1. L’année sabbatique des figues blanches [1] est la deuxième après l’année sabbatique, car elles produisent en trois ans. Rabbi Judah a dit : « L’année sabbatique des figues perses est [ p. 71 ] la fin de l’année sabbatique, car elles produisent en deux ans. » Les Sages lui ont répondu : « Ils ont seulement dit figues blanches. »
2. « Si l’on conserve des échalotes pendant l’année sabbatique ? » dit R. Maier, « il ne faut pas moins de deux séahs, [2] de hauteur, trois paumes, et au-dessus d’elles une paume de poussière. » Mais les Sages disent : « il faut pas moins de quatre cabs, de hauteur, une paume, et au-dessus d’elles une paume de poussière, et elles doivent être conservées dans un endroit où l’on marche. » [3]
3. « Des échalotes sur lesquelles l’année sabbatique est écoulée ? » Rabbi Éléazar dit : « Si les pauvres ont ramassé les feuilles, elles sont à eux ; sinon, le propriétaire doit rendre des comptes aux pauvres. » Rabbi Josué dit : « Si les pauvres ont ramassé les feuilles, elles sont à eux ; sinon, le pauvre ne peut rendre de comptes au propriétaire. »
4. « Les échalotes de la veille de l’année sabbatique qui sont entrées dans l’année sabbatique, et les oignons d’été, ainsi que les plantes tinctoriales [4] des meilleures terres ? » L’école de Shammaï dit : « Il faut les arracher avec des bêches en bois. » Mais l’école de Hillel dit : « Avec des haches en métal. » Mais ils sont tous deux d’accord concernant les plantes tinctoriales sur un sol rocailleux, qu’il faut les arracher avec des haches en métal.
5. « À partir de quand est-il permis d’acheter des échalotes au sortir de l’année sabbatique ? » R. Judah dit : « sur-le-champ » ; mais les Sages disent : « quand les nouvelles seront abondantes. »
6. Voici les instruments que le cultivateur n’a pas le droit de vendre pendant l’année sabbatique : la charrue avec tous ses instruments, le joug, la pelle et l’aiguillon. En revanche, il peut vendre la faucille, la faucille de moisson et le chariot avec tous ses instruments. Voici la règle : « Tous les instruments dont l’usage peut être détourné et entraîner une transgression sont interdits ; mais s’ils sont (en partie) interdits et (en partie) autorisés, ils sont autorisés. »
7. Le potier pourra vendre cinq cruches d’huile et quinze cruches de vin, car il est d’usage de récolter des fruits sur les terres libres. Et si quelqu’un en apporte plus, il le pourra, et il pourra les vendre aux idolâtres du pays, et aux Israélites hors du pays.
8. L’école de Shammaï dit : « On ne doit pas vendre une génisse laboureuse l’année sabbatique » ; mais l’école de Hillel l’autorise, « car l’acheteur pourrait l’abattre ». Il peut vendre des fruits au moment des semailles, prêter sa mesure à un autre homme, même s’il sait que celui-ci possède une aire de battage, et changer de l’argent pour lui, même s’il sait qu’il a des ouvriers. Mais si cela est déclaré ouvertement, tout est interdit.
9. Une femme peut prêter à son compagnon pendant l’année sabbatique, même si elle est méfiante, un tamis à farine ou à grains, un moulin à bras et un four ; mais elle ne doit ni cueillir ni moudre le blé avec elle. Une femme d’une société religieuse particulière peut prêter à la femme [5] d’un homme ordinaire un tamis à farine ou à grains, et cueillir du blé, le moudre ou le tamiser avec elle. Mais lorsqu’elle (la femme d’un homme ordinaire) verse l’eau, elle (une femme d’une société religieuse particulière) ne doit pas toucher la farine (pour la pétrir) avec elle, de peur de forcer les mains d’un transgresseur. Et toutes ces choses n’ont été dites qu’à des fins de paix. Et nous pouvons fortifier les mains des idolâtres pendant l’année sabbatique, mais non celles d’Israël ; et en guise de salut, nous pouvons demander leur paix, pour la paix.
70:3 Littéralement « filles du puits ». « Pommes d’Adam » (Jér. Tal.). Supposé être le fruit qui tenta Ève. La décision du texte suppose que les arbres ont commencé à bourgeonner durant l’année sabbatique et que le fruit ne serait pas mûr avant trois ans. ↩︎
71:1 Douze cabines. ↩︎
71:2 Pour empêcher leur croissance. ↩︎
71:3 « Puah, pour teindre en rouge » (?) ↩︎
72:1 Cette permission fait référence à certaines lois concernant la pureté légale. ↩︎