par les officiers des Explorations de Palestine. La porte Kipunus est seule mentionnée dans le traité « Mesures », comme étant probablement celle par laquelle les fidèles entraient habituellement.
5. Les deux portes du sud étaient appelées les portes de Hulda. g gg g, Où les Lévites veillaient.
6. L’assemblée du petit Sanhédrin à la porte de la [ p. 368 ] Porte de l’Est, et là étaient assis trois rangées, chacune contenant vingt-trois hommes, h hh h, Boutiques dans la Cour des Gentils. Matthieu xxi. 12.
7. Un mur d’environ dix mains de haut tout autour de la cour, percé de treize ouvertures comme si elles faisaient face à treize portes. i iii i, Dalles (Josèphe, Antiquités, xv. xi. 5) sur lesquelles était gravée l’interdiction faite aux étrangers d’entrer dans le temple (Actes xxi. 29). L’une de ces « pierres d’avertissement » a été découverte à Jérusalem en 1871. Un fac-similé (à échelle réduite) est désormais inclus dans ce volume, avec l’aimable autorisation du Comité du Fonds d’exploration de la Palestine. Sa traduction est la suivante : « Aucun étranger n’est autorisé à franchir la balustrade qui entoure le temple et son enceinte. S’il est découvert, le contrevenant en subira les conséquences et sera condamné à mort. »
8. Le Chel était un espace autour de la cour, entre le petit mur et le mur de la cour. Sa largeur était de dix coudées. Il comportait douze marches menant à la porte orientale de la cour. La hauteur de chaque marche était d’une demi-coudée, et sa largeur était d’une demi-coudée.
9. La Porte Orientale ou Belle (Actes 3. 2) donnait sur la Cour des Femmes et sur les autres cours. La longueur de toutes les cours, d’est en ouest, était de 187 coudées et leur largeur de 135 coudées. Outre la porte principale à l’est, il y avait deux autres portes, l’une au nord, l’autre au sud, menant à la Cour des Femmes.
10. La Cour des Femmes était un carré de 135 coudées, et à ses quatre angles se trouvaient quatre chambres, chacune de quarante coudées de long et vingt de large, k kk k, Coffres aux trésors (Marc XII. 1 ; Luc XXI. 2 ; Jean VIII. 20). Les coffres ou trompettes (Matthieu VI. 2), ainsi appelés en raison de leur forme, étaient au nombre de treize. Neuf d’entre eux étaient destinés aux paiements légaux des fidèles, et quatre aux dons volontaires. Les trompettes numéro 1 et 2 étaient destinées au tribut d’un demi-sicle. Les trompettes 3 et 4 étaient respectivement destinées à l’argent versé par les femmes pour les offrandes de tourterelles et de jeunes pigeons. La trompette 5 recevait les offrandes pour le bois de l’autel. La trompette 6 recevait les offrandes pour l’encens. La trompette 7 recevait les offrandes pour les vases d’or du service. La trompette 8 recevait le reliquat d’une somme prédéterminée provenant de l’achat d’un sacrifice d’expiation. La trompette 9 recevait ce qui restait après l’achat d’un sacrifice de culpabilité. La trompette 10 recevait ce qui restait après les offrandes d’oiseaux. La trompette 11 recevait ce qui restait de l’offrande du nazaréen. La trompette 12 recevait ce qui restait de l’offrande du lépreux purifié. Et la trompette 13 recevait les dons volontaires. Ces trompettes sont à distinguer des trois coffres, chacun contenant trois séahs de pièces de monnaie, qui recevaient les contributions et les impôts des Israélites en pays étrangers. Ces coffres étaient vidés lors des trois grandes fêtes et produisaient d’énormes trésors pour le Temple et les recettes publiques.
11. La chambre du bois, qui était aménagée pour l’usage quotidien,
FAC-SIMILÉ D’UNE INSCRIPTION GRECQUE SUR L’UNE DES « PIERRES D’AVERTISSEMENT » DANS LE MUR DE SÉPARATION DU TEMPLE
—Jos. Antiq. XV. XI. 5. (Voir Notes sur le Temple, 7, iiii.)
(Découvert à Jérusalem, 1873.)
PAGE 368 [ p. 369 ] 12. La chambre des Nazaréens. Là, ils faisaient bouillir leurs sacrifices de paix et brûlaient leurs cheveux sous la chaudière.
13. La chambre des lépreux, où ils se rasaient les cheveux.
14. La chambre de la « maison de l’huile », pour le « chandelier » et « l’offrande de farine ».
15. Le deuxième petit Sanhédrin siégeait à la porte de la cour d’Israël, « comme une demi-aire de battage ronde », et là étaient assis trois rangées, chacune contenant vingt-trois hommes.
16. Deux chambres sous la cour d’Israël, creusées dans la terre. Les Lévites y déposaient leurs instruments de musique et apprenaient l’art du chant. Leurs portes étaient ouvertes sur la cour des femmes.
17. La porte de Nicanor, qui donnait sur la cour d’Israël depuis la cour des Femmes. Elle est appelée « la porte supérieure » (2 Rois XV, 35) et « la porte neuve » (Jérémie XXVI, 10). On y montait quinze marches, chacune haute d’une demi-coudée et large d’une demi-coudée.
18. La cour d’Israël. Sa longueur du nord au sud était de cent quatre-vingt-sept coudées et sa largeur d’est en ouest de onze coudées.
19. Deux chambres de chaque côté de la porte, la droite appelée la « Chambre de Phineas », le gardien des vêtements ; et la gauche la « Chambre des Épices ».
20. L’endroit où les prêtres donnaient la bénédiction. C’était un palier de trois marches, hautes chacune d’une demi-coudée.
21. La chambre de sel, une grotte sous la cour des prêtres. Sa porte s’ouvrait sur la cour d’Israël.
22. La chambre de la « Maison où l’on verse » l’eau sur les offrandes. Elle donnait sur la « Chambre du Sel » et sur la chambre de la « Maison de Parva ». Un escalier permettait d’accéder au toit de la « Maison de Parva ».
23. La chambre de la « Maison de Parva », où les peaux des offrandes étaient vendues. Sur le toit se trouvait la « Maison du Baptême », réservée au grand prêtre le jour des Expiations.
24. L’abattoir. Il y avait huit piliers appelés « nains », et chacun d’eux était percé de trois crochets de fer.
25. Huit tables devant l’abattoir. Sur elles, les entrailles étaient nettoyées.
26. Vingt-quatre anneaux dans lesquels étaient placés les cous des victimes destinées à être abattues.
27. L’autel des holocaustes, décrit dans le traité Measurements. « Une pomme », c’est-à-dire un tas de cendres, restait toujours au milieu de l’autel.
28. La montée vers l’autel mesurait trente-deux coudées de long, du sud au nord, et seize coudées de large. Il y avait un petit espace entre elle et l’autel, afin qu’elle ne le touche pas. De la montée partaient deux petits escaliers, l’un partant de l’est et atteignant la circonférence, l’autre partant de l’ouest et atteignant les fondations. À l’ouest se trouvait une fenêtre, appelée Rabuba (profonde). On y déposait les oiseaux qui étaient rituellement profanés jusqu’à ce que leur forme change. L’espace entre le mur sud de la cour et la montée mesurait huit coudées.
29. La cour des prêtres. Sa longueur du nord au sud était de cent trente-cinq coudées, et sa largeur de l’est à l’ouest de onze coudées. Il y avait là une galerie avec des grilles tout autour des murs.
30. L’endroit où les prêtres déposaient les cendres des autels extérieurs et intérieurs, ainsi que le jabot des oiseaux. Il était à trois paumes de main à l’est de la montée.
31. La cuve et son piédestal. On y trouvait douze tuyaux permettant à douze prêtres de se laver simultanément. Une cavité, située à proximité, permettait à l’eau de s’écouler pendant la nuit. Ils se trouvaient entre le porche et l’autel, tous deux inclinés vers le sud. À côté se trouvait le puits (31_a_) qui alimentait la cuve et la cour en eau.
32. La bassine pour enlever les cendres de l’autel. Elle était placée à l’ouest de la montée.
33. Une tablette de marbre. Un anneau y était fixé, et c’est là que les jeunes prêtres descendaient vers « les puits ».
34. Deux tables à l’ouest de la montée, l’une en marbre et l’autre en argent. Sur celle en marbre, les prêtres déposaient les membres et la graisse. Et sur celle en argent, ils déposaient les ustensiles d’argent pour le service.
35. Douze marches montaient de l’autel au portique, sur un espace de vingt-deux coudées. De l’autel, vers l’ouest et jusqu’au côté est des marches, il y avait du terrain plat sur deux coudées. De là montaient trois marches, chacune d’une demi-coudée de hauteur et d’une coudée de largeur. Et au-dessus d’elles se trouvait une marche, haute d’une demi-coudée de hauteur et large de trois coudées, appelée Piazza (estrade). Au-dessus se trouvaient deux marches, hautes d’une demi-coudée de hauteur et larges de trois coudées. Cette place était également appelée Piazza. Et plus haut se trouvaient quatre marches, hautes d’une demi-coudée de hauteur et larges d’une coudée. Et plus haut encore, il y avait une marche, haute d’une demi-coudée de hauteur et large de quatre coudées. Cette place était également appelée Piazza. Nous constatons maintenant que le sol de l’entrée du portique était plus élevé de six coudées que celui de l’autel. l l, Jakin et Boaz – deux colonnes à l’entrée du portique.
36. Le porche de la maison : sa longueur du nord au sud était de soixante-dix coudées, et sa largeur d’est en ouest de onze coudées. À son entrée se trouvaient (m m) deux tables, l’une de marbre et l’autre d’argent. Les prêtres y déposaient les pains de proposition à leur entrée et à leur sortie. [ p. 371 ] 37. L’entrée du porche n’avait pas de portes, il n’y avait qu’un voile. Sa largeur était de vingt coudées et sa hauteur de quarante coudées. L’épaisseur du mur était de cinq coudées. Au-dessus se trouvaient cinq poutres ouvragées, superposées, pour l’ornement. On les appelait « soliveaux ».
38. Deux chambres s’ouvrent sur le porche, au nord et au sud. C’est là que les couteaux brisés étaient rangés. Chaque chambre avait une petite porte à barreaux dans un coin de la cour. La mesure de chacune de ces chambres, du nord au sud, était de quinze coudées, et leur largeur était égale à celle du porche. La longueur totale du porche était de cent coudées.
39. Cet espace « vide » était appelé « circonférence ». C’était un chemin qui faisait le tour du sanctuaire et des chambres au nord et à l’ouest. Au sud, on l’appelait « lieu de la descente des eaux », car c’est là que toute l’eau de pluie s’écoulait du toit du sanctuaire.
40. Quinze chambres se trouvaient au nord du sanctuaire, soit cinq sur cinq, etc. Le même nombre se trouvait au sud du sanctuaire. La chambre de l’angle nord-est et celle de l’angle sud-est avaient chacune cinq portes. La chambre du nord-est avait une porte donnant sur la « circonférence », une porte donnant sur la deuxième chambre, une porte donnant sur la chambre supérieure, une porte donnant sur le porche, et une porte donnant sur le sanctuaire. Il en était de même du côté sud, sauf que là, la porte du sanctuaire était toujours fermée. 1 Rois VI, 5 ; Jr. XXV, 4.
41. La porte du sanctuaire. Sa largeur était de dix coudées et sa hauteur de vingt coudées. La longueur du sanctuaire, de l’est à l’ouest, était de quarante coudées et sa largeur de vingt coudées du nord au sud.
42. Une dalle de marbre carrée, à droite de l’entrée, reposait sur le sol. De dessous, on avait retiré la poussière pour l’épreuve de la jalousie.
43. L’autel d’or se dresse au milieu, entre la table des pains de proposition et le chandelier, incliné vers l’extérieur.
44. Le chandelier se dressait au sud du sanctuaire, et devant lui se trouvait une pierre à trois degrés. Le prêtre se tenait dessus et préparait les bougies. Et sur elle, celui qui préparait les bougies plaçait la coupe d’or et les mèches.
45. La table d’or des pains de proposition, au nord. Les prêtres y déposaient les pains de proposition, les couverts et les coupes.
46. Deux socles d’or. Sur eux, le Grand Prêtre, en sortant du Saint des Saints, déposait le sang du taureau et celui du bouc, le jour des Expiations.
47. Le Traksin (mur de séparation) mesurait une coudée de large. Il comportait deux voiles : l’épaisseur de chaque voile était d’un souffle de main, et un espace vide les séparait de trois paumes. Les deux voiles et cet espace vide étaient censés régler le différend quant à la ligne de démarcation précise entre le Lieu Saint et le Saint des Saints.
48. Le Saint des Saints mesurait vingt coudées de long sur vingt de large. Au milieu se trouvait la « Pierre de fondation », sur laquelle reposait l’arche du Temple de Salomon.
49. Trois chambres à l’ouest du sanctuaire et du Saint des Saints ; trois au-dessus d’elles, deux au-dessus d’elles, soit huit en tout. Dans la chambre du milieu se trouvait un passage carré, d’où partaient des portes vers les autres chambres adjacentes, ainsi qu’une porte vers la chambre du dessus.
50. Onze coudées étaient la distance entre l’arrière de la Maison des Expiations et le mur de la cour.
51. La chambre de la Maison de Moked (en feu). Elle comportait deux portes : l’une donnant sur le chel, l’autre sur la cour du Sanctuaire. Elle comportait également quatre chambres plus petites aux quatre coins ; il y avait un carré de marbre, un anneau y était fixé, et sous celui-ci se trouvaient les clés d’or de la cour, suspendues à des chaînes.
52. Une chambre où la Maison des Asmonéens déposa les pierres de l’autel que les Grecs profanèrent, et elle fut non consacrée.
53. La chambre où l’on cuisait les pains de proposition ; elle était sacrée. À côté se trouvait également la chambre du « sceau » ou « signature ».
54. La chambre de la Maison du Feu. De là, les prêtres descendaient à la Maison du Baptême par un passage sous l’arche. Elle n’était pas consacrée.
55. Une chambre pour les moutons. C’était sacré.
56. Porte de l’Offrande.
57. La Maison de Nitzus (étincelles, ou scintillement, ou des fours). Il y avait une sorte de divan, et au-dessus se trouvait une chambre haute, où se tenaient les gardes. On y accédait par un escalier depuis le chel.
58. La Porte des Flammes. C’est par cette porte que l’on apportait le bois pour l’autel.
59. La Porte de l’Offrande.
60. La Chambre de la Captivité. Là, les Enfants de la Captivité construisirent une citerne pour alimenter en eau toute la cour.
61. Chambre du Bois. On l’appelait aussi la Chambre de la « Promenade du Grand Prêtre ».
62. La Chambre des Pierres de Taille. Là, le Grand Sanhédrin siégeait (« comme une demi-aire de battage ronde ») dans la moitié de la partie non consacrée qui s’y trouvait, et devant eux se trouvaient trois rangées de vingt-trois hommes chacune. Elle était ouverte sur le lieu non consacré et sur le Lieu Saint.
63. La Chambre haute de la Chambre des députés.
64. La porte des eaux. C’est par elle qu’on apportait l’eau de la fête des Tabernacles pour la verser sur l’autel.