1. La montagne de la Maison avait cinq cents coudées de côté. Le plus grand espace était au sud, le deuxième à l’est, le troisième au nord, et le plus petit à l’ouest. C’est à l’endroit le plus grand que se déroulaient la plupart des offices.
2. Tous ceux qui entraient dans la Montagne de la Maison entraient par la droite, faisaient le tour et sortaient par la gauche ; sauf ceux qui étaient victimes d’un accident, qui tournaient à gauche. « Pourquoi allez-vous à gauche ? » « Je suis en deuil. » « Que celui qui habite cette Maison te console. » « Je suis excommunié. » « Que celui qui habite cette Maison mette dans ton cœur (le repentir), et ils te recevront. » Paroles de Rabbi Meier. Rabbi José lui dit : « Tu as agi comme s’ils avaient transgressé son jugement ; mais, « Que celui qui habite cette Maison mette dans ton cœur d’écouter les paroles de tes voisins, et ils te recevront. »
3. À l’intérieur de la (Montagne de la Maison) se trouvait un mur réticulé [ p. 258 ], haut de dix paumes ; et il y avait treize brèches, percées par les rois grecs. Les (Juifs) le restaurèrent, l’entourèrent de clôtures et décrétèrent devant eux treize actes d’obéissance. À l’intérieur se trouvait le Chel, large de dix coudées, et comportant douze marches. La hauteur de chaque marche était d’une demi-coudée et sa largeur d’une demi-coudée. Toutes les marches avaient une demi-coudée de hauteur et une demi-coudée de largeur, sauf celles du porche. Toutes les portes avaient vingt coudées de hauteur et dix coudées de largeur, sauf celle du porche. Toutes les portes avaient des portes, sauf celle du porche. Toutes les portes avaient des linteaux, sauf Tadi ; là, deux pierres étaient inclinées l’une sur l’autre. Toutes les portes furent transformées en or, à l’exception de la porte Nicanor, [^571] car il lui arriva un prodige, bien que certains disaient « parce que son airain brillait comme de l’or ».
4. Et tous les murs étaient élevés, excepté le mur oriental, afin que le prêtre qui brûlait la génisse, se tienne au sommet du mont des Oliviers et regarde directement à l’entrée du sanctuaire lorsqu’il aspergeait le sang.
5. La cour des femmes mesurait cent trente-cinq coudées de longueur sur cent trente-cinq de largeur. Aux quatre angles se trouvaient quatre chambres, chacune carrée de quarante coudées, sans toit ; et il en sera ainsi à l’avenir, comme il est dit : « Il me conduisit dans le parvis extérieur, et me fit passer par les quatre angles de la cour ; et voici, à chaque angle de la cour il y avait une cour. » [^572] Aux quatre angles de la cour, il y avait des cours fumantes, mais non fumantes, car elles étaient sans toit. À quoi servaient-elles ? Celle du sud-est était la chambre des nazaréens, car c’est là que les nazaréens cuisinaient leurs sacrifices de paix, se rasaient les cheveux et les jetaient sous la marmite. Celle du nord-est était la chambre du bois, et c’est là que les prêtres impur ramassaient le bois vermoulu. Et tout bois dans lequel on trouvait un ver était illicite pour l’autel. Le nord-ouest était la chambre des lépreux. Le sud-ouest ? Rabbi Éléazar, fils de Jacob, dit : « J’oublie à quoi cela servait. » Abashaul dit : « C’est là qu’on mettait du vin et de l’huile. » On l’appelait la chambre de la maison de l’huile. Elle était ouverte au début et entourée d’un treillis, afin que les femmes puissent voir d’en haut et les hommes d’en bas, de peur qu’ils ne soient mélangés. Et quinze marches correspondant aux quinze marches des Psaumes montaient de là jusqu’à la cour d’Israël ; sur elles, les Lévites chantaient. Elles n’étaient pas anguleuses, mais déviées comme la moitié d’une aire de battage ronde.
6. Sous la cour d’Israël se trouvaient des chambres ouvertes sur la cour des femmes. Les Lévites y déposaient leurs harpes, leurs psaltérions, leurs cymbales et tous les instruments de musique. La cour d’Israël mesurait cent trente-cinq coudées de long et onze de large ; de même, la cour des prêtres mesurait cent trente-cinq coudées de long et onze de large. Des barres pointues séparaient la cour d’Israël de la cour des prêtres. Rabbi Éléazar, fils de Jacob, dit : « Il y avait une marche d’une coudée de haut, et une estrade placée au-dessus. Il y avait trois marches d’une demi-coudée de haut chacune. » Nous constatons que la cour des prêtres était plus haute de deux coudées et demie que la cour d’Israël. La cour entière mesurait cent quatre-vingt-sept coudées de long et cent trente-cinq coudées de large, et les treize places pour s’incliner s’y trouvaient. Abajose, fils de Chanan, dit : « Devant les treize portes. » Au sud, près de l’ouest, se trouvait la porte supérieure, la porte des flammes, la porte des premiers-nés, la porte des eaux. Et pourquoi l’appelle-t-on la porte des eaux ? Parce que par elle on apporte les outres d’eau pour la fête des Tabernacles. Rabbi Éléazar, fils de Jacob, dit : « Par elle, l’eau ressortait, et à l’avenir, elle sortira de dessous le seuil de la maison. » Et il y avait en face d’elles, au nord, près de l’ouest, la porte de Jochania, la porte de l’offrande, la porte des femmes, la porte de la musique. Et « pourquoi l’appelait-on la porte de Jochania ? » « Parce que par elle Jochania est sorti en captivité. » À l’est se trouvait la porte Nicanor, et en elle se trouvaient [ p. 260 ] deux guichets, un à droite, un à gauche et deux à l’ouest qui étaient sans nom.
Que notre beauté soit sur toi, ô Montagne de la Maison.