[ p. 249 ]
Ce Yast porte le nom de Râma Hvâstra, le Génie qui préside au 21e jour du mois (Sîrôzah, § 21), et est consacré à son Hamkâr, Vayu.
Concernant Râma Hvâstra, le Génie qui donne de bonnes demeures et de bons pâturages, et son lien avec Vayu, voir Vend. Introd. IV, et Études Iraniennes, II, 187.
Ce Yast peut être divisé en deux parties. La première partie (§§ 1-140) contient une énumération des fidèles qui ont sacrifié à Vayu : Ahura Mazda (§ 2), Haoshyangha (§ 7), Takhma Urupa (§ 11), Yima (§ 15), Azi Dahâka (§ 19), Thraêtaona (§ 23), Keresâspa (§ 27), Aurvasâra (§ 31), Hutaosa (§ 35) et les servantes iraniennes (§ 39). La seconde partie (§§ 42-58) contient une énumération et une glorification particulières des nombreux noms de Vayu (§§ 42-50).
0. Qu’Ahura Mazda se réjouisse ! . . . .
Ashem Vohû : La sainteté est le meilleur de tous les biens . . . .
Je me confesse comme un adorateur de Mazda, un disciple de Zarathustra, quelqu’un qui hait les Daêvas et obéit aux lois d’Ahura ;
Pour le sacrifice, la prière, la propitiation et la glorification à [Hâvani], le saint et maître de sainteté . . . .
À Râma Hvâstra, à Vayu qui travaille hautement et est plus puissant pour affliger que toutes les autres créatures [^1096],
Sois de ma part une propitiation, pour le sacrifice, la prière, la propitiation et la glorification.
Yathâ ahû vairyô : La volonté du Seigneur est la loi de la sainteté . . . .
1. Je sacrifierai aux Eaux et à Celui qui les divise [^1097]. Je sacrifierai à la Paix, dont le souffle est amical, et à la Bonne, tous deux.
[ p. 250 ]
C’est à ce Vayu que nous offrons nos sacrifices, c’est à ce Vayu que nous l’invoquons, pour cette maison, pour le maître de cette maison, et pour l’homme qui offre des libations et des dons. C’est à ce Dieu excellent que nous offrons nos sacrifices, afin qu’il accepte notre nourriture et nos prières, et nous accorde en retour d’écraser nos ennemis d’un seul coup.
2 [^1098]. Le Créateur, Ahura Mazda, lui offrit un sacrifice dans l’Airyana Vaêgah 1, sur un trône d’or, sous des poutres d’or [^1099] et un dais d’or, avec des bottes de baresma et des offrandes de lait bouillant [^1100].
3. Il lui demanda une faveur en disant : « Accorde-moi ceci, ô Vayu ! qui travailles hautement [^1101], afin que je puisse frapper la création d’Angra Mainyu, et que personne ne puisse frapper cette création du Bon Esprit ! »
4. Vayu, qui travaille beaucoup, lui a accordé cette faveur, car le Créateur, Ahura Mazda, l’a poursuivie.
5. Nous sacrifions au saint Vayu : nous sacrifions à Vayu, qui travaille hautement.
À cette partie de toi nous sacrifions, ô Vayu ! qui appartient à Spenta Mainyu [^1102].
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu, à savoir, au redoutable Vayu, qui œuvre avec zèle. Nous offrons un sacrifice au redoutable Vayu, qui œuvre avec zèle, avec les libations, avec le Haoma et la viande, avec le baresma, avec la sagesse de la langue, avec les [ p. 251 ] sorts sacrés, les paroles, les actes, les libations et les paroles bien dites.
Yênhê hâtãm : Tous ces êtres dont Ahura Mazda . . . .
6. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
À ce Vayu nous sacrifions, à ce Vayu nous invoquons . . . . [^1103]
7. Haoshyangha, le Paradhâta, lui offrit un sacrifice sur le Taêra du Hara, lié de fer [^1104], sur un trône d’or, sous des poutres d’or et un dais d’or, avec des paquets de baresma et une offrande de lait bouillant.
8. Il lui demanda une faveur, en disant : « Accorde-moi, ô Vayu ! qui travailles avec acharnement, que je puisse frapper les deux tiers des Daêvas de Mâzana et des démons de Varena [^1105]. »
9. Vayu, qui travaille hautement, lui accorda cette faveur, comme le Créateur, Ahura Mazda [^1106], la poursuivit.
Nous sacrifions au saint Vayu . . . .
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu. . . .
10. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
À ce Vayu nous sacrifions, à ce Vayu nous invoquons… [ p. 252 ] 11. C’est à lui que Takhma Urupa [^1107], le bien armé [^1108], offrit un sacrifice sur un trône d’or, sous des poutres et un dais d’or, avec des paquets de baresma et des offrandes de lait bouillant.
12. Il lui demanda une faveur, en disant : « Accorde-moi ceci, ô Vayu ! qui travailles avec acharnement, afin que je puisse conquérir tous les Daêvas et les hommes, tous les Yâtus et les Pairikas, et que je puisse chevaucher Angra Mainyu, transformé en forme de cheval, tout autour de la terre d’un bout à l’autre, pendant trente ans. »
13. Vayu, qui travaille hautement, lui a accordé cette faveur [^1109], car le Créateur, Ahura Mazda, l’a poursuivie.
Nous sacrifions au saint Vayu . . . .
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu. . . .
14. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
C’est à ce Vayu que nous sacrifions, c’est à ce Vayu que nous invoquons…
15. Le brillant Yima, le bon berger, [ p. 253 ] lui sacrifia du haut de Hukairya, le tout brillant et doré, sur un trône d’or, sous des poutres d’or et un dais d’or, avec des bottes de baresma et des offrandes de lait bouillant.
16. Il lui demanda une faveur, en disant : « Accorde-moi ceci, ô Vayu ! qui travailles hautement, afin que je devienne le plus glorieux des hommes nés pour contempler le soleil : afin que je puisse, sous mon règne, rendre les animaux et les hommes immortels, les eaux et les plantes immortelles, et la nourriture des créatures comestibles inépuisable [^1110]. »
Sous le règne du vaillant Yima, il n’y avait ni vent froid ni vent chaud, ni vieillesse ni mort, ni envie faite par les Daêvas [^1111].
17. Vayu, qui travaille beaucoup, lui a accordé cette faveur, car le Créateur, Ahura Mazda, l’a poursuivie.
Nous sacrifions au saint Vayu . . . .
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu. . . .
18. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
C’est à ce Vayu que nous sacrifions, c’est à ce Vayu que nous invoquons…
19. C’est à lui qu’Azi Dahâka, le dieu à trois bouches, offrit un sacrifice dans son palais maudit de Kvirinta [^1112], [ p. 254 ] sur un trône d’or, sous des poutres et un dais d’or, avec des paquets de baresma et des offrandes de lait bouillant.
20. Il lui demanda une faveur, en disant : « Accorde-moi ceci, ô Vayu ! qui travaille hautement, afin que je puisse vider d’hommes tous les sept Karshvares de la terre [^1113]. »
21. En vain il sacrifia, en vain il mendia, en vain il invoqua, en vain il fit des dons, en vain il apporta des libations ; Vayu ne lui accorda pas cette faveur.
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu. . . .
22. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
C’est à ce Vayu que nous sacrifions, c’est à ce Vayu que nous invoquons…
23. C’est à lui que Thraêtaona, l’héritier du vaillant clan Âthwya, offrit un sacrifice dans la Varena à quatre coins, sur un trône d’or, sous des poutres et un dais d’or, avec des bottes de baresma et des offrandes de lait bouillant.
24. Il le supplia de lui accorder une faveur, en disant : « Accorde-moi ceci, ô Vayu ! qui travailles avec zèle, afin que je puisse vaincre Azi Dahâka, le trois-bouche, le trois-tête, le six-yeux, qui a mille sens, ce Druga le plus puissant et diabolique, ce démon funeste pour le monde, le Tambour le plus puissant qu’Angra Mainyu ait créé contre le monde matériel, pour détruire le monde du bon principe ; et que je puisse délivrer ses deux épouses, Savanghavâk et Erenavâk, qui sont les plus belles femmes et les créatures les plus merveilleuses du monde [^1114]. »
25. Vayu, qui travaille beaucoup, lui a accordé cette faveur, car le Créateur, Ahura Mazda, l’a poursuivie.
Nous sacrifions au saint Vayu . . . .
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu. . . .
26. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
C’est à ce Vayu que nous sacrifions, c’est à ce Vayu que nous invoquons…
27. Le cœur viril Keresâspa [^1115] lui offrit un sacrifice par le Gudha [^1116], un canal du Rangha, fait par Mazda, sur un trône d’or, sous des poutres d’or et un dais d’or, avec des paquets de baresma et des offrandes de lait bouillant.
28. Il lui demanda une faveur, en disant : « Accorde-moi ceci, ô Vayu ! qui travailles hautement, afin que je réussisse à venger mon frère Urvâkhshaya [^1117], que je puisse frapper Hitâspa et l’atteler à mon char. »
Le Gandarewa, qui vit sous les eaux, [ p. 256 ] est le fils d’Ahura dans les profondeurs, il est le seul maître des profondeurs [^1118].
29. Vayu, qui travaille beaucoup, lui a accordé cette faveur, car le Créateur, Ahura Mazda, l’a poursuivie.
Nous sacrifions au saint Vayu . . . .
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu. . . .
30. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
C’est à ce Vayu que nous sacrifions, c’est à ce Vayu que nous invoquons…
31. Aurvasâra [^1119], le seigneur du pays, lui offrit un sacrifice, vers la Forêt Blanche [^1120], près de la Forêt Blanche, à la frontière de la Forêt Blanche, sur un trône d’or, sous des poutres d’or et un dais d’or, avec des bottes de baresma et des offrandes de lait bouillant.
32. Il lui demanda une faveur, en disant : « Accorde-moi ceci, ô Vayu ! qui travaille avec acharnement, afin que le vaillant Husravah, celui qui unit les nations aryennes en un seul royaume [^1121], ne nous frappe pas ; afin que je puisse fuir le roi Husravah [^1122] ; . . . .
[ p. 257 ]
« Que le roi Husravah et tous les Aryens de la forêt puissent le frapper [^1123]. »
33. Vayu, qui travaille beaucoup, lui a accordé cette faveur, car le Créateur, Ahura Mazda, l’a recherchée.
Nous sacrifions au saint Vayu . . . .
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu. . . .
34. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
C’est à ce Vayu que nous sacrifions, c’est à ce Vayu que nous invoquons…
35. C’est à lui que Hutaosa, l’une des nombreuses sœurs [^1124] de la maison Naotara [^1125], offrit un sacrifice, sur un trône d’or, sous des poutres d’or et un dais d’or, avec des paquets de baresma et des offrandes de lait bouillant.
36. Elle lui demanda une faveur, en disant : « Accorde-moi ceci, ô Vayu ! qui travailles hautement, afin que je sois chère, aimée et bien reçue dans la maison du roi Vîstâspa. »
37. Vayu, qui travaille beaucoup, lui a accordé cette faveur, car le Créateur, Ahura Mazda, l’a poursuivie.
Nous sacrifions au saint Vayu . . . .
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu. . . .
38. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
[ p. 258 ]
C’est à ce Vayu que nous sacrifions, c’est à ce Vayu que nous invoquons…
39. Les servantes, que personne n’avait connues, lui offrirent un sacrifice sur un trône d’or, sous des poutres d’or et un dais d’or, avec des paquets de baresma et des offrandes de lait bouillant.
40. Ils lui demandèrent une faveur, en disant : « Accorde-nous ceci, ô Vayu ! qui travailles hautement, afin que nous puissions trouver un mari, jeune et beau de corps, qui nous traitera bien, toute notre vie, et nous donnera une descendance ; un mari sage, instruit et facile à parler. »
41. Vayu, qui travaille hautement, leur a accordé cette faveur, car le Créateur, Ahura Mazda, l’a recherchée.
Nous sacrifions au saint Vayu . . . .
Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu. . . .
42. Je sacrifierai aux eaux et à celui qui les divise . . . .
C’est à ce Vayu que nous sacrifions, c’est à ce Vayu que nous invoquons…
Nous sacrifions à ce Vayu qui appartient au Bon Esprit [^1127], le Vayu brillant et glorieux.
43. Mon nom est Vayu, ô saint Zarathustra ! Mon nom est Vayu, car je traverse (vyêmi) les deux mondes [^1128], celui que le Bon Esprit a [ p. 259 ] créé et celui que le Mauvais Esprit a créé.
Mon nom est le Surprenant (apaêta), ô saint Zarathustra ! Mon nom est le Surprenant, car je peux surprendre les créatures des deux mondes, celui créé par le Bon Esprit et celui créé par le Mauvais Esprit.
44. Mon nom est le Tout-Puissant, ô saint Zarathoustra ! Mon nom est le Tout-Puissant, car je peux frapper les créatures des deux mondes, celui créé par le Bon Esprit et celui créé par le Mauvais Esprit.
Mon nom est l’Ouvrier du Bien, ô saint Zarathustra ! Mon nom est l’Ouvrier du Bien, car j’œuvre pour le bien du Créateur, Ahura Mazda, et des Amesha-Spentas [^1129].
45. Mon nom est Celui qui va en avant.
Mon nom est Celui qui va en arrière.
Mon nom est Celui qui se penche en arrière.
Mon nom est Celui qui lance.
Mon nom est Celui qui précipite.
Mon nom est Celui qui détruit.
Mon nom est Celui qui enlève.
Mon nom est Celui qui découvre.
Mon nom est Celui qui découvre la Gloire (Hvarenô).
46. Mon nom est le Vaillant; mon nom est le Très Vaillant.
Mon nom est le Fort ; mon nom est le Plus Fort.
Mon nom est la Firme ; mon nom est la Plus Firme.
Je m’appelle le Stout; je m’appelle le plus Stoutest.
Mon nom est Celui qui traverse facilement.
Mon nom est celui qui s’en va en lançant.
[ p. 260 ]
Mon nom est Celui qui écrase d’un seul coup.
Je m’appelle . . . . [^1130]
Mon nom est celui qui travaille contre les Daêvas.
Je m’appelle . . . . [^1131]
47. Mon nom est celui qui triomphe de la malice, Mon nom est celui qui détruit la malice.
Mon nom est celui qui unit, mon nom est celui qui réunit, mon nom est celui qui sépare.
Mon nom est le Brûlant ; mon nom est le Vif de l’intelligence [^1132].
Mon nom est Délivrance ; mon nom est Bien-être [^1133].
Mon nom est les Terriers ; mon nom est Celui qui détruit les terriers [^1134] ; mon nom est Celui qui crache sur les terriers [^1135].
48. Mon nom est Aiguise de la lance; mon nom est Celui à la lance acérée.
Mon nom est Longueur de lance; mon nom est Celui à la longue lance.
Mon nom est Perçant de lance; mon nom est Celui à la lance perçante.
Mon nom est le Glorieux, mon nom est le Très-Glorieux.
496. Invoque mes noms, ô saint Zarathustra ! au milieu des hordes dévastatrices, au milieu des colonnes qui avancent, dans la lutte des nations en conflit. [ p. 261 ] 50. Invoque mes noms, ô saint Zarathustra ! lorsque le tyran tout-puissant d’un pays tombe sur toi, se précipite sur toi, te blesse ou lance son char contre toi, pour te voler [^1136] tes richesses, pour te voler ta santé.
51. Invoque ces noms qui sont les miens, ô saint Zarathoustra ! lorsque l’impie Ashemaogha tombe sur toi, se précipite sur toi, te blesse ou lance son char contre toi, pour te voler ta force, pour te voler ta richesse, pour te voler ta santé.
52. Invoque ces noms qui sont les miens, ô saint Zarathoustra ! Lorsqu’un homme est enchaîné, lorsqu’un homme est jeté enchaîné, ou lorsqu’un homme est traîné enchaîné : ainsi les prisonniers fuient les mains de ceux qui les portent, ils s’enfuient hors de la prison [^1137].
53. Ô toi Vayu ! qui fais trembler tous les hommes et tous les chevaux, qui dans toutes les créatures travailles contre les Daêvas, tu pénètres avec une puissance égale dans les endroits les plus bas et dans ceux mille fois plus profonds [^1138].
54. « Avec quel sacrifice t’adorerai-je ? Avec quel sacrifice t’avancerai-je et t’adorerai-je ? Avec quel sacrifice accomplira ton adoration, ô grand Vayu ! Toi qui es ceinturé, ferme, rapide, aux pieds hauts, à la poitrine large, aux cuisses larges, au regard imperturbable, aussi puissant en souveraineté que n’importe quel souverain absolu au monde ? » [ p. 262 ] 55. « Prends un baresma, ô saint Zarathustra ! Tourne-le vers le haut ou vers le bas, selon qu’il fait jour ou qu’il commence à poindre ; vers le haut pendant le jour, vers le bas à l’aube [^1139].
56. ‘Si tu me fais adorer par un sacrifice, alors je te dirai de ma propre voix des choses de santé, faites par Mazda et pleines de gloire, afin qu’Angra Mainyu ne puisse jamais te faire de mal, ni aux Yâtus, ni à ceux qui sont adonnés aux œuvres des Yâtu, qu’ils soient Daêvas ou hommes.’
57. Nous te sacrifions, ô grand Vayu ! nous te sacrifions, ô fort Vayu !
Nous sacrifions à Vayu, le plus grand des grands ;
nous sacrifions à Vayu, le plus fort des forts.
Nous sacrifions à Vayu, au casque d’or.
Nous sacrifions à Vayu, à la couronne d’or.
Nous sacrifions à Vayu, au collier d’or.
Nous sacrifions à Vayu, au char d’or.
Nous sacrifions à Vayu, de la roue d’or.
Nous sacrifions à Vayu, aux armes d’or.
Nous sacrifions à Vayu, au vêtement d’or.
Nous sacrifions à Vayu, à la chaussure d’or.
Nous sacrifions à Vayu, à la ceinture d’or.
Nous sacrifions au saint Vayu ; nous sacrifions à Vayu, qui travaille hautement.
À cette partie de toi nous sacrifions, ô Vayu ! celle qui appartient au Bon Esprit.
Pour sa luminosité et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu, à savoir, au terrible Vayu, qui travaille hautement…
58. Yathâ ahû vairyô : La volonté du Seigneur est la loi de la sainteté . . . .
Je bénis le sacrifice et l’invocation, ainsi que la force et la vigueur de Râma Hvâstra et de Vayu, qui œuvre hautement, plus puissant pour affliger que toutes les autres créatures : cette partie de toi qui appartient au Bon Esprit.
Ashem Vohû : La sainteté est le meilleur de tous les biens . . . .
[Donnez] à cet homme la splendeur et la gloire, . . . . donnez-lui la demeure lumineuse, heureuse et bienheureuse des saints.
[^1158] : 249:1 Cf. Sîrôzah Ier, 22.
[^1170] : 252:2 Azinavant ou zaênahvant : il a conservé cette épithète dans la tradition ultérieure : Zînavend, ‘quod cognomen virum significat armis sonde instructum’ (Hamza Ispahensis, p. 20, tr. Gottwaldt).
[^1176] : 255:1 Yt. V, 34 ; IX, 14 ; XVII, 34.
[^1178] : 255 : 3 Un affluent inconnu du Rangha (Tigre).
[^1193] : 260 : 2 Keredharisa (?).
[^1195] : 260:4 Lecture des sudhis.
[^1201] : 262:1 Études Iraniennes, II, 110.