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Garde du Temple la nuit — Enlever les cendres de l’autel — Tirer au sort — Ouverture du Temple le matin — Disposer le feu sur l’autel — Allumer le bois — Répartition des services — Examen du sacrifice quotidien — Abattoir — Bruits entendus à Jéricho — Mourir le chandelier — Position de l’Agneau lorsqu’il est immolé — Verser son sang — Préparatifs pour le brûlage — Ordre de porter les membres à l’autel — Bénédictions — Purification des vases du lieu saint — Le souverain sacrificateur sur l’autel — Musique et chant des psaumes.
1. Les prêtres gardaient le sanctuaire en trois endroits, [^530] : dans la maison Abtinas, dans la maison Nitzus et dans la maison Moked. Les maisons Abtinas et Nitzus avaient des chambres hautes, et les jeunes prêtres y montaient la garde. La maison Moked était voûtée, et sa grande chambre était entourée de divans de pierre. Les anciens de la maison des Pères y dormaient, les clés de la cour à la main ; et les jeunes prêtres y dormaient aussi, chacun avec son coussin à terre. Ils ne dormaient pas dans les vêtements sacrés, mais ils se déshabillaient, les pliaient, les mettaient sous leur tête et se couvraient de leurs propres vêtements. Si l’un d’eux était victime d’une souillure légale, il sortait et poursuivait son chemin par le circuit qui passait sous le Temple, et des cierges brûlaient de chaque côté, jusqu’à son arrivée dans la maison du baptême. Et là se trouvaient le bûcher et la place du siège d’honneur ; et c’était là son honneur : quand il la trouvait fermée, il savait que quelqu’un s’y trouvait ; quand il la trouvait ouverte, il savait qu’il n’y avait personne. Il descendit et se lava ; il remonta et s’essuya, et se réchauffa devant le bûcher. Il vint s’asseoir à côté de ses frères les prêtres, jusqu’à ce que les portes soient ouvertes ; puis il sortit de son côté.
2. Celui qui voulait prendre les cendres de l’autel se leva de bon matin et se baigna avant l’arrivée du Capitaine du Temple. Et à quelle heure le Capitaine venait-il ? Tous les moments n’étaient pas égaux ; parfois il venait au chant du coq, ou près du chant, avant ou après. Le Capitaine vint, frappa, et ils lui ouvrirent. Il leur dit : « Que celui qui est lavé vienne et tire au sort. » Ils tirèrent au sort, et celui qui gagnait gagnait.
3. Il prit la clé, ouvrit le guichet et entra de la maison Moked dans la cour. Les prêtres le suivirent, deux torches allumées à la main. Ils se divisèrent en deux groupes. Ceux-ci empruntèrent la galerie à l’est, ceux-là celle à l’ouest. Ils observèrent tout en marchant jusqu’à l’atelier des crêperies. Ils arrivèrent. Les deux groupes dirent : « Silence ! Silence ! » Les crêperies commencèrent à faire des crêpes.
4. Celui qui avait gagné le sort pour prendre les cendres de l’autel les prit. On lui dit : « Garde-toi de toucher les vases, jusqu’à ce que tu aies sanctifié tes mains et tes pieds de la cuve. » Le cendrier fut placé dans le coin entre la montée de l’autel et l’ouest de la montée. Personne n’entra avec le prêtre, et il n’avait pas de lampe à la main ; mais il marchait vers la lumière du feu sur l’autel. Ils ne le virent pas et n’entendirent pas sa voix, jusqu’à ce qu’ils entendent le grincement de la roue que le fils de Kattin avait fabriquée pour la cuve. Ils dirent : « Le temps est venu de sanctifier ses mains et ses pieds de la cuve. » Il prit le cendrier d’argent, monta au sommet de l’autel, retourna les charbons ardents de côté, et entassa ceux qui étaient bien consumés à l’intérieur, puis il descendit et arriva sur le pavé de l’autel. Il tourna sa face vers le nord, et marcha vers l’orient de la montée, à environ dix coudées. Il empila les charbons sur le pavé, à trois paumes de la montée, à l’endroit où l’on mettait le jabot des oiseaux, la cendre de l’autel intérieur et celle du chandelier.