LE GRAND PRÊTRE DANS SES ROBES DONNER LA BÉNÉDICTION.
« Que l’Éternel te bénisse et te garde !
Que l’Éternel fasse briller sur toi sa face,
Et sois miséricordieux envers toi.
Que l’Éternel lève sa face sur toi,
Et te donne la paix. » — Nomb. vi. 24-26.
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1. Lorsque le grand prêtre entra pour adorer, trois prêtres le saisirent, l’un à la main droite, l’autre à la main gauche, et le troisième par les joyaux de son pectoral. Dès que le chef du temple entendit le bruit des pas du grand prêtre qui s’en allait, il souleva le voile devant lui. Il entra dans le lieu saint, se prosterna et sortit. Ses frères, les prêtres, entrèrent, se prosternèrent et sortirent.
2. Les prêtres vinrent se placer sur les marches du portique. Le premier vint se placer au sud de ses frères prêtres. Ils tenaient cinq vases à la main : l’un avait la cruche, l’autre la coupe, l’autre l’encensoir, l’autre la poêle, l’autre la cuillère avec son couvercle. Ils bénirent le peuple une fois. Dans la ville, ils récitèrent l’office en trois bénédictions, mais dans le sanctuaire, ils le récitèrent en une seule. Dans le sanctuaire, ils prononcèrent le Nom [^553] comme il est écrit, [ p. 253 ], mais dans la ville, ils le prononcèrent par son substitut. [^554] Dans la ville, les prêtres levaient les mains (en guise de bénédiction) au-dessus de leurs épaules, mais dans le sanctuaire, ils les levaient au-dessus de leurs têtes, à l’exception du Grand Prêtre, qui ne pouvait pas lever les mains au-dessus de la plaque d’or. Rabbi Judah dit : « Même le Grand Prêtre pouvait lever les mains au-dessus de la plaque d’or, comme il est dit : Aaron leva la main vers le peuple et le bénit. » [^555]
3. Lorsque le Grand Prêtre désira offrir de l’encens, il monta jusqu’à l’autel, et le Sagan (Suffragant) était à sa droite. Arrivé à mi-chemin, le Sagan le prit par la main droite et l’aida à se relever. Le premier (prêtre) lui tendit la tête et le pied arrière de l’agneau, posa la main dessus, puis les repoussa. Le second prêtre tendit au premier les deux pattes avant, qu’il tendit au Grand Prêtre, qui posa les mains dessus, puis les repoussa. Le second prêtre fut congédié et partit. On lui tendit alors tous les membres de l’agneau, il posa les mains dessus et les repoussa ; mais lorsqu’il le désira, il se contenta de poser les mains dessus, et les autres les repoussèrent. Il fit ensuite le tour de l’autel. « De quel endroit a-t-il commencé ? » « De l’angle sud-est, nord-est, nord-ouest, sud-ouest. » Ils lui donnèrent le vin pour la libation. Le Sagan se tenait à l’angle de l’autel, les bannières à la main, et deux prêtres se tenaient près de la table des graisses, deux trompettes d’argent à la main. Ils sonnèrent, sonnèrent avec fracas, et sonnèrent de nouveau les trompettes. Ils vinrent et prirent position à côté du fils d’Arza. [^556] L’un se tenait à sa droite, l’autre à sa gauche. Le Grand Prêtre se prosterna pour faire la libation, et le Sagan agita les bannières, et le fils d’Arza fit retentir les cymbales, et les Lévites entonnèrent le chant. [ p. 254 ] Lorsqu’ils s’arrêtèrent, les trompettes sonnèrent, et le peuple s’inclina. À chaque arrêt, il y eut une sonnerie, et à chaque sonnerie, il y eut une inclination. Tel est l’ordre de l’offrande quotidienne pour le service de la Maison de notre Dieu. Que ce soit sa volonté de le construire rapidement de nos jours. Amen.
4. Le chant que les Lévites entonnaient dans le sanctuaire le premier jour de la semaine était : « La terre est à l’Éternel et tout ce qu’elle contient, le monde et ceux qui l’habitent. » [^557] Le deuxième jour, ils dirent : « L’Éternel est grand et digne de louanges, dans la ville de notre Dieu, sur la montagne de sa sainteté. » [^558] Le troisième jour, ils dirent : « Dieu se tient dans l’assemblée des puissants ; il juge parmi les dieux. » [1] Le quatrième jour, ils dirent : « Ô Seigneur Dieu, à qui appartient la vengeance ; Ô Dieu, à qui appartient la vengeance, montre-toi. » [2] Le cinquième jour, ils dirent : « Chantez à Dieu notre force, faites retentir vos cris de joie le Dieu de Jacob. » [3] Le sixième jour, ils disaient : « Le Seigneur règne, il est revêtu de majesté », [4] etc. Le jour du sabbat, ils disaient le chant composé pour le jour du sabbat, le chant composé pour l’avenir, pour le jour à venir, où tout sera repos et repos pour la vie éternelle.