Moïse fit une cuve, comme il est dit : « Tu feras aussi une cuve d’airain. » [^785] Salomon fit dix cuves, comme il est dit : « Il fit aussi dix cuves, et en mit cinq à droite et cinq à gauche, pour laver. » [^786] « Il n’y a aucun sens à dire “cinq à droite et cinq à gauche”, et quel est le sens de dire “cinq à droite et cinq à gauche” ? » « Cinq à droite de la cuve de Moïse, et cinq à gauche de la cuve de Moïse. » Salomon y ajouta quand il créa la mer, comme il est dit : « Il fit une mer de fonte, dix coudées d’un bord à l’autre ; elle était tout autour, et sa hauteur était de cinq coudées ; et une ligne de trente coudées l’entourait tout autour. Elle avait une paume d’épaisseur, et son bord était sculpté comme le bord d’une coupe, avec des fleurs de lys ; elle contenait deux mille baths. » [^787] Il est impossible de dire « deux mille », puisqu’il est dit auparavant « trois mille », [^788] et il est impossible de dire « trois mille », puisqu’il est dit auparavant « deux mille ». « Comment est-ce possible ? » « Deux mille liquides font trois mille mesures sèches. » Mais vous ne savez pas combien vaut un bath jusqu’à ce qu’on dise : « L’épha et le bath contiennent une mesure », [^789] « car dix baths font un homer. » Comptez dix baths pour chaque cur : il y a deux cents curs. Soustrayez-y cinquante coudées et ajoutez cinquante carrés, et vous obtenez cent cinquante bassins purificateurs ; chaque bassin contient quarante séahs. « Et d’où savons-nous que chaque bassin contient quarante séahs ? » « Comme il est dit dans [ p. 353 ] : « Et baignez sa chair dans l’eau », [^790] de l’eau pour recouvrir toute sa chair. » « Et combien cela fait-il ? » « Une coudée carrée, de trois coudées de hauteur. » De là, les Sages ont estimé que la mesure d’un bassin était de quarante séahs. « Et comment peut-il contenir cent cinquante bassins purificateurs, si tu dis qu’il est tout rond ? » « Il ne pourrait pas les contenir. » « Si tu dis qu’il est tout carré ? » « Il en contenait donc davantage. » Mais les trois coudées les plus basses étaient carrées ; si on ajoute dix coudées carrées, on obtient cent coudées. Si on ajoute cent coudées carrées, on obtient cent bassins de purification. Les deux coudées les plus hautes étaient rondes. Si on ajoute dix coudées carrées, on obtient soixante-quinze coudées. Si on ajoute soixante-quinze carrées, on obtient cent cinquante. Si on ajoute cinquante carrées, on obtient cinquante bassins de purification, puisque le carré dépasse le rond d’un quart. « Et d’où savons-nous que le carré dépasse le rond d’un quart ? » « Comme il est dit : « Dix coudées d’un bord à l’autre, rondes de périmètre, et une ligne de trente coudées l’entourait tout autour. » [^791] Cela enseigne que le carré dépasse le rond d’un quart. « Et d’où savons-nous qu’il était rond en haut ? » « Comme il est dit : « Et elle avait une paume d’épaisseur, et son bord était sculpté comme le bord d’une coupe. » « Et d’où savons-nous qu’elle était carrée en dessous ? » « Comme il est dit : « Elle reposait sur douze bœufs,trois regardant vers le nord, et trois regardant vers l’ouest, et trois regardant vers le sud, et trois regardant vers l’est. » [^792] Et que signifie dire « regarder vers » quatre fois ; sinon que lorsqu’on entrait dans le temple, on regardait vers la droite ; lorsqu’on entrait dans la cour, on regardait vers la droite ; lorsqu’on entrait dans la montagne de la Maison, on regardait vers la droite ; lorsque le prêtre montait au sommet de l’autel, il regardait vers la droite. « Et en dessous se trouvait une ressemblance de bœufs qui l’entouraient, dix par coudée, encerclant la mer tout autour. Deux rangées de bœufs. » [1] Il s’ensuit qu’il y avait quatre rangées de têtes de bœufs qui servaient pour les quatre côtés, comme il est dit : « Et la ressemblance des bœufs, deux rangées de bœufs étaient coulées [ p. 354 ] quand il fut jeté." [2] Et tout fut jeté même des pieds du bœuf.