Seules les deux premières sections de ce Yast font référence à son objet nominal, Haurvatât, le Génie de la Santé et des Eaux (Vend. Introd. IV, 7, 33). Le reste du Yast fait référence à la cérémonie du Bareshnûm comme étant le test du véritable zoroastrien. Comme la purification du Bareshnûm fut pratiquée par Airyaman pour chasser les myriades de maladies créées par Angra Mainyu [^249], son éloge est inséré à juste titre dans un Yast consacré au Génie de la Santé.
Le Khordâd Yast peut être récité à tout moment. Il est préférable de le réciter pendant le Gâh Usahin, le jour du Khordâd (Anquetil).
Le texte est corrompu.
0. Qu’Ahura Mazda se réjouisse ! . . . .
Ashem Vohû : La sainteté est le meilleur de tous les biens . . . .
Je me confesse comme un adorateur de Mazda, un disciple de Zarathustra, quelqu’un qui déteste les Daêvas et obéit aux lois d’Ahura ;
Pour le sacrifice, la prière, la propitiation et la glorification à [Hâvani], le saint et maître de sainteté [^250] . . . . .
À Haurvatât, le maître ; à la prospérité [ p. 49 ] des saisons et aux années, les maîtres de la sainteté [^251],
Soyez propitiatoires, avec sacrifice, prière, propitiation et glorification.
Yathâ ahû vairyô : La volonté du Seigneur est la loi de la sainteté . . . .
Nous sacrifions à Haurvatât, l’Amesha-Spenta ; nous sacrifions à la prospérité des saisons ; nous sacrifions aux années, les saints et les maîtres de la sainteté [^252].
1. Ahura Mazda parla à Spitama Zarathustra, disant : « J’ai créé pour les fidèles l’aide, les joies, le confort et les plaisirs de Haurvatât. Nous les unissons à celui qui viendrait à toi comme l’un des Amesha-Spentas, comme il viendrait à n’importe lequel des Amesha-Spentas, Vohu-Manô, Asha-Vahista, Khshathra-Vairya, Spenta-Ârmaiti, Haurvatât et Ameretât. »
2. « Celui qui, contre les milliers de milliers de ces Daêvas, contre leurs dizaines de milliers de dizaines de milliers, contre leurs innombrables myriades, invoquerait le nom de Haurvatât, comme l’un des Amesha-Spentas, il frapperait les Nasu, il frapperait Hasi [^253], il frapperait Basi [^253], il frapperait Saêni [^253], il frapperait Bûgi [^253].
3 [^254]. « Je proclame l’homme fidèle comme le premier [des hommes] ; si je proclame l’homme fidèle comme le premier [ p. 50 ] [des hommes] [^255], alors Rashnu Razista [^256], alors chaque Yazata céleste de nature masculine en compagnie des Amesha-Spentas libérera l’homme fidèle [^257]
4. 'Des Nasu, des Hasi, des Gasi [^258], des Saêni, des Bûgi ; des hordes au large front, des hordes aux nombreuses lances levées, de l’homme mauvais qui opprime, du pécheur volontaire [^259], de l’oppresseur des hommes, des Yâtu, des Pairika, du chemin égaré.
5. « Comment la voie des fidèles se détourne-t-elle et s’écarte-t-elle de la voie des méchants [^260] ? »
Ahura Mazda répondit : « C’est lorsqu’un homme prononçant mon sort, soit en le lisant [^261] soit en le récitant par cœur, dessine les sillons [^262] et s’y cache [1] lui-même, [en disant] :
6. « Je te frapperai, ô Drogue ! Qui que tu sois, Qui que tu sois parmi les Drogues qui viennent par voie ouverte, Qui que tu sois parmi les Drogues qui viennent par des voies cachées, Qui que tu sois parmi les Drogues qui souillent par contact ; Quel que soit le Drogue que tu sois, je te frappe et te chasse des pays aryens ; Quel que soit le Drogue que tu sois, je te lie ; Je te frappe, ô Drogue ! Je te jette en bas, ô Drogue ! » [ p. 51 ] 7. « Il trace [puis] trois sillons [2] : je le proclame fidèle ; il trace six sillons [2:1] : je le proclame fidèle ; il trace neuf sillons [2:2] : je le proclame fidèle.
8. « Les noms de ces (Amesha-Spentas) frappent les hommes tournés vers Nasus [3] par les Drogues ; la semence et la famille des sourds [^266] sont frappées, les méprisants [^267] sont morts, tandis que le Zaotar Zarathustra les emporte dans le malheur [^268], aussi féroce soit-il, à sa volonté et à son souhait, autant qu’il le souhaite.
9. « Dès que le soleil est couché, il les frappe de coups meurtriers ; dès que le soleil n’est plus levé, il porte des coups mortels aux Nasu avec sa massue abattue, pour la propitiation et la glorification des dieux célestes.
10. « Ô Zarathustra ! Que ce sort ne soit montré à personne, sauf par le père à son fils, ou par le frère à son frère issu du même sein, ou par l’Âthravan à son élève [4] aux cheveux noirs, dévoué à la bonne loi, qui, dévoué à la bonne loi, saint [5] et courageux, apaise toutes les Drogues [6]. »
11. « Pour sa splendeur et sa gloire, je lui offrirai un sacrifice digne d’être entendu, à savoir, à Haurvatât, l’Amesha-Spenta. À Haurvatât, l’Amesha-Spenta, nous offrons les libations, le Haoma et la viande, le baresma, la sagesse de la langue, les [ p. 52 ] sorts sacrés, la parole, les actes, les libations et les paroles bien dites.
12. 'Yathâ ahû vairyô: La volonté du Seigneur est la loi de la sainteté . . . .
« Je bénis le sacrifice et la prière, et la force et la vigueur de Haurvatât, le maître ; de la prospérité des saisons et des années, les maîtres de la sainteté.
'Ashem Vohû : La sainteté est le meilleur de tous les biens. . . . .
« Donnez à cet homme [7] » la luminosité et la gloire, . . . . donnez-lui la demeure lumineuse, toute heureuse et bienheureuse des saints. »
[^262] : 48:4 Vend. XXII, 20 [54]
[^275] : 50:5 Starâi ; cf. Études Iraniennes, II, 135.
[^277] : 50:7 Marâo : Phl. ôsmôrît, Sansk. adhésif; safarûnît, poshayati (pustakayati ? Yasna XIX, 6 [9]).
[^283] : 51:2 Lecture de nasûm kereta ; cf. nasu-kereta (Vend. VII, 26 [67]).
[^288] : 51:7 Lecture d’ashava au lieu d’asô ava.
49:2 Sîrôzah II, 6. ↩︎
49:3 Noms des Daêvas. Selon le traducteur parsi du Dînkart (vol. ii, p. 65), Hasi est « celui qui rend sceptique » ; Basi est « celui qui donne naissance à la maladie aboyante » ; Saêni est « celui qui cause du mal » ; Bûgi est « celui qui s’attaque à ». ↩︎
49:4 La traduction de ce paragraphe est assez conjecturale. ↩︎
50:1 Si je suis du nombre des fidèles. ↩︎
50:2 Le Génie de la Vérité, Yt. XII. ↩︎