1 [^1538]. Sors-moi [^1539], ô Ahura ! Donne-moi une piété et une force parfaites . . . .
4 [^1540]. Qu’Ahura Mazda se réjouisse ! . . . .
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Salut à toi, ô Feu, fils d’Ahura Mazda, toi le bienfaisant et le très grand Yazata !
[^1541]Ashem Vohû : La sainteté est le meilleur de tous les biens . . . .
Je me confesse être un adorateur de Mazda…
Pour le sacrifice, la prière, la propitiation et la glorification . . . .
À Âtar, fils d’Ahura Mazda; à toi, Âtar, fils d’Ahura Mazda!
5 [^1542]. À Âtar, le fils d’Ahura Mazda ; à la Gloire et au Bien-être, faits par Mazda ; à la Gloire des Aryas, faite par Mazda ; à la Gloire des Kavis, faite par Mazda.
À Âtar, fils d’Ahura Mazda; au roi Husravah; au lac de Husravah; au mont Âsnavant, fait par Mazda; au lac Kaêkasta, fait par Mazda; à la gloire des Kavis, faite par Mazda.
6. À Âtar, fils d’Ahura Mazda; au mont Raêvant, fait par Mazda; à la gloire des Kavis, faite par Mazda.
À Âtar, fils d’Ahura Mazda.
À Âtar, le bienfaisant, le guerrier ; le Dieu qui est une pleine source de gloire, le Dieu qui est une pleine source de guérison.
À Âtar, fils d’Ahura Mazda, avec tous les Âtars ; au Dieu Nairyô-sangha, qui demeure dans le nombril des rois ;
Soyez propitiatoires, avec sacrifice, prière, propitiation et glorification.
Yathâ ahû vairyô : La volonté du Seigneur est la loi de la sainteté . . . .
7 [^1543]. Je bénis le sacrifice et l’invocation, et la [ p. 359 ] bonne offrande, l’offrande bienfaisante, l’offrande d’assistance qui t’est offerte, ô Âtar, fils d’Ahura Mazda !
Tu es digne de sacrifice et d’invocation ; puisses-tu recevoir le sacrifice et l’invocation dans les maisons des hommes.
Que ce soit bien pour l’homme qui t’adore toujours avec un sacrifice, tenant le bois sacré dans sa main, le baresma dans sa main, la viande dans sa main, le mortier [^1544] dans sa main.
8. Puisses-tu avoir le bon [^1545] bois ! Puisses-tu avoir le bon encens ! Puisses-tu avoir la bonne nourriture ! Puisses-tu avoir le bon combustible [^1546] !
Puisses-tu devenir adulte pour protéger (cette maison) ! Puisses-tu devenir excellent pour protéger !
9. Puisses-tu brûler dans cette maison ! Puisses-tu toujours brûler dans cette maison ! Puisses-tu flamboyer dans cette maison ! Puisses-tu croître dans cette maison ! Même pour longtemps, jusqu’à la puissante restauration du monde, jusqu’au temps de la bonne et puissante restauration du monde !
10. Donne-moi, ô Âtar, fils d’Ahura Mazda ! un bien-être vivant, un entretien vivant, une vie vivante ; une plénitude de bien-être, une plénitude d’entretien, une plénitude de vie ;
La connaissance, la sagacité ; la rapidité de la langue ; la sainteté de l’âme ; une bonne mémoire ; et puis la compréhension qui continue à croître et celle qui ne s’acquiert pas par l’apprentissage [^1547] ;
[ p. 360 ]
Et puis le courage viril,
11. Pieds fermes, ne dormant pas (ne dormant que) pendant un tiers du jour et de la nuit, prompt à se lever du lit, toujours éveillé ;
Et une progéniture protectrice, vertueuse, capable de gouverner des pays et des assemblées d’hommes, grandissant bien, bonne, nous libérant des affres (de l’enfer), dotée d’un bon intellect, qui peut agrandir ma maison, mon bourg, ma ville, mon pays, mon empire.
12. Accorde-moi, ô Âtar, fils d’Ahura Mazda ! si indigne que je sois [^1548], maintenant et pour toujours, un siège dans la demeure lumineuse, toute heureuse et bienheureuse des Saints.
Puissé-je obtenir une bonne récompense, une bonne renommée [^1549] et une longue joie pour mon âme [^1550] !
13. Âtar, fils d’Ahura Mazda, élève la voix vers tous ceux pour qui il prépare le repas du soir et le repas du matin [^1551]. De tous, il souhaite une bonne offrande, une offrande bienfaisante, une offrande d’assistance, ô Spitama !
14. Âtar regarde les mains de tous ceux qui passent : « Qu’apporte l’ami à son ami ? Qu’apporte celui qui va et vient à celui [^1552] qui reste immobile ? »
Nous sacrifions à Âtar, le vaillant guerrier [^1553].
15. Et si le passant lui apporte du bois apporté saintement, ou des fagots de baresma saintement liés, ou des brindilles de Hadhânaêpata [^1554], alors Âtar, le fils d’Ahura Mazda, bien content de lui et non irrité, et nourri comme il le demande, le bénira ainsi :
16. « Que les troupeaux de bœufs grandissent pour toi et que les fils se multiplient ; que ton esprit soit maître de son vœu, que ton âme soit maîtresse de son vœu, et que tu vives dans la joie de l’âme toutes les nuits de ta vie. »
C’est la bénédiction qu’Âtar adresse à celui qui lui apporte du bois sec, bien examiné par la lumière du jour, bien purifié avec une intention pieuse [^1555].
17. Yathâ ahû vairyô : La volonté du Seigneur est la loi de la sainteté . . . .
Je bénis le sacrifice et la prière, ainsi que la force et la vigueur d’Âtar, le fils d’Ahura Mazda [^1556] . . . .
Ashem Vohû : La sainteté est le meilleur de tous les biens . . .
18 [^1556]. Nous réjouissons par notre vertu ton puissant Feu, ô Ahura ! ton Feu le plus vif et le plus puissant, qui montre son aide [^1557] à celui qui l’a toujours consolé, mais qui se plaît à se venger de l’homme qui lui a fait du mal.
[^1623] : 360:5 Atar.