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\—Dans la préparation de cet essai, j’ai été très redevable aux Transactions de la Société asiatique du Japon, et en particulier aux contributions suivantes :—
(AU SUJET DU SHINTÔ)
« Le renouveau du shintô pur », par Sir Ernest Satow, — Appendice au vol. III.
« Les temples shintô d’Isé », par Satow, vol. II.
« Anciens rituels japonais », par Satow, vol. VII et IX.
« Rites funéraires japonais », par AH Lay, vol. XIX.
(AU SUJET DU DROIT ET DE LA COUTUME)
« Notes sur le régime foncier et les institutions locales dans l’ancien Japon », par le Dr DB Simmons. Édité par le professeur J. H. Wigmore, vol. XIX.
« Matériaux pour l’étude du droit privé dans l’ancien Japon », par le professeur J.H. Wigmore, vol. XX, suppléments 1, 2, 3, 5.
(SUR L’ÉPISODE CHRÉTIEN DES XVIE ET XVIIE SIÈCLES)
« L’Église de Yamaguchi de 1550 à 1586 », par Satow, vol. VII.
« Revue de l’introduction du christianisme en Chine et au Japon », par JH Gubbins, vol. VI.
« Notes historiques sur Nagasaki », par WA Wooley, vol. IX.
« La rébellion d’Arima », par le Dr Geertz, vol. IX.
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(SUR L’HISTOIRE ET LA SOCIOLOGIE DU JAPON)
« Histoire du Japon ancien », par WG Aston, vol. XVI.
« Le système féodal du Japon sous les shoguns Tokugawa », par JH Gubbins, vol. XV.
\—Les extraits cités de « L’héritage d’Iyéyasu » sont tirés de la traduction faite par JF Lowder.
Je regrette de ne pas avoir pu, pour préparer cet essai, me servir de la remarquable « Histoire du Japon durant le siècle des premiers échanges avec l’étranger (1542-1651) », de James Murdoch et Isoh Yamagata, publiée à Kobé l’hiver dernier. Cet ouvrage important contient une documentation abondante, jamais publiée auparavant, et jette un nouvel éclairage sur l’histoire religieuse de cette période. Les auteurs sont enclins à croire que, compte tenu des nombreuses apostasies, le nombre total de chrétiens au Japon n’a jamais dépassé de loin 300 000 ; et les arguments avancés à l’appui de cette opinion, sinon concluants, sont du moins très convaincants. Les chapitres les plus intéressants sont peut-être ceux qui traitent de la politique machiavélique d’Hidéyoshi envers la religion étrangère et ses prédicateurs, mais l’ouvrage ne comporte que peu de pages ennuyeuses. Un excellent ensemble de cartes, montrant la répartition des grands fiefs et le partage politique du pays avant et après l’établissement du shogunat Tokugawa, contribue à une compréhension correcte de l’histoire de l’époque. Le mérite de cet ouvrage n’est pas le moindre : il est totalement exempt de toute tendance religieuse.